Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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Les élu(e)s Europe Ecologie

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lundi 2 septembre 2013

Premières réserves naturelles régionales en Auvergne

Jusqu’à ce jour, la Région Auvergne ne comptait aucune réserve naturelle régionale (RNR) bien que leur création soit de la compétence des régions depuis 2003.

Depuis décembre 2010, la région Auvergne s’est prononcée en faveur de la création des RNR, sachant que le choix politique qui a été fait privilégie la concertation avec tous les partenaires potentiels, de telle sorte que la demande de création d’une réserve émane des propriétaires eux-mêmes. Cette méthode a le double avantage de favoriser une acceptation locale sans ambiguïté et de créer un véritable partenariat entre la Région et les acteurs locaux.

Après une première année de concertation entre les différents organismes impliqués (département, communes, propriétaires privés, associations, chambres consulaires, service de l’Etat, etc.) et la Région, une première série de sites a été identifiée en fonction de leur intérêt écologique, notamment en matière de biodiversité et de la faisabilité des projets.

Fin 2013, trois projets font d’ores et déjà l’objet d’une procédure de classement auprès de la Région :

- le projet de RNR du lac de Malaguet en Haute-Loire : commune de Monlet Senbadel et Félines
- le projet de RNR des Cheires et grottes de Volvic dans le Puy-de-Dôme : commune de Volvic
- et le projet de RNR du Val de Loire Bourbonnais : commune de St Martin des Lais et Garnat-sur-Engyèvre

D’autres projets sont également bien avancés bien qu’encore au stade de l’expertise : le projet de RNR du Puy de Marmant sur la commune de Veyre-Monton (63), le projet du rocher de Laqueuille sur la commune de Dienne (15), et le projet de Haute-Vallée de la Loire (43).

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lundi 29 juillet 2013

Face au mythe du TGV, le Train à Haut Niveau de Service, le train rapide qui n'oublie personne

Depuis 30 ans, la France ne conçoit son avenir ferroviaire qu’à travers un réseau TGV tracé en étoile entre la capitale et les grandes métropoles. Ailleurs, en guise d’aménagement du territoire, on nous propose des gares perdues en rase campagne, où chaque jour s’arrêtent quelques trains fonçant vers Paris.

Exemple emblématique de cette logique, le projet de ligne à grande vitesse Paris – Orléans – Clermont- Ferrand – Lyon se propose de doubler l’itinéraire Paris – Lyon existant, pour pas moins de 15 milliards d’euros.

Vitesse ou rapidité ?

Pendant ce temps, sur le réseau existant où passe la grande majorité des usagers, le confort s’est dégradé et les temps de parcours se sont allongés faute d’entretien. Des lignes ont fermé. Des territoires entiers sont laissés avec une seule solution pour se déplacer : l’automobile.

Aujourd’hui, entre ces deux logiques, on peut parler d’une fracture ferroviaire, qui ne fait qu’accélérer l’hypertrophie des métropoles et la mise à l’écart des territoires ruraux. Les usagers plébiscitent avant tout des trains efficaces, nombreux et abordables. Or, s’il est fréquent et s’il arrive directement en centre-ville, un train qui roule à 200 km/h peut permettre un déplacement plus rapide qu’un TGV qui fi le à 320 km/h en pointe.

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C’est pourquoi les élus Europe Écologie – Les Verts de six régions ont travaillé avec des experts ferroviaires pour proposer une nouvelle vision des politiques de transport interurbain : le Train à Haut Niveau de Service, ou THNS.

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lundi 22 juillet 2013

Tribune politique - Juin 2013 (Fatima Bezli)

Fatima fait le point sur les actions phares liées à sa mission au Conseil régional d'Auvergne : conférence égalité dans les 4 départements, semaine de la diversité, sensibilisation des élus et des agents à la lutte contre les discriminations, ...

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lundi 15 juillet 2013

La transition énergétique, un impératif et une opportunité pour la France et l’Auvergne

CAHIER D'ACTEUR DEPOSE PAR LE GROUPE EELV DANS LE CADRE DU DEBAT NATIONAL SUR LA TRANSITION ENERGETIQUE

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« La transition énergétique est un impératif et une opportunité bien plus qu’une contrainte » d’après l’Association des Régions de France, une allégation sans appel que les écologistes dressent depuis toujours. Changement climatique, épuisement des ressources d’énergie fossile et d’uranium, factures d’énergie et précarité énergétique qui ne cessent d’augmenter, déficit colossal et croissant de la balance commerciale dû aux importations massives de gaz, d’uranium et de pétrole (près de 70 milliards d’euros en 2012), risques socio-économique, technologique, sanitaire, environnemental et géopolitique… sont autant d’enjeux qui pèsent sur nos sociétés, autant de « contraintes » bien plus lourdes que la transition énergétique.

Le débat national sur la transition énergétique constitue un véritable débat de société. Derrière la transition énergétique, c’est bel et bien de la transformation écologique de nos modes de vie, de production, de consommation, de déplacement et d’organisation dont il doit être question. En filigrane, le questionnement et l’évaluation de nos besoins sont en jeu. Dès lors, la problématique de la transition énergétique ne peut pas, ne doit pas être enfermée dans une dimension financière ou technique voire technologique des débats, portant exclusivement sur le mix énergétique à atteindre, ou pire, sur la recherche de solutions techniques miracles, symboles de la fuite en avant de notre société. De plus, « cette transition énergétique ne pourra pas fonctionner si elle laisse sur le bord du chemin ceux de nos concitoyens qui ne peuvent faire face à l’augmentation des coûts » indiquent très justement la Fondation Abbé-Pierre et l’UNIOPSS. La transition énergétique sera sociale ou ne sera pas.

Le débat national sur la transition énergétique doit être l’occasion d’apporter rapidement et durablement des réponses et des mesures concrètes, cohérentes et ambitieuses, permettant à la France de respecter ses engagements européens et internationaux et d’atteindre le Facteur 4. Pour cela, c’est un véritable changement de braquet qui doit être impulsé à l’issue du débat, et faute de moyens humains, techniques, et financiers suffisants en faveur de la transition énergétique nous n’y parviendrons pas.

La transition énergétique implique à ce titre la mobilisation de tous les acteurs, l’Etat, les collectivités locales, les entreprises, les banques, les associations, les ménages, … Elle nécessite enfin des objectifs énergie-climat beaucoup plus ambitieux pour l’Union Européenne, une mobilisation européenne sans atermoiement lors des négociations internationales sur le climat, et des efforts industriels et de formation coordonnés de ses Etats membres.

Si la France respecte aujourd’hui ses engagements au titre du Protocole de Kyoto, il s’agit d’un résultat en trompe l’œil. D’après le récent rapport du Ministère de l’Ecologie, du Développement Durable et de l’Energie , «l’empreinte carbone par habitant des Français a augmenté de 15% en 20 ans si on prend en compte le solde des échanges extérieurs de GES » et « le paquet climat-énergie européen (…) reporte de manière injustifiée les efforts à plus tard » car il se base sur « un rythme faible de diminution relative des émissions entre 1990 et 2020 (0,7% par an) puis un rythme croissant de diminution de décennie en décennie pour imposer à nos successeurs des années 2040 à 2050 un rythme insoutenable, sauf miracle technologique (plus de 6% par an) ».

Ainsi, c’est dès maintenant qu’il faut agir en faveur de la sobriété, de l’efficacité énergétique et des EnR. Pour ce faire, une réforme en profondeur de notre fiscalité est indispensable. Il est grand temps de passer d’une économie de la dette à une économie de la rente, de la résilience, et de la véritable indépendance énergétique ! La transition énergétique est une formidable opportunité de relancer la compétitivité de nos industries, de créer des emplois non délocalisables, de libérer l’innovation sociale et les projets de territoires, et de mobiliser les citoyens grâce à une politique décentralisée, concertée, solidaire, et équitable. La transition énergétique peut contribuer à une sortie de crise et doit être assumée comme une alternative crédible et souhaitable aux politiques d’austérité.

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mercredi 10 juillet 2013

300 000 euros pour Fuji Electric France : seuls les écologistes disent non !

Lors de la commission permanente du 8 juillet 2013, les écologistes sont les seuls à s'être opposés à l'attribution d'une avance remboursable de 300.000 euros à Fuji Electric France, une avance qui portait sur de l'investissement matériel et non sur l'emploi.

L'entreprise, qui souhaite montrer à son groupe que sa gestion est autonome, qu'elle peut assumer seule de nouveaux marchés, qu'elle est soutenue et accompagnée localement, prévoit de créer 6 emplois (15 à la date de la demande) à travers un projet de développement de 1,5 million d'euros.

Grâce à ce projet, l'entreprise cherche à favoriser la réduction des coûts de production, via un niveau d'équipement automatisé poussé et une diminution des coûts d'achat. En termes d'investissements matériels, cela se traduit concrètement par l'acquisition d'équipements de mesure, d'automatisation et d'usinage estimés à 1,5 million d'euros (tour à commande numérique, centre d'usinage, générateur, outillages, sondes, matériels de test, ...)

Pour le groupe écologiste, l'aide de la Région n'était pas nécessaire, encore moins déterminante pour l'entreprise. En effet, cette entreprise, basée à Clermont Ferrand, appartient au Groupe Fuji Electric Co Ltd, pour lequel 25 000 salariés travaillent. Son chiffre d'affaires s'élève à 8 milliards de dollars et il a réalisé 90 millions d'euros de bénéfice net en 2012 (107 M€ prévus en 2013). Sa trésorerie a augmenté de 14% depuis 2009. Dès lors, la Région avait-elle besoin de se substituer aux actionnaires et de se priver de 300 000€ en période de disette budgétaire ?

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mardi 9 juillet 2013

Mise au point sur le schéma des formations du Grand Clermont

Les élus écologistes se sont battus en toute transparence pour rendre ce schéma des formations cohérent, ambitieux, soucieux de l'intérêt des élèves, et respectueux des personnels des lycées et des enseignants. Rappelons que le CESER a donné un avis favorable à ce schéma, ainsi que les fédérations de parents d'élèves.

Face à l’opposition systématique de certains, du Front de Gauche notamment, à la désinformation, parfois même à la démagogie, nous avons préféré le dialogue, la co-construction, et la sincérité.

Aujourd'hui, nous n'avons pas à rougir de notre attitude, quand bien même certains estiment que les évolutions que nous avons obtenues constituent de timides avancées. Nous constatons pourtant que ces avancées, permises notamment par les 6 amendements que nous avons déposés lors de la Session du Conseil régional, répondaient à la majorité des inquiétudes des principaux détracteurs de ce schéma. Il fallait donc une sacré pirouette politicienne du Front de Gauche et de la droite au Conseil régional pour d'un côté déplorer les carences d'un schéma, et de l'autre, refuser d'entériner des avancées qui levaient leurs inquiétudes !

Quelles sont ces avancées justement ? En voici quelques exemples :

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mercredi 26 juin 2013

Plus de 6 millions d'euros pour les routes départementales : le groupe EELV vote contre

Des conventions triennales de partenariat ont été signées en 2007 entre la Région et les départements auvergnats pour la période 2007-2009. Ces conventions comportent un volet routier contre lequel les écologistes se sont toujours opposés depuis le départ, un volet routier définissant des objectifs généraux en matière de désenclavement et les grands axes routiers susceptibles de recevoir un concours régional.

Pour le Cantal, deux opérations sont notamment inscrites : le contournement de St Flour par la RD 926 et l'aménagement de la RD 120 entre Prentegarde et la Corrèze. Ces deux opérations ont pris beaucoup de retard. La faute aux écolos d'après la droite...

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Vœu relatif au site d’enseignement agricole Antoine Brun à Lapalisse (03)

Voeu adopté par le FdG et la droite. Le groupe EELV s'est abstenu. Le PS a voté contre.

Depuis 2005 le lycée Antoine Brun à Lapalisse, devenu un site du lycée de Neuvy à Moulins, a subi de profonds bouleversements dans son offre de formation. Au fil des ans en effet, l’Etat et le ministère de l’agriculture se sont attachés à démanteler méthodiquement les filières de formations agricoles. Les fermetures de bac pro ou les transferts de formations vers d’autres établissements publics et privés, ont littéralement vidé de sa substance ce lycée agricole.

Les dangers étaient donc grands en 2005 à l’occasion de la fermeture de la classe de bac pro CGEA et pour l’avenir même de l’établissement. Presque huit années plus tard, le Conseil régional d’Auvergne ne peut que constater que les choix opérés par les précédents gouvernements étaient bel et bien suicidaires pour le lycée de Lapalisse. Les orientations qui ont prévalu, ont été menées dans le but de détricoter l’enseignement agricole public dispensé dans les territoires ruraux comme l’Allier. C’est essentiellement une logique comptable qui a dominé dans les choix de fermetures ou de transferts de filières.

Le Conseil régional d’Auvergne considère que l’existence d’une structure publique de formation agricole est un vecteur essentiel de développement du service public et de solidarité territoriale. Même si le Lycée de Lapalisse dépend aujourd’hui de celui de Neuvy, la décision définitive de fermeture du site n’est pas opportune et se traduirait par une désertification accrue de ce territoire.

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Motion d'urgence POCL : le groupe ne prend pas part au vote

Cette motion d'urgence a été votée par la droite, le PS, et le FdG (moins deux abstentions). Le groupe EELV n'a pas pris part au vote, ne souhaitant pas tomber dans le jeu facile des pressions et du lobbying des collectivités territoriales. C'est bel et bien à la Commission mobilité 21 de déterminer les délais et l'intérêt de réaliser ou non les projets d'infrastructure de transport inscrits dans le SNIT, et non aux collectivités ! Le groupe EELV a également rappelé l'intérêt du scénario alternatif à la LGV POCL co-construit avec les écologistes des 5 autres régions concernées par le POCL.

Cette motion, à l’initiative de l’association TGV Grand Centre Auvergne avait pour objet de solliciter « la reconnaissance de ce projet par l’Etat comme prioritaire et son inscription dans la liste des opérations ferroviaires à conduire en urgence en tenant compte non seulement de son intérêt stratégique mais a aussi de la mobilisation sans précédent de l’ensemble des élus toutes sensibilités confondues, des acteurs économiques et sociaux et de l’intérêt manifesté par la population à l’occasion du débat public organisé en 2012. »

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Voeu en hommage à Clément Meric (militant antifasciste)

Voeu adopté par EELV, le FdG, et le PS. L'UPA n'a pas pris part au vote.

Le 5 juin, des militants d’extrême-droite ont tué Clément Méric, syndicaliste étudiant et militant antifasciste. Ce meurtre est indigne et révoltant. Il s’inscrit dans la suite de très nombreuses agressions commises par des groupes d’extrême-droite ces derniers mois.

Confortés par des partis reprenant à leur compte des propos et des pratiques de l’extrême-droite, les groupes fascistes refont surface. Les dernières actions contre le mariage pour tous ont été l’occasion pour eux d’être mis sur le devant de la scène. Les conseillers régionaux d’Auvergne dénoncent la banalisation insupportable du FN et de ses idées xénophobes et racistes. L’exclusion, le rejet de l’autre, la fermeture des frontières, la désignation de boucs émissaires, la dénonciation de l’immigration comme responsable de tous les maux sont des attitudes qui, l’histoire en témoigne, conduisent au pire.

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Vœu contre les licenciements boursiers annoncés par le groupe Michelin en Indre et Loire

Voeu déposé par le FdG, amendé par le groupe EELV. Les deux groupes ont voté ce voeu, le PS a voté contre, et la droite n'a pas pris part au vote

Le groupe Michelin a annoncé sa volonté de supprimer 700 emplois dans son usine de pneumatiques poids lourds à Joué-les-Tours. Michelin annonce également l’arrêt de la production, d’ici au premier semestre 2015, pour la regrouper sur le site de La Roche-sur-Yon.

Les raisons invoquées, avec la baisse des ventes dans le secteur poids lourds, masquent bien mal une stratégie qui vise à satisfaire toujours plus les intérêts des actionnaires. En effet la santé financière de Michelin est resplendissante. La multinationale auvergnate a réalisé, en 2012, un chiffre d’affaire de 21,5 milliards d’euros, en hausse de 25%, et un bénéfice net de 2,4 milliards d’euros (+ 7,4 %).

Le manufacturier dit vouloir éviter des licenciements secs et des départs contraints. Pour cela, Michelin propose comme menu à ses salariés des départs en retraite anticipée ou de la mobilité sur le territoire national pour les plus jeunes. Comme trop souvent cette mobilité forcée se traduirait par des déchirements de familles et des séparations insupportables pour les salariés ! Il est à noter ici, que cette mobilité forcée vient d’être inscrite dans la loi dite de « sécurisation de l’emploi » transcrivant l’Accord National Interprofessionnel du 11 janvier dernier. Ainsi désormais tout employeur pourra demander à ses salariés de se rendre mobiles plus facilement sous peine de licenciement en cas de refus.

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Amendement EELV en faveur du développement des formations en lien avec les énergies renouvelables et les matériaux écologiques d’isolation au Lycée Pierre-Joël Bonté

SCHÉMA STRATÉGIQUE DE L’OFFRE DE FORMATION INITIALE SOUS STATUT SCOLAIRE (VOIE TECHNOLOGIQUE ET VOIE PROFESSIONNELLE)

Rapport n° 15 – page 23 de l’annexe tirée à part

Déposé par le groupe Europe Écologie Les Verts (voté par le PS, le groupe EELV. L'UPA et le FdG n'ont pas pris part au vote)

EXPOSÉ SOMMAIRE DES MOTIFS :

Pour atteindre les objectifs énergie-climat de la France contenus dans le Grenelle de l’environnement, le schéma régional climat air énergie de la Région Auvergne évalue à l’échelle de notre collectivité les besoins supplémentaires en professionnels du bâtiment entre 3300 et 3900 personnes à l’horizon 2020. Le schéma rappelle également que « la formation continue doit être en mesure de qualifier plus d’artisans (2 200 éco-artisans en juin 2011 sur la France entière) » et que « les filières du bâtiment (formation initiale) doivent faire l’objet d’une promotion auprès du jeune public ».

En ce sens, le Schéma stratégique de l’offre de formation initiale sous statut scolaire (voie technologique et voie professionnelle) du Grand Clermont prévoit de développer des formations en lien avec l’efficacité énergétique et la thématique des matériaux écologiques dans la construction. Il est en revanche trop discret ou imprécis sur le développement des formations liées à l’intégration des énergies renouvelables et des matériaux d’isolation écologique dans le bâtiment.

A l’échelle du Grand Clermont, le lycée Pierre-Joël Bonté à Riom apparaît comme un pôle de compétence en matière de formations sur le Bâtiment. Ainsi, aux formations qu’il accueille déjà au sein de ses filières professionnelles, générales et technologiques, ce lycée a vocation à perfectionner son offre de formation en faveur de la sobriété, de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables dans le bâtiment.

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Amendement EELV : expérimentation sur les mobilités douces et gestion des intermodalités

SCHÉMA STRATÉGIQUE DE L’OFFRE DE FORMATION INITIALE SOUS STATUT SCOLAIRE (VOIE TECHNOLOGIQUE ET VOIE PROFESSIONNELLE)

Rapport n° 15 – page 20 de l’annexe tirée à part

Déposé par le groupe Europe Écologie Les Verts (voté par le PS, le groupe EELV. L'UPA et le FdG n'ont pas pris part au vote)

EXPOSÉ SOMMAIRE DES MOTIFS :

Des besoins de formation en lien avec le développement durable ont été identifiés par le CARIF OREF Auvergne, dans une étude de 2010 « Les métiers de l’environnement – Analyse Prospective » et par le CESER dans une note de 2011 « Graines d’Emploi, la croissance verte ». Ces besoins concernent les domaines du recyclage, de la gestion des déchets, ou encore du management environnemental.

Néanmoins, de nombreuses formations en lien avec le développement durable n’existent pas à ce jour - à l’instar des formations relatives aux mobilités douces et à la gestion des intermodalités - car les référentiels, dont certains ont été annoncés lors du Grenelle de l’Environnement, n’ont jamais été publiés et doivent être élaborés par l’Education nationale. Ce thème a d’ailleurs été abordé dans les ateliers Graines d’emplois.

Pour faire face à cet enjeu, le Schéma stratégique de l’offre de formation initiale sous statut scolaire (voie technologique et voie professionnelle) du Grand Clermont envisage d’expérimenter, dans le futur lycée Camille Claudel, de nouveaux diplômes en lien avec le développement durable, en particulier sur le recyclage et la valorisation des déchets.

Les mobilités douces et la gestion des intermodalités devraient également y figurer, quand bien même des formations existent déjà sur le sujet en Auvergne. Pour ce faire, un travail approfondi sur le descriptif des métiers nouveaux et donc des référentiels doit être mené par l’Education nationale, en étroite relation avec les professionnels, le Conseil régional d’Auvergne et les autorités académiques.

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Amendement EELV : équité territoriale et nécessités d'aménagement et d'équilibre du territoire

SCHÉMA STRATÉGIQUE DE L’OFFRE DE FORMATION INITIALE SOUS STATUT SCOLAIRE (VOIE TECHNOLOGIQUE ET VOIE PROFESSIONNELLE)

Rapport n° 15 – pages 3, 6, 10 et 12 de l’annexe tirée à part

Déposé par le groupe Europe Écologie Les Verts (voté par le PS, le groupe EELV. L'UPA et le FdG n'ont pas pris part au vote)

EXPOSÉ SOMMAIRE DES MOTIFS :

En Auvergne, 53 bassins de vie sur 61 sont qualifiés de ruraux par l’INSEE. 60% de la population auvergnate vit dans ces espaces peu densément peuplés (soit le double de la moyenne nationale). Les bassins de vie ruraux auvergnats se caractérisent par une moindre variété d’équipements et sont fragilisés par une faible population, tandis que les bassins de vie situés en zone de montagnes sont ceux où l’accessibilité des habitants aux équipements indispensables à une bonne qualité de vie est la plus contrainte.

Ainsi, à l’instar des services publics de proximité, des spécialistes de la santé, des commerces alimentaires, etc., la présence d’un lycée sur un territoire participe à son attractivité et au maintien des populations, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’un bassin de vie rural ou d’une zone de montagnes.

Dès lors, parce que les lycées jouent un rôle structurant pour les populations en milieu rural, quels que soient le type et la voie de formation, l’offre territoriale en formation initiale doit être dimensionnée par rapport à la démographie bien sûr, mais aussi par rapport à l’équité territoriale et aux nécessités d’aménagement et d’équilibre du territoire.

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Amendement EELV : complémentarité de la voie scolaire et de l'apprentissage

SCHÉMA STRATÉGIQUE DE L’OFFRE DE FORMATION INITIALE SOUS STATUT SCOLAIRE (VOIE TECHNOLOGIQUE ET VOIE PROFESSIONNELLE)

Rapport n° 15 – pages 3 et 12 de l’annexe tirée à part

déposé par le groupe Europe Écologie Les Verts (voté par le PS, le groupe EELV. L'UPA et le FdG n'ont pas pris part au vote)

EXPOSÉ SOMMAIRE DES MOTIFS :

La formation par voie scolaire et l’apprentissage constituent deux voies de formation professionnelles complémentaires. Ainsi, c’est bel et bien parce qu’elles sont complémentaires que le Conseil régional a toujours refusé d’ouvrir des sections par la voie de l’apprentissage lorsque la formation concernée n’était pas ouverte par la voie scolaire. Cette approche, cet équilibre indispensable entre les deux voies de formation, permettent également d’éviter un glissement de la prise en charge de la formation professionnelle initiale de l’Etat vers la Région.

Dès lors, il est primordial d’afficher clairement cette règle de conduite dans les documents relatifs :

- aux principes structurants de l’offre territoriale en formation initiale

- au Schéma stratégique de l’offre de formation initiale (voie technologique et voie professionnelle) du Grand Clermont

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