avril 2012

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1er mai – « Grand rassemblement républicain du 2nd tour » à Inzinzac … (*)

Dans la sorte de compétition qui existe en politique, on en vient souvent à s’attaquer le plus vivement aux « concurrents » les plus proches.

Aussi est-il important, très important, de rappeler parfois, ce qui nous fait proches et nous permet d’agir ensemble.

Le Parti Socialiste et Europe Écologie Les Verts ont fait cette démarche cette année. Il en est résulté un projet commun qui s’intitule « Ensemble pour combattre la crise et bâtir un autre modèle de vivre ensemble.  »

Ce texte est riche de bien des points d’accord :

  • la volonté de reprendre la main, à l’échelle européenne, sur le système bancaire et d’impulser des politiques communes ambitieuses de conversion.
  • une véritable aide au développement et une réforme complète de la politique vis à vis des étrangers en France
  • de nombreuses mesures en matière d’emploi
  • une fiscalité plus progressive, plus juste, qui dissuade pollution et gaspillage
  • la priorité à l’éducation
  • l’affirmation que « un toit est un droit » et la définition d’un plan logement en conséquence
  • la tarification progressive de l’eau, du gaz et de l’électricité, différenciée selon les usages
  • la lutte contre les discriminations
  • le développement de la proportionnelle dans les scrutins, une plus forte limitation des cumuls et la garantie de la parité

… tout cela est présent dans cet accord.

C’est grâce à des accords comme ceux-ci que la gauche gagne des élections, remporte des victoires… Ainsi dans le Morbihan, surmontant les blessures des régionales, nous avons travaillé ensemble pour les sénatoriales, réalisant le grand chelem à la surprise générale. Nous avons aussi travaillé et discuté ensemble pour que les législatives à venir soient également un temps fort pour la gauche et cela a abouti à une candidature commune dans la circonscription de Ploërmel que nous pouvons battre à la droite.

Rappeler les convergences est important, donc. Identifier les divergences l’est aussi. On sait que le projet d’aéroport à Notre Dame des Landes pose problème entre nous, par exemple. On sait aussi que nous n’avons pas la même vision quant à la manière de changer le modèle énergétique. Et nous ne mettons pas le curseur au même endroit sur les questions de croissance, ni sur les questions de temps de travail ou encore d’agriculture.

Mais si ces débats sont posés dans la transparence et dans le respect mutuel, avec le souci partagé qu’ils soient perçus et investis par les citoyens, ces divergences peuvent être surmontées et des consensus trouvés. Et nous pourrons, ainsi, réussir ensemble le changement !

Ce sera l’enjeu des législatives et des mois qui suivront. Mais il y a un préalable qui nous réunit aujourd’hui : il faut mettre un terme au pouvoir de malfaisance de la droite qui n’en finit pas de détricoter le lien social et de dériver vers l’extrême, il faut, pour commencer, que Sarkozy dégage ! Pour cela, et aussi pour ce qui nous fait proches, avec vous, nous appelons résolument à voter le 6 mai « François Hollande » !

(*) J’ai rédigé ce texte dans l’hypothèse d’une invitation à intervenir au « Grand rassemblement républicain du 2nd tour » qui se tient ce 1er mai à Inzinzac. Je n’ai pas été invitée. Je vous le livre ici quand même.

La FDSEA est intervenue cette semaine pour s’opposer aux orientations du Sage (Schéma d’aménagement et de gestion de l’eau) pour atteindre un bon état écologique de l’eau dans la vallée du Scorff., «comme l’objectif de 20 % des terres en agriculture bio, 20 % de surfaces à faible niveau d’intrant et 10 % de zones humides », au motif que de telles orientations amèneraient des disparitions d’exploitation.

C’est une habitude, de la part des responsables syndicaux de la FNSEA, d’accuser les défenseurs de l’environnement de sacrifier l’emploi. Mais c’est une mauvaise habitude, parce que c’est totalement faux.

Entre 1955 et 2007 la chute du nombre d’exploitations agricoles a été considérable en Bretagne.

Nombre d’exploitations agricoles en Bretagne administrative (1)

En Morbihan plus précisément, la chute a été encore plus nette :

Évolution du nombre d’exploitations en Morbihan (2)

Dans l’un et l’autre cas, on ne peut pas dire que les écologistes ont été au pouvoir, quand même !

Cette destruction massive d’emplois, c’est bien le résultat de la politique menée par les majorités de droite avec le plein accord du syndicat agricole dominant.

  • Une politique fondée sur le « démembrement », l’utilisation massive d’intrants et de pesticides, et l’endettement qui va avec, qui a ruiné des milliers de paysans .
  • Une politique « compétitive », visant à fournir en France et à l’étranger des produits de piètre qualité, qui met aujourd’hui en danger les entreprises de l’agro-alimentaire.

De tout cela, nous refusons d’être tenus responsables, car c’est bien cela que nous avons toujours combattu. Nos propositions d’une agriculture respectueuse de l’environnement, qui ne soit pas pieds et poings liés aux produits des grandes entreprises comme Monsanto, qui produise des aliments de qualité et les distribue essentiellement dans des circuits courts, nos propositions donc sont porteuses d’emplois.

Bien sûr, il faudra penser et organiser la transition pour que les salarié/es de l’agro-industrie ne soient pas les victimes de cette conversion. Mais, quand une évolution mérite d’être menée pour de multiples et bonnes raisons (revalorisation du métier, santé, biodiversité …), mieux vaut l’anticiper et la maîtriser, plutôt que d’en faire subir les turbulences à celles et ceux dont la vie est déjà difficile et précaire.

(1) source : Agreste - Draf Bretagne "Tableau de l'agriculture bretonne 2008
(2) source : Cébron & al., 2006 et Direction Régionale de l'Agriculture et de le Forêt, 2008

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Olivier m’a envoyé un article, que je publie bien volontiers, dans lequel il fait le point sur la question de l’évolution de la disponibilité de la ressource énergétique. C’est un complément utile à l’article que j’ai publié mi-avril sur la hausse des carburants.

Bonne lecture.
Claire

« L’énergie est notre avenir, économisons-la ». Nous entendons ce refrain sans l’écouter.

Les combustibles fossiles (pétrole 35% , charbon 29% , gaz 24% http://fr.wikipedia.org/wiki/Ressources_et_consommation_%C3%A9nerg%C3%A9tiques_mondiales) sont les premières énergies consommées dans le monde. Dans ces énergies fossiles, le pétrole représente la part la plus importante à tel point que le prix du baril devient le prix de référence pour toutes les autres énergie

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Olivier m’a envoyé un article, que je publie bien volontiers, dans lequel il fait le point sur la question de l’évolution de la disponibilité de la ressource énergétique. C’est un complément utile à l’article que j’ai publié mi-avril sur la hausse des carburants.

Bonne lecture.
Claire

« L’énergie est notre avenir, économisons-la ». Nous entendons ce refrain sans l’écouter.

Les combustibles fossiles (pétrole 35% , charbon 29% , gaz 24% http://fr.wikipedia.org/wiki/Ressources_et_consommation_%C3%A9nerg%C3%A9tiques_mondiales) sont les premières énergies consommées dans le monde. Dans ces énergies fossiles, le pétrole représente la part la plus importante à tel point que le prix du baril devient le prix de référence pour toutes les autres énergies. Si le prix du pétrole monte ou descend celui de l’électricité (même nucléaire ou hydraulique ) et des autres énergies suit la tendance.

Le prix du baril de pétrole s’ajuste aujourd’hui par l’équilibre entre l’offre et la demande avec quelques interférences comme la spéculation qui amplifie la tendance.

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Communiqué presse du 23 avril 2012

Bien évidemment, nous voterons et nous appelons à voter « François Hollande », le 6 mai, contre le candidat de la droite, du chômage, des lobbys et du mépris.
Et, pour réussir le changement, nous appelons aussi toutes celles et ceux pour qui l’écologie doit compter dans la politique des années qui viennent, à participer à la campagne en vue des élections législatives des 10 et 17 juin pour que le changement soit bien celui des avancées sociales et des transitions écologiques, porteuses d’emplois, de solidarité et de pérennité.
« Changer maintenant : quoi et comment ? » réunion publique de lancement de campagne, jeudi 26 avril, 20h30, à Hennebont (maison de quartier de Saint Gilles – rue des Rouges-Gorges).

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D’après la presse de ce jeudi, on apprend que la poste de Cléguerec devrait rouvrir le lundi à partir de septembre prochain.

Nous avions évoqué cette question en janvier dernier dans l’article « Services publics en Centre Bretagne« .

C’est donc une bonne nouvelle qui montre que la large mobilisation au sujet des horaires d’ouverture a porté. Il faudra bien sûr rester vigilants et continuer la réflexion générale sur la question de l’aménagement du territoire et des mesures propres à retrouver les équilibres indispensables.

Confrontés à la hausse des carburants, beaucoup prônent le blocage des prix. Nous pensons que ce problème, complexe, mérite une réponse plus fine.

Conséquence de la hausse des prix, la consommation de carburants est en baisse pour le second mois consécutif en France (-3,5 % pour le mois de mars). D’un point de vue environnemental, cette réduction est souhaitable. Moins de carburant consommé, c’est moins d’épuisement de cette ressource naturelle bien commode qu’est le pétrole que la terre recèle en quantité limitée. C’est aussi moins de pollution de l’air et moins d’émission de gaz à effet de serre.

Cette baisse de consommation montre une élasticité des comportements des automobilistes plus grande que celle anticipée par les « experts » : on peut rouler moins vite (c’est bon pour la sécurité) ; on peut co-voiturer (c’est bon pour la convivialité) ; on peut, dans certains cas, préférer le vélo ou la marche (c’est bon pour la santé).

Cependant on ne peut négliger les cas, et ils sont nombreux dans un territoire comme le nôtre, de celles et ceux d’entre nous qui sont aujourd’hui, et seront encore longtemps, « prisonniers » de leur voiture (rareté des transports collectifs, éloignement domicile-travail, etc.). Dans ces cas-là, la hausse du prix du carburant peut se traduire par une baisse sensible de pouvoir d’achat ou de la capacité de mobilité.

Nous considérons que les pouvoirs publics ne peuvent rester observateurs de ces évolutions profondes. Ils doivent agir pour conforter les évolutions favorables et contribuer à corriger les effets pervers.

De nombreuses mesures doivent être mises en œuvre :

  • arrêt de l’étalement urbain qui allonge indûment les petits trajets
  • renforcement des capacités et de l’attractivité des transports collectifs dans les zones denses
  • mise en place de transports collectifs souples (transports à la demande, taxis collectifs, etc.) dans les zones péri-urbaines et rurales
  • encouragement plus fort aux pratiques d’auto-partage et de covoiturage

Mais aussi :

  • appui à la reconversion de l’industrie automobile vers la fabrication de véhicules plus petits, moins rapides, moins lourds, moins polluants, moins consommateurs
  • et, dans l’urgence du court terme, identification des ménages les plus vulnérables à la hausse du prix des carburants pour les aider à réduire leur consommation : gratuité des transports collectifs pour ceux qui peuvent abandonner un véhicule énergivore, aides au remplacement de gros véhicules par de plus petits,  etc.

De telles mesures, qui pourront être financées grâces aux recettes fiscales supplémentaires obtenues du fait de la hausse des prix du carburant, sont nécessaires pour organiser, dans les meilleures conditions possibles, une transition certes un peu déstabilisante, mais indispensable de tant de points de vue, qu’il serait folie de ne pas s’y engager.

 

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Lors de la rencontre de Vannes, ce vendredi 13 avril, Joël Labbé, sénateur EELV pour le Morbihan depuis peu, nous a expliqué qu’il avait commencé à se consacrer au dossier des pesticides.

Ce qu’il a appris, ou dont il a eu confirmation, le motive à travailler, avec d’autres, à un rapport dont il espère qu’il permettra de mettre un arrêt aux pratiques que les écologistes dénoncent depuis longtemps.

Apparemment c’est aussi le thème du film « La mort est dans le pré » qui doit passer mardi 17 avril sur France 2 en fin de soirée. À ne pas manquer !

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Solidaire et durable. Alors que nous travaillons à la rédaction de notre « profession de foi » ces mots arrivent sans cesse sous la plume. Faut-il les employer alors qu’ils ont été galvaudés et parfois utilisés par ceux-là même qui agissent à l’opposé ?

À bien y réfléchir pourtant, ils disent l’essentiel.

Solidaire

C’est bien là, à mon sens, le coeur même de la politique, c’est à dire de l’organisation du fonctionnement de la société.

- Solidaire, le financement des pensions de retraite des actifs d’hier par les actifs d’aujourd’hui. Et solidaire, la participation des retraité/es à la vie associative, à la vie des quartiers et des écoles.

- Solidaire, le logement social dans un urbanisme bien pensé et la prise en charge collective des situations de handicap et de dépendance

- Solidaire, l’effort de chacun pour réduire son volume de déchets et l’utilisation de pesticides et autres polluants pour que le budget commun serve plus utilement.

- Solidaire, la réduction du temps de travail, pour du travail pour tous et solidaire la parité des salaires, des congés parentaux et du partage des tâches domestiques.

- Solidaire, la tarification progressive pour l’eau et l’électricité à mettre en place pour garantir à tous le minimum.

- Solidaire, l’utilisation des transports collectifs et l’organisation du covoiturage pour réduire notre pression sur le climat.

- Solidaire, la participation aux coopératives qui mutualisent, qui rapprochent producteurs et consommateurs, qui tissent du lien au quotidien.

Sur tous ces sujets on peut certes, au contraire, renvoyer chacun/e à ses propres moyens et choix. Mais pour moi, c’est bien la solidarité qui doit primer sur l’individualisme.

Durable

C’est là aussi un guide intéressant, mais plus comme critère de lecture et de choix que comme principe.

Bien souvent la question « est-ce bon sur la durée ? » éclairera puissamment le sujet et aidera à choisir. Les produits phytosanitaires qui provoquent l’appauvrissement des sols ? Le stockage pour des millénaires de déchets radio-actifs ? Les circuits courts ? La taxation des productions polluantes ? Le déséquilibre nord-sud ? Le grignotage des espaces naturels et agricoles ? Le développement du ferroutage ? L’accélération des rythmes de vie et du stress de productivité ? L’investissement dans l’isolation performante de l’habitat ?

Pour toutes ces questions et bien d’autres, se demander si c’est bon pour les générations à venir est clairement pertinent.

Bien sûr ce n’est pas une baguette magique. Il est des questions complexes : le bénévolat est utile à la solidarité, mais est-il forcément pérenne ?, par exemple. Et ce devrait être l’honneur de la politique de penser ces articulations délicates.

Il n’empêche, dire qu’on veut oeuvrer à un monde solidaire et durable, si l’on ne se paie pas de mots, c’est, pour moi, une vraie boussole qui donne de vrais repères.

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Le 12 décembre 1999, le pétrolier Érika, affrété par Total, se cassait en deux. Dans les semaines suivantes, une grave pollution en mer et sur les côtes du Finistère à la Charente Maritime s’ensuivit.

7 ans plus tard s’ouvrait le procès. En janvier 2008 le Groupe Total est reconnu coupable de pollution maritime. L’armateur, le gestionnaire et l’organisme de certification du navire sont déclarés, quant à eux, coupables de faute caractérisée. Ce jugement, qui introduisait la notion de préjudice écologique, a été confirmé en appel en 2010.

C’est bien la moindre des choses, face à un tel accident, que les responsabilités soient établies et les compensations mises en oeuvre. Et qu’il faille attendre 10 ans pour cela, c’est déjà bien long.

C’est pourquoi la remise en cause de ce jugement est insupportable. C’est pourtant ce dont il est question, apprend-on aujourd’hui par Ouest-France et Libération, puisque l’avocat général de la Cour de Cassation demanderait l’annulation du jugement au motif qu’il a été prononcé par une juridiction incompétente.

Il est certain que le droit international en la matière est un enchevêtrement complexe. Aux diverses zones maritimes, sont attachées des règles diverses. Et le recours à des pavillons étrangers brouille, davantage encore, les choses. À l’évidence cela nécessite de poursuivre l’élaboration de règles plus claires et plus efficaces pour la préservation de nos biens communs marins.

Néanmoins, il serait scandaleux qu’à ce prétexte, Total bénéficie des carences et des ambiguïtés actuelles pour obtenir un « blanchiment ». Comme l’exprime Éva Joly dans un communiqué à ce sujet :«Ce sont nos côtes qui ont été touchées et c’est le droit de l’État côtier qui doit primer sur l’intérêt des pétroliers.»

Si la Cour de cassation annulait les jugements rendus, ce serait un bien mauvais signal. La catastrophe de l’Érika a été une nouvelle étape, bien cher payée, dans la prise de conscience de la fragilité de nos écosystèmes et de la nécessité de multiplier les précautions. L’annulation des jugements serait une régression qui ne manquerait pas de créer les conditions de futures catastrophes.

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La parité (50 % hommes – 50 % femmes) est loin, bien loin d’être une réalité en politique aujourd’hui :

  • - 13,8 % de femmes maires .
  • - 13,9 % de femmes dans les conseils généraux (départements)
  • - 18,5 % de femmes à l’Assemblée Nationale
  • - 22,1 % de femmes au Sénat
  • - 33,3 % de femmes au Parlement Européen
  • - 48 % de femmes dans les Conseils Régionaux (grâce au mode de scrutin en vigueur … qui, hélas, devrait être abandonné si la réforme des collectivités territoriales concoctée par la majorité actuelle est mise en oeuvre)

Voilà les chiffres que rappelle le site « Les nouvelles / news » dans un article consacré à la proportion hommes – femmes dans les parrainages pour la présidentielle. Un article où l’on notera que, sans surprise, la candidate d’EELV, Éva Joly, arrive largement en tête, avec 31% de parrainages provenant d’élues ! Compte tenu du déséquilibre général, c’est un résultat remarquable.

Et lire ça le jour de l’élection d’Aung San Suu Kyi, ça remet un peu de baume au coeur. ;-)

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J’ai bien des points de divergence avec les divers candidats de droite (ou du centre qui appelleront à voter à droite au second tour ;-), sur des tas de questions essentielles comme l’éducation, l’agriculture, l’énergie, l’emploi, la construction européenne, l’aménagement du territoire …

Et ça ne s’arrange pas avec la dernière candidature en date ;-) M. Le Nay vient en effet de faire part de sa décision : il se porte candidat à sa propre succession.

Ce serait pour un deuxième mandat, on serait dans l’ordre des choses. Ce serait pour un troisième mandat, on pourrait plaider la force de l’habitude. Mais là il s’agit de briguer un quatrième mandat ! Lisez la suite »

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