Pétrole

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Olivier m’a envoyé un article, que je publie bien volontiers, dans lequel il fait le point sur la question de l’évolution de la disponibilité de la ressource énergétique. C’est un complément utile à l’article que j’ai publié mi-avril sur la hausse des carburants.

Bonne lecture.
Claire

« L’énergie est notre avenir, économisons-la ». Nous entendons ce refrain sans l’écouter.

Les combustibles fossiles (pétrole 35% , charbon 29% , gaz 24% http://fr.wikipedia.org/wiki/Ressources_et_consommation_%C3%A9nerg%C3%A9tiques_mondiales) sont les premières énergies consommées dans le monde. Dans ces énergies fossiles, le pétrole représente la part la plus importante à tel point que le prix du baril devient le prix de référence pour toutes les autres énergie

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Olivier m’a envoyé un article, que je publie bien volontiers, dans lequel il fait le point sur la question de l’évolution de la disponibilité de la ressource énergétique. C’est un complément utile à l’article que j’ai publié mi-avril sur la hausse des carburants.

Bonne lecture.
Claire

« L’énergie est notre avenir, économisons-la ». Nous entendons ce refrain sans l’écouter.

Les combustibles fossiles (pétrole 35% , charbon 29% , gaz 24% http://fr.wikipedia.org/wiki/Ressources_et_consommation_%C3%A9nerg%C3%A9tiques_mondiales) sont les premières énergies consommées dans le monde. Dans ces énergies fossiles, le pétrole représente la part la plus importante à tel point que le prix du baril devient le prix de référence pour toutes les autres énergies. Si le prix du pétrole monte ou descend celui de l’électricité (même nucléaire ou hydraulique ) et des autres énergies suit la tendance.

Le prix du baril de pétrole s’ajuste aujourd’hui par l’équilibre entre l’offre et la demande avec quelques interférences comme la spéculation qui amplifie la tendance.

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L’accident en cours sur la plate-forme Total d’Elgin-Franklin en mer du Nord (qui laisse échapper du gaz en continu) nous rappelle les nombreux problèmes que pose le recours aux énergies fossiles.

- réserves épuisables : bien que « naturels », ces combustibles (charbon, pétrole, gaz, uranium) sont, à notre échelle de temps, non renouvelables. Donc, plus on les utilise, moins il y en a.

- exploitation dangereuse : après avoir exploité les gisements les plus accessibles, il faut aller chercher plus loin, plus profond, en mettant en oeuvre des moyens plus lourds. Les coûts s’en ressentent, mais aussi l’ampleur des conséquences quand se produisent des accidents. Il y a deux ans, la catastrophe de Deepwater Horizon, dans le Golfe du Mexique avait provoqué une énorme pollution marine et côtière. Cette fois-ci le rejet de méthane dans l’atmosphère pourrait avoir un impact sur l’effet de serre, s’il n’était pas stoppé rapidement (source).

- énergies polluantes : la combustion de ces matières fossiles génère soit des particules qui empoisonnent l’air qui nous environne (à l’heure où j’écris l’Ile de France est en alerte rouge), soit des déchets qu’il va falloir gérer pendant des millénaires !

Quand on prend vraiment la mesure de l’ensemble de ces problèmes, et sauf à avoir une mentalité de «après moi le déluge», on ne peut que se convaincre de l’urgence d’activer des solutions.

Et les solutions existent. Elles s’appellent : économies d’énergies, efficacité énergétique et énergies renouvelables. Les solutions existent mais pour les mettre en oeuvre, pour qu’elles prennent le pas sur les vieilles habitudes, il faut des impulsions, des régulations et des mesures d’accompagnement. Il faut une politique !

Voilà les nouvelles priorités que proposent les écologistes, au quotidien, partout où ils peuvent intervenir, et aussi, aujourd’hui, à l’occasion de ces élections. Des priorités qui concilient l’effort de recherche et développement, l’emploi et la solidarité, pour que la planète reste vivable durablement.

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L’idée s’impose petit à petit : le pétrole, énergie fossile, ne peut que devenir plus rare et plus cher au fil des ans.

Cette évolution peut avoir un impact significatif sur notre vie, en occident. C’est particulièrement vrai dans notre région, et singulièrement dans notre circonscription, où nos déplacements s’effectuent beaucoup en voiture. Et cet impact peut s’avérer douloureux pour celles et ceux d’entre nous qui ont des emplois précaires et/ou partiels ou pire.

Prenant conscience de ce problème considérable, on peut espérer que nous saurons adapter nos comportements : rouler moins vite, covoiturer plus systématiquement, privilégier vélo ou marche, combiner plusieurs moyens de transport, notamment en commun.

C’est la voie que nous, écologistes, préconisons.
Et nous n’en méconnaissons pas les difficultés :

  • il faut que rouler à vélo devienne moins dangereux ! que des aires de covoiturages soient créées ! que des abris vélos soient installés et des solutions de prêts mises en place ! que les bus et trains soient adaptés ! Bref, il faut une politique des transports qui change les priorités.
  • il faut aussi que soit pris en compte le fait que se déplacer autrement prendra plus de temps. La réduction du temps de travail que nous proposons (utile aussi pour favoriser le plein emploi) doit servir aussi à compenser ce temps supplémentaire.

L’autre voie, c’est de continuer comme avant, de ne pas changer, ou si peu, nos habitudes de déplacements. La tentation sera forte alors, et cela a déjà commencé, de recourir aux agro-carburants, c’est à dire d’utiliser de la production agricole pour nourrir … camions et voitures.

Le quotidien « La Repubblica » a consacré un article récent à la question des agro-carburants. On y lit notamment que ces derniers temps « 66% des terres acquises en Afrique visent à produire des agrocarburants, contre 15% seulement destinés à la production d’aliments.» Il y a là un emballement qu’il serait folie de ne pas maîtriser !

Je ne dis pas qu’il ne faut pas chercher de substitut au pétrole. Les possibilités de valorisation énergétique des déchets sont intéressantes par exemple. Mais consacrer des dizaines de millions d’hectares à la production d’agro-carburants, au détriment des cultures vivrières et des forets, c’est marcher sur la tête.

Changeons nos modèles agricoles, nos habitudes et nos rapports nord-sud pour faire en sorte que, partout, tous puissent vivre de leur territoire. Alors seulement, quand la faim aura été éradiquée et la biodiversité préservée, pourra-t-on éventuellement envisager d’utiliser des espaces en surplus pour produire des carburants.

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