Femmes

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Pour ces élections législatives, moins de 30 % des candidats investis par l’UMP sont des candidates ! Même pas une sur trois !

Comment peut-on justifier une chose pareille au 21ème siècle ?

C’est d’autant plus lamentable quand on sait que, pour la plupart, les malheureuses 30 % sont sur des circonscriptions difficilement gagnables. Autant dire que ce n’est pas l’UMP qui va faire progresser la proportion de femmes à l’Assemblée Nationale, qui est actuellement, toutes formations confondues, de 18,5%.

«Chacun doit comprendre que dans la période qui est la nôtre, il nous faut absolument avoir le maximum de députés et que cela passe par le poids, l’ancrage local de beaucoup d’entre nous» a expliqué Jean-François Copé, dirigeant de l’UMP, en guise de justification.

Élisons toujours les mêmes hommes, encore et encore, voilà le leitmotiv, dirait-on.

Mais ce n’est pas ainsi que l’on réconciliera les citoyen/nes avec la politique, au sens noble, celle qui permet à toutes et tous de participer à la réflexion et d’imaginer les solutions qui vont nous permettre, ensemble, de vivre mieux ici et maintenant, sans hypothéquer l’avenir de nos enfants.

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La parité (50 % hommes – 50 % femmes) est loin, bien loin d’être une réalité en politique aujourd’hui :

  • - 13,8 % de femmes maires .
  • - 13,9 % de femmes dans les conseils généraux (départements)
  • - 18,5 % de femmes à l’Assemblée Nationale
  • - 22,1 % de femmes au Sénat
  • - 33,3 % de femmes au Parlement Européen
  • - 48 % de femmes dans les Conseils Régionaux (grâce au mode de scrutin en vigueur … qui, hélas, devrait être abandonné si la réforme des collectivités territoriales concoctée par la majorité actuelle est mise en oeuvre)

Voilà les chiffres que rappelle le site « Les nouvelles / news » dans un article consacré à la proportion hommes – femmes dans les parrainages pour la présidentielle. Un article où l’on notera que, sans surprise, la candidate d’EELV, Éva Joly, arrive largement en tête, avec 31% de parrainages provenant d’élues ! Compte tenu du déséquilibre général, c’est un résultat remarquable.

Et lire ça le jour de l’élection d’Aung San Suu Kyi, ça remet un peu de baume au coeur. ;-)

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Le Télégramme de ce jour évoque le nouveau traitement du cancer du sein mis en oeuvre, dans certains cas, à l’hopital Morvan de Brest depuis bientôt un an.

Alors que le traitement traditionnel comporte, le plus souvent, une opération chirurgicale suivie de nombreuses séances de radiothérapie, il s’agit d’effectuer, en une seule fois, une radiothérapie précisément ciblée et dosée à l’occasion de l’opération chirurgicale.

L’appareil nécessaire coûte plus de 500.000 euros et son utilisation oblige à des aménagements spécifiques. Un tel équipement ne peut être implanté partout. Mais les déplacements et le stress épargnés aux patientes justifiera probablement (une fois le bilan d’expérience tiré) une multiplication de tels dispositifs.

Les spécialistes cités dans l’article estiment qu’environ la moitié des cancers du sein peuvent relever d’un tel traitement.  Le journal rappelle que «avec 53.000 nouveaux cas attendus en 2012, le cancer du sein reste le premier cancer chez la femme, responsable de 11.000 décès par an.»

Il faut donc se réjouir de l’avancée que représente ce traitement … et l’encourager, ne serait-ce que parce qu’il met en lumière les ambiguïtés de la tarification à l’acte (il ne faudrait pas qu’un hôpital le pratiquant soit pénalisé parce qu’il effectuerait un nombre d’actes inférieur au nombre dans le traitement traditionnel). D’où l’intérêt d’une politique de santé qui ne soit pas dictée par les lobbys et la foi béate dans la concurrence.

Il faut se réjouir qu’on guérisse mieux, mais sans oublier que le meilleur traitement c’est celui qu’on n’a pas à administrer ! Aujourd’hui la société a un devoir de solidarité avec toutes celles et ceux qui sont frappé/es par la maladie. Mais notre devoir envers les générations futures c’est bien de faire en sorte qu’elles soient moins exposées à la multitude de molécules nouvelles et aux mauvaises habitudes de vie et d’alimentation que nous avons créés et laissées se développer au cours des dernières dizaines d’années. D’où l’intérêt d’une politique qui mette en priorité les équilibres naturels et la durabilité.

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