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4 fev 2011 - La Javie, Digne, Chateau-Arnoux, Manosque.

Le 4 février 2011, une délégation de conseillers régionaux est partie dans les Alpes-de-Haute-Provence pour une journée dense et fort variée, à l'image des sujets de préoccupation des écologistes (production agricole de qualité, préservation du patrimoine naturel et culturel, emploi, industrie, risques industriels, santé et environnement, reconversion industrielle, chimie, transports collectifs...).

 

Elus présents toute la journée : Colette CHARRIAU, Philippe CHESNEAU, Christine SANDEL, Aïcha SIF, Marie TARBOURIECH ; Annick DELHAYE et Sophie CAMARD dès 14h30.  Jean-Yves PETIT dès 17h.

 

10h30 La JavieFilière de fruits anciens

Salle de réunion de la mairie.

La Javie : commune de 400 habitants de Haute Bléone. Activités principales : pastoralisme. 1er « gîte de France » de France ! Surtout emploi tertiaire (gendarmerie, La Poste, école…).

Echanges sur le projet de valorisation de la filière des fruits anciens d’Henry POULAIN.

Les emplois créés sont des « instruments de vie » et non délocalisables.

Filière bois à Prads-Haute-Bléone : une AMAP possible ?

 

12h30 Digne-les-Bains. Déjeuner - 

14h30 Château-Arnoux. Rencontre avec les syndicats d’Arkéma

Site industriel d'Arkéma en présence de Sandrine Cosserat. Discussion menée par Sophie CAMARD et Annick DELHAYE.

Les élu-e-s ont rencontré des représentants de l’intersyndicale de l’usine ARKEMA Saint Auban et du CHSCT.

Résumé de la rencontre par Sophie CAMARD (sur son blog) :

sophiecamard.europe-ecologie.net/2011/02/12/arkema-saint-auban-les-ecolos-rencontrent-la-cgt/

« Arkema est une filiale de Total depuis 2005, soumise à des objectifs de rentabilité financière qui ont conduit à plus de 4000 suppressions de postes en France depuis 5 ans.

- La plateforme de Saint-Auban, spécialisée sur la chlorochimie et classée Seveso II, a perdu plus 500 emplois et arrêté des activités polluantes (composés souffrés, PVC). L’effectif est tombé sous la barre des 300 salariés. Aujourd’hui, le mercure est interdit mais des solvants imprègnent encore l’environnement.

Les salariés nous ont dit qu’ils s’étaient toujours préoccupés des répercussions de l’activité sur l’environnement, d’autant plus que les conséquences sur la santé des travailleurs peuvent être graves. Cependant, ils s’opposent à engager des travaux de dépollution maintenant car cela signerait la fermeture du site. Y a-t-il vraiment un lien entre dépollution et maintien d’activité ?

- L’essentiel du débat a porté sur la réindustrialisation du site, ou l’implantation de nouvelles activités, discutée entre tous les partenaires locaux, l’Etat et Arkéma depuis 2005, avec un projet affiché de créer une « Vallée des énergies renouvelables » le long de la Durance.

- Les salariés sont amers de l’échec du projet Silpro qui permettait de créer de l’emploi dans le traitement de silicium pour le photovoltaïque. Les investisseurs ont fait monter les enchères et ont vu trop gros, avant de jeter l’éponge au moment de la crise financière, fin 2008.

Plus récemment, l’entreprise de panneaux photovoltaïques Solar First a également renoncé à s’implanter.

Débat avec les salariés sur le fait de privilégier ou non des solutions dans la chimie (et quelle chimie ?), et sur le problème du trafic routier en camions. Cette plateforme est cependant connectée à une gare et à une ligne de fret qu’il faut absolument préserver.

Nous sommes tombés d’accord sur le fait qu’il ne fallait pas parier sur une fermeture d’Arkema pour trouver des solutions mais plutôt forcer Arkema à être acteur de la revitalisation du territoire.

D’autre part, il semble que les moyens locaux mis en œuvre pour prospecter des projets soient trop limités. Nous avons suggéré l’idée d’une société publique locale ou d’une Sem qui interviendrait beaucoup plus activement sur le site.

 Je crois que nous nous sommes quittés en étant ravis de cet échange. »

 

15h30 Château-Arnoux. Rencontre avec des acteurs culturels à la médiathèque

Rencontre avec la Directrice de la médiathèque ; avec Alain DUEZ, Directeur de rédaction de l’Age de faire, avec le directeur du Théâtre Durance.

. Age de Faire. Journal ESS. 35.000 exemplaires. 12.000 abonnés.

Comment développer aujourd’hui l’ESS ? Projet de campagne d’éducation populaire sur l’ESSE = Economie Sociale, Solidaire et Ecologique.

Volonté qu’il y ait un animateur par canton, dans les 4000 cantons de France. Débat autour de l’échelle du canton, dépassée. 

Des outils pour ce projet : un journal national mensuel, facile à lire, distribué à 300.000 exemplaires ; un site Internet par canton (!)

 

17h Manosque – Débat autour de la mobilité, avec Jean-Yves PETIT

Salle des Tilleuls, rue Lemoyne

 

19h - Manosque - Réunion publique «  Les élus EELV POC à la rencontre des habitants des Alpes-de-Haute-Provence »

Présentation du groupe des Elus, de leurs actions au Conseil régional… puis débat avec la salle, sur divers thèmes : réhabilitation des logements et centres-villes ; les nuisances aériennes ; le désenclavement de Digne et la réouverture de la ligne Digne-St Auban ; le dossier de l’ « Hôtel Voland », future maison dédiée au livre ?