Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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lundi 27 avril 2015

Déni de démocratie : Manuels Valls vient parapher le Contrat de Plan Etat Région avant la fin de la consultation publique

Communiqué du 27 avril 2015

Le Premier Ministre, Manuels Valls, vient signer aujourd’hui l’accord cadre du Contrat de Plan Etat Région, un véritable pied de nez à la démocratie et aux auvergnats, invités dans le cadre d’une consultation publique à se prononcer sur cette contractualisation, sur ses orientations stratégiques, jusqu’au 7 mai inclus.

A quoi bon solliciter les citoyens quand on se moque ouvertement de leur avis ?

C’est un déni de démocratie que les 7 élus Europe Ecologie les Verts du Conseil régional d’Auvergne condamnent fermement, une faute qui vient noircir encore un peu plus le tableau d’un CPER que nous avons refusé d’approuver, contrairement aux élus PS et Front de Gauche. Pourquoi ? Car il prévoit :

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mardi 21 avril 2015

Avant le 7 mai, donnez votre avis sur le Contrat de Plan Etat Région !

A l’occasion de la préparation du Contrat de Plan État-Région Auvergne, le Préfet de région et le Président du Conseil Régional procèdent à une consultation publique, du 8 avril au 7 mai inclus, sur les orientations stratégiques et l’impact environnemental du Contrat de Plan pour la période 2015-2020.

Les 7 élus EELV se sont abstenus sur ce CPER. Pourquoi ? Petit résumé de notre positionnement dans cette tribune publiée dans le magazine de la Région.

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Contrat de plan Etat-Région : l'Etat doit revoir sa copie !

Contrairement aux élus PS et Front de Gauche nous avons refusé d’approuver le projet de Contrat de Plan Etat-Région 2015 – 2020 car il prévoit :

- Un désengagement massif de l’Etat sur l’enseignement supérieur, la recherche, l’innovation, les transports alternatifs à la route ; il demande une fois de plus à notre collectivité de panser les plaies de domaines qui ne sont pas de sa compétence.

- Il donne malheureusement la priorité aux travaux routiers au détriment du rail et accepte l’élagage drastique de notre réseau ferré, condamnant l’Auvergne à devenir un cul-de-sac ferroviaire ; et le comble, il s’obstine sur la LGV Paris Orléans Clermont Lyon (6M€ d’études à financer) et refuse d’étudier des solutions alternatives beaucoup moins coûteuses.

- Il engage des centaines de milliers d’€ pour « étudier » la fusion avec Rhône-Alpes après l’avoir imposée... De qui se moque-t-on ?!

Retrouvez nos principales interventions publiques sur le CPER :

- Intervention de Pierre Pommarel du 2 février 2015
- Intervention de Pierre Pommarel du 2 février 2015 sur la LGV POCL et la nécessaire hiérarchisation des priorités pour le rail en Auvergne
- Intervention de Pierre Pommarel du 24 mars 2015 (en fin de discours)

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mercredi 8 avril 2015

PNR Sources et Gorges de l'Allier : Enquête publique du 1er au 30 avril

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Vous êtes invité à télécharger les documents suivants :

Le dossier d’enquête publique composé de 6 pièces :

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mardi 24 mars 2015

Session du 24 mars 2015 - Intervention liminaire de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Je ne m'étendrai pas sur les résultats des élections départementales qui montrent à l'évidence une défiance grandissante vis-à-vis des partis politiques. Manifestement, les citoyens sont de plus en plus nombreux à ne plus croire aux discours politiques.

Ce résultat interpelle chacune de nos formations. Il faut réapprendre à faire de la politique et parler vrai, dire ce qu'on fait et faire ce qu'on dit, éviter toute démagogie car elle finit toujours par se retourner contre ceux qui croient en bénéficier…

Une insulte, un pied de nez à l’avenir, à la santé, à la protection de l’environnement, aux producteurs biologiques, voilà à quoi ressemblait la décision de S. Le Foll d’effectuer une coupe franche de 25% sur les aides au maintien de l’agriculture biologique pour la récolte 2014 avant de rétropédaler finalement. Si le ministère avait écouté les acteurs de la filière bio, les prévisions budgétaires de la FNAB notamment, il n’aurait pas besoin de chercher 14M€ aujourd’hui pour réussir à tenir des promesses.

D’autre part, malgré cette volte-face, il n’en reste pas moins de grandes inquiétudes pour l’agriculture biologique dans le cadre de la nouvelle programmation de la PAC pour 2015-2020. Dès cette année, il faudrait mobiliser entre 180 et 230M€ afin d’atteindre les objectifs fixés par la Loi Le Foll. Le compte n’y est pas. Désormais autorités de gestion, de nombreuses régions, dont l’Auvergne, n’ont pas attribué les moyens suffisants en dénigrant une fois de plus les prévisions budgétaires des acteurs de la bio. En septembre 2014, en rejetant un vœu déposé par notre groupe, vous avez d’ailleurs tous accepté la décision de R. Souchon de refuser d’apporter des aides au maintien au-delà de 5 ans à tous les paysans bio d’Auvergne. Pour une Région qui se voulait 1ère en agriculture biologique, les objectifs et les moyens fixés sont très insuffisants, en comparaison notamment d’autres Régions, comme l’Alsace, la Bretagne, l’Ile de France, les Pays de la Loire, Poitou Charentes et Rhône-Alpes. Il semblerait toutefois, Monsieur le Président, que suite à votre rendez-vous d'hier avec les producteurs bio, vous soyez finalement prêt à trouver des solutions pour les paysans bio installés depuis plus de 10 ans. C'est un premier pas qui nous satisfera complètement quand les choses seront clairement définies sur le papier.

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samedi 28 février 2015

Pétition pour la réouverture de la ligne de train transversale Bordeaux-Limoges-Lyon

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Nous sommes des utilisateurs réguliers de la ligne directe Limoges-Lyon, bien pratique pour voyager entre les régions Aquitaine, Limousin, Auvergne, Rhône-Alpes et même PACA avec la correspondance TGV à Lyon Part-Dieu. Mais depuis sa fermeture en décembre 2012, c'est devenu cher et compliqué de traverser la France.

Le direct mettait 4h50 entre Limoges et Lyon pour 50 Euros maximum. Maintenant il faut compter près de 6h et un changement de gare à Paris pour 130 Euros, le changement à Vierzon n'étant même pas proposé.

Les familles avec enfants, les jeunes, les étudiants, les personnes âgées doivent-ils tous devenir des adeptes du covoiturage?

Cette ligne transversale est-ouest est vitale pour desservir par le train un grand nombre de territoires français mal reliés par ailleurs.

Elle a été fermée en décembre 2012 pour cause de travaux d'amélioration sur la ligne. Une fois ces travaux terminés nous exigeons la remise en service de cet axe structurant - qui n'est hélas plus d'actualité d'après le président de la SNCF Guillaume Pépy (voir Radio SNCF).

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jeudi 26 février 2015

Non à la fermeture de la ligne Clermont – Neussargues – Béziers ! Soutien à la manifestation du samedi 28 février 2015

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Photo : François Célié

Communiqué du 26 février 2015 des élus EELV du Conseil régional d'Auvergne

Après la fermeture ces dernières années des sections ferroviaires entre Lapeyrouse et Volvic, entre Montluçon et Eygurande, après la suppression en juillet 2014, faute de volonté politique, de la liaison ferroviaire la plus directe entre Clermont-Fd, Ussel, Limoges, Brive et Bordeaux, auxquelles s’ajoutent de nombreuses détériorations de l’offre et de la qualité du service TER en Auvergne, l’élagage du réseau ferroviaire Auvergnat et du Massif Central se poursuit inlassablement.

Après avoir réduit l’offre de transport à la portion congrue sur la ligne Clermont-Neussargues-Béziers, l’Etat et la SNCF seraient prêts ces prochains mois - à l’été 2015 ou fin 2015 - à fermer carrément la ligne.

A contre-sens de l’aménagement durable et équilibré du territoire, aux antipodes des besoins des citoyens, cette fermeture est insupportable à plus d’un titre :

- Elle est le résultat du choix du tout routier et autoroutier par les décideurs avec la construction et la gratuité de l’A75 qui ont condamné cette ligne ferroviaire et la desserte fine d’un territoire isolé.

- Elle rendra les habitants d’Auvergne et du Languedoc Roussillon encore plus dépendants de la route et de l’énergie pétrolière. Le Comité pluraliste de défense de la ligne a évoqué 70 camions supplémentaires sur les routes chaque jour et 70 cars en plus chaque semaine.

- Elle est synonyme de gaspillage d’argent public puisqu’elle fait perdre une partie du bénéfice des efforts entrepris depuis 2007, notamment par le Conseil régional d’Auvergne, pour maintenir et rénover cette ligne : plus de 68 M€ ont été injectés sur Clermont-Aurillac, Arvant-Aurillac et pour le programme de maintien du fret sur cette ligne.

- Elle est le résultat d’orientations nationales exaspérantes en matière de transport et d’un aveuglement persistant de nombreux élus, locaux notamment, obnubilés par le TGV, alors que le réseau classique est négligé depuis 30 ans.

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mercredi 11 février 2015

Non à la fermeture de la ligne SNCF Béziers - Neussargues - Clermont-Ferrand

Comme les élus EELV du Conseil régional d'Auvergne, signez la pétition adressée à Ségolène Royal contre la fermeture de la ligne Béziers - Neussargues - Clermont-Fd

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Signez ici

La France organisera en décembre 2015 à Paris une conférence mondiale sur l’environnement, l’avenir de la planète et du climat. La décision programmée de fermer la ligne au 1er janvier 2016, de continuer à polluer avec toujours plus de bus et de camions sur route et autoroute est contraire aux ambitions affichées de l’exemplarité française. Je considère que la ligne SNCF Béziers - Neussargues – Clermont-Ferrand est utile et indispensable pour une ruralité vivante, un aménagement du territoire équilibré, pour l’environnement, pour la santé publique des populations.

Je me prononce :

- Contre la fermeture de la ligne,

- Contre une politique du tout routier et autoroutier,

- Pour une politique de transport public qui redonne priorité au rail

- Pour le transport des marchandises et des voyageurs par rail comme élément incontournable de lutte contre les dérèglements climatiques et la pollution.

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mardi 3 février 2015

Desservir à grande vitesse un cul-de-sac ferroviaire ?

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Session du Conseil régional du 2 février 2015- Intervention de Pierre Pommarel

Lors de la Session, il nous était demandé de nous prononcer pour le choix du tracé Ouest ou Médian du projet de LGV POCL. Le PS et le FdG se sont prononcés en faveur du tracé Médian, la droite en faveur du tracé Ouest. Les élus EELV ont voté contre les deux scénarios.

Il s’agit certainement de la dernière fois dans cette assemblée où nous aurons l’occasion de débattre aussi longuement sur le sujet du POCL, alors permettez-moi d’intervenir, au nom du Groupe EELV, avec tout le temps et toute la précision nécessaire.

Le constat suivant de la Cour des Comptes est sans appel : « Le bilan du TGV s’est fortement dégradé depuis quelques années : trafic et recettes en baisse, coûts de construction comme d’exploitation en hausse, recul important de la marge opérationnelle qui contribue de moins en moins au financement des autres activités, toutes déficitaires, de la SNCF. »

Le chiffre d’affaires du TGV a reculé de 4% pour la première fois en 2013.

Les coûts de construction des TGV sont en forte hausse, fois 4 environ, pour s’établir à 20M€ du kilomètre, tandis que les coûts d’exploitation ont été multiplié entre 2 et 6.

La rentabilité, et surtout la pertinence de nouveaux projets LGV sont aujourd’hui difficiles à justifier, quand bien même Réseau Ferré de France, avec l’aval et le lobbying des élus locaux réclamant chacun leur joujou TGV, s’appuie systématiquement sur des processus de décision sujets à caution et des estimations de coût et de trafic optimistes. Des estimations optimistes effectivement, puisque le trafic TGV est en moyenne 24% inférieur et le coût jusqu’à 17% supérieur aux prévisions.

Ceci étant dit, malgré ce constat, il y a fort à parier que plus d’un élu, y compris dans cette assemblée, plus d’une chambre consulaire, plus d’une association, TGV Grand Centre ou autre, continueront de vivre dans l’illusion, quitte à tenir des propos enflammés sur les bienfaits de la fée TGV et à engager des campagnes de communication à grand frais frisant l’obsession.

Et pourtant, là aussi la Cour des Comptes tord le cou à un certain nombre d’idées reçues en rappelant que « Les arguments les plus couramment utilisés pour la promotion de la grande vitesse ferroviaire se réfèrent à une mobilité accrue, un avantage environnemental par rapport aux autres modes de transport, une incidence positive sur l’activité économique et le développement régional. La portée et la pertinence de ces motivations se révèlent souvent contestables, sinon inexactes. »

Elle rejoint ainsi la Commission Mobilité 21, qui je vous le rappelle, rassemblait toutes les sensibilités politiques, et qui avait conclu que « les projets de LGV sont extrêmement coûteux et d’une efficacité économique controversée ».

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lundi 2 février 2015

Contrat de plan Etat-Région : l'Etat doit revoir sa copie !

Le PS et le FdG ont voté pour le projet de CPER tandis que les élus EELV et la droite se sont abstenus. hypocrisie_12.jpg

Session du Conseil régional du 2 février 2015 - Discours de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Lors de notre Session du mois d’octobre 2013, Alain Bussière ne tarissait pas d’éloges à propos du Contrat de Plan Etat Région, celui qui devait voir le jour en 2014, mais qui aura donc pris plus d’un an de retard.

M. Bussière nous avait promis que nous allions « pouvoir compter sur une véritable puissance de frappe en couplant les dispositifs régionaux, les fonds européens et les CPER ».

Plus d’un an après, en dépit de ces solennités, le projet de protocole d’accord que vous nous soumettez aujourd’hui prévoit un engagement de l’Etat dans notre Région de 351M€ au niveau des crédits contractualisés, un montant auquel il faut retirer 202M€ de crédits routiers, lesquels n’apparaissaient pas dans le CPER précédent.

Ce projet prévoit ainsi un engagement à 50/50 grosso modo, entre l’Etat et la Région, pour les 5 prochaines années, avec un peu moins de 150M€ de chaque côté.

Hors volet routier, les crédits de l’Etat auront donc baissé de 68% entre les 2 CPER. En réalité c’est encore une baisse plus importante car c’est sans compter les dizaines de M€ de crédits que l’Etat recycle et valorise, dans une maquette financière assez malhonnête. Un constat qui nous interpelle car, en définitive, cette contractualisation entre l’Etat et la Région n’est ni paritaire, ni juste.

Non seulement l’Etat réduit drastiquement nos dotations, non seulement il nous transfère de nouvelles compétences sans les moyens qui vont avec, en matière de formation professionnelle notamment, mais en plus, dans le même temps, il nous demande, hors volet routier, de mettre plus la main à la poche que lui, qui plus est sur des prérogatives dont il ne sait toujours pas, après plusieurs années de réflexion, s’il veut nous les confier complètement, partiellement, partiellement de partiellement.

L’Etat se désengage partout ou presque par rapport au CPER précédent : - 80% de crédits sur l’enseignement supérieur, - 65% sur la recherche, moins 73% sur l’innovation, moins 31% sur le rail en Auvergne, en étant extrêmement gentil, car c’est sans compter les crédits de RFF et sans prendre en compte le Plan Rail 1 qui n’aura malheureusement pas de petit frère.

L’Etat devient même, bien souvent, l’actionnaire minoritaire. Son engagement financier ne représentera que 45% de l’enveloppe dédiée à l’enseignement supérieur, 27% dans la recherche, 22% dans l’innovation.

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mardi 20 janvier 2015

Les mirages économiques du prolongement de l'A71 : explications vaseuses des promoteurs

Reportage de France 3 du 13 janvier 2015

Le prolongement de la bretelle de l'autoroute A71 vers Vichy va-t-il avoir des retombées économiques sur le territoire? 14 kilomètres qui, du même coup rapprochent un peu plus deux des principales agglomérations d'Auvergne.

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Pour voir le reportage, cliquer ici

Un Reportage de Christian Darneuville et Eric Taxil - Intervenants: Jean Encinas Directeur d'une agence de transports, Claude Malhuret, Maire de Vichy et Président de la communauté d'agglomération Vichy-Val d'Allier et Jean-Michel Chavarochette, Président de la chambre de commerce et d'industrie Moulins-Vichy.

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jeudi 15 janvier 2015

Autoroute Clermont - Vichy : l'enquête instructive de la Montagne

Extraits de l'article du 13 janvier 2015

Jusqu’à hier, la majorité des habitués du trajet entre Vichy et Clermont préféraient la route à l’autoroute.

Et vous, quelle est votre préférence ? Pour aller de Clermont-Ferrand à Vichy ou de Vichy à Clermont-Ferrand, l’automobiliste a l’embarras du choix. La « route de Randan », la « route d’Aigueperse », l’autoroute, on peut même passer un peu plus au sud-est, pour rejoindre le secteur de Cournon. L’ouverture du second et ultime tronçon de l’A719, lundi 12 janvier, entre Gannat et Vichy, va-t-il modifier les habitudes ?

Nous avons lancé un questionnaire sur Internet, avec une question simple : Vichy-Clermont, par quelle route ? (*)

44 % des 427 personnes qui ont répondu à la question préfèrent passer par Randan, 37 % par Effiat, 12 % par l’autoroute et 7 % passent ailleurs

Les caractéristiques des différents trajets de la place de Jaude à Clermont à la rue du Président-Wilson à Vichy :

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Par l'autoroute : Temps moyen : 50'. Péage : 4,90 euros. Carburant : 8 à 9 euros.

Par la route D2009 via Riom, Aigueperse et Effiat : Temps moyen : 55'. Carburant : 7 à 8 euros.

Par la route D210 via Ennezat et Randan : Temps moyen : 55'. Carburant : 7 à 8 euros.

Par le train : Temps moyen : 1h (32' en train + trajets à pied) ou 45' (trajet en train + trajets en vélo). Billet : 10,90 euros.

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mardi 13 janvier 2015

Pierre Pommarel, invité d'H2O mercredi à 13h30

Pierre Pommarel sera interviewé mercredi à 13h30 dans le cadre de l'émission H2O de France Bleu Pays d'Auvergne. L'intervention portera sur l'autoroute A719 entre Gannat et Vichy.

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Pour réécouter h2O : cliquer ici

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lundi 12 janvier 2015

Une gare ferme... et tout est dépeuplé

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Comment peut-on vivre sans transport public ?

Voir le reportage en gare de Merlines après la fermeture de la liaison directe entre Clermont-Ferrand et Ussel : cliquer ici

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vendredi 9 janvier 2015

Invitation pour l’inauguration de l’autoroute A719 Gannat-Vichy : c’est non !

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1 100 000m3 de déblais, 600 000m3 de remblais, 14 hectares de déboisement, 53 hectares de terres agricoles détruits, 4 hectares de zones humides anéantis, nombreux cours d’eau impactés, atteinte aux paysages, voilà le bilan écologique non exhaustif d’un projet surdimensionné, mal étudié (le parcours est 27% plus long que la route RD 2209), bref d’un projet aussi inutile que dispendieux.

L’autorité environnementale – qui avait donné un avis négatif à ce projet - avait d’ailleurs conclu dans son rapport à l’époque que la seule explication pour justifier la création de cette autoroute résidait dans « la volonté des élus », une formulation polie pour exprimer ce que l’on peut appeler très franchement un caprice d’élus.

En effet, il aura fallu un lobbying incessant des élus locaux, de droite comme de gauche, pour que ce joujou au coût exorbitant voit le jour et permette aux automobilistes de gagner un temps considérable… de 3 minutes ! Pas moins de 100 millions d’euros ont donc été mobilisés pour réaliser cette 2 X 2 voies sur 14 kilomètres entre Gannat et Vichy, soit un coût au kilomètre de plus de 7 millions d’euros.

En comparaison, 7 millions d’euros, c’est la même somme que le Conseil régional d’Auvergne, l’Etat et Réseau Ferré de France n’ont jamais voulu mobiliser cette année, en dépit de l’invitation répétée des élus écologistes, pour rénover 22 kilomètres de voies ferrées entre Laqueuille et Eygurande et éviter ainsi la fermeture de la liaison ferroviaire directe entre Clermont-Ferrand, Ussel, Limoges, Brive et Bordeaux. Triste réalité.

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samedi 27 décembre 2014

Gratuité des transports pour les jeunes majeurs, offre TER de soirée sur le Grand Clermont, tarification attractive, etc. c'est toujours non !

Budget 2015 du Conseil régional d'Auvergne : amendement déposé par les élus EELV, rejeté par les élus FdG et PS (abstention de l'UPA). A noter que les élus EELV ont voté contre l'offre de service TER 2015 et se sont abstenus sur les modalités concernant les produits tarifaires et le Matériel roulant TER (vote pour des élus PS et FdG).

Face aux défis environnementaux et à la nécessité d’agir en faveur d’un aménagement durable et équilibré des territoires, la mobilité durable constitue une priorité du Conseil régional d’Auvergne. Compte tenu de ces enjeux et de cette volonté politique, la pérennisation et le développement du réseau et de l’offre de transport en commun, en particulier du réseau et de l’offre ferroviaires, sont par conséquent des réponses structurantes.

Dès lors, pour développer l’usage des transports en commun pour tous, et notamment du TER, au moins deux leviers d’actions peuvent évoluer et être mobilisés par notre collectivité : l’offre de transport et les actions tarifaires. Des études peuvent ainsi être conduites sous maîtrise d’ouvrage du Conseil régional afin d’examiner les possibilités d’évolutions de ces deux leviers et leur impact.

A ce titre, en vue de mener une réflexion approfondie pour attirer davantage d’usagers sur les transports TER de notre Région, le Conseil régional engagera l’an prochain, en association étroite avec les usagers et les citoyens :

- L’étude d’une offre de soirée sur le Grand Clermont, qui répondrait très fortement aux attentes des usagers, des jeunes en particulier. Cette offre routière ou ferroviaire est actuellement totalement indigente : absence de liaison vers Riom et Vichy après 20h30 depuis Clermont-Ferrand, absence de liaison entre Clermont-Ferrand et la banlieue sud le samedi soir après 19h50, etc.

- L’étude d’une offre tarifaire en faveur des Auvergnats qui n’utilisent jamais le TER compte tenu du prix des billets jugé peu attractif (familles, personnes non abonnées, etc.). Comme le montre le rapport d’activité TER Auvergne de 2013, l’essentiel de la clientèle TER actuelle bénéficie d’abonnements (42% des recettes totales du trafic 2013, en progression de un point par rapport à 2012) ou de tarifs réduits ; seule 20% de la clientèle voyage au plein tarif (en recul de deux points par rapport à 2012). Ainsi, le risque financier pour notre collectivité d’une action tarifaire en faveur d’un public qui n’utilise jamais ou presque le TER pourrait être négligeable, d’autant plus que le coût de la réduction tarifaire pourrait très largement être compensé par le gain de clientèle et par l’amélioration globale de l’image du TER. Sans aller jusqu’au TER à 1€ (expérimenté par la Région Languedoc-Roussillon) ou au car à 1 ou 2 € (mesure adoptée par une majorité de départements en France), il pourrait par exemple être envisagé d'étendre à tous les jours la réduction de la carte Loisirs à 50% et non plus seulement le week-end.

- L’étude de la réintroduction de la gratuité de l’accès aux TER en période estivale pour les jeunes de 18 ans dans le cadre du forfait Open Tour, une mesure issue de l’Agenda 21 de notre collectivité.

- L’étude de l’extension géographique de l’offre TER par la création de lignes routières inter-villes complétant le réseau ferré afin de créer un véritable réseau armature (Moulins/Montluçon, Clermont-Ferrand/Aubusson, Le Puy/Langogne/Mende…), comme l'ont fait de nombreuses régions dont la région Rhône-Alpes.

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