Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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mardi 29 janvier 2013

Famine au sud, Malbouffe au nord : conférence de Marc Dufumier le 1er février à Aubière

Vendredi 1er février 2013 à 20h30, Marc Dufumier, Agronome et expert auprès de la FAO, donnera une conférence autour de son livre, Famine au sud, Malbouffe au nord.

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Entrée gratuite

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lundi 28 janvier 2013

CEVENOL : réponse de M. Cuvillier à Pierre Pommarel

Dans un courrier du 9 août 2012, Pierre Pommarel, très inquiet des perspectives d'avenir du CEVENOL pour 2013, interpellait le ministre des Transports, F. Cuviller, lui demandant de faire preuve de volonté afin de préserver la liaison intégrale Clermont – Marseille conformément à la convention Etat / SNCF 2011-2013.

Télécharger la réponse du Ministre en cliquant ici

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jeudi 24 janvier 2013

Aéroport de Clermont : Le point sur sa gestion et son financement en 2013

Dans le cadre de la loi de décentralisation du 13 août 2004, l'Etat a transféré aux collectivités territoriales la propriété, l'aménagement, l'entretien et la gestion de 150 aérodromes. Seuls les aéroports de Lyon, Marseille, Nice, Bordeaux, Toulouse, Strasbourg et Montpellier sont encore la propriété de l'Etat, tandis que les aéroports d’Orly et de Charles-de-Gaulle à Paris appartiennent à la société anonyme Aéroports de Paris, détenue majoritairement par l’Etat.

En Auvergne, ce transfert de propriété s'est effectué le 1er janvier 2007 au profit d'un syndicat mixte créé à l'initiative du Conseil régional d’Auvergne, en partenariat avec le Département du Puy de Dôme et la Communauté d'Agglomération de Clermont Ferrand. Ce syndicat mixte, le SMACFA (syndicat mixte de l'aéroport de Clermont Ferrand Auvergne) est financé selon la clé de répartition suivante : le Conseil régional y contribue à hauteur de 40%, le Conseil général du Puy-de-Dôme à 32%, et Clermont Communauté à 28%.

Depuis le 1er janvier 2008, le SMACFA délègue la gestion de l'exploitation de l'aéroport à la SEACFA (société d’exploitation de l’aéroport de Clermont-Fd Auvergne), une société détenue à 99% par le groupe Vinci et à 1% par le groupe Keolis. Ce contrat de délégation de service public, courant jusqu'au 31 décembre 2014 (auparavant la chambre de commerce était l'exploitant de la plateforme), est de type affermage, le Syndicat ayant à sa charge les opérations d’investissement utiles au développement des activités de l’aéroport et au gros entretien.

Le budget 2013 du SMACFA s’élève à 6,5 M€ répartis grosso modo en 2,5 M€ de dépenses de fonctionnement et en 4 M€ de dépenses d’investissement.

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vendredi 18 janvier 2013

Autoroute A89: anachronisme et inconséquence

COMMUNIQUE DE PRESSE DES ELUS REGIONAUX EELV D'AUVERGNE ET DE RHONE-ALPES

La nouvelle autoroute Clermont-Lyon va aggraver la congestion du trafic au nord de Lyon. Mais surtout, elle représente le contraire de ce que devrait être un investissement d’avenir.

Les élus écologistes des régions Rhône-Alpes et Auvergne ne peuvent décidément pas se réjouir de l’inauguration des 50 km de l’autouroute A89 entre Balbigny et La Tour de Salvagny.

Compte tenu des engagements de la France pour répondre aux défis énergétique et climatique, et face au renchérissement continu et durable du prix des carburants, cette nouvelle stimulation de la mobilité routière relève du déni de réalité et de la fuite en avant.

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Inadapté

Censé réduire de 30 minutes le parcours entre Clermont-Ferrand et Lyon (1h45), en évitant le détour par Saint-Etienne, le raccourci de Balbigny n’est rien d’autre qu’un nouvel aspirateur à véhicules, de surcroît inefficace pour gagner du temps ! « Les flux de véhicules de ce tuyau à gros gabarit vont déboucher directement dans le tissu périurbain de l’Ouest Lyonnais, sur un réseau tout à fait inadapté qu’ils contribueront à saturer encore davantage, en particulier lors des heures de pointe, souligne Jean-Charles Kohlhaas, président de la commission Transports du Conseil régional Rhône-Alpes. Non content d’accroître les pollutions et les nuisances, ce trafic supplémentaire ira de pair avec encore davantage d’étalement périurbain et d’artificialisation du territoire. »

Agnès Mollon, Présidente du groupe des élus écologistes à la Région Auvergne déclare de son côté « Quant au train, dont les temps de parcours entre Clermont-Ferrand et Lyon avaient enfin pu être réduits et rendus compétitifs par rapport à la route (2h15), il sera à nouveau disqualifié et pour longtemps. C’est donc bien un transfert modal à l’envers de l’Histoire qui est prévu. Et tout cela pour un coût pharaonique : un milliard et demi d’euros…soit 30 millions d’euros le kilomètre ! »

Développement durable

En période de crise économique, sociale et environnementale, nul doute que d’autres investissements auraient été plus judicieux. Pour la même somme, on aurait pu doter la région de Lyon d’un véritable RER, moderniser radicalement la ligne ferroviaire Clermont – Saint Etienne via Montbrison et Thiers, ou encore rénover la ligne Lyon-Roanne en créant une section de ligne nouvelle entre Lozanne et Roanne, avec un potentiel de vitesse entre 220 et 250 km/h.

« Nous déplorons que le développement durable et l’écologie soient plus souvent invités dans les discours que dans les choix d’aménagement du territoire et des grands équipements qui conditionnent notre avenir », conclut Jean-Charles Kohlhaas.

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La Région Auvergne réaffirme son soutien aux librairies indépendantes

Nicole ROUAIRE et Florence VIDAL, présidente de l’association des Libraires Indépendants en Région Auvergne (LIRA) ont signé la nouvelle convention triennale 2012-2013-2014 entre la Région et LIRA, samedi 8 décembre 2012 à la librairie « Esprit B.D. » à Clermont-Ferrand.

La Région Auvergne et LIRA signent une convention destinée à servir les objectifs communs de maintien du tissu des librairies indépendantes.

En tant que fédérateur des professionnels de la librairie indépendante, LIRA agit comme un outil « d’orchestration » et d’animation par la mise en commun de moyens.

Le soutien de 32 000€ de la Région Auvergne vise notamment à :

- consolider le travail en réseau des librairies indépendantes,

- perfectionner les compétences des libraires indépendants par des actions d’information et de formation,

- améliorer la qualité de l’animation phare de l’association « Auteurs Nomades » tant dans la programmation que dans l’organisation de l’accueil des auteurs sur l’ensemble du territoire.

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jeudi 17 janvier 2013

Invitation des élus EELV à l'inauguration de l'A89 : Vinci ne manque pas d'humour !

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mercredi 16 janvier 2013

Un défi pour la démocratie : Entretien avec Pierre Radanne

L'entretien ci-dessous est extrait du livre de poche édité par Alternatives Economiques en février 2012.

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Le modèle énergétique français est caractérisé par une forte centralisation, liée au poids du nucléaire. Or répondre aux enjeux posés par le dérèglement climatique impose de mettre en place un système décentralisé, impliquant davantage les collectivités, mais aussi les citoyens.

* Pourquoi l'énergie est-elle restée une compétence nationale au sein de l'Union européenne ?

En effet, bien que l'environnement relève de plus en plus d'une compétence européenne ou régionale, il n'y a jamais eu, dans les traités, un octroi de compétence à la Commission européenne en matière énergétique. Il s'agit bien d'un domaine de compétence régalien national. En France, accepter de faire de l'énergie une compétence européenne de droit revenait à mettre les choix nucléaires en débat. Or l'Etat n'a jamais accordé de véritable pouvoir sur ce sujet aux collectivités territoriales. L'énergie est un domaine où lui seul décide, par exemple de l'implantation d'un réacteur nucléaire.

Cette tradition date de la Libération et de la mise en place en 1945 de monopoles publics, EDF-GDF et Charbonnages de France. Elle a toutefois été renforcée dans les années 1970 avec le nucléaire, une énergie qui ne se développe qu'au sein des pays ayant un pouvoir centralisé. Dans un cadre institutionnel décentralisé, les programmes nucléaires sont en effet aussitôt bloqués par les collectivités locales sous la pression populaire.

Mais, depuis le début des années 1990, la Commission européenne a remis en cause, au nom de la concurrence, les monopoles publics d'Etat. Elle a obtenu la libéralisation du marché de l'électricité et du gaz. Par le droit de la concurrence, elle a donc réussi à remodeler complètement le secteur énergétique européen. Aujourd'hui, le modèle énergétique décentralisé allemand domine en Europe et a été adopté notamment par l'Espagne, l'Italie, la Belgique…

La Commission a par ailleurs une compétence, au titre de l'environnement, sur les questions relatives au climat. C'est l'Europe qui négocie dans le cadre des conférences des Nations unies et non pas chacun des 27 Etats membres. De facto, le paquet climat-énergie, adopté en décembre 2009 par le Conseil européen, fixe ainsi des objectifs d'efficacité énergétique, de réduction d'émissions de gaz à effet de serre et de parts de marché des énergies renouvelables. Malgré le vide juridique, l'Europe a donc réussi à prendre fortement position sur l'énergie.

Une allégorie explique bien les enjeux actuels : nous sommes en face d'un conflit titanesque entre un monde des pastèques et un monde des myrtilles. Le monde des pastèques, c'est le monde des grandes multinationales, des grandes entreprises, des Etats forts. De l'autre côté, celui des myrtilles est fait de plein de petites choses. Or les économies d'énergie se réalisent forcément en mettant bout à bout une multitude de petites choses. Contrairement à la France, l'Allemagne fonctionne d'une manière très forte par la subsidiarité en mobilisant les acteurs en présence. La question du changement climatique ne peut être résolue autrement.

La moitié des émissions de gaz à effet de serre est en effet issue des ménages privés, par leur choix de chauffage, d'isolation, d'alimentation, bref par leurs comportements. Pour répondre aux objectifs environnementaux, il est donc nécessaire de transformer les habitudes d'un nombre considérable d'acteurs. Une stratégie centralisée ne peut y parvenir.

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mardi 15 janvier 2013

« La géopolitique de l’eau » - Conférence à Clermont-Ferrand le 31 janvier 2013 à 20h

L'association des Amis du Temps des Cerises organise une conférence le jeudi 31 janvier 2013 sur la problématique de l'eau. Suzanne Dionet-Grivet, agrégée de géographie, et ancienne professeure d'Histoire, de Géographie, et de Géopolitique en classes préparatoires économiques et commerciales à Clermont-Ferrand, viendra présenter et discuter de son ouvrage avec le public.

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Face à la raréfaction de l’eau et à l’inégalité des sociétés face à cette ressource, cet ouvrage entend faire le point sur différentes questions ayant trait à cette problématique qui devient de plus en plus pressante, tout en abordant à l’aide de nombreux exemples concrets les enjeux géopolitiques et environnementaux qui découlent de cette question.

Seront abordées lors de cette conférence la pression humaine sur les besoins en eau, à travers la raréfaction de la ressource et la croissance des inégalités ainsi qu’une analyse des enjeux géopolitiques en jeu sur le globe. Enfin, ce sont les enjeux environnementaux et la nécessité d’une révolution bleue qui seront abordés : changement climatique, croissance des inégalités, et la question d’une gouvernance mondiale de l’eau.

Partenariats : UFR LLSH, SUC, Editions Ellipses.

Rendez-vous : Jeudi 31 janvier 2013 - 20h – Amphithéâtre 2 de l’UFR LLSH - 29, boulevard Gergovia

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jeudi 10 janvier 2013

Tribune politique - Décembre 2012 (Agnès Mollon)

Dans sa tribune politique du mois de décembre, Agnès s'élève contre l'entêtement de la France sur l'EPR.

En pleine disette budgétaire, on nous explique que l’Etat doit trouver plus de 2 milliards d’euros pour payer la note à rallonge de l’EPR de Flamanville alors que le débat national sur l’énergie n’est qu’à ses premiers balbutiements. Pendant combien de temps encore, l’Etat devra-t-il éponger les dettes d’EDF ?

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- Alors que près de 4 millions de ménages sont en situation de précarité énergétique aujourd’hui d’après le dernier rapport du Médiateur de l’énergie,

- Alors que la filière photovoltaïque a licencié en France plus de 15 000 personnes depuis 18 mois, majoritairement dans des TPE et des PME comme - Auversun en Auvergne, qui a déposé le bilan le mois dernier alors que c'était une entreprise innovante et performante

- Alors que D. Batho s’apprête une nouvelle fois à enterrer un peu plus cette filière en annonçant une politique de « stop and go » sur les différents tarifs de rachat,

- Alors que l’Etat français persiste à vouloir centraliser la politique de l’énergie entre les mains des trusts de l’énergie dont il est l’actionnaire,

Ces milliards d’euros auraient pu, auraient dû servir à la transition énergétique dont le débat national est par la force des choses déjà galvaudé avant même d’avoir commencé. Quant à l’EPR de Flamanville, J.V Placé l’a très bien dit, « Ce sont les futurs Hauts fourneaux de Florange ».

Il est grand temps de passer d’une économie de la dette, celle qui plombe notre balance commerciale, à une économie de la rente, de la résilience, et de la véritable indépendance énergétique !

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mercredi 9 janvier 2013

Amendement en faveur d'une rémunération supérieure au minimum légal des stagiaires

Lors de la Session budgétaire des 17, 18 et 19 décembre, le Conseil Régional d'Auvergne a adopté à l'unanimité un amendement déposé par notre groupe, visant à favoriser l'accueil de stagiaire rémunéré au-delà du minimum légal par les entreprises sollicitant une aide financière de la Région dans le cadre de leur projet de développement à l'international. Cette aide de la Région sera recentrée sur les TPE et les PME en 2013.

L'objectif de cet amendement ? Favoriser la sécurisation sociale et professionnelle des stagiaires, car avec 1/3 de SMIC perçu généralement par les stagiaires en fin de mois, il est bien difficile de vivre et de s'insérer sereinement dans le monde du travail...

Exposé des motifs :
L’aide au développement à l’international prévue dans le FIAD a pour ambition de soutenir la construction de la stratégie à l’international et la structuration de la démarche amont de la prospection des entreprises.

Pour ce faire, notre dispositif régional prévoit de subventionner les conseils spécialisés sur cette thématique et l’accueil d’un stagiaire rémunéré ayant une formation adaptée et dédiée à l’élaboration de cette stratégie.

Compte tenu des contraintes budgétaires qui pèsent sur le budget du Conseil Régional, et avec pour objectif d’inciter à l’amélioration de la sécurisation sociale et professionnelle des stagiaires, il serait judicieux de faire évoluer l’aide au développement à l’international prévue par le FIAD afin de subventionner uniquement l’accueil d’un stagiaire rémunéré au-delà du minimum légal au sein des TPE-PME.

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mardi 8 janvier 2013

Voeu concernant l'amnistie des syndicalistes

Lors de la Session budgétaire des 17, 18 et 19 décembre, le Conseil Régional d'Auvergne a adopté à la majorité un voeu en faveur de l'amnistie des syndicalistes. Déposé initialement par le groupe Front de Gauche, ce voeu a été amendé par la majorité, puis déposé dans sa version définitive par les trois groupes de la majorité :

Depuis 10 ans, notre pays a connu de véritables reculs sur les plans sociaux et économiques.

Engagés dans les mouvements sociaux, alors qu'ils défendaient l’intérêt général, pour préserver l’emploi, les services publics, un système de protection sociale efficace et solidaire, leur environnement, nombre de nos concitoyens ont été durement sanctionnés.

Ce travail de casse sociale a été accompagné par une politique visant à criminaliser l’action syndicale. Sous tout le quinquennat de Nicolas Sarkozy, de nombreux syndicalistes ont été poursuivis pénalement du fait de leurs actions et engagements syndicaux. Trop de sanctions injustes ont été infligées qui ne visaient qu'à éteindre toute velléité de contestation.

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vendredi 21 décembre 2012

Amendement pour la requalification et la reconversion des friches industrielles et logistiques

Déposé par le groupe EELV lors de la Session budgétaire, l'amendement en faveur de la requalification et de la reconversion des friches industrielles et logistiques a été adopté à l'unanimité. Grâce à cet amendement, le plancher des dépenses éligibles aux aides de la Région a été ramené à 300 et 150 000€ selon l'importance des parcs d'activités, alors qu'il s'établissait initialement à 500 000€ HT (comme pour les projets de création et d'extension des parcs d'activités), un plancher pas vraiment incitatif pour les maîtres d'ouvrage !


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Exposé sommaire des motifs :

Les infrastructures d’accueil constituent un domaine important de l’intervention publique en matière d’accueil, de développement, et d’attractivité économique. La politique régionale en faveur de l’aménagement des parcs d’activités industrielles et artisanales a notamment pour ambition d’avoir une réactivité suffisante afin de répondre aux besoins des investisseurs endogènes et exogènes.

Néanmoins, compte tenu des conséquences connexes de ces aménagements, pour l’environnement et pour la disponibilité du foncier agricole notamment, compte tenu également des faibles taux de remplissage de certains parcs d’activités en Auvergne, il serait judicieux, via nos modalités d’intervention financière, d’inciter les maîtres d’ouvrage à la requalification et à la reconversion des friches industrielles et logistiques. Ces incitations étaient d’ailleurs bien présentes dans le rapport voté en décembre 2011 (BP 2012).

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jeudi 20 décembre 2012

Session des 17, 18 et 19 décembre 2012 - Discours de Nicole Rouaire

Monsieur le Président, chers collègues

La période actuelle est fortement marquée par les crises auxquelles nous devons faire face ; crises économique et financière bien sûr mais aussi crises environnementale, sociétale et sociale. Les difficultés financières de nos sociétés amènent trop souvent des décisions très négatives dans les domaines de l’environnement ou du social entre autres, dans celui de la culture également.

Dans ces périodes d’extrêmes difficultés, où le mot d’ordre est d’éliminer des dépenses jugées superflues, la tentation est grande de « tailler » dans des budgets considérés au mieux comme des enjeux post matérialistes, au pire comme des luxes.

Ce n’est pas notre choix pour le budget 2013 dédié à la Culture et au Patrimoine. Notre majorité a en effet souhaité que la culture reste inscrite dans nos interventions et ne subisse que très légèrement les fortes contraintes budgétaires. Ce choix marque ainsi très clairement l’importance, la perception, et l’intérêt que porte la Région à l’égard de la culture et du patrimoine.

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mardi 18 décembre 2012

Session des 17, 18 et 19 décembre 2012 - Discours d'Agnès Mollon

Monsieur le Président, mes chers collègues,

C’est une fois encore dans un cadre contraignant que le budget de notre région s’est construit. Permettez-moi à ce titre de rappeler qu’il est absolument urgent pour nos collectivités d’accéder à l’autonomie financière par une profonde réforme fiscale, car le gel des concours financiers de l’Etat pour la 4ème année consécutive, auquel il convient d’ajouter désormais la baisse des fonds européens dans nos recettes, aggravent la situation financière de notre Région, contrainte d’emprunter davantage.

Monsieur Dugléry, j’entends déjà vos sarcasmes redondants sur les dérapages de la Région en matière d’emprunt, et plus particulièrement sur les emprunts toxiques qu’elle a pu contracter, mais dois-je vous rappeler qu’à Montluçon, d’après le rapport de la Chambre régionale des comptes, vous avez souscrit 13 emprunts toxiques, représentant 69% de la structure de votre dette ? Je crois que notre majorité n’a pas de leçon de gestion à recevoir de votre part, alors permettez-moi de revenir à ce qui nous intéresse davantage que vos boniments.

Le BP 2013, dont les grandes orientations sont identiques aux budgets précédents, comporte un certain nombre d’avancées et de faiblesses.

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vendredi 14 décembre 2012

Lancement de la Centrale de mobilité régionale

En 2009, les treize autorités organisatrices de transports (AOT) en Auvergne signaient un protocole d’accord pour coordonner l’offre de transport public, simplifier l’accès aux réseaux pour les usagers, et ainsi apporter un meilleur service aux populations.

Lancé le 6 décembre en présence de Cécile DUFLOT, le site unique auvergne-mobilite.fr permet de calculer son itinéraire en transports en commun sur toute la Région en quelques clics en utilisant une chaîne continue de transports collectifs (TER, cars départementaux, tramway, bus urbains, …).

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Un calculateur d’itinéraire « porte à porte » indique les meilleures combinaisons entre les différents moyens de transports pour se rendre d’un point A à un point B, précisant l’impact écologique et intégrant des solutions de rabattement (voiture, vélo, et marche à pied).

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