Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Tag - Droits Citoyenneté

Fil des billets - Fil des commentaires

mardi 27 mai 2014

Avec le traité transatlantique, l'UE et les États-Unis sabordent le climat et la transition

Article paru sur Mediapart le 19 mai 2014

Un cinquième cycle de négociations entre l'Union européenne et les États-Unis a débuté ce lundi 19 mai à Arlington (Virginie) et se poursuivra jusqu'au 23 mai. Selon un document de négociation secret rendu public ce lundi par le Huffington Post, l'Union européenne propose aux États-Unis de libéraliser complètement le marché transatlantique de l'énergie et des matières premières. Le texte encourage ainsi l'exploitation et le commerce transatlantiques des hydrocarbures non conventionnels tout en réduisant considérablement les capacités des États à soutenir le développement des énergies renouvelables.

stop_tafta.png

Le document secret rendu public est daté du 20 septembre 2013 et a été rédigé par les services de la Commission européenne. Il tire son origine du premier round de négociations de juillet 2013. Il a été remis aux négociateurs américains en prélude du deuxième cycle de négociations d'octobre dernier. C'est une première ébauche de ce que pourraient être les grandes lignes des règles de commerce et d'investissement en matière de ressources naturelles et d'énergie.

Lire la suite...

mardi 13 mai 2014

Les égoïsmes nationaux enterrent la Taxe sur les transactions financières

Une nouvelle fois, l’Europe trébuche. Une fois encore, l’Europe déçoit. Les ministres des Finances de l’Union européenne ont adopté mardi 6 mai un principe en trompe l’œil, en l’occurrence une Taxe sur les transactions financières (TTF) qui n’en est pas une.

Par Jean-Paul Besset, député européen

A la veille des élections européennes, alors que les conditions étaient réunies pour franchir un pas décisif en direction d’une Europe fiscalement plus juste et disposant de ressources supplémentaires pour financer ses investissements d’avenir, les représentants des Etats nationaux ont préféré reculer, cédant aux pressions de leurs secteurs financiers respectifs. Une fois encore, a contrario de ce que proposaient la Commission et le Parlement européen, les Etats ont choisi l’immobilisme au détriment de l’intérêt général. C’est une très mauvaise nouvelle pour les partisans d’une Europe solidaire et prospère. Par pusillanimité – le mot est faible -, les gouvernements, allemand et français en tête, viennent de donner un sacré coup de main au sentiment eurosceptique en confortant l’image d’une Europe qui se couche devant l’obstacle.

TTF-ca-pourrait-rapporter-gros_source-Oxfam.png

Source : Oxfam

Lire la suite...

mardi 22 avril 2014

Notre-Dame-des-Landes : Bruxelles lance une procédure d'infraction contre la France

Article d'Actu Environnement du 18 avril 2014

La Commission met en demeure la France et pointe un défaut d'évaluation des impacts environnementaux lors de la procédure d'autorisation du projet aéroportuaire. Les maîtres d'ouvrage restent confiants pour lancer les travaux en dépit des recours.

AE_NDDL.jpg

Cette procédure d'infraction intervient après que la préfecture de Loire-Atlantique ait publié le 21 décembre 2013 quatre arrêtés préfectoraux relatifs à la loi sur l'eau et à la biodiversité, autorisant le démarrage des travaux, moyennant des mesures compensatoires des zones humides impactées. L'analyse des incidences du projet réalisée par les maîtres d'ouvrage (le concessionnaire Aéroport du Grand Ouest (AGO)-Vinci et la Dreal des Pays-de-la-Loire) et la définition des mesures sont basées sur la logique ERC (Eviter - Réduire et, en cas d'incidences résiduelles, Compenser), indiquent les arrêtés.

Infraction sur les impacts cumulatifs du projet

Mais, selon l'AFP, Bruxelles reprocherait aux autorités françaises de n'avoir pas mené, lors de la procédure d'autorisation, "une évaluation des effets synergiques et des impacts cumulés de l'ensemble des infrastructures du projet". Une telle évaluation "aurait dû être établie au moins avant la publication des arrêtés de décembre qui permettent d'initier les travaux d'aménagement", a précisé un représentant de la Commission européenne au site d'informations Presse Océan.

La France enfreindrait la directive de 2001 relative à l'évaluation des incidences de certains plans et programmes sur l'environnement qui impose pour la construction d'un aéroport, de recenser notamment "les effets notables sur l'environnement, y compris les effets secondaires et cumulatifs".

Lire la suite...

mercredi 19 mars 2014

Projet de loi pour la Transition Énergétique : l'immobilisme des élus régionaux

Vœu en faveur d’un vrai projet de loi de programmation pour la transition énergétique déposé par le Groupe EELV - Session du Conseil régional d'Auvergne du 18 mars 2014

Le vœu a été rejeté : vote contre de l'ensemble des élus Front de Gauche, PS et de droite

Télécharger le vœu : cliquer ici

Pourquoi a-t-il été rejeté ? Pour des motifs assez obscurs ou de mauvaise foi : le vœu est trop long, il nous demande de soutenir uniquement la proposition de plusieurs associations écologistes, certaines propositions de ce projet de loi sont incohérentes, d'autres imprécises, un projet de loi est en cours d'écriture mais nous pouvons malgré tout demander au gouvernement d'accélérer sur ce dossier et de prendre en compte les propositions issues du débat national ...

Et sur le fond finalement qu'avons-nous entendu ? Une seule chose en définitive - et pas des moindres - provenant du Front de Gauche : il faut se questionner sur les aides de l'Etat aux énergies renouvelables, la France pourrait être condamnée par l'Europe.

Motus et bouche cousue en revanche sur les aides d'Etat à la filière nucléaire...

Exposé des motifs :

A l’occasion de la conférence environnementale de 2012, François Hollande déclarait que « l’enjeu, celui qui nous rassemble, c’est de faire de la France la Nation de l’excellence environnementale. C’est un impératif pour la planète. Comment laisser croître notre dette écologique envers les autres ? La question se résume finalement ainsi : serons-nous solidaires des générations à venir ou trop cupides, trop avides pour laisser à nos enfants un fardeau encore alourdi du poids de nos égoïsmes ? ».

Ainsi, pour orienter efficacement et durablement la France vers la transformation écologique de son mode de vie et de production, le Président de la République s’est engagé entre autres à réformer la fiscalité en profondeur et à mener pendant 9 mois un grand débat national et territorial sur la transition énergétique, à l’issue duquel un projet de loi de programmation pour la transition énergétique serait débattu et voté par les parlementaires.

Apres 9 mois de débat, y compris en région Auvergne, la rédaction du projet de loi patine, l’inertie et les annonces contradictoires s’accumulent. Face à ce constat, 9 organisations écologistes de renom** ont proposé le 26 février 2014 « un vrai projet de loi de programmation pour la transition énergétique », un projet qui reprend pour 80% des mesures consensuelles issues du débat public et sur lesquelles les associations environnementales, les syndicats agricoles, les organisations syndicales interprofessionnelles et patronales, les représentants des collectivités territoriales, entre autres, s'étaient entendus au sein du Conseil national de la transition écologique (CNTE) au mois de juillet 2013.

Les mesures contenues dans ce projet de loi sont un socle qui permettrait d’engager la France vers un modèle énergétique plus sobre et équitable, créateur d’emplois, générateur d’innovations et davantage respectueux de l‘environnement.

Ainsi, le Conseil régional d’Auvergne, soucieux du développement durable et de la prise en compte des contributions issues du débat national sur la transition énergétique, demande au gouvernement et aux parlementaires de s’appuyer très largement sur le projet de loi proposé par 9 organisations environnementales pour construire et adopter une loi en 2014 en faveur de la transition énergétique qui devra notamment intégrer :

Lire la suite...

mardi 18 mars 2014

Le Conseil régional contre le Grand Marché Transatlantique

Voeu déposé par les groupes Europe Ecologie Les Verts et Font de Gauche

Le 14 juin 2013, la Commission européenne a obtenu mandat de la part de tous les États membres pour négocier avec les États-Unis le Transatlantic free trade area (TAFTA) en vue de conclure un accord de partenariat transatlantique de commerce et d'investissement. Cet accord, vise à instaurer un vaste marché de libre-échange entre l'Union européenne et les États-Unis, allant au-delà des accords de l'OMC.

Négocié dans le plus grand secret, il pourrait être paraphé d'ici 2015 sans la consultation des citoyens et des élus, et vise à instaurer la libre circulation des marchandises, des capitaux, des services et des personnes.

Il a ainsi pour ambition de démanteler les droits de douane restants, entre autres dans le secteur agricole et de supprimer des “barrières non tarifaires”. Il prévoit en effet que les législations en vigueur des deux côtés de l'Atlantique soient « harmonisées » pour faciliter le libre-échange.

Or les USA sont aujourd'hui en dehors des principaux cadres du droit international en matière écologique, sociale et culturelle. Ils refusent d'appliquer les principales conventions sur le travail de l'OIT, le protocole de Kyoto contre le réchauffement climatique, la convention pour la biodiversité, mais aussi les conventions de l'UNESCO sur la diversité culturelle. Leurs règlements sont donc dans la plupart des cas moins protecteurs que ceux de l'Europe.

tafta.jpg

Ce marché commun libéralisé avec les USA risquerait donc de tirer toute l'Europe vers le bas et inciter au pire productivisme.De plus, cet accord de Partenariat Transatlantique permettrait aux entreprises, en particulier aux multinationales, via la procédure dite du mécanisme privé de règlement des différends, d'attaquer en justice les Etats ou collectivités qui, de par leurs politiques de santé, de protection de l'environnement ou de régulation de la finance par exemple, ne se plieraient pas aux exigences d'un libéralisme de plus en plus effréné. Les investisseurs privés pourraient ainsi contourner les lois et les décisions qui les gêneraient puisque l'accord prévoirait que les entreprises puissent contester en justice des décisions prises par les Etats et réclamer des dommages et intérêts.

Dans ce cas, demain, des multinationales pourraient donc par exemple forcer le gouvernement français à signer des permis d'exploitation de gaz de schiste ou autres hydrocarbures dits non conventionnels, à accepter la culture d'OGM en plein champ, l'importation de bœuf aux hormones ou encore du poulet à la dioxine.

Outre la menace politique et démocratique qu'elle induit, une telle architecture juridique limiterait les capacités déjà faibles des États et des collectivités à maintenir des services publics de qualité, à protéger les droits sociaux, l'environnement et la santé, et à maintenir des activités culturelles préservées du marché.

C'est pourquoi, dans la continuité de sa mobilisation et de son refus il y a 10 ans de l'Accord Général sur le Commerce des Services (A.G.C.S), la Région Auvergne manifeste son opposition à un traité dont l'objectif viserait avant tout la dérégulation, la marchandisation du monde et l'amplification de la concurrence. Ainsi, le Conseil régional d'Auvergne :

- demande un moratoire sur les négociations sur le Partenariat Transatlantique de commerce et d'investissement et la diffusion publique immédiate des éléments de la négociation

- demande l’ouverture d’un débat national sur ce partenariat impliquant la pleine participation des collectivités locales et des populations,

- refuse toute tentative d'affaiblir le cadre réglementaire national ou européen en matière d'environnement, de santé, de protection des travailleurs et des consommateurs.

Lire la suite...

Session du 18 mars : Intervention liminaire de Pierre Pommarel

Monsieur le Président, mes chers collègues,

« Il faut garder des marges de sécurité si l'on ne veut pas que notre pays se retrouve dans une situation où il faut choisir entre garder la lumière allumée et la sécurité » avertissait récemment M. Repussard, le directeur de l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire.

Cette semonce fait suite aux déclarations du Président de l'Autorité de Sûreté Nucléaire pour qui la prolongation des centrales au-delà de 40 ans « n'est pas acquise » car « il y a bien des sujets majeurs de sûreté à regarder à cette échéance » n'en déplaise à Arnaud Montebourg qui n'en finit plus de proclamer son amour démesuré pour l'atome.

Sur l'avenir du parc nucléaire français, outre l'échéance pressante de « sortir de l'ambiguïté » comme dirait l'autre, il convient pour les pouvoirs publics, pour le chef de l'Etat et du Gouvernement de prendre en compte le coût pharaonique qu'impliquerait la prolongation des centrales. Un coût très largement minoré par EDF, comme d'habitude, qui prévoit officiellement de consacrer 55 milliards d'euros à des travaux de maintenance d'ici 2025, alors qu'un budget quatre fois supérieur serait nécessaire pour ne pas transiger avec les critères de sûreté en vigueur en France et éviter d'aller vers des prolongations de fonctionnement par défaut.

200 milliards d'euros, voilà donc la modique somme à mettre sur la table rapidement d'après l'étude commandée par Greenpeace. Un montant qui serait bien entendu supporté par les consommateurs et par un Etat vache à lait qui aujourd'hui cherche à économiser le quart de cette somme.

Ce n’est pas au Medef qu’il faut proposer un pacte de responsabilité mais à la planète et aux citoyens !

Lire la suite...

jeudi 6 mars 2014

Transports urbains : gratuité ou tarification solidaire?

Tribune dans Libération, le 3 mars 2014, de Jean Sivardière, Président de la FNAUT

Avancée par divers candidats aux municipales, la gratuité des transports est une fausse bonne idée en contexte de crise.

La gratuité des transports a déjà été introduite dans une vingtaine d’agglomérations françaises, de taille modeste le plus souvent mais parfois importantes (Châteauroux, Aubagne). Elle est aujourd’hui promise par divers candidats, de droite et de gauche, aux élections municipales : à Aix-en-Provence, Avignon, Angoulême, Amiens, Lyon… L’idée est séduisante, mais c’est en réalité une fausse bonne idée qui repose sur des illusions et présente des risques non maîtrisés à ce jour.

La gratuité répond-elle à une demande des usagers ? Manifestement non, ces derniers privilégient la poursuite de l’amélioration de l’offre : maillage du réseau, fréquence, vitesse commerciale, intermodalité, tarification familiale… On est encore loin, en France, de l’optimum «suisse».

L’équité sociale implique-t-elle la gratuité pour tous ? Non, la tarification solidaire en vigueur à Strasbourg suffit à garantir le droit au transport des usagers à faibles revenus, la gratuité étant réservée aux personnes sans ressources, dans le cadre d’une démarche de réinsertion sociale. Le transport public a un coût économique élevé, pourquoi subventionner intégralement ceux qui peuvent payer ?

Lire la suite...

lundi 3 mars 2014

La culture : un chantier public à ne pas négliger !

Communiqué de presse du 18 février 2014 de la Commission Culture d'EELV

Le 13 janvier, les artistes et les acteurs culturels se sont mobilisés partout en France dans le cadre d'une manifestation "l'art en campagne". Lors des BIS de Nantes et de la marche du 10 février dans différentes villes, ils ont dénoncé la baisse du budget du Ministère de la culture et leurs inquiétudes vis à vis de la réforme du protocole UNEDIC à venir.

Les écologistes ont apporté leurs soutiens et participé à ces mobilisations. Ils entendent le profond désarroi des artistes et des professionnels de la culture. Partout en Europe, les budgets publics dédiés à la culture décroissent dans un contexte que l'on ne saurait réduire à une crise économique et financière, mais qui est, en réalité, une crise profonde de société. Plus que jamais, il faut réaffirmer que nous avons tous et toutes plus que besoin des artistes et des diffuseurs de culture.

Certes, il est toujours bon de rappeler que le secteur culturel toujours en croissance représenterait, selon les sources, 3, 5% du PIB européen et prés d'un million d'emplois salariés et non salariés en France. Mais le secteur ne peut se contenter de vouloir contribuer à la sacrosainte croissance. Nous avons trop longtemps perdu de vue ce qui nous rassemble dans ce champ d'actions et légitime des politiques publiques offensives et volontaristes. La reconnaissance et la dignité des personnes, le dialogue interculturel, l'émancipation des individus et la formation de l'esprit critique, le développement de la sensibilité individuelle et collective, autant de nécessités vitales pour chacun-e et pour nos communautés que l'on ne doit pas abandonner aux logiques de marché et à la loi du plus fort !

Les écologistes sont ainsi opposés à la baisse des moyens publics dédiés à la culture et regrettent, depuis 2012 et cette année encore, le choix du gouvernement de baisser un budget national déjà très faible.

Lire la suite...

lundi 24 février 2014

Près de trois cents personnes se mobilisent pour la circulation des trains du Massif-central

Article du Progrès publié le 22/02/2014

Clermont-Ferrand. Samedi matin, environ 300 personnes ont répondu à l’appel des cheminots CGT. Elles ont manifesté contre les fermetures annoncées de sept lignes, entre la gare et la place du 1er -Mai.

guy-vissac-conseiller-general-et-pierre-pommarel-conseiller-regional-ont-manifeste-entre-autres-pour-la-defense-du-cevenol-photo-jean-jacques-arene-guy-vissac-conseiller-general-et-pierre-pommarel-conseiller-region.jpg

Lire la suite...

dimanche 23 février 2014

Notre-dame-des-Landes: EELV se réjouit du succès de la mobilisation à Nantes

EELV se réjouit du succès de la mobilisation ce samedi à Nantes pour contester le projet de deuxième aéroport à Nantes prévu à Notre-Dame-des-Landes.

NDDL_photo.jpg

Il faut saluer la rencontre entre des dizaines de milliers de manifestants pacifiques et un cortège impressionnant de centaines de tracteurs venus des départements voisins. Cette mobilisation illustre la volonté commune de préserver ces terres agricoles et zones humides.

Militant-e-s, élu-e-s et responsables d’EELV étaient présent-es en nombre pour réaffirmer leur opposition à ce projet absurde et d’un autre siècle, et demander son abandon définitif.

EELV déplore la présence d’éléments perturbateurs et condamne fermement les dégradations et les actes de violences en marge de la manifestation.

Nous espérons que la mobilisation, ainsi que les recours qu’EELV a déposés à la suite des recours des associations opposées au projet, auront raison de l’entêtement du gouvernement sur ce projet inutile.

Lire la suite...

vendredi 21 février 2014

La prison pour avoir refusé de polluer ! Signer la pétition

Chère amie, cher ami,

Emmanuel Giboulot, viticulteur bio dans le département de la Côte-d'Or, exploite depuis plus de quarante ans 10 hectares de vignes en agriculture biologique.

Le 24 février 2014, il passera devant le tribunal correctionnel pour avoir refusé de déverser un dangereux pesticide sur sa vigne. Il encourt jusqu'à 6 mois d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende.

Par solidarité avec lui, je vous demande de signer la déclaration de soutien située en bas de ce message.

Lire la suite...

mercredi 12 février 2014

Manif à Nantes le 22 février contre Notre-Dame-des-Landes

1483635_245532275616727_1020398723_o1.jpg

L'Etat et les pro-aéroport menacent de passer de nouveau en force. Ils prétendent débuter, dans les mois qui viennent, la destruction des espèces protégées et les chantiers de l'aéroport. Une nouvelle vague d'expulsions pourrait survenir. Nous ne les laisserons pas faire ! Les travaux ne commenceront pas !

Sur place, le mouvement est plus vivant encore qu'à l'automne 2012, les liens plus denses, les champs plus cultivés et les habitats plus nombreux. Au delà, plus de 200 comités locaux se sont créés, en solidarité avec la lutte et pour la faire essaimer par chez eux.

Nous appelons toutes les forces anti-aéroport à se joindre à la manifestation du 22 février 2014 à Nantes pour leur montrer qu'il n'est pas question qu'ils touchent au bocage.

Appel lancé par la coordination des opposants (50 associations, syndicats, mouvements politiques et collectifs) – le COPAIN 44 – Les Naturalistes en lutte - Des habitant-e-s de la ZAD

Lire la suite...

jeudi 6 février 2014

Quelques idées reçues sur l’asile

Tribune du 29 janvier 2014 dans Libération de Didier Fassin, Professeur à l'Institute for advanced study de Princeton

Annoncée au début de l’été par le ministre de l’Intérieur et préparée par deux parlementaires en concertation avec les institutions et associations concernées, une réforme de l’asile sera prochainement présentée par le gouvernement. Elle est nécessaire, tant le dispositif actuel souffre de carences préjudiciables aux requérants, et elle est bienvenue si elle tient compte de l’expérience de l’ensemble des acteurs. Sans préjuger de propositions encore en discussion, il est essentiel, dans un contexte où l’asile fait souvent l’objet de discours aussi péremptoires que mal informés, d’en rappeler les enjeux et d’en réfuter quelques idées reçues.

L’asile est l’une des institutions les plus anciennes puisqu’on en fait remonter l’origine à l’asulon grec et à l’asylum romain, mais il n’a commencé qu’au XXe siècle à faire l’objet d’une régulation internationale, culminant avec la signature de la convention de Genève sur les réfugiés en 1951. Encore ne concernait-il alors que les Européens, puisque c’est le protocole de New York qui, en 1967, a étendu l’application à l’ensemble de la planète. Il s’agit d’assurer à toute personne «craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques» une protection dans le pays où elle cherche refuge. L’asile n’est donc pas une faveur mais un droit qui implique en retour des obligations pour celles et ceux à qui on l’accorde.

Au milieu des années 70, en France, sur dix demandeurs, neuf l’obtenaient après examen de leur dossier par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra). Trois décennies plus tard, c’était le cas pour moins de un sur dix.

Lire la suite...

jeudi 16 janvier 2014

Appel au rassemblement pour le droit à l'IVG en soutien aux femmes espagnoles

DIMANCHE 19 JANVIER 2014 14H00 PLACE DE JAUDE

En Espagne, le Conseil des ministres a approuvé le vendredi 20 décembre un pré-projet de loi qui vise à annuler purement et simplement le droit à l’avortement pour les femmes espagnoles. Suivant le vote de la loi au Parlement, la grossesse ne pourra plus être interrompue volontairement sauf dans en cas de viol ou de risques pour la santé physique ou psychologique de la femme. La régression annoncée par cette loi en Espagne n'est pas une bataille isolée ou anodine. Gallardon, ministre de la Justice, et le Partido Popular Espagnol ont décidé de mener une croisade au niveau de l'Europe en général, en défendant leur position anti – IVG à Bruxelles. Sans surprise, la cible est d'abord et avant tout les droits des femmes et les femmes en général. Ce projet de loi Gallardon est le projet d'une avant-garde réactionnaire qui veut pouvoir partout en Europe remettre en cause les droits acquis au cours des cinquante dernières années.

En 2008, les féministes européennes avaient proposé que soit instaurée une "clause de l'européenne la plus favorisée", c'est à dire que dans toute l'Europe les citoyennes puissent bénéficier de la législation nationale la plus avantageuse. Aujourd'hui, les femmes d'Espagne et toutes les européennes ont plus que jamais besoin d'une Europe qui ne transige plus sur leurs droits.

Lire la suite...

jeudi 19 décembre 2013

Culture, Patrimoine et usages numériques : les orientations régionales

Discours de Nicole Rouaire - Session budgétaire

Il y a un an, lors du vote du budget 2013, nous avions indiqué que l’année 2013 serait consacrée à l’élaboration d’une stratégie du Conseil régional pour la culture et le patrimoine. En effet, force est de constater que les évolutions technologiques et sociétales actuelles ont des conséquences tant en terme de création artistique que d’attentes des citoyens dans leur relation à la pratique artistique ou à la vie culturelle.

Notre collectivité se doit donc d’apporter sa vision sachant que nous ne sommes pas sur ce sujet, dans une compétence obligatoire mais comme cela devrait être confirmé dans la future loi de décentralisation, comme une compétence partagée avec les départements, les agglomérations et l’Etat.

Le document stratégique qui vous est présenté aujourd’hui (en annexe du rapport 90, page 891 à 898) est conçu comme un document servant de base à la discussion que nous engagerons avec les différents partenaires, les artistes, les acteurs culturels, les citoyens. Il s’agit d’une stratégie sur 3 ans : 2014-2015-2016, appelée à évoluer pour tenir compte des remarques formulées et des attentes des uns et des autres, en particulier sur le partage des compétences. Mais il a le mérite de permettre au Conseil régional de réaffirmer sa volonté d’agir en faveur de la culture et du patrimoine.

Et ceci, parce que, comme je l’ai déjà indiqué au sein de cette Assemblée, la culture ne peut pas être observée ou évaluée au seul regard de son coût. Notons qu’il s’agit d’un coût minime, d’un très faible pourcentage des budgets des collectivités ou de l’Etat. Mais que de bénéfices, que d’effets multiplicateurs !

La culture est un bien commun, une ressource sociale. Pour l’individu et pour la société, elle répond à des besoins fondamentaux : plaisir, convivialité, détente, émancipation, partage, construction d’un jugement et d’une sensibilité, mieux-vivre et mieux vivre ensemble : la culture offre tout ceci et permet de transcender le quotidien.

Lire la suite...

- page 4 de 9 -