Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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Tag - Droits Citoyenneté

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samedi 10 janvier 2015

Fusion Rhône-Alpes-Auvergne : nos vœux pour plus de concertation

Communiqué des élus régionaux EELV d'Auvergne et de Rhône-Alpes - 9 janvier 2015

Ils ont présenté en commun leurs vœux du nouvel an. Ils ne se quittent plus. Ils parlent de mariage, d’union, de co-construction alors qu’en réalité ils préparent une fusion forcée. C’est dans l’arrière-cuisine qu’ils préparent leur petite tambouille sans concertation avec leurs assemblées régionales, avec leurs majorités, avec leurs personnels et leurs représentants syndicaux.

Jean-Jack Queyranne, président de Rhône-Alpes, et René Souchon, président de l’Auvergne, multiplient les annonces sorties du chapeau qui sonnent comme des promesses électorales : train direct Clermont-Lyon en deux heures, création d’une école de cancérologie, rapprochement des clusters… Autant de mesures qui auraient pu voir le jour avant la fusion si les Régions avaient voulu coopérer.

Force est de constater que les présidents régionaux semblent s’inspirer de la démarche à la hussarde avec laquelle la réforme a été menée par le président de la République.

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vendredi 9 janvier 2015

Invitation pour l’inauguration de l’autoroute A719 Gannat-Vichy : c’est non !

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1 100 000m3 de déblais, 600 000m3 de remblais, 14 hectares de déboisement, 53 hectares de terres agricoles détruits, 4 hectares de zones humides anéantis, nombreux cours d’eau impactés, atteinte aux paysages, voilà le bilan écologique non exhaustif d’un projet surdimensionné, mal étudié (le parcours est 27% plus long que la route RD 2209), bref d’un projet aussi inutile que dispendieux.

L’autorité environnementale – qui avait donné un avis négatif à ce projet - avait d’ailleurs conclu dans son rapport à l’époque que la seule explication pour justifier la création de cette autoroute résidait dans « la volonté des élus », une formulation polie pour exprimer ce que l’on peut appeler très franchement un caprice d’élus.

En effet, il aura fallu un lobbying incessant des élus locaux, de droite comme de gauche, pour que ce joujou au coût exorbitant voit le jour et permette aux automobilistes de gagner un temps considérable… de 3 minutes ! Pas moins de 100 millions d’euros ont donc été mobilisés pour réaliser cette 2 X 2 voies sur 14 kilomètres entre Gannat et Vichy, soit un coût au kilomètre de plus de 7 millions d’euros.

En comparaison, 7 millions d’euros, c’est la même somme que le Conseil régional d’Auvergne, l’Etat et Réseau Ferré de France n’ont jamais voulu mobiliser cette année, en dépit de l’invitation répétée des élus écologistes, pour rénover 22 kilomètres de voies ferrées entre Laqueuille et Eygurande et éviter ainsi la fermeture de la liaison ferroviaire directe entre Clermont-Ferrand, Ussel, Limoges, Brive et Bordeaux. Triste réalité.

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jeudi 8 janvier 2015

Nous sommes Charlie

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samedi 27 décembre 2014

Gratuité des transports pour les jeunes majeurs, offre TER de soirée sur le Grand Clermont, tarification attractive, etc. c'est toujours non !

Budget 2015 du Conseil régional d'Auvergne : amendement déposé par les élus EELV, rejeté par les élus FdG et PS (abstention de l'UPA). A noter que les élus EELV ont voté contre l'offre de service TER 2015 et se sont abstenus sur les modalités concernant les produits tarifaires et le Matériel roulant TER (vote pour des élus PS et FdG).

Face aux défis environnementaux et à la nécessité d’agir en faveur d’un aménagement durable et équilibré des territoires, la mobilité durable constitue une priorité du Conseil régional d’Auvergne. Compte tenu de ces enjeux et de cette volonté politique, la pérennisation et le développement du réseau et de l’offre de transport en commun, en particulier du réseau et de l’offre ferroviaires, sont par conséquent des réponses structurantes.

Dès lors, pour développer l’usage des transports en commun pour tous, et notamment du TER, au moins deux leviers d’actions peuvent évoluer et être mobilisés par notre collectivité : l’offre de transport et les actions tarifaires. Des études peuvent ainsi être conduites sous maîtrise d’ouvrage du Conseil régional afin d’examiner les possibilités d’évolutions de ces deux leviers et leur impact.

A ce titre, en vue de mener une réflexion approfondie pour attirer davantage d’usagers sur les transports TER de notre Région, le Conseil régional engagera l’an prochain, en association étroite avec les usagers et les citoyens :

- L’étude d’une offre de soirée sur le Grand Clermont, qui répondrait très fortement aux attentes des usagers, des jeunes en particulier. Cette offre routière ou ferroviaire est actuellement totalement indigente : absence de liaison vers Riom et Vichy après 20h30 depuis Clermont-Ferrand, absence de liaison entre Clermont-Ferrand et la banlieue sud le samedi soir après 19h50, etc.

- L’étude d’une offre tarifaire en faveur des Auvergnats qui n’utilisent jamais le TER compte tenu du prix des billets jugé peu attractif (familles, personnes non abonnées, etc.). Comme le montre le rapport d’activité TER Auvergne de 2013, l’essentiel de la clientèle TER actuelle bénéficie d’abonnements (42% des recettes totales du trafic 2013, en progression de un point par rapport à 2012) ou de tarifs réduits ; seule 20% de la clientèle voyage au plein tarif (en recul de deux points par rapport à 2012). Ainsi, le risque financier pour notre collectivité d’une action tarifaire en faveur d’un public qui n’utilise jamais ou presque le TER pourrait être négligeable, d’autant plus que le coût de la réduction tarifaire pourrait très largement être compensé par le gain de clientèle et par l’amélioration globale de l’image du TER. Sans aller jusqu’au TER à 1€ (expérimenté par la Région Languedoc-Roussillon) ou au car à 1 ou 2 € (mesure adoptée par une majorité de départements en France), il pourrait par exemple être envisagé d'étendre à tous les jours la réduction de la carte Loisirs à 50% et non plus seulement le week-end.

- L’étude de la réintroduction de la gratuité de l’accès aux TER en période estivale pour les jeunes de 18 ans dans le cadre du forfait Open Tour, une mesure issue de l’Agenda 21 de notre collectivité.

- L’étude de l’extension géographique de l’offre TER par la création de lignes routières inter-villes complétant le réseau ferré afin de créer un véritable réseau armature (Moulins/Montluçon, Clermont-Ferrand/Aubusson, Le Puy/Langogne/Mende…), comme l'ont fait de nombreuses régions dont la région Rhône-Alpes.

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mercredi 10 décembre 2014

Stop TAFTA : signer l'initiative citoyenne européenne auto-organisée

Déjà plus d'un millions de signataires. Pour ajouter votre signature, cliquer ici

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Objet : Nous appelons les institutions de l'Union européenne et de ses pays membres à arrêter les négociations avec les Etats-Unis sur le Partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP ou TAFTA) et à ne pas ratifier l'Accord Economique et Commercial Global (CETA) avec le Canada.

Principaux objectifs : Nous souhaitons empêcher que soient conclus les accords TTIP/TAFTA et CETA car ils contiennent plusieurs points critiques tels que le règlement de conflits investisseurs-Etats et de règles sur la coopération réglementaire qui constituent une menace pour la démocratie et l’Etat de droit. Nous souhaitons empêcher que les droits au travail, les normes sociales, environnementales, de protection de la vie privée et des consommateurs soient abaissées et que les services publics (tels que ceux liés à l'eau) et le patrimoine culturel soient dérégulés dans le cadre de négociations non transparentes. Nous soutenons une politique commerciale et d'investissement alternative au sein de l'UE.

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mercredi 19 novembre 2014

Non au nouveau prélèvement de l’Etat sur le budget des Agences de l'eau

Voeu contre le nouveau prélèvement de l’Etat sur le budget des Agences de l'eau - Session du 18 novembre 2014

Voeu déposé par les groupes EELV et FdG

Dans un objectif de réduction des dépenses publiques, le projet de loi de Finances 2015 prévoit dans son article 16 d’opérer l’an prochain « un prélèvement de 175 millions d'euros sur le fonds de roulement des agences de l’eau pour les années 2015 à 2017 ». Ce nouveau prélèvement, au profit du budget général de l’Etat, serait réparti « équitablement » entre les 6 agences de l’eau métropolitaines.

Si le projet gouvernemental aboutit, la perte totale en recettes pour les agences de l’eau s’élèvera à 735M€ sur 2014-2017 dans la mesure où l’année 2014 avait déjà été marquée par un prélèvement de 210M€. Un prélèvement qualifié d’« exceptionnel » à l’époque, à l’origine d’une baisse des recettes de 27,6M€ et 33M€ pour les agences de l’eau Adour-Garonne et Loire-Bretagne, et que notre Assemblée régionale avait contesté à travers l’adoption à l’unanimité d’un vœu déposé par le Groupe Europe-Ecologie les Verts lors de la Session du 13 novembre 2013.

Les conséquences économiques, sociales et environnementales de ce nouveau prélèvement seraient multiples et préjudiciables.

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mardi 28 octobre 2014

Barrage de Sivens : le rapport d’expertise épingle le projet

Communiqué du 28 octobre 2014 - Groupe EELV du Conseil régional d'Auvergne

Le rapport d’expertise présenté lundi 27 octobre concentre toutes les critiques formulées depuis des mois par les écologistes : « surestimation des besoins de l’ordre de 35% », « pas de réelle analyse des solutions alternatives », étude d’impact « de qualité très moyenne », financement du projet «fragile», « coût élevé », etc.

Il met en exergue la précipitation dans ce projet qui ne bénéficiera, selon les deux experts mandatés, qu’à une quarantaine d’agriculteurs pour un coût estimé de 8,4 millions d’euros hors taxe pris en charge intégralement sur des fonds publics. Très onéreux, au service d’une agriculture productiviste avec laquelle il faut rompre, ce projet aura également des conséquences environnementales désastreuses, dont la destruction irréversible de la forêt et d’une zone humide de 13 hectares dans laquelle vivent 94 espèces protégées.

Les travaux ont débuté à marche forcée, au mépris du droit, de toute concertation, des recours juridiques en cours d’examen et des différents avis négatifs ou des réserves formulées par le Conseil scientifique régional du patrimoine naturel (CSRPN), le Conseil national de protection de la nature (CNPN), de la Commission d’enquête publique, de la Fédération de pêche et des milieux aquatiques et de l’Office National de l’eau et des milieux aquatiques (ONEMA). Quel énorme gâchis !

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lundi 27 octobre 2014

Grand marché Transatlantique : conférence

Conférence le 30 octobre à la Maison du Peuple, Place de la Liberté à Clermont-Ferrand

« Quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire. » Ces mots confiés par David Rockefeller au magazine américain Newsweek, le 1 février 1999, fournissent la clé pour comprendre ce qui se passe depuis une trentaine d’années et qu’on appelle « mondialisation néolibérale ». Déléguer au secteur privé la maîtrise des choix ou, pour l’exprimer à la manière pudique de journaux comme Le Monde ou Les Echos, « redéfinir le périmètre de l’Etat », c’est l’objectif du patronat et des milieux financiers.

Cet objectif, est en passe d’être atteint avec le projet intitulé « Partenariat transatlantique pour le commerce et l’investissement ». Derrière les termes anodins pour désigner un accord classique de libre-échange se cache un projet d’une ampleur radicalement différente.

En effet, le 14 juin 2013, les gouvernements de l’Union européenne, ont demandé à la Commission européenne de négocier avec les Etats-Unis la création d’un grand marché transatlantique. Confier aux firmes privées la possibilité de décider des normes sociales, sanitaires, alimentaires, environnementales, culturelles et techniques, c’est désormais l’objectif des firmes transnationales et des gouvernements d’Europe et des USA dont ils sont l’instrument politique.

C’est ce que révèle ce livre qui décrypte les 46 articles du mandat de négociation confié par les 28 gouvernements de l’UE à la Commission européenne. Un mandat dont le texte officiel, frappé du sceau du secret, n’existe qu’en anglais.

Raoul Marc Jennar est docteur en sciences politiques, diplômé des universités belge et française.

Partenariats : UFR LLSH, SUC, Radio Campus 63, Ville de Clermont-Ferrand, Librairie « Les Raconteurs d’Histoires »

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mardi 30 septembre 2014

Projets culturels de territoire : on y tient !

Amendement déposé par les élus EELV (adopté par la majorité) - Session du Conseil régional du 23 septembre 2014

Exposé sommaire des motifs :

Depuis 2005, la Région mène à travers les Contrats Auvergne + une politique d’aménagement de ses territoires dans l’objectif de les rendre plus attractifs pour accueillir de nouvelles populations, créer de l’activité et de l’emploi.

Il est proposé de lancer une troisième génération de contrats Auvergne +, qui s’inscrira au croisement des stratégies locales de développement et des orientations du SRADDT actualisé en 2014.

Ainsi, les thématiques incontournables des futurs contrats correspondent aux 4 défis transversaux du SRADDT, dont l’attractivité. Selon le SRADDT, « l’attractivité, c’est la finalité majeure qui anime ce schéma. L’Auvergne doit poursuivre et amplifier son attractivité résidentielle, économique, touristique, culturelle. Cette attractivité sera source de croissance démographique qui devra se faire au bénéfice de tous les territoires et en veillant plus particulièrement à rajeunir la population par l’accueil de jeunes actifs. »

Dès lors, en cohérence avec le SRADDT, mais également en cohérence avec la stratégie du Conseil régional pour la culture, dans laquelle notre collectivité prévoit de « maintenir l’engagement régional en faveur de la culture, indispensable pour une région où il fait bon vivre, ouverte sur le monde, une région attractive et dynamique », l’amendement proposé vise à prévoir dans les nouveaux Contrats Auvergne + une nouvelle génération de projet culturel de territoire, ce qui suppose de poursuivre les travaux concertés menés au niveau des conseils culturels de territoire.

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dimanche 28 septembre 2014

Israël-Palestine : vœu en faveur d’un accord de paix juste et durable

Le vœu a été déposé conjointement avec le Front de Gauche. La droite s'est abstenue et le PS a souhaité modifier le vœu par amendement pour le voter. Le dernier paragraphe (avec les deux condamnations vis à du gouvernement et du Président de la République) a donc été supprimé.

Le 20 novembre 2002, lors d’un grand meeting à Paris organisé pour appuyer la campagne civile et politique en faveur de la suspension de l’accord d’Association Union Européenne-Israël, Manuel Valls déclarait à juste titre que « Les Palestiniens vivent cette situation qui est révoltante avec, notamment, la destruction volontaire de l’autorité palestinienne, la répression terrible et son cortège de morts, l’occupation et la destruction des villes, des villages, des maisons, la poursuite de la colonisation qui viole le droit international et qui effectivement ne s’est jamais arrêtée, le chômage, la misère sociale et sanitaire que vivent les Palestiniens. On veut détruire les infrastructures, la mémoire, le futur de ce peuple. Cela est inacceptable et nécessite la mobilisation de toute la communauté internationale . Alors oui, la cause de la Palestine est la cause du droit, de la justice, du droit des Palestiniens à disposer d’un Etat et à vivre en paix. Il faut qu’Israël respecte les résolutions. Nous devons faire la démonstration de notre volonté inébranlable pour que le peuple palestinien, à travers notre mobilisation retrouve le chemin de l’histoire ».

Près de 12 ans plus tard, la situation et les enjeux de la résolution du conflit israélo-palestinien dénoncés en 2002 par l’actuel Premier Ministre sont toujours d’actualité : la poursuite de la colonisation illégale d’Israël en Cisjordanie et l’asphyxie de la bande de Gaza entrainent, sans pour autant la justifier, l’usage de la force par le Hamas.

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jeudi 25 septembre 2014

De l'art de retourner sa veste au Conseil régional d'Auvergne : le front des élus PS, FdG et UPA

Ce qui était vrai en 2004 ne l’est plus en 2014 visiblement pour les élus Socialistes, Front de gauche et de Droite du Conseil régional d’Auvergne… Ils se sont tous opposés au vœu déposé par notre groupe concernant la durée de validité des billets TER et Intercités sans réservation obligatoire alors qu'un vœu assez similaire, déposé en 2004 par les Verts, le PS et le PC, avait été voté à l'unanimité.

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Pourquoi ?

  • Pas d'explication de vote pour une droite aux rangs réduits à la portion congrue au moment du vote (4 élus qui se sont abstenus ou ont voté contre). A 16h30, la journée était déjà terminée pour les 2/3 des élus de droite... Faut pas déconner, cette Session marathon, ô combien épuisante, avait quand même commencé à 9h30 avec 2h de pause entre midi et 2.
  • Pour le Front de Gauche et son Vice-Président aux Transports : dans la réalité de tous les jours, les usagers occasionnels n'ont pas de billet TER dans leur poche. On se creuse la tête sur un faux-problème. En dehors de quelques exemples extrémistes cités par les élus Verts, on n'a personne dans son entourage qui puisse être impacté par cette mesure. Ouch ! Au Front de Gauche on roule en bagnole mais on défend le service public ferroviaire... et les usagers ?
  • Pour le PS, le raisonnement est le même qu'au Front de Gauche. La SNCF vous explique que 80% des usagers ne sont pas touchés par cette mesure. Pourquoi se prendre la tête pour 20% des usagers ? Les explications sont de Jean Mallot, désormais conseiller spéciale d'A.Vidalies, le secrétaire d'Etat chargé des transports, de la mer et de la pêche. Si vous n'avez rien à lui demander en matière de Transports, allez-y, il saura faire remonter l'information...

Pour l'anecdote, ou presque, voici donc le vœu déposé lors de cette Session (et retrouver en cliquant ici le voeu déposé en 2004) :

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jeudi 18 septembre 2014

Non à la fusion avec Rhône-Alpes, oui à la coopération des Régions !

Voir ou revoir l'interview de Pierre Pommarel sur France 3 lors du 19-20 du Mardi 16 septembre

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Cliquer ici et rechercher l'édition du 16 septembre. L'interview se situe à la minute 9.

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lundi 1 septembre 2014

Toutes et tous hors Tafta !

Signez l’appel et déclarez-vous « hors TAFTA »

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Pétition

L’Union européenne et les États-Unis négocient un accord de libre-échange, dit PTCI* ou Tafta*. Au-delà des États-Unis et de l’UE, cet « OTAN de l’économie » impacterait toute la planète. De nombreux autres accords sont également en cours de négociation, dont l’AECG* ou le Ceta*, entre l’Union européenne et le Canada, en passe d’être conclu.

Ces négociations opaques se déroulent dans le dos des peuples d’Europe et d’Amérique du Nord. Elles visent à établir un grand marché transatlantique qui consacrerait la domination des multinationales européennes et américaines au détriment des citoyens de part et d’autre de l’Atlantique. Sous couvert d’une hypothétique relance de la croissance, ces négociations risquent de niveler par le bas les normes sociales, économiques, sanitaires, culturelles et environnementales. Ces nouvelles normes seraient placées sous le contrôle de tribunaux supranationaux d’arbitrage privés, hors de tout contrôle démocratique.

Cet accord de libre-échange menace de mettre en péril ce qui rend nos sociétés encore vivables. C’est la raison pour laquelle nous appelons les parlementaires français et européens nouvellement élus à faire pression sur les États membres et la Commission européenne afin d’interrompre les négociations du Tafta.

Nous exigeons la mise en place d’un cadre de coopération alternatif qui permette des échanges commerciaux équitables, l’extension des droits civiques et sociaux, une alimentation saine, une santé accessible à toutes et tous, le respect de la diversité culturelle et des réponses à l’urgence écologique.

De plus en plus de collectivités locales se déclarent « hors Tafta ». Nous demandons aux élus, aux organisateurs de manifestations culturelles et aux acteurs des secteurs d’activité concernés de faire entendre leur voix en se déclarant eux aussi « hors Tafta ».

Nous appelons à une large mobilisation de la population pour faire vivre ce débat partout dans nos villages et nos quartiers, sur nos lieux de travail et d’étude et créer des collectifs locaux partout en France pour enrayer le Tafta, le Ceta, et sortir du piège des accords de libre-échange.

  • Le projet de partenariat transatlantique entre l’Union européenne et les États-Unis est appelé Tafta (Transatlantic Free Trade Agreement), PTCI (Partenariat transatlantique de commerce et d’investissement), TTIP (Transatlantic Trade and Investment Partnership ) ou encore grand marché transatlantique. L’accord entre l’Union européenne et le Canada est appelé AECG (Accord économique et commercial global) ou Ceta (Comprehensive Economic and Trade Agreement).

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Signer la pétition en cliquant ici

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mardi 24 juin 2014

Session du 24 juin 2014 : intervention liminaire de P. Pommarel

3 points sont abordés dans ce discours : la réforme territoriale, la nécessaire coopération des régions en matière ferroviaire, et le refus de céder au chantage exercé par le groupe ERAMET.

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Aux lendemains des élections locales et européennes, où l’abstention représente encore et toujours le premier parti politique de France, sans même parler de la montée en puissance de l’extrême-droite, la démarche technocratique, à la hussarde du Président de la République sur la réforme territoriale est un véritable pied de nez à la démocratie, aux territoires et à la citoyenneté tout simplement.

Elle émerge dans la plus grande précipitation. Qui plus est, cette réforme est démagogique vis-à-vis des Français puisque les économies à la grosse louche promises par la diminution du nombre de Région sont un leurre.

La réforme territoriale envisagée ne permettra pas de faire des économies substantielles à défaut de s’attaquer d’une part au fonctionnement de l’Etat et ses relations avec les collectivités, d’autre part à la clarification des compétences afin de supprimer les doublons et les trop nombreuses strates et antichambres administratives.

Pour l'instant, la seule chose promise aux territoires c’est un nouveau transfert de dette de l’Etat vers les collectivités, en particulier vers les Régions dont l’équilibre financier est de plus en plus fragilisé.

Cette réforme ne peut être celle de l’austérité, elle devrait être forcément pensée en même temps qu’une vaste réforme fiscale redonnant de l'autonomie aux Régions, et à l’issue d’un vrai débat démocratique impliquant les citoyens et les acteurs socio-économiques.

Notre pays a besoin d’être réformé, l’action publique a besoin d’être plus lisible et efficace, c’est une certitude.

Mais fallait-il une fois de plus, porté par l’idéologie social-libérale de la compétitivité territoriale, prendre le problème à l’envers en commençant non seulement par créer de grandes métropoles, puis des méga-régions à la logique concurrentielle, alors que la France est championne d’Europe du nombre de communes et qu’elle recense une centaine de conseils généraux dont la suppression est renvoyée à un calendrier plus qu’incertain ?

Fallait-il improviser un découpage des Régions totalement déconnecté des réalités de la vie des citoyens, des bassins de vie, des enjeux socio-économiques et environnementaux des territoires, du patrimoine historique et culturel, mais aussi des coopérations existantes ?

La taille des régions françaises est un faux débat car elles sont en superficie et en population au-dessus de la moyenne européenne. Le vrai débat, et il faudra bien avoir le courage de l’avoir un jour, pour mettre fin au jacobinisme historique de la France, c'est qu’elles sont des naines financières à côté de leurs homologues des grands pays européens.

En euros par habitant, le poids budgétaire des Régions françaises est 5 à 10 fois inférieur à celui des Régions des autres pays européens. Leur autonomie, leur pouvoir d’action, leur possibilité d’avoir des politiques différenciées sont extrêmement limités dans la mesure où elles ne maîtrisent que 12,5% de leurs recettes fiscales. 13% pour l’Auvergne.

Ainsi, au lieu de les faire grandir contre leur volonté et contre celle des citoyens – les sondages l’attestent, en Auvergne notamment – il faut leur transférer des compétences certes, mais aussi et surtout des moyens financiers et réglementaires pour qu’elles soient plus autonomes. Les annonces du gouvernement en la matière doivent tous nous inviter à la plus grande vigilance.

De plus, « penser que la compétitivité de la France sera améliorée par la construction de grandes régions est un non-sens économique » comme l’écrit un ancien sous-préfet : « les entreprises Michelin, Volvic et Vichy n’ont besoin ni d’une métropole clermontoise ni d’une grande région Auvergne Rhône Alpes pour être des leaders mondiaux dans leur domaine », au même titre que Kuhn à Saverne, sous-préfecture du Bas Rhin de 12 000 habitants, de Bugatti à Molsheim, 9300 habitants, de Kronenbourg à Obernai, 11 000 habitants. La réussite de ces entreprises n’a rien à voir avec la dimension de la métropole ou de la région dans lesquelles elles se situent.

Permettez-moi également de mettre dans le débat quelques chiffres de comparaison au regard des compétences principales des Régions afin de tordre le cou à un certain nombre d’idées reçues, voire à une forme de dogmatisme de certains prophètes de la fusion Auvergne / Rhône-Alpes.

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mercredi 28 mai 2014

Facture du nucléaire : l'alerte de la Cour des comptes

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Illustration : Olivero

Article paru dans Le Monde du 27-05-2014

Alerte, dérapage ! La Cour des comptes a rendu public, mardi 27 mai, un rapport très attendu sur les coûts de la filière nucléaire. Réalisé à la demande du président, François Brottes (PS), et du rapporteur, Denis Baupin (EELV), de la commission d'enquête de l'Assemblée nationale, le document tire la sonnette d'alarme. Et les conclusions de la haute juridiction financière ne devraient pas réconcilier les pro- et les antinucléaires.

Outre l'actualisation des données sur le coût de production de l'électricité nucléaire, il était demandé à la Cour d'évaluer le montant des investissements liés à la maintenance et à la rénovation du parc nucléaire, d'une part, et de chiffrer les coûts associés au risque d'accident nucléaire majeur, d'autre part.

Premier constat : le coût de production de l'électricité nucléaire s'envole. Entre 2010 et 2013, la facture a connu une forte hausse, passant de 49,6 euros par mégawattheure (MWh) à 59,8 euros/MWh. C'est une augmentation de 20,6 % en euros courants (+16 % en euros constants, c'est-à-dire en tenant compte de l'inflation).

Cette flambée des coûts tient à l'évolution des différentes charges, et notamment aux investissements de maintenance et de sécurité. Dans cette période, ils ont plus que doublé, passant de 1,75 milliard d'euros en 2010 à 3,8 milliards en 2013 (+117 %).

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