Europe Ecologie - Les Verts Conseil Régional Auvergne

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Tag - Développement durable

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jeudi 11 avril 2013

Quelques idées de sorties


** Jeudi 11 Avril à 20h à Beaumont : Peut-on cultiver son champ ou son jardin sans pesticides ?

Jeudi 11 avril, salle Anna Marly à la Maison des Beaumontois, la municipalité de Beaumont organise dans le cadre de la semaine du développement durable une soirée-débat intitulée “Peut-on cultiver son champ ou son jardin sans pesticides ?”

La soirée se déroulera de la manière suivante :

Introduction de Marc Saumureau, adjoint au maire de Beaumont chargé de l’environnement et du développement durable

Présentation par Hervé Mantelet, conseiller municipal de Beaumont, conseiller communautaire, de la charte d’entretien des espaces publics de Clermont Communauté

Projection du film : La magie des haies

Table-ronde débat avec le témoignage de Patrice Diaz (Jardiniers de France et Croqueurs de Pommes du Puy-de-Dôme), Jean-Sébastien Gascuel (Agriculteur biologique) Jean-Marie Sirvins (Président du Syndicat des Apiculteurs)

Diaporama : Comment jardiner autrement (Patrice Diaz)

Entrée libre

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mercredi 3 avril 2013

37e congrès de France Nature Environnement - Mobilités de demain : « Se déplacer et transporter moins, mieux, autrement »

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Le 37ème Congrès National de France Nature Environnement (F.N.E.) aura lieu pour la première fois à Clermont-Ferrand les 4 et 5 avril 2013.

Ce congrès, organisé conjointement avec la F.R.A.N.E, est axé sur les mobilités et ses enjeux environnementaux (se déplacer et transporter moins, mieux, autrement).

Entre pollutions, territoires grignotés et importations massives de carburant, les transports pèsent lourd sur notre environnement, notre santé, notre économie et notre bilan énergétique. La crise actuelle exacerbe ces pressions mais elle constitue aussi une opportunité de réexaminer nos façons de nous déplacer. Des mobilités bien pensées concourent à la vitalité économique, au respect de la nature et au bien-être des individus.

Les 4 et 5 avril 2013, acteurs institutionnels, associatifs, syndicaux, économiques se retrouveront à l'initiative de France Nature Environnement pour débattre des mobilités de demain et élaborer des propositions concrètes. Quatre grandes questions guideront nos réflexions : quelles énergies pour quelles mobilités ? Quelle gouvernance pour un service d'intérêt général ? Quelle marge de manœuvre pour agir sur la demande en mobilités ? Les mobilités à quels coûts ?

Ouvert à tous, un Village des mobilités réunira associations, collectivités locales et entreprises travaillant sur cette thématique, ancrée dans notre quotidien. Des ateliers et démonstrations nous inviteront à changer nos habitudes de piéton, de cycliste ou d'automobiliste.

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************** Cliquer ici pour consulter le programme **************

En partenariat avec :
L'Ademe - la Ville de Clermont-Ferrand - Le Conseil Général Puy-de-Dôme - le Conseil Régional Auvergne - le Crédit Coopératif - la Fondation PSA Peugeot Citroën - la SNCF

Partenariat Médias :
France bleu - la Gazette des communes - Terraeco

En collaboration avec :
CCI FRANCE - CEREMH - Certu - CFDT- CNES - FUB - IFSTTAR - PREDIT - UTP

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vendredi 29 mars 2013

PNR Sources et Gorges du Haut-Allier : publication de la 2ème newsletter

logo_PNR.pngLe mot du Président :

Nous voici donc engagé dans l’écriture du projet de charte !

Après une année 2011 consacrée à l’écriture du diagnostic de territoire, une année 2012 consacrée au débat d’idées, 2013 portera sur l’écriture de la charte à partir de la maquette issue du forum de Saugues. Nous restons fidèles à la logique qui est depuis le début portée par l’association : celle d’une écriture collective, impliquant les acteurs de terrain. L’association organise des rencontres avec les Communes, les Départements, les Régions, et les organismes partenaires.

Nous savons tous combien le contexte économique et social est difficile. Lors de nos rencontres certains nous questionnent : un Parc dans ces conditions n’est-il pas un luxe ? Pourrons-nous en assumer le coût ? Va-t-il nous aider ou nous freiner ? L’exemple des PNR existants nous montre qu’un Parc naturel régional est un outil de dynamisme économique et de solidarité entre les Régions, Départements, Communes et Communautés de Communes. Construire ensemble un projet pour les années à venir, qui s’affranchit des frontières administratives, qui nous rassemble pour réaliser et financer des actions concrètes, qui nous fasse connaitre à l’extérieur, voilà le pari! Oui, plus que jamais nous avons besoin d’une ambition commune.

Lionel ROUCAN

Dernières actualités :

La maquette de la charte est sortie ! Issue du travail des ateliers, des débats du forum territorial de décembre dernier (Langogne - Chilhac et Saugues), voici la maquette de la charte proposée par le comité de rédaction et validée par l’association…. Pour consulter la maquette de la charte cliquez ici

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mercredi 27 mars 2013

Quelle alternative aux projets de LGV POCL et Poitiers Limoges ? Les écologistes proposent un scénario alternatif trois fois moins coûteux !

Les projets de LGV inscrits dans le Schéma national des infrastructures de transport s’élèvent à 245 milliards d’euros, une somme hors de portée aujourd’hui et dans les 25 ans qui viennent. Dans la période de crise que nous traversons, où un euro d’argent public dépensé doit plus que jamais être un euro utile, les écologistes de 6 régions réunies ont tenu à apporter leurs réflexions à la Commission dite « Mobilité 21 », en charge de hiérarchiser avant juin les projets du SNIT.

Face aux projets de LGV Paris-Orléans-Clermont-Lyon et Poitiers-Limoges, les écologistes proposent une alternative permettant de désaturer les LGV existantes (Paris-Lyon et Atlantique) et de désenclaver le Massif Central sans attendre les calendes grecques : un réseau « Cœur de France » combinant l’optimisation des lignes existantes et la construction de lignes nouvelles seulement là où elles sont nécessaires et utiles. Pour un coût trois fois moindre !

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mardi 26 mars 2013

Charte des langues régionales : Bretons et occitans se mobilisent

La décision de François Hollande de ne pas ratifier la Charte des langues régionales ou minoritaires (mesure n°56 de son programme présidentiel) a provoqué une onde de choc chez les militants culturels et linguistiques bretons, basques et occitans.

Gustave Alirol déplore ce recul politique sur Corse Net Infos :

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Cliquer ici pour voir la vidéo :

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jeudi 21 mars 2013

Pour la transition énergétique : conférence – débat le jeudi 28 mars avec Yves COCHET et l’association NEGAWATT

Réduire les factures d’énergie, Anticiper la fin du pétrole, Réduire l’effet de serre, Sortir du nucléaire

Se chauffer, s'éclairer, se déplacer : l'énergie est au coeur de nos vies à tel point que nous n'en percevons les limites et que nous vivons dans l'illusion d'un monde aux ressources infinies.

Pourtant, la fin prévisible des réserves disponibles de pétrole, de gaz, de charbon, et même d'uranium, les bouleversements climatiques, les catastrophes écologiques, sont des signaux d'alerte qui ne laissent plus la place au doute : il est nécessaire et urgent de changer notre manière de consommer et de produire l'énergie.

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mercredi 13 mars 2013

Débat sur l'énergie à Clermont-Ferrand le 9 avril - Inscription jusqu'au 18 mars

logo_DNTE.png Dans le cadre du débat national sur la transition énergétique (DNTE), la Région Auvergne, en collaboration avec l’Etat, la DREAL, l’ADEME, vous invite à une journée régionale ouverte à tous, pour relayer au plus près des Auvergnats les 4 questions majeures soulevées dans ce débat :

1) Comment aller vers la sobriété et l’efficacité énergétiques ?

2) Quelle trajectoire pour atteindre le mix énergétique en 2025 ?

3) Quels choix en matière d’énergies renouvelables et de nouvelles technologies de l’énergie et quelle stratégie de développement industriel et territorial ?

4) Quel coût et quel financement pour la transition énergétique ?

Cette journée régionale se déroulera le 9 avril 2013 à la Grande halle d’Auvergne de 9h à 16h45.

Elle sera présidée par le Préfet de région et le Président de la Région et se déroulera sous l’égide d’un expert national sur les questions énergétiques : Pierre RADANNE.

Différents acteurs régionaux sont invités à exposer leur point de vue autour de 4 tables rondes successives animées par un journaliste professionnel. Chaque table ronde traite d’une des 4 questions majeures soulevées par le DNTE (voir le programme prévisionnel ci-dessous et en PJ).

Un temps d’échanges avec le public sera aménagé après chaque table ronde.

Pour vous inscrire : renvoyer le coupon réponse ci-joint avant le 18 mars (1 par personne) à l’adresse électronique suivante : DNTE@cr-auvergne.fr

Merci de bien vouloir diffuser ce message à vos réseaux …

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mardi 12 mars 2013

Session du 12 mars - Discours de Pierre Pommarel

« La fiscalité sur l’énergie se caractérise par de nombreuses dépenses fiscales qui répondent davantage au souci de préserver certains secteurs d’activités qu’à des objectifs environnementaux. Afin de favoriser la transition énergétique, la réorientation des dépenses fiscales relatives à l’énergie paraît donc nécessaire ».

Voici donc le constat amer et la conclusion sans détour dressés par la Cour des Comptes qui fustige à son tour l’incohérence de la fiscalité écologique française dans un référé rendu public adressé aux Ministères de l’Ecologie et de l’Economie.

A l’instar des écologistes qui dénoncent depuis de nombreuses années le maintien de privilèges anachroniques à des secteurs d’activités appelés nécessairement à évoluer, la Cour des Comptes pointe elle aussi du doigt plusieurs aberrations qui vont à l’encontre de la transformation écologique de notre économie :

- En 1er lieu, la détaxation du kérosène qui profite au mode de transport le plus polluant, et qui grève les finances publiques de 3,5 milliards d’euros chaque année, dont 3 à 400 millions d’euros pour les vols intérieurs de métropole. En plus d’être anti-environnementale, cette niche est tout à fait inéquitable d’un point de vue de justice sociale, puisque ce sont bien les milieux aisés qui profitent majoritairement de la diminution artificielle du prix des billets d’avion.

- Deuxième niche décriée par la Cour des Comptes, le différentiel de taux de TIPP en faveur du gazole qui ampute chaque année les recettes fiscales de l’Etat à hauteur de 7 milliards d’euros auxquels il convient d’ajouter les coûts sanitaires (42000 décès prématurés) et même les coûts socio-économiques pour la France. En effet, l’inadaptation structurelle de l’outil de raffinage français qu’alimente l’accroissement de la consommation du gazole en France contribue grosso modo pour 1 milliard d’euros au déficit de la balance commerciale de notre pays. Alors que les exportations de voitures diesel françaises ne cessent de diminuer, continuer d’encourager le diesel en France est donc un véritable pied de nez aux ouvriers et aux salariés de l’industrie automobile pour qui la reconversion industrielle est la seule garante de leur emploi. Le gouvernement ne peut pas, ne doit pas entretenir la fiction du redémarrage ou de la continuation sous perfusion d’activités caduques.

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vendredi 1 mars 2013

L’écologie est l’avenir de la classe ouvrière - Jacques Archimbaud

Petroplus, Arcelor Mital, PSA... ? D’autres avenirs ouvriers sont possibles

Automobiles, pétrole, pneus, acier, il va falloir dire la vérité ! Sidérurgie, Psa, Renault, Goodyear, Faurecia. Les plans de licenciements se multiplient.

Des milliers d’ouvriers qui ont sué sang et eau pendant 150 ans pour la jouissance de quelques grandes familles de profiteurs et des générations lamentables de petits boursicoteurs, vont être jetés comme des malpropres par des tôliers qui les auront pressés jusqu’à la dernière minute.

Des ministres s’agitent, des avocats syndicaux tentent par de pathétiques plaidoiries de retarder en droit la fatale échéance... On se raccroche à la fable des licenciements boursiers comme cause majeure du massacre social qui se déroule sous nos yeux. Tout le monde entretient la croyance selon laquelle, comme aux Usa, après une purge sévère, tout finira par repartir comme en quatorze...

Il n’en est rien : aucune des activités carbonées à la base des deux révolutions industrielles et de la seconde accumulation du capital n’a d’avenir sur le long terme.

On peut tenter de retarder l’échéance. On peut mentir aux ouvriers qui d’ailleurs n’en croient rien. C’est une autre direction qu’il faut prendre, on a déjà vingt ans de retard, il faut décider maintenant.

Moins d’automobiles de grosses cylindrées, davantage de trains, d’autobus et de tramways... Moins d’avions et davantage de bateaux, moins de pétrole et plus d’énergies renouvelables et d’écomateriaux, moins de surconsommation individuelle standardisée et plus de services partagés à haute valeur ajoutée. Moins d’ hypermarchés et plus de commerces de proximité. Moins de camions et d’autoroutes et plus de circuits courts. La reconversion est urgente, incontournable, juste et positive.

Il y aurait cependant un scandale à ce que les ouvriers qui ont tout le temps donné, payent une fois encore pour la navrante cécité historique des classes dirigeantes.

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mardi 26 février 2013

Chaîne humaine pour l'arrêt du nucléaire

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Alors que l'accident de Fukushima entrera dans sa troisième année, la grande chaîne humaine organisée à Paris le 9 mars est le grand évènement antinucléaire de l'année. C'est le moment de se mobiliser.

Cette manifestation nationale se doit d'être une réussite si nous voulons peser sur le gouvernement et le Parlement. Vous n'êtes pas sans savoir qu'un débat national doit se tenir sur la question énergétique mais comme d'habitude les décisions sont d'ores et déjà prises et il n'est pas prévu de remettre en question le dogme nucléaire. Pouvons-nous nous contenter de la seule probable fermeture de la centrale de Fessenheim ? De l'hypothétique abandon du projet d'un second EPR à Penly ? Alors que les habitants de Fukushima souffrent dans leur chair, il est temps que la France suive la dynamique de la plupart de ses voisins européens : sortir du nucléaire.

Pour pallier les manquements de nos gouvernements successifs et lancer un message fort à la classe dirigeante, nous devons nous retrouver plusieurs dizaines de milliers à Paris pour encercler les lieux de pouvoir politique et économique. D'EDF à Areva en passant par les ministères et les banques d'investissement, dénonçons au monde entier les responsables d'un futur Fukushima français.

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L'année dernière nous étions 60 000 à former une chaîne humaine de Lyon à Avignon. Le 9 mars à Paris, frappons à nouveau un grand coup !

Lieux de départ des cars en Auvergne :

En Haute-Loire : départ à 5h00 du Puy-en-Velay, arrêt à Saint-Georges d'Aurac, Brioude, Arvant et Issoire
Contacts : Brigitte et Pierre Pommarel, 9 Grand Rue 43100 Paulhac

Dans le Puy-de-Dôme, départ à 6h00 de Clermont-Ferrand, place du 1er mai.
Contact : Nicolas Bonnet au 04 73 90 41 78 ou chainehumaine.9mars.63@ouvaton.org

Dans l'Allier, départ à 5h00 de Montluçon, arrêt à Vallon-en-Sully
Contact : Jean-Philippe Blivet au 04 70 28 50 55 ou sdn03montlucon@orange.fr

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lundi 11 février 2013

Aterres2050 à Vichy le 13 février : Comment, demain, satisfaire nos besoins alimentaires et énergétiques ?

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A l'horizon 2050, de quelles surfaces disposerons-nous pour l'agriculture et la forêt ?

De quelle façon satisferons-nous nos besoins alimentaires et énergétiques ?

L'équipe d'ingénieurs agronomes de Solagro a conçu un modèle de prospectives, "le scénario Afterres 2050" pour faire des propositions d'évolution de nos modes de consommations alimentaires et de notre agriculture. C'est sur cette réflexion que la partie biomasse du scénario négaWatt a été conçue.

"Afterres2050" et "négaWatt 2011" : les convergences :

Le scénario négaWatt et Afterres de Solagro reposent sur des fondamentaux similaires, partir des besoins, appliquer la sobriété, l'efficacité, le recyclage ou la valorisation des ressources renouvelables.

- Afterres fournit à négaWatt la quantité de biomasse mobilisée pour l'énergie. Bois, biogaz... représenteront 40 % de l'énergie finale en 2050.

- Afterres complète négaWatt en matière d'agriculture et de forêt : il traite la majorité des gaz à effet de serre hors énergie, (qui sont très importants dans notre région d'élevage), et des puits de carbone (forêts et sols agricoles)

- Les besoins en matériaux (bois de constuction, isolation naturelle...) sont définis à partir du programme RENOV de negaWatt...

Vous pouvez télécharger le scénario "Afterres2050" sur le site www.solagro.org pour préparer les questions qui ne manqueront pas !

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mardi 29 janvier 2013

Famine au sud, Malbouffe au nord : conférence de Marc Dufumier le 1er février à Aubière

Vendredi 1er février 2013 à 20h30, Marc Dufumier, Agronome et expert auprès de la FAO, donnera une conférence autour de son livre, Famine au sud, Malbouffe au nord.

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Entrée gratuite

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vendredi 18 janvier 2013

Autoroute A89: anachronisme et inconséquence

COMMUNIQUE DE PRESSE DES ELUS REGIONAUX EELV D'AUVERGNE ET DE RHONE-ALPES

La nouvelle autoroute Clermont-Lyon va aggraver la congestion du trafic au nord de Lyon. Mais surtout, elle représente le contraire de ce que devrait être un investissement d’avenir.

Les élus écologistes des régions Rhône-Alpes et Auvergne ne peuvent décidément pas se réjouir de l’inauguration des 50 km de l’autouroute A89 entre Balbigny et La Tour de Salvagny.

Compte tenu des engagements de la France pour répondre aux défis énergétique et climatique, et face au renchérissement continu et durable du prix des carburants, cette nouvelle stimulation de la mobilité routière relève du déni de réalité et de la fuite en avant.

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Inadapté

Censé réduire de 30 minutes le parcours entre Clermont-Ferrand et Lyon (1h45), en évitant le détour par Saint-Etienne, le raccourci de Balbigny n’est rien d’autre qu’un nouvel aspirateur à véhicules, de surcroît inefficace pour gagner du temps ! « Les flux de véhicules de ce tuyau à gros gabarit vont déboucher directement dans le tissu périurbain de l’Ouest Lyonnais, sur un réseau tout à fait inadapté qu’ils contribueront à saturer encore davantage, en particulier lors des heures de pointe, souligne Jean-Charles Kohlhaas, président de la commission Transports du Conseil régional Rhône-Alpes. Non content d’accroître les pollutions et les nuisances, ce trafic supplémentaire ira de pair avec encore davantage d’étalement périurbain et d’artificialisation du territoire. »

Agnès Mollon, Présidente du groupe des élus écologistes à la Région Auvergne déclare de son côté « Quant au train, dont les temps de parcours entre Clermont-Ferrand et Lyon avaient enfin pu être réduits et rendus compétitifs par rapport à la route (2h15), il sera à nouveau disqualifié et pour longtemps. C’est donc bien un transfert modal à l’envers de l’Histoire qui est prévu. Et tout cela pour un coût pharaonique : un milliard et demi d’euros…soit 30 millions d’euros le kilomètre ! »

Développement durable

En période de crise économique, sociale et environnementale, nul doute que d’autres investissements auraient été plus judicieux. Pour la même somme, on aurait pu doter la région de Lyon d’un véritable RER, moderniser radicalement la ligne ferroviaire Clermont – Saint Etienne via Montbrison et Thiers, ou encore rénover la ligne Lyon-Roanne en créant une section de ligne nouvelle entre Lozanne et Roanne, avec un potentiel de vitesse entre 220 et 250 km/h.

« Nous déplorons que le développement durable et l’écologie soient plus souvent invités dans les discours que dans les choix d’aménagement du territoire et des grands équipements qui conditionnent notre avenir », conclut Jean-Charles Kohlhaas.

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mercredi 16 janvier 2013

Un défi pour la démocratie : Entretien avec Pierre Radanne

L'entretien ci-dessous est extrait du livre de poche édité par Alternatives Economiques en février 2012.

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Le modèle énergétique français est caractérisé par une forte centralisation, liée au poids du nucléaire. Or répondre aux enjeux posés par le dérèglement climatique impose de mettre en place un système décentralisé, impliquant davantage les collectivités, mais aussi les citoyens.

* Pourquoi l'énergie est-elle restée une compétence nationale au sein de l'Union européenne ?

En effet, bien que l'environnement relève de plus en plus d'une compétence européenne ou régionale, il n'y a jamais eu, dans les traités, un octroi de compétence à la Commission européenne en matière énergétique. Il s'agit bien d'un domaine de compétence régalien national. En France, accepter de faire de l'énergie une compétence européenne de droit revenait à mettre les choix nucléaires en débat. Or l'Etat n'a jamais accordé de véritable pouvoir sur ce sujet aux collectivités territoriales. L'énergie est un domaine où lui seul décide, par exemple de l'implantation d'un réacteur nucléaire.

Cette tradition date de la Libération et de la mise en place en 1945 de monopoles publics, EDF-GDF et Charbonnages de France. Elle a toutefois été renforcée dans les années 1970 avec le nucléaire, une énergie qui ne se développe qu'au sein des pays ayant un pouvoir centralisé. Dans un cadre institutionnel décentralisé, les programmes nucléaires sont en effet aussitôt bloqués par les collectivités locales sous la pression populaire.

Mais, depuis le début des années 1990, la Commission européenne a remis en cause, au nom de la concurrence, les monopoles publics d'Etat. Elle a obtenu la libéralisation du marché de l'électricité et du gaz. Par le droit de la concurrence, elle a donc réussi à remodeler complètement le secteur énergétique européen. Aujourd'hui, le modèle énergétique décentralisé allemand domine en Europe et a été adopté notamment par l'Espagne, l'Italie, la Belgique…

La Commission a par ailleurs une compétence, au titre de l'environnement, sur les questions relatives au climat. C'est l'Europe qui négocie dans le cadre des conférences des Nations unies et non pas chacun des 27 Etats membres. De facto, le paquet climat-énergie, adopté en décembre 2009 par le Conseil européen, fixe ainsi des objectifs d'efficacité énergétique, de réduction d'émissions de gaz à effet de serre et de parts de marché des énergies renouvelables. Malgré le vide juridique, l'Europe a donc réussi à prendre fortement position sur l'énergie.

Une allégorie explique bien les enjeux actuels : nous sommes en face d'un conflit titanesque entre un monde des pastèques et un monde des myrtilles. Le monde des pastèques, c'est le monde des grandes multinationales, des grandes entreprises, des Etats forts. De l'autre côté, celui des myrtilles est fait de plein de petites choses. Or les économies d'énergie se réalisent forcément en mettant bout à bout une multitude de petites choses. Contrairement à la France, l'Allemagne fonctionne d'une manière très forte par la subsidiarité en mobilisant les acteurs en présence. La question du changement climatique ne peut être résolue autrement.

La moitié des émissions de gaz à effet de serre est en effet issue des ménages privés, par leur choix de chauffage, d'isolation, d'alimentation, bref par leurs comportements. Pour répondre aux objectifs environnementaux, il est donc nécessaire de transformer les habitudes d'un nombre considérable d'acteurs. Une stratégie centralisée ne peut y parvenir.

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mardi 15 janvier 2013

« La géopolitique de l’eau » - Conférence à Clermont-Ferrand le 31 janvier 2013 à 20h

L'association des Amis du Temps des Cerises organise une conférence le jeudi 31 janvier 2013 sur la problématique de l'eau. Suzanne Dionet-Grivet, agrégée de géographie, et ancienne professeure d'Histoire, de Géographie, et de Géopolitique en classes préparatoires économiques et commerciales à Clermont-Ferrand, viendra présenter et discuter de son ouvrage avec le public.

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Face à la raréfaction de l’eau et à l’inégalité des sociétés face à cette ressource, cet ouvrage entend faire le point sur différentes questions ayant trait à cette problématique qui devient de plus en plus pressante, tout en abordant à l’aide de nombreux exemples concrets les enjeux géopolitiques et environnementaux qui découlent de cette question.

Seront abordées lors de cette conférence la pression humaine sur les besoins en eau, à travers la raréfaction de la ressource et la croissance des inégalités ainsi qu’une analyse des enjeux géopolitiques en jeu sur le globe. Enfin, ce sont les enjeux environnementaux et la nécessité d’une révolution bleue qui seront abordés : changement climatique, croissance des inégalités, et la question d’une gouvernance mondiale de l’eau.

Partenariats : UFR LLSH, SUC, Editions Ellipses.

Rendez-vous : Jeudi 31 janvier 2013 - 20h – Amphithéâtre 2 de l’UFR LLSH - 29, boulevard Gergovia

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