About Brice LOE MIE

Avatar of Brice LOE MIE (@bloemie) Brice LOE MIE est un citoyen de Montrouge, militant Europe Ecologie Les Verts, pour accompagner la ville dans la transformation écologique. le site officiel : http://montrouge.eelv.fr
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Montrouge, ce village piéton ( où l’on digresse sur l’arrivée du métro 4 )

Bonjour, je viens aujourd’hui vous parler du moyen de déplacement que tout le monde emploie. Ses jambes. (sa canne ou son fauteuil roulant). Appelons cela mobilité piétonne.

Mais d’abord un simple rappel.

Qu’entendre par mobilité piétonne ?

Le concept de mobilité piétonne analyse la vie des piétons en terme de facilités ou d’obstacles, de confort ou d’inconfort, au sein des espaces publics qui leur sont ouverts.  Ces espaces sont regroupés sous le terme « cheminement piéton » : les trottoirs, les traversées, les places, les plaines de jeux, les parcs, les sites naturels, etc.

La mobilité piétonne prend aussi en compte les moyens de transport : les transports en commun, les arrêts et les parkings.

Maintenant que nous avons cadré, concentrons nous sur ce qui nous intéresse, la ville de Montrouge.

Montrouge est une ville très peu étendue, le déplacement piéton y constitue un moyen de locomotion privilégié. Chaque quartier a son identité propre, mais tous sont interconnectés, à l’exception du quartier de la Vanne, enclavé entre la D920 et l’aqueduc de la Vanne. La répartition des commerces est pensée pour que chaque quartier ait accès immédiat à tout une gamme de magasins. Ces commerces et services sont situés pour la plupart le long de départementales, comme l’avenue de la République, l’Avenue Henri Ginoux, l’Avenue Jean Jaures et l’avenue Gabriel Péri, ce qui fait que la circulation des voitures est très présente et cela entrave au déplacement piéton. Qu’est il possible de faire?

Il faudrait mieux baliser le cheminement piéton, avec des parcours aménagés, des traversées balisées.  Peut être repenser la circulation dans notre ville, en mettant fin au sens unique de l’avenue de la république, comme ce qui a été fait à Paris pour les grands boulevards, ce qui aurait pour effet de ralentir la vitesse des voitures sur cet axe. Une autre possibilité est la piétonnisation temporaire du centre ville de Montrouge, (avenue de la république et avenue Henri Ginoux), les week-ends par exemple, afin de donner plus de place aux piétons, et redonner un cadre de vie familial et convivial aux montrougiens.

Mais n’oublions pas l’arrivée du métro qui va encore accentuer l’attractivité des montrougiens pour la marche. Nous autres écologistes seront attentifs  à l’aménagement du carrefour, entre les avenues Gabriel Péri, République et Jean Jaurès, afin que les piétons puissent circuler en toute sécurité, mais aussi à l’aménagement de la place Emile Creps qui se doit d’être convivial. Pour le moment, rien ne filtre à part que la place sera « minérale » comprendre une place sans espace vert. Des alternatives seront étudiées.

Notre maire s’active en ce moment pour la construction et/ou rénovation de nouveaux parkings. Cela pourrait être le sujet d’un autre billet. Mais soit. Ne pourrions pas en profiter pour mettre en place une libéralisation de l’espace public en supprimant des places de parking sur la voirie? C’est l’offre qui établit la demande. Plus on aura de places de parking, plus on aura de voitures. L’éco-mobilité nous enseigne qu’il faut repenser le partage de l’espace public. Moins de parking, plus d’offre d’auto-partage, cela permettrait l’élargissement de certains trottoirs, et rendre Montrouge plus agréable dans le déplacement piéton.

Enfin la mise en place de zones 30 est un frein au déplacement automobile, ce qui a pour vertu de sécuriser le déplacement piéton. Il y a 15% de chances de succomber à un accident pour un piéton face à une voiture à 30 km/h, ce pourcentage monte à 70% pour une voiture à 50km/h.

L’arrivée du métro doit peut être permettre de repenser la desserte locale du MontBus. Ainsi que sa fréquence de passage, qui a mon sens est vraiment très faible. Notre maire à ce sujet dit qu’il ne peut rien faire pour le Montbus, car c’est l’intercommunalité qui gère ce service. Comme il dit qu’il ne peut rien faire pour l’aménagement des départementales, parce que c’est le conseil général qui en a la compétence. Mais qui siège à l’intercommunalité, et qui est vice président du conseil général, délégué aux transports? Je vous laisse chercher.

Se défausser derrière des compétences qui au final vous appartiennent, voici une drôle manière d’administrer. Voilà aussi pourquoi nous sommes contre le cumul des mandats. On ne peut pas être au four et au moulin.

Je sens que j’ai digressé,  mais les montrougien-ne-s ont le droit d’être informé-e-s.

A bientôt alors, et vivement ce métro 4 Mairie de Montrouge, qui pour le coup, est du fait de l’Etat, de la région IdF du département, le tout orchestré par le STIF et non de la compétence municipale. Même si notre maire affirmera le contraire lors de l’inauguration à laquelle j’assisterai avec plaisir!

De bien bonnes fêtes!

Brice

ps : Une dernière nouvelle. D’après les interviews du Maire ( qu’il appelle pompeusement tchat ) il semblerait qu’un pédibus soit à l’étude, afin d’accompagner les enfants de primaire à l’école.  L’agenda 21 ( qui est une obligation légale ) le fixe. EELV Montrouge porte ce projet depuis bien longtemps déjà. Attendons donc de voir 2013.

Ecomobilité en comparaison avec Paris

Bonjour, le groupe EELV de la ville de Paris a fait un communiqué sur la volonté du maire de Paris de réduire la vitesse de la capitale.

Ce communiqué explique que la vitesse idéale à Paris serait de 30km. Cela est bénéfique pour la sécurité, la santé, la convivialité, le commerce de proximité, le partage de la voirie et même pour la conduite, car la vitesse moyenne en ville est environ égale à 20km/h, à cause des feux de signalisation.  Je vous invite à lire ce communiqué.

En le lisant, je suis tout de même choqué du contraste entre Paris, notre voisine, et Montrouge. La ville de Montrouge n’a pas du tout pris le virage de l’écomobilité! Nous souffrons d’une politique locale réactionnaire, qui se complait dans l’inaction, sans créativité, sans audace et surtout sans prendre ses responsabilités vis à vis des villes en transition et du changement de mœurs des montrougien-ne-s.

Si limiter la vitesse à Paris est bon pour la santé, la sécurité, le commerce de proximité, la ville et les automobilistes eux même, pourquoi en serait il autrement à Montrouge?

Ne pourrait on pas prendre le temps de réunir les acteurs locaux et de mettre en place un plan de mobilité tous ensemble de manière pragmatique. Les appels du pied  lancés au maire de Montrouge sont restés sans réponses. Il a tout de même avoué dans un interview au Parisien faire « tout son possible » pour la mise en place de voies de circulation douce. Apparemment nous n’avons pas la même analyse.

En effet, à ma connaissance, aucune de nos propositions ne sont reprises par le pouvoir municipal en place. Ces propositions visent à offrir aux montrougien-ne-s un cocktail de mobilité qui s’adapterait à tous les besoins et offrirait une large panoplie d’alternatives à la voiture individuelle :

  • La mise en place de zones 30 dans tous les axes non prioritaires avec la signalétique pour les véhicules non motorisés.
  • Le marquage au sol des zones vélos devant les feux rouges afin de réduire la dangerosité du démarrage entre les véhicules motorisés et non motorisés.
  • L’élaboration de couloirs doux pour passer les départementales avec plus de sécurité, notamment pour rejoindre les autres villes.
  • La mise en place d’axes malins de déplacements doux pour diminuer l’interaction des modes de déplacement.
  • Le meilleur partage de la voirie avec la mise en place de zones piétonnes – temporaires – au centre de la ville ( les week-ends de la belle saison par exemple ) pour encourager le dynamisme de nos commerces de proximité.
  • Le triplement de l’offre MontBus afin de rendre ce service effectif et connu des montrougien-ne-s, et une refonte de son parcours en adéquation avec les besoins des usagers.
  • La mise en place d’un pédibus scolaire pour éviter aux parents d’élèves de prendre leur voiture dans le seul but d’accompagner leur enfant à l’école.
  • La mise à disposition de parkings à vélo couverts, notamment sur la place Emile Creps  qui va accueillir le métro 4 et la place de la Piscine.
  • Le renforcement du maillage Autolib à Montrouge, afin que ce service ne soit plus gadget mais une vraie alternative à la voiture individuelle. – Ce dernier point est un avis un peu plus personnel, Autolib est un système d’auto-partage contesté au sein d’EELV -

Toutes ces mesures ne sont pas coûteuses, faciles à mettre en œuvre, et permettraient de redonner de l’attractivité à notre ville,  de développer de nouvelles activités et de nouveaux services en redonnant de la place à chacun sur la voirie, afin que la population de Montrouge ait à sa disposition un éventail plus large pour « vivre ensemble » plus localement.
Car n’oublions pas, la meilleure manière de se déplacer, c’est d’avoir tout à portée de main. Cela sera l’objet d’un prochain billet.

 

Un plan de déplacement à Montrouge?

Bonjour, je viens vous parler de mobilité.
Comme chacun sait, la région Parisienne est une mégalopole. Plus grand centre économique de l’Europe, plus grande densité de population d’Europe, plus grand réseau de transports en commun.
Montrouge y occupe une place centrale, géographiquement, mais aussi dans le réseau de transport. Montrouge est la dernière étape avant Paris. Sa densité de population est également plus forte que celle de la ville lumière.

Considérons maintenant le mode de transport à Montrouge.
Il y a deux métros, la ligne 4 et la ligne 13, une dizaine de lignes de bus, des offres de vélopartage (vélib) et d’autopartage (autolib) et bien sur la sempiternelle voiture.
Un mix mobilité équilibré me direz vous?

Et bien pourtant, quand on se balade à Montrouge le matin entre 7h30 et 9h30 et le soir entre 17h30 et 19h30, on ne peut faire qu’un constat, c’est que le réseau routier est saturé de voitures.
Mais qu’est ce qui ne va pas?

Ce qui ne fonctionne pas à Montrouge, c’est que la mairie ne fait rien pour dissuader les voitures de s’engouffrer dans Montrouge. Notre ville est traversée chaque jour par des dizaines de milliers de voitures qui ne participent à la vie locale que par l’intermédiaire des coups de klaxons et de la pollution des pots d’échappements.

En effet, Montrouge est la dernière ville pro-voiture avant Paris. Le quatorzième arrondissement a mis en place une politique pour repousser les voitures sur l’axe principal qui est l’Avenue du Général Leclerc, en face de notre D920. Au Sud de Montrouge, le cimetière de Bagneux et la zone de maintenance SNCF font office de barrières naturelles à la circulation.
Pourtant les voitures sont tentées de s’engouffrer au cœur de la ville de Montrouge car rien n’est fait pour les en dissuader. Ces automobilistes ont en quelque sorte un itinéraire bis soit disant malin pour gagner Paris ou inversement. Ainsi le matin, les Avenues de la République, Verdier, Jean Jaurès, Gabriel Peri, Ginoux sont bouchées, alors que la D920, ou avenue Aristide Briand est relativement fluide.

Pour quelles raisons notre mairie nous impose cette circulation de transit vers le périphérique ou l’autoroute au sein même de la ville alors que les deux avenues Aristide Briand et Pierre Brossolette remplissent très bien cette fonction?

Pour quelles raisons M. le maire de Montrouge refuse les zones 30, les aménagements cyclistes, les aménagements piétons, qui permettraient de favoriser une circulation plus centrée sur les montrougiens?

Toutes les villes alentours font ce genre d’aménagement. Notre ville voisine et historiquement jumelle Malakoff est en train de construire une énorme zone piétonne en son centre, pour re-dynamiser le commerce de proximité et re-localiser les lieux de vivre ensemble.

Un élu prend deux types de décisions. Soit des décisions justes, soit des décisions électoralistes. C’est humain. Mais dans notre cas, l’inaction de notre mairie sur la mobilité, et pire, la suppression des zones 30 « parce que c’est dangereux »  n’est ni juste, ni électoraliste. C’est juste incompréhensible.

Dans le même ordre d’idée, la mairie a préempté un terrain avenue Verdier pour faire un parking d’une dizaine de place. UN PARKING! Belle inspiration. Ce n’est pas en rajoutant quelques places de parking qui seront assaillies en un temps trois mouvements que l’on solutionnera le problème. L’étude des systèmes de déplacement montrent que ce sont les contraintes du système qui influent le plus sur les comportements. Les Montrougiens l’ont bien compris et ne prennent globalement plus leur voiture pour se déplacer dans leur ville, car le temps de déplacement y est inférieur au temps que l’on met pour s’y garer. Un autre étude nous dit qu’une voiture dort à sa place 95% du temps. Même à la campagne! Alors imaginez à Montrouge.
L’offre de transport est saturée à Montrouge, rapport à la densité de population. Et elle le sera de plus en plus. Le rôle du politique, c’est d’orienter la saturation vers sa forme la plus acceptable possible. Est ce une saturation de la voiture individuelle que nous voulons?

Certainement pas. Avec les 5000 personnes supplémentaires du Crédit Agricole attendues en 2014, avec l’arrivée du métro mairie de Montrouge, avec le grand Paris il est temps de mettre en place un plan de déplacement dans notre ville pour que les Montrougien-ne-s puissent se déplacer localement, mais aussi rejoindre les pôles de mobilité avoisinant de la manière la plus efficace possible.

Et pour cela, il faut proposer des alternatives à la voiture individuelle. Afin que celle ci ne soit plus utilisée que dans des trajets d’une distance raisonnable, par exemple pour aller travailler dans une zone non ou mal desservie par les transports en commun – une distance raisonnable étant environ 10 fois la plus grande diagonale (1,5Km) de Montrouge -

C’est pourquoi je vous invite à signer la pétition instaurée par Europe Ecologie les verts Montrouge, pour une mise en place de zones 30, afin de limiter l’appel d’air (pollué) aux voitures en transit, en attendant un plan de déplacement urbain plus systémique dès 2014. Pour que Montrouge soit une place où il fait bon vivre, pas seulement pour sa proximité avec Paris, mais aussi pour sa qualité de vie intrinsèque.

A bientôt!

Brice

C’est la rentrée à Montrouge, c’est aussi le changement de la loi SRU!

 

Bonjour à tou-te-s, la rentrée est arrivée. En politique aussi. Il y a un changement de gouvernement, nous ne sommes plus dans l’ère sarkozyste. Que cela va t’il changer à Montrouge?

Et bien le taux de la loi SRU va être relevée à 25% dans quelques temps. Ce qui fait que Montrouge va se retrouver en deçà du taux minimum de logements sociaux. Alors que par le passé, la ville a comporté plus de 30% de HLM. A comporté, car maintenant, ce taux n’est plus qu’à 22% environ. Et le problème, c’est qu’avec la densité urbaine exceptionnelle de Montrouge, plus de 25000 habitants/km, il n’y a presque plus de foncier disponible! Et il faudrait construire approximativement 375 logements sociaux de 4 personnes pour pouvoir répondre au critère de la prochaine loi SRU.

Montrouge s’expose donc, faute de pouvoir relever rapidement le taux de logements sociaux, à une amende conséquente. Faisons un rapide calcul. La loi exigeait 324€ par logement manquant. Avec le nouveau gouvernement, cette amende est multipliée par 5. soit 1620€. Montrouge a environ 22% de logements sociaux sur une population de 50000 habitants. (et je suis généreux, il me semble que l’on dépasse allégrement les 50000 habitants). Il nous manque 3% de logements sociaux, ce qui fait 1500 habitants. Et l’on retrouve les 375 logements sociaux. L’amende s’élèverait en fourchette basse à 607500€ par an pour la commune. C’est une somme non négligeable!  – qui parait dérisoire au comparatifs des 36 millions investis dans le palais des congrès sans concertation aucune avec les montrougiens. Mais je digresse -

Pour ma part, j’estime que cette modification de la loi SRU est une bonne chose, je situerais le bon équilibre entre 30 et 35%  pour un vivre ensemble de toutes les catégories sociales. Rappelons que 65% de la population francilienne est éligible au logement social, et qu’il y a 3 types de logements sociaux qui correspondent à trois budgets différents. Rappelons aussi que M. Metton ne construit plus que des logements dit « intermédiaires », comprendre des logements sociaux pour personnes relativement aisées, en délaissant les plus démunis. Préférant les laisser s’installer à Bagneux, ville voisine avec plus de 50% de logements sociaux, ce qui est excessif. Rappelons enfin qu’il n’y a pas d’obligation vis à vis de la répartition de ces différents types de logements dans la loi SRU, et que je trouve cela dommage.

Mais alors que faire?

Pour Montrouge, il y a des solutions, concrètes, et nous vous les exposeront bientôt sur le site d’ EELV montrouge

En attendant, vous pouvez allez consulter le site de la commission logement.

Bonne rentrée!

A très bientôt!

Brice LOE-MIE

 

Pétition pour le retour des zones 30 à Montrouge

Depuis bientôt deux ans, M. Metton, maire de Montrouge, a décidé par arrêté municipal qu’il n’y aurait plus de zones de limitation de vitesse à 30km/h à Montrouge. Cette décision s’avère être une stratégie pour ne pas appliquer la loi sur la mise au norme des zones 30 en terme de signalétique vélo.

Cette décision est unilatérale, les citoyens de la ville n’ont pas du tout été consultés.
A l’heure où Montrouge est une ville refuge pour toutes les familles parisiennes qui s’agrandissent, avec des enfants en bas âge, mais aussi avec beaucoup d’habitants séniors, nous demandons le retour à des quartiers en zone 30, afin de pouvoir choisir le moyen de déplacement qui nous convient. En effet, Montrouge est constitué d’une multitude de petites rues dans lesquelles la circulation n’est pas dense, et cette autorisation de rouler à 50km/h est fortement accidentogène aux abords des crèches, écoles mais aussi dans toutes les rues étroites.

Pouvoir se promener à pied , en vélo, en famille ou entre ami-e-s dans les quartiers sans grandes voies de circulation sans être sous le joug d’un véhicule motorisé allant à 50km/h. Cette limitation permettrait de redonner sa place à une vie de quartier et revitaliser d’avantage le tissu social et économique localement, en dehors des avenues de la République et Henri Ginoux.

Montrougiennes, montrougiens, mais aussi franciliennes, franciliens, signez cette pétition pour que la ville de Montrouge et ses habitants retrouvent des zones de vitesse limite réduite à 30 km/h, pour que le déplacement dans Montrouge ne soit pas sacrifié au « tout voiture ».

Allez signez la pétition !

 

La loi destinée à augmenter la construction de logements en majorant de 30 % les droits à construire pendant trois ans

Bonjour,

Je viens vous parler de cette loi, passée de manière un peu discrète par le gouvernement sortant, consistant à faire cadeau de 30% de surface en plus par rapport au PLU. Le but de cette loi serait de permettre la construction de nouveaux logements, afin de faire baisser la pression foncière dans les zones à forte densité urbaine. Noble cause, car il y a 3,6 millions de personnes mal-logées en France, selon la Fondation Abbé Pierre.

Le seul problème , c’est que l’Etat n’investira pas d’argent pour augmenter la capacité du logement social dans son parc. Mais alors qui va pouvoir bénéficier de cette aubaine? Le secteur privé du bâtiment. C’est ce que dénonce les députés de gauche et spécialement les écologistes comme François de Rugy. « Cette nouvelle loi vient casser les équilibres fragiles réalisés dans les plans locaux d’urbanisme. Dans les zones tendues en particulier, on va alimenter encore la voracité des promoteurs », selon cet élu de Loire-Atlantique. « Le bouclage financier des opérations HLM va devenir encore plus compliqué avec le renchérissement du foncier ».

Il y aurait donc un effet pervers, qui loin de permettre un logement pour tous, rendrait encore plus compliquée la livraison de logements sociaux?

Heureusement, il existe la possibilité pour chaque ville de ne pas appliquer cette loi, par un décret. En effet « le projet de loi prévoit qu’en l’absence, et seulement en l’absence de délibération contraire prise par la commune ou l’établissement public de coopération intercommunale (EPCI) compétente, une majoration de 30% des règles de gabarit, de hauteur, d’emprise au sol ou de coefficient d’occupation sera appliquée par l’agrandissement et la construction de bâtiments à usage d’habitation. »

Cette délibération doit être effectuée avant novembre 2012 dans chaque commune. Les communes des Hauts de Seine ont déjà commencé à lancer des consultations, notamment à Sceaux.

Et à Montrouge?

Montrouge est la cinquième commune la plus dense de France, avec près de 25000 hab/km², loin devant la densité de Paris. Si l’État refuse d’investir dans l’agrandissement de son parc social, et si les services publics ne sont pas recalibrés pour accueillir le surplus de population, cette disposition aura le double effet d’accentuer la pression foncière des grands groupes de BTP pour la mise en chantier d’immeubles de 8 étages ( le PLU actuel limite à 6 étages actuellement ) et d’asphyxier les services publics de la ville.

Je suis donc CONTRE une telle mesure, et j’attends de M. Metton qu’il lance une consultation citoyenne pour que chacun s’exprime et qu’au final cette loi faite sur mesure pour le profit des grands groupes immobiliers ne s’applique pas à Montrouge.

Alors, tous ensemble, lançons cette consultation!

Cordialement,

Brice LOE MIE

 

 

Un peu d’éco-construction, la réglementation thermique 2012

Bonjour, je viens vous parler d’éco-construction et de normes écologiques. En 2012, il y a une nouvelle réglementation thermique, appelée simplement RT 2012 . Celle ci est issu du grenelle de l’environnement, décidé sous la présidence de Sarkozy. Celui ci ayant donc décidé d’appliquer une nouvelle réglementation thermique en 2012, date de la fin de son mandat. Courage politique.

Mais 2012, nous y voilà, et cette réglementation thermique s’applique dès à présent pour toutes les constructions publiques, les immeubles d’habitation collective et les bureaux.

Une très bonne nouvelle me direz vous. Et qu’en est il à Montrouge pour les bâtiments publics?

Le Beffroi ( anciennement centre culturel, puis palais des congrès, une dichotomie lexicale que M. Vincent explique bien ) n’est pas concerné, car il s’agit d’une rénovation et non pas d’une construction neuve. Même si à mon sens, la technique de rénovation qui consiste à tout détruire et ne garder que la façade est bel est bien une construction.

Et pour le centre de santé? Rien non plus à l’horizon, car la date prise en compte pour savoir s’il faut respecter une réglementation thermique est celle du … permis de construire.

Or les permis de construire du centre de santé et de l’Aquapol, les deux gros chantiers de construction de la ville ces dix dernières années on été attribués… avant 2005, date de la première réglementation thermique sérieuse.

Cela veut dire qu’en pratique ces deux bâtiments publics ne répondent pas à la RT 2005 .

Trouvez vous cela normal?  Notre mairie a engagé des dizaines de millions d’euros dans ces travaux, pour livrer des bâtiments qui ont plus de dix ans de retard en terme de réglementation thermique, et qui, pour une plus grande sobriété thermique, sont condamnés à être rénovés à terme avec des coûts très importants, car ces bâtiments n’ont pas été conçus selon les règles de l’éco-conception!

M. Metton qui se veut le pourvoyeur du développement durable (si je me fis à la couverture du dernier Montrouge Magazine), doit rendre des comptes là dessus. C’est pourquoi je propose dès à présent un audit thermique sur les bâtiments publics de la ville. Afin de savoir factuellement si les constructions publiques nouvellement construites de la ville de Montrouge ont une dimension durable.

Par la même occasion, il serait peut être grand temps, en cette période de changement de la politique, que M. Metton fasse une déclaration d’intérêt, ainsi que le préconise François Hollande et les statuts d’Europe Ecologie les Verts, car mon petit doigt me dit que notre cher maire-conseiller général cumulard exerce aussi dans le privé en tant que… consultant dans la construction/l’immobilier.

Peut être y gagnerons nous une synesthésie entre efficacité/sobriété énergétique et transparence de l’exercice du pouvoir local!

Brice LOE MIE

 

Le sport à Montrouge, une politique à deux vitesses ?

Bonjour,

Je vais vous parler de sport aujourd’hui à Montrouge.

Comme vous le savez bien, la ville de Montrouge a subi depuis une trentaine d’années des mutations profondes, avec une augmentation continue de sa population, jusqu’à devenir aujourd’hui une ville d’une densité supérieure à celle de Paris. Les installations sportives, comme les autres équipements de la ville, ne sont pas extensibles à l’infini, il faut donc s’adapter.

Qu’a fait la mairie ces dernières années. Elle a réalisée la réfection de la piscine municipale, qui porte maintenant le nom marketing d’Aquapol.Cette réalisation a coûté la bagatelle de 13 millions d’€, avec retard de trois ans sur livraison pour 1,83 millions  de budget initial soit 710 % d’augmentation (source ! Cour des Comptes).Au final les tarifs pratiqués à l’Aquapol sont exorbitants, et laissent les populations modestes sur le carreau.

A côté de cet Aquapol tout neuf, il y a un terrain de sport, dit plateau multisport, laissé à l’abandon par la mairie. J’y suis allé faire quelques photos.  Le revêtement y est très dégradé, il n’y a pas de service de nettoyage, De nombreux débris jonchent le terrain. Dans les années 80, les scolaires allaient jouer sur ce terrain. Ce n’est plus le cas. Ce terrain de sport n’est pas utilisé à sa pleine mesure. On sent que l’accès au sport pour tous n’est pas la priorité de la mairie. Mais au delà de cette conviction, ce qui aurait pu constituer un lieu de rencontre, de partage et d’échange n’est qu’un terrain bétonné et froid. C’est un bel échec du vivre ensemble. D’un côté, l’Aquapol, tout rutilant, de l’autre côté, ce stade, en accès libre mais à l’abandon, et dangereux car non entretenu.

Continuons notre catalogue et allons au stade Maurice Arnoux. J’ai voulu y faire mon jogging sur la piste en début d’année, et je me suis vu refuser l’accès au stade, car dixit le gardien « ce n’est pas un stade municipal, il faut une carte de membre d’association sportive pour y rentrer ». Comprendre il faut payer une cotisation et une licence. Pour courir. OUI.

Cela serait soit disant du à des problèmes de « sécurité et de dégradation des biens publics ». Je regarde la population de Montrouge. Puis je regarde celle de Bagneux, de Malakoff, d’Arcueil et même de Paris XIV. Dans toutes ces villes, l’accès à la piste d’athlétisme est possible. Pensez vous que la population de Montrouge soit spécifiquement plus incivique? Ce n’est pas mon avis. Cette volonté politique d’exclure l’accès gratuit aux installations sportives est spécifique à la ville de Montrouge. Triste constat.

Je finirais mon tour des installations sportives par le CAM. Vous savez, le club athlétique de Montrouge qui s’étend sur 3 hectares, où l’on joue au hockey sur gazon, et aussi au tennis grâce à 17 courts en terre battue, dont 6 couverts . Soit dit en passant, la terre battue a cette spécificité de devoir être mise au repos l’hiver, si à l’air libre. Cela nous fait donc plusieurs cours de tennis inutilisables pratiquement la moitié de l’année car tous ne sont pas couverts. Mais de toute manière, c’est un club privé, cela ne concerne pas les deniers publics des Montrougiens me direz vous. Et bien si cela nous concerne ! En effet, le CAM n’est pas propriétaire de son terrain, c’est bien la ville de Montrouge qui lui loue à un tarif très amical. La mairie ferait mieux de préempter une partie de l’espace alloué au CAM, pour créer un espace vert et sportif accessible à l’ensemble des Montrougiens. De plus, le CAM, dont les frais d’inscriptions s’élèvent à 860€ pour un adulte, souffre d’une défection importante d’adhérents. La mairie de Montrouge a donc voté une subvention de 100000€ annuelle reconduite depuis deux ans pour faire baisser les frais d’inscription!! Le financement public du CAM est destiné à une minorité élitiste. Tout simplement. Pendant ce temps, les tarifs du SMTC , l’autre club de tennis de Montrouge, sont quatre fois moins chers.  Et les adhérents du SMTC, en nombre beaucoup plus conséquent qu’au CAM, veulent une bulle pour avoir des courts couverts supplémentaires l’hiver. Sans gain de cause, par manque de financement. Illogisme municipal.

NON au clientélisme sportif!

OUI au sport pour tous à Montrouge !!

La liste des points d’accord entre EELV et le PS

Après près de 6 mois de réunions des groupes de travail EELV-PS et de négociations,  les discussions avec le Parti Socialiste ont abouti à un projet d’accord de mandature parlementaire pour 2012-2017.

Celui-ci reprend un grand nombre d’avancées programmatiques sur l’ensemble des questions touchant les politiques publiques. Sur deux questions cruciales nous avons choisi de préserver notre liberté de parole et d’action, particulièrement pendant la campagne présidentielle : l’avenir du chantier de Flamanville et le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Sur ces questions, EELV et le PS ont vocation à se revoir après l’élection présidentielle.

Comme vous pourrez le constater dans le document ci-joint, le travail, auquel ont participé  beaucoup d’entre nous engagés dans la réflexion de notre mouvement, aboutit à un texte qui dans sa rédaction comme ses propositions marque une véritable avancée dans l’intégration du projet écologiste dans un programme de mandature parlementaire.

Parmi celles-ci, soulignons :

-       Sur le volet énergétique : la fermeture de 24 réacteurs d’ici 2025, l’absence de construction de nouvelles centrales sur la mandature, l’abandon des filières du retraitement et du MOX, la mise en place d’une filière du démantèlement, etc. et globalement une stratégie de transition énergétique basée sur l’efficacité énergétique et le développement des renouvelables.

-       La révision des infrastructures de transport (ferroviaire, autoroutier, aéroport) à l’aune de critères environnementaux, de proximité et d’efficacité des fonds publics et un soutien massif aux transports collectifs, etc.

-       Une loi d’orientation agricole qui, outre le renforcement du pluralisme syndical, révisera les soutiens publics en faveur de l’emploi et de l’environnement, une refonte de la gestion foncière, l’interdiction des OGM, etc.

-       Une politique de santé qui, prenant en compte les causes environnementales de nombreuses maladies, mettra la prévention au cœur de son action, luttera contre les déserts médicaux et les déremboursements injustes, et réévaluera la place des hôpitaux publics, etc.

-       Un renforcement des politiques européennes (un saut fédéral) pour lutter contre la crise économique, le contrôle public des banques, la création d’eurobonds, la taxe sur les transactions financières, la suppression des paradis fiscaux et l’augmentation du budget communautaire par renforcement des ressources propres etc.

-       Une réforme fiscale prenant en compte la contribution climat énergie, la fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu, la taxation renforcée des très hauts revenus, etc.

-       La reconversion écologique de l’économie, 600 000 emplois verts, une politique de reconversion industrielle, une banque publique d’investissement, etc.

-       Le droit à la retraite à 60 ans, la remise à l’agenda social de la question des temps de la vie, la priorité à la lutte contre le chômage des jeunes et des seniors, etc.

-       La réduction des pouvoirs excessifs du président de la république, le renforcement des pouvoirs du parlement, une part de proportionnelle  de15 à 20% du nombre total de sièges selon le redécoupage, la transformation du conseil constitutionnel en cour constitutionnelle avec pouvoir de contrôle renforcé, etc.

-       L’interdiction du cumul et un statut de l’élu, le renforcement de la parité, l’abrogation de la réforme territoriale, de nouveaux transferts de compétences aux régions, le droit de vote et d’éligibilité des personnes étrangères aux élections locales, etc.

-       L’indépendance de la justice et la revalorisation de ses moyens, l’abrogation des lois sécuritaires sur les peines planchers et la rétention de sûreté, etc.

-       Une action diplomatique pour que les décisions du FMI, de la Banque Mondiale et de l’OMC soient soumises aux institutions de l’ONU et à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, la démocratisation de l’ONU, 1% du PIB pour l’aide publique au développement, le soutien à la création de l’Organisation Mondiale de l’Environnement, etc.

-       Retrait des troupes françaises d’Afghanistan, reconnaissance de l’Etat de Palestine, fin de la Françafrique, participation aux négociations suite à l’initiative Obama sur le désarmement nucléaire, etc.

-       Une politique de régularisation des sans-papiers sur la base de critères fixés par le Parlement après une conférence de consensus associant les associations, la réforme de CESEDA et l’abrogation des lois d’exception (restriction vie privée et familiale, etc.), une action résolue pour la sanctuarisation du droit d’asile au niveau européen, etc.

-       La lutte contre les discriminations par l’éducation et le renforcement des sanctions, le droit au mariage et à l’adoption pour tous les couples, l’élargissement de la délégation parentale, etc.

-       Faire passer l’égalité femme-homme du droit à la réalité des situations, notamment emploi, accès aux responsabilités, salaires, Ministère des droits des Femmes, etc.

-       L’abandon de la RGPP, la revalorisation de la fonction publique (lutte contre la précarité des emplois, réforme des promotions internes, etc.)

-       Sur l’éducation un plan pluri-annuel de recrutement de professionnels, un droit à la qualification pour tous garanti  par un compte formation individuel, qualification de la moitié d’une classe d’âge au niveau licence, le rapprochement des classes préparatoires et des universités, un plan de rattrapage pour le logement étudiant, etc.

-       Une conférence salariale annuelle tri partite dans le cadre d’une politique visant à améliorer les salaires, le rattrapage du pouvoir d’achat du SMIC et des minimas sociaux, etc.

-       La construction de 500 000 logements par an dont 150 000 logements sociaux, l’augmentation des sanctions de la loi SRU et la part des logements sociaux de 25% au lieu de 20%, un plan d’urgence pour loger les 20 000 personnes prioritaires au droit au logement, le désenclavement des quartiers de la politique de la ville, la suspension des expulsions des locataires de bonne foi, etc.

Amitiés écologistes

Denis Baupin, Jerôme Gleizes, Sandrine Rousseau, Lucile Schmid

Acte 3: Un argumentaire pour le vélo à Montrouge.

Velorution_jauresLe vélo, un moyen de déplacement efficace et économique
Alors que les réseaux de transports en commun sont à saturation (ligne 13, ligne 4 et tramway T3)…
Alors que les implantations d’activités démultiplient le nombre de voyageurs (comme l’arrivée du Crédit Agricole à Montrouge soit 9 000 salariés en 2014)…
Alors que la crise renchérit le prix des énergies fossiles (pétrole) et des services périphériques à l’automobile…
Le vélo est une alternative crédible et peu coûteuse pour se déplacer en Ile-de-France (un trajet centre de Montrouge – Paris Porte d’Orléans prend moins de 5 min)

La ville de Montrouge déconsidère le vélo. Le dernier argument de la municipalité contre le rétablissement des zones 30 et contre la mise en place de voies de circulation douce est qu’il faut fluidifier le trafic. Mais de quel trafic parle t’on? Pas celui des vélos en tout cas.

Le vélo, un moyen de déplacement écologique
Alors qu’une bonne partie des gaz à effet de serres émis sur le territoire de la commune sont liés aux transports de personnes …
Le vélo est un mode de déplacement non polluant, économique, silencieux et doux. Sa pratique contribue à la réduction de l’effet de serre.

velorution_jaures_2Le vélo, un atout pour la santé
Alors que les problèmes d’obésité gagnent la population… et concernent un Français sur dix et que 15 % des jeunes souffrent de diabète…
La pratique quotidienne du vélo pendant une demi-heure, associée à une alimentation saine et diversifiée suffirait à diminuer par deux le risque d’infarctus, de maladies coronariennes et de certains cancers (recommandation de l’OMS)
Le vélo est un mode de déplacement actif, la pratique régulière du vélo permet un exercice physique gage de santé.

Le vélo, un outil du vivre ensemble
Les circulations douces comme le vélo ne sont pas seulement douces parce que peu bruyantes et peu polluantes.
Elles sont douces aussi par la convivialité qu’elles génèrent : un cycliste est forcément plus attentif à ce qui l’entoure et en lien avec les passants qu’une personne enfermée dans sa voiture.

Cet argumentaire est fortement inspiré de l’association de cyclistes de Saint Denis : http://veloasaintdenis.hautetfort.com/

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