Questions remises au commissaire enquêteur lors de l’enquête publique sur la modification simplifiée du PLU de Montrouge

Questions au commissaire enquêteur :
1/ Disponibilité du PADD
Pourquoi le PADD n’est-il pas disponible sur le site de la ville puisque c’est lui qui fixe les objectifs et permet aux citoyens interrogés durant l’enquête publique, de juger du respect ou nom de ses orientations ?
2/ Les piscines privées
Plusieurs modifications sont apportées de façons à permettre l’installation de piscines privées. Dans un espace aussi dense que Montrouge et dans un climat tel que celui de l’Ile de France une telle préoccupation suscite question (voir articles U6-1 et U92, U95-2B, U13-1 .2)

Quel est l’impact général de l’ensemble de ces modifications sur  l’économie générale du PLU ?
Des permis sont-ils en cours d’instruction ou prévus au terme de cette procédure de modification ?

3/ Les zones à vocation économique

Les zones à vocation économique à Montrouge dérogent à l’essentiel des engagements prévus au PADD pour :

Maintenir un habitat diversifié et de qualité
Promouvoir les déplacements alternatifs à la voiture particulière
Protéger et mettre en valeur le caractère du patrimoine bâti
Inscrire la ville dans un environnement de qualité
Valoriser les franges urbaines

Par ailleurs, les règles de l’article U2-1 relatives aux implantations de constructions à destination de bureau dans les zones à vocation économique favorisent l’implantation de bureaux, au détriment des règles de protection de l’environnement et surtout du besoin de logement en Ile de France.

Nous souhaitons savoir :
Les zones définies par le PLU de 2007 sont-elles modifiées par le projet actuel ?
Quel est le pourcentage du territoire de la ville couvert par de telles zones ?

4/ U121-4  normes minimales de stationnement :
Les voies publiques à Montrouge et dans toute l’Ile de France sont saturées ;
La desserte des transports publics à Montrouge, ne cesse de s’améliorer et des projets à court terme vont encore améliorer cette situation ;
Compte tenu de l’objectif affiché dans le PADD de « promouvoir les déplacements alternatifs à la voiture particulière » :
Nous préconisons que :

la norme en terme de places de stationnement soit limitée à 1 place par logement  sans majoration liée à la surface du logement sur tout le territoire de Montrouge

sauf dans un périmètre de 400 mètres autour des accès aux métro (Ligne 4 et 13) où l’opportunité de la création ou non de places de stationnement privés pour les voitures devrait être laissée à la libre appréciation des maîtres d’ouvrage.

5/ U12.1-6 Vélos
Dans l’agenda 21 de la ville de Montrouge une politique pour le développement des modes de transport doux est préconisée.
La desserte des transports publics à Montrouge, ne cesse de s’améliorer et des projets à court terme vont encore améliorer cette situation.
Compte tenu de l’objectif affiché dans le PADD de « promouvoir les déplacements alternatifs à la voiture particulière » :

Nous préconisons donc une modification comme suit de l’article U12.1-6

Une superficie de 2 m2 par logement pour les immeubles d’habitation, hors des secteurs de « maisons et Villas ».
Une superficie équivalente 4% des surfaces dédiées au stationnement automobile pour les constructions à destination d’artisanat ou d’industrie ;
Pour les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif : 3 places / 20 places de capacité de réception.

6/ U12.2 Changement de destination, aménagement, extensions

Les voies publiques à Montrouge et dans toute l’Ile de France sont saturées ;
La desserte des transports publics à Montrouge, ne cesse de s’améliorer et des projets à court terme vont encore améliorer cette situation ;
Dans l’agenda 21 de la ville de Montrouge une politique pour le développement des modes de transport doux est préconisée
Compte tenu de l’objectif affiché dans le PADD de « promouvoir les déplacements alternatifs à la voiture particulière » :
Supprimer l’obligation de rajouter des places de stationnement pour les changements de destination de locaux, les aménagements et les extensions de bâtiments en cas d’extensions. Rajouter aussi des m2 dédiées aux locaux à vélo pour correspondre à la nouvelle typologie des logements.
Ajouter l’obligation de créer des surfaces dédiées au stationnement des vélos à raison de 2 m2 par logement pour les habitations et 2m2 / 40m2 de bureau.
7/ U13.1 Espaces verts et pleine terre
Le PADD de la ville de Montrouge prévoit d’inscrire la ville dans un environnement de qualité.
Pour lutter contre l’artificialisation des sols et leur imperméabilisation ;
Pour participer à la réduction des espaces dédiés aux stationnements de véhicules privés :
La part de terrain en dehors de la bande de constructibilité en pleine terre devrait-être portée à 50% au lieu de 30% dans le PLU actuel.

Montrouge, ce village piéton ( où l’on digresse sur l’arrivée du métro 4 )

Bonjour, je viens aujourd’hui vous parler du moyen de déplacement que tout le monde emploie. Ses jambes. (sa canne ou son fauteuil roulant). Appelons cela mobilité piétonne.

Mais d’abord un simple rappel.

Qu’entendre par mobilité piétonne ?

Le concept de mobilité piétonne analyse la vie des piétons en terme de facilités ou d’obstacles, de confort ou d’inconfort, au sein des espaces publics qui leur sont ouverts.  Ces espaces sont regroupés sous le terme « cheminement piéton » : les trottoirs, les traversées, les places, les plaines de jeux, les parcs, les sites naturels, etc.

La mobilité piétonne prend aussi en compte les moyens de transport : les transports en commun, les arrêts et les parkings.

Maintenant que nous avons cadré, concentrons nous sur ce qui nous intéresse, la ville de Montrouge.

Montrouge est une ville très peu étendue, le déplacement piéton y constitue un moyen de locomotion privilégié. Chaque quartier a son identité propre, mais tous sont interconnectés, à l’exception du quartier de la Vanne, enclavé entre la D920 et l’aqueduc de la Vanne. La répartition des commerces est pensée pour que chaque quartier ait accès immédiat à tout une gamme de magasins. Ces commerces et services sont situés pour la plupart le long de départementales, comme l’avenue de la République, l’Avenue Henri Ginoux, l’Avenue Jean Jaures et l’avenue Gabriel Péri, ce qui fait que la circulation des voitures est très présente et cela entrave au déplacement piéton. Qu’est il possible de faire?

Il faudrait mieux baliser le cheminement piéton, avec des parcours aménagés, des traversées balisées.  Peut être repenser la circulation dans notre ville, en mettant fin au sens unique de l’avenue de la république, comme ce qui a été fait à Paris pour les grands boulevards, ce qui aurait pour effet de ralentir la vitesse des voitures sur cet axe. Une autre possibilité est la piétonnisation temporaire du centre ville de Montrouge, (avenue de la république et avenue Henri Ginoux), les week-ends par exemple, afin de donner plus de place aux piétons, et redonner un cadre de vie familial et convivial aux montrougiens.

Mais n’oublions pas l’arrivée du métro qui va encore accentuer l’attractivité des montrougiens pour la marche. Nous autres écologistes seront attentifs  à l’aménagement du carrefour, entre les avenues Gabriel Péri, République et Jean Jaurès, afin que les piétons puissent circuler en toute sécurité, mais aussi à l’aménagement de la place Emile Creps qui se doit d’être convivial. Pour le moment, rien ne filtre à part que la place sera « minérale » comprendre une place sans espace vert. Des alternatives seront étudiées.

Notre maire s’active en ce moment pour la construction et/ou rénovation de nouveaux parkings. Cela pourrait être le sujet d’un autre billet. Mais soit. Ne pourrions pas en profiter pour mettre en place une libéralisation de l’espace public en supprimant des places de parking sur la voirie? C’est l’offre qui établit la demande. Plus on aura de places de parking, plus on aura de voitures. L’éco-mobilité nous enseigne qu’il faut repenser le partage de l’espace public. Moins de parking, plus d’offre d’auto-partage, cela permettrait l’élargissement de certains trottoirs, et rendre Montrouge plus agréable dans le déplacement piéton.

Enfin la mise en place de zones 30 est un frein au déplacement automobile, ce qui a pour vertu de sécuriser le déplacement piéton. Il y a 15% de chances de succomber à un accident pour un piéton face à une voiture à 30 km/h, ce pourcentage monte à 70% pour une voiture à 50km/h.

L’arrivée du métro doit peut être permettre de repenser la desserte locale du MontBus. Ainsi que sa fréquence de passage, qui a mon sens est vraiment très faible. Notre maire à ce sujet dit qu’il ne peut rien faire pour le Montbus, car c’est l’intercommunalité qui gère ce service. Comme il dit qu’il ne peut rien faire pour l’aménagement des départementales, parce que c’est le conseil général qui en a la compétence. Mais qui siège à l’intercommunalité, et qui est vice président du conseil général, délégué aux transports? Je vous laisse chercher.

Se défausser derrière des compétences qui au final vous appartiennent, voici une drôle manière d’administrer. Voilà aussi pourquoi nous sommes contre le cumul des mandats. On ne peut pas être au four et au moulin.

Je sens que j’ai digressé,  mais les montrougien-ne-s ont le droit d’être informé-e-s.

A bientôt alors, et vivement ce métro 4 Mairie de Montrouge, qui pour le coup, est du fait de l’Etat, de la région IdF du département, le tout orchestré par le STIF et non de la compétence municipale. Même si notre maire affirmera le contraire lors de l’inauguration à laquelle j’assisterai avec plaisir!

De bien bonnes fêtes!

Brice

ps : Une dernière nouvelle. D’après les interviews du Maire ( qu’il appelle pompeusement tchat ) il semblerait qu’un pédibus soit à l’étude, afin d’accompagner les enfants de primaire à l’école.  L’agenda 21 ( qui est une obligation légale ) le fixe. EELV Montrouge porte ce projet depuis bien longtemps déjà. Attendons donc de voir 2013.

Pétition pour le retour des zones 30 à Montrouge

Depuis bientôt deux ans, M. Metton, maire de Montrouge, a décidé par arrêté municipal qu’il n’y aurait plus de zones de limitation de vitesse à 30km/h à Montrouge. Cette décision s’avère être une stratégie pour ne pas appliquer la loi sur la mise au norme des zones 30 en terme de signalétique vélo.

Cette décision est unilatérale, les citoyens de la ville n’ont pas du tout été consultés.
A l’heure où Montrouge est une ville refuge pour toutes les familles parisiennes qui s’agrandissent, avec des enfants en bas âge, mais aussi avec beaucoup d’habitants séniors, nous demandons le retour à des quartiers en zone 30, afin de pouvoir choisir le moyen de déplacement qui nous convient. En effet, Montrouge est constitué d’une multitude de petites rues dans lesquelles la circulation n’est pas dense, et cette autorisation de rouler à 50km/h est fortement accidentogène aux abords des crèches, écoles mais aussi dans toutes les rues étroites.

Pouvoir se promener à pied , en vélo, en famille ou entre ami-e-s dans les quartiers sans grandes voies de circulation sans être sous le joug d’un véhicule motorisé allant à 50km/h. Cette limitation permettrait de redonner sa place à une vie de quartier et revitaliser d’avantage le tissu social et économique localement, en dehors des avenues de la République et Henri Ginoux.

Montrougiennes, montrougiens, mais aussi franciliennes, franciliens, signez cette pétition pour que la ville de Montrouge et ses habitants retrouvent des zones de vitesse limite réduite à 30 km/h, pour que le déplacement dans Montrouge ne soit pas sacrifié au « tout voiture ».

Allez signez la pétition !

 

La loi destinée à augmenter la construction de logements en majorant de 30 % les droits à construire pendant trois ans

Bonjour,

Je viens vous parler de cette loi, passée de manière un peu discrète par le gouvernement sortant, consistant à faire cadeau de 30% de surface en plus par rapport au PLU. Le but de cette loi serait de permettre la construction de nouveaux logements, afin de faire baisser la pression foncière dans les zones à forte densité urbaine. Noble cause, car il y a 3,6 millions de personnes mal-logées en France, selon la Fondation Abbé Pierre.

Le seul problème , c’est que l’Etat n’investira pas d’argent pour augmenter la capacité du logement social dans son parc. Mais alors qui va pouvoir bénéficier de cette aubaine? Le secteur privé du bâtiment. C’est ce que dénonce les députés de gauche et spécialement les écologistes comme François de Rugy. « Cette nouvelle loi vient casser les équilibres fragiles réalisés dans les plans locaux d’urbanisme. Dans les zones tendues en particulier, on va alimenter encore la voracité des promoteurs », selon cet élu de Loire-Atlantique. « Le bouclage financier des opérations HLM va devenir encore plus compliqué avec le renchérissement du foncier ».

Il y aurait donc un effet pervers, qui loin de permettre un logement pour tous, rendrait encore plus compliquée la livraison de logements sociaux?

Heureusement, il existe la possibilité pour chaque ville de ne pas appliquer cette loi, par un décret. En effet « le projet de loi prévoit qu’en l’absence, et seulement en l’absence de délibération contraire prise par la commune ou l’établissement public de coopération intercommunale (EPCI) compétente, une majoration de 30% des règles de gabarit, de hauteur, d’emprise au sol ou de coefficient d’occupation sera appliquée par l’agrandissement et la construction de bâtiments à usage d’habitation. »

Cette délibération doit être effectuée avant novembre 2012 dans chaque commune. Les communes des Hauts de Seine ont déjà commencé à lancer des consultations, notamment à Sceaux.

Et à Montrouge?

Montrouge est la cinquième commune la plus dense de France, avec près de 25000 hab/km², loin devant la densité de Paris. Si l’État refuse d’investir dans l’agrandissement de son parc social, et si les services publics ne sont pas recalibrés pour accueillir le surplus de population, cette disposition aura le double effet d’accentuer la pression foncière des grands groupes de BTP pour la mise en chantier d’immeubles de 8 étages ( le PLU actuel limite à 6 étages actuellement ) et d’asphyxier les services publics de la ville.

Je suis donc CONTRE une telle mesure, et j’attends de M. Metton qu’il lance une consultation citoyenne pour que chacun s’exprime et qu’au final cette loi faite sur mesure pour le profit des grands groupes immobiliers ne s’applique pas à Montrouge.

Alors, tous ensemble, lançons cette consultation!

Cordialement,

Brice LOE MIE

 

 

Un peu d’éco-construction, la réglementation thermique 2012

Bonjour, je viens vous parler d’éco-construction et de normes écologiques. En 2012, il y a une nouvelle réglementation thermique, appelée simplement RT 2012 . Celle ci est issu du grenelle de l’environnement, décidé sous la présidence de Sarkozy. Celui ci ayant donc décidé d’appliquer une nouvelle réglementation thermique en 2012, date de la fin de son mandat. Courage politique.

Mais 2012, nous y voilà, et cette réglementation thermique s’applique dès à présent pour toutes les constructions publiques, les immeubles d’habitation collective et les bureaux.

Une très bonne nouvelle me direz vous. Et qu’en est il à Montrouge pour les bâtiments publics?

Le Beffroi ( anciennement centre culturel, puis palais des congrès, une dichotomie lexicale que M. Vincent explique bien ) n’est pas concerné, car il s’agit d’une rénovation et non pas d’une construction neuve. Même si à mon sens, la technique de rénovation qui consiste à tout détruire et ne garder que la façade est bel est bien une construction.

Et pour le centre de santé? Rien non plus à l’horizon, car la date prise en compte pour savoir s’il faut respecter une réglementation thermique est celle du … permis de construire.

Or les permis de construire du centre de santé et de l’Aquapol, les deux gros chantiers de construction de la ville ces dix dernières années on été attribués… avant 2005, date de la première réglementation thermique sérieuse.

Cela veut dire qu’en pratique ces deux bâtiments publics ne répondent pas à la RT 2005 .

Trouvez vous cela normal?  Notre mairie a engagé des dizaines de millions d’euros dans ces travaux, pour livrer des bâtiments qui ont plus de dix ans de retard en terme de réglementation thermique, et qui, pour une plus grande sobriété thermique, sont condamnés à être rénovés à terme avec des coûts très importants, car ces bâtiments n’ont pas été conçus selon les règles de l’éco-conception!

M. Metton qui se veut le pourvoyeur du développement durable (si je me fis à la couverture du dernier Montrouge Magazine), doit rendre des comptes là dessus. C’est pourquoi je propose dès à présent un audit thermique sur les bâtiments publics de la ville. Afin de savoir factuellement si les constructions publiques nouvellement construites de la ville de Montrouge ont une dimension durable.

Par la même occasion, il serait peut être grand temps, en cette période de changement de la politique, que M. Metton fasse une déclaration d’intérêt, ainsi que le préconise François Hollande et les statuts d’Europe Ecologie les Verts, car mon petit doigt me dit que notre cher maire-conseiller général cumulard exerce aussi dans le privé en tant que… consultant dans la construction/l’immobilier.

Peut être y gagnerons nous une synesthésie entre efficacité/sobriété énergétique et transparence de l’exercice du pouvoir local!

Brice LOE MIE

 

Le sport à Montrouge, une politique à deux vitesses ?

Bonjour,

Je vais vous parler de sport aujourd’hui à Montrouge.

Comme vous le savez bien, la ville de Montrouge a subi depuis une trentaine d’années des mutations profondes, avec une augmentation continue de sa population, jusqu’à devenir aujourd’hui une ville d’une densité supérieure à celle de Paris. Les installations sportives, comme les autres équipements de la ville, ne sont pas extensibles à l’infini, il faut donc s’adapter.

Qu’a fait la mairie ces dernières années. Elle a réalisée la réfection de la piscine municipale, qui porte maintenant le nom marketing d’Aquapol.Cette réalisation a coûté la bagatelle de 13 millions d’€, avec retard de trois ans sur livraison pour 1,83 millions  de budget initial soit 710 % d’augmentation (source ! Cour des Comptes).Au final les tarifs pratiqués à l’Aquapol sont exorbitants, et laissent les populations modestes sur le carreau.

A côté de cet Aquapol tout neuf, il y a un terrain de sport, dit plateau multisport, laissé à l’abandon par la mairie. J’y suis allé faire quelques photos.  Le revêtement y est très dégradé, il n’y a pas de service de nettoyage, De nombreux débris jonchent le terrain. Dans les années 80, les scolaires allaient jouer sur ce terrain. Ce n’est plus le cas. Ce terrain de sport n’est pas utilisé à sa pleine mesure. On sent que l’accès au sport pour tous n’est pas la priorité de la mairie. Mais au delà de cette conviction, ce qui aurait pu constituer un lieu de rencontre, de partage et d’échange n’est qu’un terrain bétonné et froid. C’est un bel échec du vivre ensemble. D’un côté, l’Aquapol, tout rutilant, de l’autre côté, ce stade, en accès libre mais à l’abandon, et dangereux car non entretenu.

Continuons notre catalogue et allons au stade Maurice Arnoux. J’ai voulu y faire mon jogging sur la piste en début d’année, et je me suis vu refuser l’accès au stade, car dixit le gardien « ce n’est pas un stade municipal, il faut une carte de membre d’association sportive pour y rentrer ». Comprendre il faut payer une cotisation et une licence. Pour courir. OUI.

Cela serait soit disant du à des problèmes de « sécurité et de dégradation des biens publics ». Je regarde la population de Montrouge. Puis je regarde celle de Bagneux, de Malakoff, d’Arcueil et même de Paris XIV. Dans toutes ces villes, l’accès à la piste d’athlétisme est possible. Pensez vous que la population de Montrouge soit spécifiquement plus incivique? Ce n’est pas mon avis. Cette volonté politique d’exclure l’accès gratuit aux installations sportives est spécifique à la ville de Montrouge. Triste constat.

Je finirais mon tour des installations sportives par le CAM. Vous savez, le club athlétique de Montrouge qui s’étend sur 3 hectares, où l’on joue au hockey sur gazon, et aussi au tennis grâce à 17 courts en terre battue, dont 6 couverts . Soit dit en passant, la terre battue a cette spécificité de devoir être mise au repos l’hiver, si à l’air libre. Cela nous fait donc plusieurs cours de tennis inutilisables pratiquement la moitié de l’année car tous ne sont pas couverts. Mais de toute manière, c’est un club privé, cela ne concerne pas les deniers publics des Montrougiens me direz vous. Et bien si cela nous concerne ! En effet, le CAM n’est pas propriétaire de son terrain, c’est bien la ville de Montrouge qui lui loue à un tarif très amical. La mairie ferait mieux de préempter une partie de l’espace alloué au CAM, pour créer un espace vert et sportif accessible à l’ensemble des Montrougiens. De plus, le CAM, dont les frais d’inscriptions s’élèvent à 860€ pour un adulte, souffre d’une défection importante d’adhérents. La mairie de Montrouge a donc voté une subvention de 100000€ annuelle reconduite depuis deux ans pour faire baisser les frais d’inscription!! Le financement public du CAM est destiné à une minorité élitiste. Tout simplement. Pendant ce temps, les tarifs du SMTC , l’autre club de tennis de Montrouge, sont quatre fois moins chers.  Et les adhérents du SMTC, en nombre beaucoup plus conséquent qu’au CAM, veulent une bulle pour avoir des courts couverts supplémentaires l’hiver. Sans gain de cause, par manque de financement. Illogisme municipal.

NON au clientélisme sportif!

OUI au sport pour tous à Montrouge !!

La liste des points d’accord entre EELV et le PS

Après près de 6 mois de réunions des groupes de travail EELV-PS et de négociations,  les discussions avec le Parti Socialiste ont abouti à un projet d’accord de mandature parlementaire pour 2012-2017.

Celui-ci reprend un grand nombre d’avancées programmatiques sur l’ensemble des questions touchant les politiques publiques. Sur deux questions cruciales nous avons choisi de préserver notre liberté de parole et d’action, particulièrement pendant la campagne présidentielle : l’avenir du chantier de Flamanville et le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Sur ces questions, EELV et le PS ont vocation à se revoir après l’élection présidentielle.

Comme vous pourrez le constater dans le document ci-joint, le travail, auquel ont participé  beaucoup d’entre nous engagés dans la réflexion de notre mouvement, aboutit à un texte qui dans sa rédaction comme ses propositions marque une véritable avancée dans l’intégration du projet écologiste dans un programme de mandature parlementaire.

Parmi celles-ci, soulignons :

-       Sur le volet énergétique : la fermeture de 24 réacteurs d’ici 2025, l’absence de construction de nouvelles centrales sur la mandature, l’abandon des filières du retraitement et du MOX, la mise en place d’une filière du démantèlement, etc. et globalement une stratégie de transition énergétique basée sur l’efficacité énergétique et le développement des renouvelables.

-       La révision des infrastructures de transport (ferroviaire, autoroutier, aéroport) à l’aune de critères environnementaux, de proximité et d’efficacité des fonds publics et un soutien massif aux transports collectifs, etc.

-       Une loi d’orientation agricole qui, outre le renforcement du pluralisme syndical, révisera les soutiens publics en faveur de l’emploi et de l’environnement, une refonte de la gestion foncière, l’interdiction des OGM, etc.

-       Une politique de santé qui, prenant en compte les causes environnementales de nombreuses maladies, mettra la prévention au cœur de son action, luttera contre les déserts médicaux et les déremboursements injustes, et réévaluera la place des hôpitaux publics, etc.

-       Un renforcement des politiques européennes (un saut fédéral) pour lutter contre la crise économique, le contrôle public des banques, la création d’eurobonds, la taxe sur les transactions financières, la suppression des paradis fiscaux et l’augmentation du budget communautaire par renforcement des ressources propres etc.

-       Une réforme fiscale prenant en compte la contribution climat énergie, la fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu, la taxation renforcée des très hauts revenus, etc.

-       La reconversion écologique de l’économie, 600 000 emplois verts, une politique de reconversion industrielle, une banque publique d’investissement, etc.

-       Le droit à la retraite à 60 ans, la remise à l’agenda social de la question des temps de la vie, la priorité à la lutte contre le chômage des jeunes et des seniors, etc.

-       La réduction des pouvoirs excessifs du président de la république, le renforcement des pouvoirs du parlement, une part de proportionnelle  de15 à 20% du nombre total de sièges selon le redécoupage, la transformation du conseil constitutionnel en cour constitutionnelle avec pouvoir de contrôle renforcé, etc.

-       L’interdiction du cumul et un statut de l’élu, le renforcement de la parité, l’abrogation de la réforme territoriale, de nouveaux transferts de compétences aux régions, le droit de vote et d’éligibilité des personnes étrangères aux élections locales, etc.

-       L’indépendance de la justice et la revalorisation de ses moyens, l’abrogation des lois sécuritaires sur les peines planchers et la rétention de sûreté, etc.

-       Une action diplomatique pour que les décisions du FMI, de la Banque Mondiale et de l’OMC soient soumises aux institutions de l’ONU et à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, la démocratisation de l’ONU, 1% du PIB pour l’aide publique au développement, le soutien à la création de l’Organisation Mondiale de l’Environnement, etc.

-       Retrait des troupes françaises d’Afghanistan, reconnaissance de l’Etat de Palestine, fin de la Françafrique, participation aux négociations suite à l’initiative Obama sur le désarmement nucléaire, etc.

-       Une politique de régularisation des sans-papiers sur la base de critères fixés par le Parlement après une conférence de consensus associant les associations, la réforme de CESEDA et l’abrogation des lois d’exception (restriction vie privée et familiale, etc.), une action résolue pour la sanctuarisation du droit d’asile au niveau européen, etc.

-       La lutte contre les discriminations par l’éducation et le renforcement des sanctions, le droit au mariage et à l’adoption pour tous les couples, l’élargissement de la délégation parentale, etc.

-       Faire passer l’égalité femme-homme du droit à la réalité des situations, notamment emploi, accès aux responsabilités, salaires, Ministère des droits des Femmes, etc.

-       L’abandon de la RGPP, la revalorisation de la fonction publique (lutte contre la précarité des emplois, réforme des promotions internes, etc.)

-       Sur l’éducation un plan pluri-annuel de recrutement de professionnels, un droit à la qualification pour tous garanti  par un compte formation individuel, qualification de la moitié d’une classe d’âge au niveau licence, le rapprochement des classes préparatoires et des universités, un plan de rattrapage pour le logement étudiant, etc.

-       Une conférence salariale annuelle tri partite dans le cadre d’une politique visant à améliorer les salaires, le rattrapage du pouvoir d’achat du SMIC et des minimas sociaux, etc.

-       La construction de 500 000 logements par an dont 150 000 logements sociaux, l’augmentation des sanctions de la loi SRU et la part des logements sociaux de 25% au lieu de 20%, un plan d’urgence pour loger les 20 000 personnes prioritaires au droit au logement, le désenclavement des quartiers de la politique de la ville, la suspension des expulsions des locataires de bonne foi, etc.

Amitiés écologistes

Denis Baupin, Jerôme Gleizes, Sandrine Rousseau, Lucile Schmid