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ÉDUCATION - JEUNESSE

    La région a en charge la gestion des bâtiments scolaires des lycées et de l'ensemble des personnels ouvriers et de service (missions d’accueil, restauration, hébergement et maintenance). Dans ce cadre, penser un projet éducatif régional doit s'envisager dans le respect des compétences de l'Etat, d'une part parce que nous sommes attachés à l'existence de services publics (Education nationale, enseignement agricole), d'autre part parce que la région n'a pas vocation à suppléer aux manques qui résultent du désengagement continuel des gouvernements dans ce domaine et qui touchent les publics de jeunes quittant tôt les voies de formation initiale.

    Nous avons cependant, en agissant sur le contexte, un premier levier pour mettre en oeuvre une réelle politique éducative écologique : l'organisation et l’usage des bâtiments scolaires, la qualité des espaces et du matériel, la formation des personnels ont une influence non négligeable sur le climat d'un établissement, et donc sur le bien-être de ses usagers.
    D'autre part, la région peut être un acteur central pour coordonner les actions éducatives, faciliter la mutualisation, les ponts entre filières de formations (générale, professionnelle, agricoles, CFA) entre éducation nationale, entreprises, institutions et associations, pour proposer des actions cohérentes notamment en direction des plus fragiles, et agir efficacement pour la réussite de chaque jeune.
    Enfin, la réussite d'un jeune ne se limite pas à l'obtention d'un travail ou d'un examen, c'est son intégration parmi nous qu'il faut réussir, lui permettre de trouver sa place dans la société. Cela passe par la mise en place d'une politique jeunesse régionale, centrée sur la cohérence, la coopération entre acteurs, s’appuyant sur l'autonomie des jeunes.

 

Agir sur le contexte : pour une transformation écologique et démocratique des établissements scolaires

  • Mise en place d'un budget d'investissement participatif pour les établissements scolaires : une partie du budget d'investissement est affecté selon les choix des usagers (élèves, personnels, parents). Une attention particulière est portée sur les modalités de mise en oeuvre, afin de permettre à un grand nombre de réellement participer. L’animation d’un tel dispositif peut s’appuyer sur l’expertise des associations d'éducation populaire.
  • Création d'un budget autonome pour les conseils de la vie lycéenne, distinct du budget de l'établissement.
  • Dans des filières spécifiques (technologiques, art...), sur le modèle des prêts de livres, prêt de matériel non consommable aux lycéens.
  • Poursuite de la politique de rénovation des établissements scolaires en donnant la priorité aux actions permettant d’économiser l’énergie, l'eau et de rendre les bâtiments sains.
  • La région conserve la pleine maîtrise des ouvrages excluant le principe de partenariat public privé (PPP). Pour chaque établissement, des investissements seront réalisés dans des systèmes de production d’énergie s’appuyant sur les sources d’énergie renouvelable et la production locale.
  • Agendas 21 : la région adaptera son agenda pour ses propres services et proposera aux établissements des outils pour construire leur propre agenda (investissement participatif, programme régional de rénovation, restauration scolaire) et un appui par toutes les structures ressources qui ont des compétences dans ces domaines.
  • Pour la restauration scolaire, la priorité sera donnée à un transfert progressif des approvisionnements vers des filières locales en circuit court et prioritairement bio, garantis sans OGM. Un système de financement incitatif permettra aux établissements de compenser les éventuels surcoûts de ces priorités.
  • Cette conversion écologique de nos cantines scolaires ne pourra se faire sans une action soutenue en amont, par le soutien à la conversion en agriculture biologiques des agriculteurs, et en aval, par la formation et l'accompagnement des personnels techniques territoriaux.
  • La coopération en matière de restauration collective sera soutenue à l’échelle locale afin de favoriser les régies directes (celle de collèges relevant du Conseil Général, des écoles relevant des communes, mais aussi des maisons de retraite, hôpitaux, restaurants administratifs)
  • L'éducation à l'alimentation, c'est aussi la gestion du temps de repos de midi. La région soutiendra les établissements qui tiennent compte des rythmes biologiques et offre aux lycéens et apprentis une vraie pause méridienne.
  • L’accompagnement des élèves dans l’établissement hors temps scolaire doit être encouragé là où cela est possible (internes, élèves habitant à proximité).
  • Pour inciter les jeunes à adopter des modes de transports doux, la région développera, d'abord sous la forme d'une expérience par département, la mise en place de vélos en libre-service pour les élèves et le personnel des établissements.
  • De plus en plus de lycées s’ouvrent à d’autres publics (adultes en formation continue, personnels d’éducation en formation), ou mélangent les publics (apprentis, lycéens professionnels, technologiques, généraux). Ces pratiques existent dans l’enseignement agricole et s’appliquent plus facilement aux petites structures. Il faut les développer afin de conforter le tissu d’établissements et de rendre la formation tout au long de la vie visible et accessible.
  • Dans chaque établissement, nous voulons former des responsables techniques et dans chaque bassin des ingénieurs systèmes pour la gestion et la maintenance des réseaux informatiques.
  • La région continuera à soutenir l'utilisation de logiciels libres et favorisera dans ce domaine la coopération entre établissements et la formation des agents territoriaux.
  • La région maintiendra le choix des réseaux filaires dans les établissements.
  • Faire des lycées des lieux culturels ouverts. La région favorisera la mise en œuvre dans les projets pédagogiques de toute action visant à donner aux établissements un rayonnement culturel local : résidence d'artiste, musées temporaires, conférences...
  • Etablir des partenariats avec les collectivités locales pour faciliter l'utilisation des bâtiments hors temps scolaire (salles de spectacles, équipements sportifs...).

Favoriser la convergence des acteurs de l'éducation pour la réussite de tous les jeunes

    Les établissements d’enseignement ne doivent plus être mis dans une situation de concurrence mais de coopération.
    Il s’agit d’abord de lutter contre le décrochage scolaire : éviter que les établissements évacuent les « mauvais élèves » vers les voisins ; permettre, au contraire, un suivi et un accompagnement des élèves qui décrochent à un moment de leur parcours. Ainsi des élèves de lycées professionnels peu sûrs de leur choix d’orientation, peuvent faire des stages d’observation dans un lycée ou un centre de formation d'apprentis proposant d’autres voies de formation. Une mesure similaire pourrait être proposée à des élèves de 4ème et de 3ème, (courts séjours de découverte professionnelle de 3 jours) si cela s’inscrit dans une mesure construite d’orientation portée par des équipes pédagogiques.
    La mise en réseau doit se faire au niveau des bassins en incluant l'ensemble des établissements (lycées, lycées professionnels, lycées agricoles et CFA).

Dans un second temps, les liens inter-bassins doivent être développés pour favoriser la mobilité géographique des élèves :

 

  • Faire évoluer le dispositif « Assure ton année » qui est centré sur un moment (situation de décrochage à la rentrée scolaire) en  «Assure ton parcours» , oour agir au long du parcours des jeunes.
  • La région coordonnera une coopération entre les acteurs institutionnels et non institutionnels (lycées, mission locales, entreprises,...) ciblée sur les élèves qualifiés de décrocheurs ou qui hésitent : coopération des lycées d'un même bassin, passerelle professionnel/général, accès aux stages en entreprises, stage de découverte en lycée professionnel dans un autre bassin d'emploi. La diversité de l'offre dans un ensemble coordonné a pour but de permettre pour chaque jeune suivi, au-delà de la réussite professionnelle, la réussite personnelle, et la prise de conscience que cette réussite est possible dans un monde solidaire.
  • La région soutiendra les projets de création d’établissements innovants et facilitera leur réalisation

Mise en place de lieux ressources :

  • pour les salariés du conseil régional (dont les agents techniques territoriaux) en matière de formation
  • pour les enseignants, dans le cadre d'une coopération avec la direction régionale de l'agriculture et le rectorat.

Soutien aux centres de ressources thématiques :

Comité d'éducation à la santé à Bourges,  Villes-au-Carré à Tours (politique de la ville), non-violence actualité à Montargis, Graine-Centre à    Neung-sur-Beuvron (éducation à l’environnement). La mise en réseau de ces acteurs doit permettre d'aboutir à la construction d'une offre de formation large pour l'ensemble des professionnels de l'éducation.
A partir des questions éducatives qui se posent sur les territoires : laïcité, vivre ensemble, outils et démarches de la non-violence (formation à la médiation par des pairs pour les élèves, les professionnels de l'enseignement, de l'animation, de l'intervention sociale, mais aussi les conducteurs de bus ou les policiers municipaux, formations pratiques à la transformation non-violente des conflits)

  • La région favorisera au niveau des bassins la mutualisation des ressources des établissements (livres, matériels pédagogiques...)
  • Projet de territoires : chaque contrat région/pays ou région/agglo devra comporter un volet éducation/jeunesse.

 

Pour une politique jeunesse régionale

    Plutôt que de multiplier les aides à chaque niveau de collectivité en fonction des modes du moment (par exemple le permis de conduire), il faut favoriser les formules globales, tenant compte des autres niveaux d'intervention publique qui sont beaucoup plus lisibles et accessibles pour les jeunes et leurs familles. Les dispositifs à l’échelle des communes (ou des agglomérations, des pays) permettent aux jeunes de s’engager sur leurs territoires et d’y exercer une citoyenneté concrète.

    L'échelon local nous semble l'échelon pertinent pour les politiques en direction de la jeunesse, la région soutenant ces politiques par des co-financements.
    Ces co-financements seront fondés sur des critères précis (logique non-consumériste, dimension collective, critères environnementaux) qui doivent être évalués et animés régionalement, notamment par la formation de chargés de mission. Une évaluation des dispositifs locaux doit être menée en associant les jeunes comme citoyens et non comme bénéficiaires. Une recherche-action pourra être menée sur les pratiques de territoires qui favorisent réellement l'accès à l'autonomie des jeunes (logement, formation, mobilité, vacances et loisirs, engagements, emploi)

  • Les aides spécifiques attribuées par la région et liées à la formation doivent être directes (famille ou jeune) quand le volume est peu important (apprentis dans des branches formant peu de personnes par an par exemple). Lorsque le volume est suffisant, l’achat est fait par l’établissement.
  • Un plan de développement des achats dans une logique de développement durable sera envisagé (circuits courts, commerce équitable, production bio, durabilité des produits). L’établissement pourra développer une démarche participative auprès des élèves et des familles en vue de la recherche de solutions pertinentes.
  • Par le soutien à des dispositifs locaux d'initiative jeunes, la région a pour objectif de permettre à tous les jeunes de 16 à 25 ans de bénéficier de démarches qui les font entrer dans une logique de projet individuel et collectif (projet professionnel, artistique ou de loisir)
  • Soutien aux Points info Jeunes et bureaux info-jeunes : aider au maillage de l'ensemble du territoire régional, faciliter une coordination régionale.
  • Favoriser la place des jeunes dans les grands évènements régionaux (Printemps de Bourges, Rendez-vous de l’histoire…) qu'il s'agisse de jeunes créateurs ou de jeunes en formation.
  • Mise en place, dès le début du mandat par l'expérimentation sur les grandes agglomérations, de Pass mobilité jeunesse pour les transports publics locaux.
  • Proposition d’une demande d’inscription au niveau national : étendre la carte jeune SNCF à la tranche 12-30 ans
  • Extension des chéquiers Clarc aux Etablissements régionaux des enseignements adaptés.

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