Préparer l’avenir : emplois et activités durables
Face au dérèglement climatique et à la raréfaction des ressources naturelles, nous devons faire le choix d’un aménagement durable de nos territoires. Réduction de nos consommations (et de nos factures) d’énergie, lutte contre le gaspillage, recyclage... Conversion écologique des activités économiques, appuyée sur la formation permanente, la recherche et l'innovation…
La dégradation du milieu naturel et du lien social coûte cher à toute la société, il faut inverser la tendance. Créer des emplois, partager les richesses, tenir compte du long terme : c’est aujourd’hui qu’il faut agir.
Création de 10 000 emplois « verts et solidaires » dans les domaines de l'éco-construction, de l'isolation, des énergies renouvelables, de la protection de l’environnement, des services à la personne... Nous soutiendrons l'économie solidaire, la reprise d’entreprise en coopérative, la vie associative et l’artisanat.
Pour promouvoir une économie et des emplois durables, nous mettrons en place des contrats de conversion écologique et sociale, conditionnant les aides de la région. Nous cesserons donc tout soutien à des multinationales comme la compagnie low-cost Ryanair.
Un plan climat régional. Objectif : réduction de 40% des gaz à effet de serre en 2020, intégrant la sortie du nucléaire. Nos priorités :
- l'isolation des bâtiments : logement social, soutien aux efforts des particuliers ; dans les lycées, 100 millions € d’investissements supplémentaires seront consacrés, dans les 10 prochaines années, aux économies d’énergie ;
- les transports collectifs, les circulations douces et les énergies renouvelables.
Nous intégrerons, dans chaque contrat écologique et social des territoires, un volet formation pour réussir la transformation des filières, faciliter la conversion des salarié(e)s et contribuer à la continuité de leurs itinéraires professionnels.
Nous développerons un service public régional de la formation permanente.
Enseignement supérieur, recherche, et innovation sont des leviers essentiels pour la conversion écologique de l'économie. La recherche doit être développée et la liberté des chercheurs respectée. Les innovations doivent être orientées vers l'utilité sociale et les technologies propres. Nous voulons une science citoyenne et mettrons en place des Partenariats Institutions-Citoyens pour la Recherche et l'Innovation (PICRI).
Un détail
J’adhère globalement à l’esprit de cette partie de votre programme.
Néanmoins, un point dans votre programme mérite, selon moi, davantage de précisions.
A la rubrique « Enseignement supérieur, recherche, et innovation », on peut, tout à la fois, lire : « la liberté des chercheurs [doit être] respectée » et « Nous voulons une science citoyenne ».
J’aimerai comprendre ce point : que se passerait-il si les citoyens décidaient, pour une raison ou une autre, que telle recherche, théorique ou non (comme les OGM ou les nanotechnologies pour fixer les idées) devait être arrêtée derechef !? Une sorte de moratoire citoyen en quelque sorte. Dans ce cas, il me semble que cela irait contre la « liberté des chercheurs » : ceux-ci devraient, en effet, et en accord avec l’opinion, stopper leurs recherches.
N’y a-t-il donc pas une contradiction dans cette partie de votre programme ?
Je vous saurais très reconnaissant de bien vouloir éclaircir ce point.
Merci d’avance.
Un futur électeur en devenir…