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ENERGIE - ENVIRONNEMENT -HABITAT

 Pour une Région responsable face aux enjeux mondiaux

 

Une crise globale

Nous affrontons une crise globale, crise financière, sociale, et crise écologique. Cette crise écologique généralisée revêt plusieurs aspects :

  • Changements climatiques
  • Épuisement  des matières premières
  • Appauvrissement de la biodiversité

Changements climatiques

    Les écologistes soutiennent l’objectif de ne pas excéder 2°C d’accroissement moyen des températures, ce qui implique que les pays industrialisés doivent réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) de 40 % à l’horizon 2020.  Cet objectif correspond à des efforts considérables à faire au niveau mondial, qui doivent se décliner très concrètement par des engagements régionaux. Nous proposons de construire un plan action climat qui retienne l’objectif de réduction de 40% des GES en 2020 pour la région.
    En région Centre, le secteur résidentiel et tertiaire est le  plus consommateur en énergie avec 45% de la consommation globale, (principalement pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire). Il est suivi par les transports avec 35 %. Outre la politique des déplacements, l’enjeu majeur est donc l’économie d’énergie pour le chauffage des bâtiments. La Région Centre doit, en conséquence, développer une politique d’isolation de tous les bâtiments existants et se tourner ensuite vers le développement des énergies renouvelables :  l’éolien et le solaire, et plus spécifiquement, la géothermie, le bois, ressources très abondantes en région Centre, pour le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire.
    Le nucléaire n’est pas une énergie renouvelable et son coût réel est largement sous évalué. Le lobby du nucléaire a poussé à la généralisation du chauffage électrique : c’est une aberration énergétique et une dépense souvent insupportable. Avec ses trois centrales électronucléaires, la région contribue à l’insécurité civile et militaire. Le nucléaire ne sait pas traiter ses déchets qui constituent un danger majeur pour maintenant et pour les générations à venir, et la population et les associations ont fait justement échec à leur enfouissement dans notre région. Nous voulons sortir du nucléaire.

Epuisement des matières premières

    Ce ne sont pas seulement les énergies fossiles (pétrole, gaz, uranium et, à plus long terme, le charbon) qui sont en état de raréfaction. Il en est de même pour de nombreux minerais, pour les nappes d’eau profondes telle la nappe du cénomanien, et pour les sols que nous épuisons. Au 21ème siècle, aucune ressource ne devrait plus être utilisée si elle n’est pas renouvelable, faute de quoi, notre mode de vie ne serait pas soutenable.
    Nous nous donnons comme objectif pour le milieu du siècle la restauration des nappes et des sols, la réutilisation de tout ce que nous appelons aujourd’hui déchets et la fin de leur destruction par incinération ou enfouissement, et la consommation d’énergies entièrement renouvelables.

Appauvrissement de la biodiversité


    Nous sommes entrés dans une crise profonde de la biodiversité : les populations d’oiseaux communs continuent de décliner de manière alarmante dans les campagne, et dans les forêts, les espèces menacées sont toujours aussi nombreuses. On compte aujourd’hui plus de biodiversité en ville que dans les campagnes intensivement cultivées. Les causes en sont connues : empoisonnement par les pesticides et autres pollutions, destruction et fragmentation des habitats naturels par l’agriculture intensive et l’étalement urbain, (ZAC, routes…). L’Europe, la France et la Région Centre se sont engagées à stopper la perte de biodiversité en 2010. Nous y sommes.

Le déclin de la diversité du vivant et la diminution des services rendus par la nature qui en résulte représentent une grave menace pour nos sociétés et nos économies. La biodiversité nous assure notamment la qualité de l’air et de l’eau que nous consommons, le maintien de la fertilité des sols et la pollinisation, mais aussi nos ressources alimentaires et énergétiques, et de nombreuses potentialités dans le domaine de la santé. Elle permet d'assurer une meilleure capacité de réponse aux changements environnementaux. Ainsi perte de la biodiversité et dérèglement climatique sont intimement liés. L’une et l’autre nécessitent une réorientation lourde de toutes les politiques d’aménagement.


Une politique globale


Réduction des consommations d’énergie

La politique d’isolation des bâtiments sera un élément central du plan action climat.
Pour tous les bâtiments dépendant du Conseil Régional et des collectivités avec lesquelles le Conseil contractualise, la norme passive pour le neuf, et la norme BBC 2009 (bâtiments basse consommation) pour la rénovation seront la règle.

En priorité, notre action portera sur

  • une action spécifique pour la rénovation « basse consommation » des lycées, dotée de 10 M€ par an.
  • un pacte de solidarité et d’habitat écologique, doté de 5 M€ par an, pour accompagner les efforts de rénovation des bailleurs sociaux, en soutenant en particulier les projets innovants.


Nous continuerons l’aide aux particuliers, en priorisant ceux qui ont le moins de ressources dans des projets visant un objectif de résultat d’efficacité énergétique (norme BBC 2009).

Cette aide prendra la forme d’une participation au coût du diagnostic, d’aides directes et d’une extension du prêt isolaris.

Structuration des filières d’énergie renouvelables et d’éco-matériaux

Cette structuration se fera dans une logique de « circuits courts » pour rétablir le lien entre production et consommation locales, en concertation avec les acteurs locaux en suivant l’exemple de la marque de qualité régionale «Géoqual » pour le forage géothermique.
Elle pourrait concerner :

  • Une « filière diagnostic » : à structurer autour des EIE (Espace Info Energie) et ALE
  • Des filières d’énergies renouvelables (éolien, solaire, …) et écomatériaux (filières de matériaux qui valorisent les ressources locales à faible énergie grise) : bois, chanvre, paille, …
  • Des filières d’écoconstruction (toitures végétalisées …)

Elle comprendrait :

  • des chartes de qualité
  • des outils d’information et de conseil
  • la mise en place de centres de ressources
  • la mise en place de lieux de formation et de démonstration
  • l’appui à l’expérimentation dans une logique de recherche-développement
  • l’appui aux structures de formation (lycées professionnels, associations, groupement à créer, …)
  • l’appui à la coordination des acteurs et la structuration de réseaux



Politique globale en faveur de la biodiversité


Outre notre politique agricole de diminution des phytosanitaires, de soutien aux pratiques alternatives à la monoculture, et de mise en application de la déclaration de « région sans OGM », nous nous appuierons sur la mise en place des trames vertes et bleues

Trames vertes


  • Identification des espaces naturels riches et sensibles de la trame verte (ZPS, ZNIEFF, RN, PN, zones « Natura 2000 »). Soutien aux 3 Parcs naturels régionaux existants. Soutien à la création du PNR situé sur le territoire du Val de Loire et du PNR Sologne. Mise en place d’un réseau de Réserves Naturelles Régionales.
  • Identification des corridors écologiques, permettant de relier ces espaces, identification des discontinuités puis aménagement de corridors sur les zones de discontinuité.


Trames bleues


  • Respect et restauration de la morphologie des rivières, des écosystèmes aquatiques, notamment des zones humides (arrêt de toute nouvelle retenue artificielle et récupération de toutes celles qui ne sont plus entretenues)
  • Appui à l'installation de micro-stations de phyto-épuration et lagunage
  • Limitation les surfaces étanches pour limiter le ruissellement.


Politiques  d’aménagement du territoire

  • Intégrer les espaces de la Trame Verte et Bleue dans le schéma régional des infrastructures de transport.
  • Réduire les impacts des infrastructures existantes.

    Le conseil régional coordonnera la définition de continuités écologiques (trames verte et bleue) dans les SCOT et PLU et assurera leur cohérence. Il conditionnera tout projet d’aménagement au respect de ces trames, à l’élaboration d’un diagnostic écologique avec appel aux associations naturalistes, à la réalisation de continuités écologiques et à la lutte contre la régression des surfaces agricoles et naturelles.

Soutien aux politiques de restauration de la biodiversité

     Contrats zéro phyto engagés par les associations de la Région avec les collectivités, installation de nichoirs à oiseaux, ruches et refuges à insectes en zones urbaines, jardins partagés, jardins pédagogiques et jardins d’insertion, contrats d’associations naturalistes avec des agriculteurs pour la création de mares, bocages …


Appui aux associations


    Tant pour les politiques directement mises en œuvre par la Région que pour celles qui sont contractualisées avec d’autres collectivités, nous nous appuierons sur le réseau des associations. Souvent précurseur des politiques de défense de l’environnement et de l’éducation  à l ‘environnement, également pionnières en matière d’éco-construction, elles constituent un secteur de l’Economie Sociale et Solidaire.
    Leurs besoins humains sont immenses, et ne peuvent être satisfaits par les seuls appels à projets.
    Nous triplerons les moyens des conventions vertes, en les étendant à de nouvelles associations et à la structuration des réseaux. Ces conventions permettent de soutenir l’activité et l’emploi d’associations de protection de la nature, dans un contexte d’amenuisement général des aides de l’Etat.

    Nous poursuivrons le programme d’actions de l’Ecopôle, et le constituerons en centre de ressources sur la biodiversité. Nous rééquilibrerons les budgets Loire en faveur des maisons de la Loire. Nous ferons de la Conférence régionale pour l’Environnement et le Développement Durable un véritable outil de proposition de politiques à mettre en place ou à aménager.


Contractualisations

    Le Conseil Régional dispose de nombreuses compétences en matière de planification: Plan Régional de Qualité de l’Air, Plan Régional d’Elimination des Déchets Dangereux, Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (en lien avec l’agence de l’eau), Plan Loire Grandeur Nature (avec l’Etablissement Public Loire), agenda 21 et bientôt Plan Climat Territorial et Schéma Régional d'Aménagement Durable du Territoire.
    Cependant la Région n’a souvent pas la compétence de réalisation des préconisations de ces documents, qui risquent de rester lettre morte.

    Europe Ecologie mettra ces questions au cœur du débat public, au-delà de la sphère des experts, pour que l’ensemble des acteurs puisse être force de proposition et alimente les politiques publiques. La mise en œuvre de ces documents de planification conditionnera une grande partie des contractualisations de la Région.

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