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Nous sommes d’ici et nous sommes ouverts aux autres

28 avril 13 in solidarité

Deux voeux ont été votés par le Conseil municipal de Kemper vendredi 26 avril.
Le premier demande instamment au Président de la République, au Premier ministre et au Parlement d’engager dès maintenant le processus de modification de la Constitution afin de ratifier la Charte des langues régionales ou minoritaires du Conseil de l’Europe.
Le second demande aux Parlementaires de se positionner majoritairement en faveur de la proposition de loi accordant le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales pour les étrangers extracommunautaires qui résident légalement sur le territoire depuis cinq ans au moins, afin de permettre au gouvernement de l’inscrire dans un projet de loi constitutionnelle et d’instaurer ainsi le droit de vote et d’éligibilité pour nos concitoyen/ne/s résident/e/s étranger/e/s aux élections locales dès les municipales de 2014.
L’adoption de ces deux voeux exprime un symbole fort : nous sommes d’ici, nous affirmons notre identité et nous sommes ouverts aux autres, à ceux qui nous ont rejoint et qui partagent notre quotidien.

Merci Stéphane !

27 février 13 in solidarité

Quels mots peuvent le mieux exprimer l’action permanente tout au long de sa vie de Stéphane Hessel au service de l’humanité ?
Résister et s’engager.
Résister aux oppresseurs, résister aux puissants, aux exploiteurs.
Et s’engager pour la justice, pour un monde solidaire, humain, durable…
Un exemple à suivre, merci Stéphane.

Mariage pour tous et égalité des droits

11 janvier 13 in solidarité

Dans cette affaire, la question n’est pas de débattre du bien fondé du mariage, ni d’émettre un jugement sur la cérémonie, telle qu’elle existe aujourd’hui. Il s’agit d’une question de droit : avons nous toutes et tous les mêmes droits dans notre pays ?
L’évolution du droit est le fruit d’une alchimie complexe qui reflète l’évolution des normes morales et la nécessaire reconnaissance de situations de fait dans l’intérêt des personnes. Je comprends que le « mariage pour tous » puisse choquer certains. En revanche, à tous ceux qui brandissent l’intérêt des enfants pour s’y opposer, je demanderai instamment de parler moins fort. Car ce n’est pas se montrer très soucieux de l’intérêt des enfants que de stigmatiser les milliers d’entre eux qui vivent déjà au sein d’un couple du même sexe. Une personne de ma connaissance m’a confié qu’une amie proche, qui travaille dans une association parisienne d’aide sociale à l’enfance, lui a avoué n’avoir jamais reçu de signalement concernant des enfants élevés par des couples homosexuels, alors qu’elle passe malheureusement son temps à placer des enfants qui ont un papa et une maman.
L’essentiel n’est-il pas d’aimer les enfants, « ses » enfants ?
Voilà pourquoi j’apporte mon soutien au projet de loi qui va être débattu à l’Assemblée à la fin de ce mois. Je participerai également au rassemblement organisé samedi 19 janvier à 15 h à Kemper, place Saint Corentin, par Rainbow Brest qui relaie l’appel de la fédération LGBT.

Progrès et confiance

13 décembre 12 in environnement, solidarité

«Il y a un siècle, un siècle et demi, les Français avaient confiance dans le progrès, croyaient dans la science, admiraient les ingénieurs, ils n’avaient pas peur. Les premières lignes de métro et de chemin de fer ont été réalisées sans oppositions ou manifestations. » écrit Bernard Poignant dans un billet récent. Il est bon de rappeler qu’il n’y avait pas d’enquête publique à cette époque, le droit de vote était même réservé à une partie seulement de la population. Le peuple avait le droit de mourir au fond des mines ou dans les tranchées : Zola écrivait Germinal, Jaurès payait de sa vie ses appels à la paix. Evidemment, on ne parlait ni d’économie décarbonée ni de sortie du nucléaire…
Aujourd’hui, de nombreux débats agitent notre société : EPR, NDDL, LGV, ITER, OGM, gaz de schiste…
Car le progrès technologique a produit et permis de grandes choses, mais il a aussi causé de gros dégâts depuis cette époque. Citons l’amiante, les pesticides, les moteurs diesel responsables de 42000 morts prématurés en France, chaque année. Et depuis le sommet de la terre de Rio en 1992, nous savons que nous devons agir pour réduire nos émissions de carbone pour limiter le déréglement climatique. Tous les outils doivent être maîtrisés, nous devons modérer notre empreinte écologique sur la planète. La Bretagne ne figure pas parmi les régions les plus menacées du globe. Est-ce une raison pour se désintéresser du sort de centaines de millions d’êtres humains menacés dans leur vie ou leur survie dans les décennies à venir ?
Nous ne sommes plus au début de l’ère industrielle, nous pouvons choisir notre développement, opter pour des filières plus douces et porteuses de bien être social.
La désindustrialisation n’est pas due à la contestation, elle a été imposée par la financiarisation de l’économie entamée dans les années 90, portée par l’idéologie ultra libérale qui a imprégné une bonne partie des décideurs économiques et politiques.

Hommage au général Bigeard : un manque de respect pour les victimes de la torture en Algérie

15 novembre 12 in solidarité

Le ministre de la défense inaugurera, mardi 20 novembre, sur le site du mémorial des guerres d’indochine, à Fréjus, une stèle qui accueillera les cendres du général Bigeard.
Le même jour, un hommage sera rendu dans le Finistère devant le mémorial indo à L’Hôpital Camfrout à 13 h 30.
Europe Ecologie Les Verts s’indigne qu’on puisse rendre hommage à un général qui a pratiqué la torture pendant plusieurs années en Algérie, et qui le revendiquait. Les langues se sont déliées depuis. Les faits sont avérés. Ces pratiques honteuses ne grandissent pas notre pays, au contraire. Les faits d’armes de Bigeard en Indochine ne justifient pas cet hommage. La France, qui se dit patrie des droits de l’homme, doit reconsidérer sa position. EELV ne s’associera pas à cet hommage.

Hausse de la TVA : un mauvais coup pour les transports publics

9 novembre 12 in Mobilité, solidarité

Le gouvernement a annoncé la perspective d’une augmentation de la TVA sur les services de 7 % à 10 %.
Pour les transports publics après le passage de 5,5 à 7 %, décidée le 7 novembre 2011 cette nouvelle hausse traduirait un quasi-doublement de la TVA en 3 ans alors que les transports ont besoin en priorité de financements et de recettes et non de taxes supplémentaires.
Le Président du GART (Groupement des Autorités Organisatrices de Transport), auquel adhère Quimper Communauté, s’est élevé récemment contre cette mesure.
A l’heure où toutes les politiques convergent vers la nécessité d’un transfert massif des déplacements de la voiture individuelle vers les transports collectifs, et où la transition énergétique est une nécessité, cette nouvelle augmentation constitue un mauvais signal, alors que continuent à exister tant de niches fiscales anti-écologiques : non-taxation du kérosène, sous-taxation du gazole…
Cette nouvelle augmentation va à l’encontre des politiques tarifaires incitatives, comme la tarification solidaire de Quimper Communauté.
Il serait, au contraire, souhaitable que les transports publics bénéficient du taux de TVA le plus bas, soit 5 %. En effet, un grand nombre d’usagers des transports publics sont des personnes à revenus modestes qui verraient leur pouvoir d’achat impacté par cette hausse de la TVA.

Déréglement climatique : l’impact économique sera considérable aussi

30 septembre 12 in environnement, solidarité

Un rapport de 340 pages du Climate Vulnerability Monitor publié récemment par le DARA (une ONG espagnole) and Climate Vulnerable Forum (un partenariat de 20 pays établi en 2009), dresse une cartographie des risques générés, dès à présent, par les conséquences du réchauffement.
400.000 personnes par an sont les victimes, directes ou indirectes, de maladies imputables ou favorisées par les changements climatiques (diarrhées, paludisme, méningite). En émettant des centaines de millions de tonnes de soufre et de particules fines, notre système énergétique est à l’origine de 4,5 millions de décès par an. D’un autre côté, l’accroissement des jours de canicule réduit progressivement la productivité dans de nombreux pays.
En cumulant tous ces coûts, le montant de l’addition commence à devenir lourd. Le rapport estime que l’échec des actions contre le changement climatique coûte déjà à l’économie mondiale 1,6% de son PIB, soit 1.200 milliards de dollars (933 milliards d’euros) par an de prospérité. Mais les pays les plus pauvres sont les plus fortement touchés: 7% de leur PIB sont, en moyenne, engloutis par les conséquences du Global Warming. Et cela n’est qu’un début.
Car, au rythme où progressent les émissions mondiales de gaz à effet de serre (+3%/an en cette période de crise), les températures et la pollution liée au carbone —climatisation oblige— vont rogner davantage la croissance économique mondiale. Plus de 3% du PIB annuel de la planète pourraient être détruits vers 2030, estiment les rapporteurs.
Si les économies des pays les plus pauvres seront les plus durement touchées, les nations les plus industrialisées ne seront pas épargnées. Dans moins de 20 ans, la Chine subira de très lourdes pertes, faute de s’être adaptée à la nouvelle donne climatique: plus de 1.200 Md$/an (933.000 Md€) de dégâts environnementaux et sanitaires, soulignent les auteurs. Pour les mêmes raisons, les Etats-Unis devraient voir leur richesse diminuer de 2%.
Il est urgent d’agir !

Réduire le déficit de l’état grâce à la transition énergétique : le changement, c’est maintenant !

17 juillet 12 in énergie, environnement, solidarité

Alors que le gouvernement cherche à faire des économies, Europe Ecologie Les Verts tient à rappeler, au moment où va s’ouvrir la conférence nationale sur l’environnement, que l’Etat subventionne les activités et secteurs nocifs à l’environnement à hauteur de 20 milliards d’euros chaque année : raffineries, transports routier, aviation, agrocarburants etc.
- exonération de taxe intérieure sur l’énergie pour l’aviation (3,5 milliards d’euros dont 1,3 pour les vols intérieurs) ;
- taux réduit pour le fioul utilisé comme carburant (1 milliard d’euros) ;
- remboursement partiel de la taxe intérieure sur l’énergie aux transporteurs routiers (300 millions d’euros) ;
- défiscalisation partielle des agrocarburants (196 millions d’euros) ;
- TVA à taux réduit sur les engrais, avantages fiscaux au profit des usages fortement consommateurs de terres
La transition écologique est une nécessité, les évolutions doivent être anticipées et les implications économiques et financières sont conséquentes : transformation des filières existantes et émergence de nouveaux acteurs, évolution des modes de production et de consommation… Le rôle des pouvoirs publics n’est pas d’enfermer les citoyens et les entreprises dans un modèle sans lendemain mais d’accompagner les transformations économiques et sociales et les transitions professionnelles qui sont aujourd’hui incontournables.
C’est le moment de mettre en place une fiscalité sur l’environnement : l’arrêt des subventions des activités nocives pour l’environnement serait un premier pas. L’OCDE vient de rendre un rapport sur l’Allemagne qui montre que cette fiscalité sur l’environnement a permis de faire baisser la consommation d’énergie, les gaz à effet de serre, tout en stimulant l’emploi et en rendant l’économie plus compétitive. La contribution-climat-énergie, que les écologistes appellent de leurs voeux, est un projet éminemment social, indolore pour les plus modestes à court terme et qui redonne à moyen et long terme du pouvoir d’achat pour tout le monde.

Merci Madame la Présidente !

1 juillet 12 in solidarité

Denise Le Bars n’est plus présidente de l’association Droit d’Asile Quimper Cornouaille et ne participera plus aux activités de l’association.
Denise en a informé tous les adhérents de DAQC dans un courrier daté du jeudi 28 juin.
Denise m’a expliqué sa décision.
Je tiens à la remercier pour son action pendant ces 9 années passées, depuis la création de l’association, à aider des centaines de demandeurs d’asile dans leurs démarches pour obtenir le droit à rester en France et échapper ainsi aux menaces pesant sur eux dans leur pays.
J’ai vécu une belle aventure aux côtés de Denise et de beaucoup d’autres, chacun avec son niveau d’engagement et de disponibilité, mais avec le même objectif : aider les demandeurs d’asile financièrement, moralement et juridiquement.
La présidente était la plus investie, la plus active et elle a su pendant 9 ans maintenir autour d’elle une équipe suffisamment motivée pour organiser des soirées festives qui resteront des grands moments de solidarité et de convivialité réunissant des dizaines de bénévoles (y compris les musiciens) et des centaines de convives venus à la fois partager un moment festif et soutenir une lutte essentielle et exemplaire.
Les bénéfices tirés de l’organisation de ces soirées ont permis d’aider financièrement des centaines de demandeurs d’asile dans leurs démarches. Denise ne comptait pas son temps pour les conseiller, les accompagner, les soutenir, les loger en sollicitant tous les services compétents ou en trouvant des solutions d’hébergement provisoires en attendant mieux.
L’association a aussi mené un combat politique contre la politique d’exclusion de l’ancien ministre de l’intérieur devenu président de la République en 2007 en organisant de nombreux rassemblements et en diffusant des documents d’information critiquant les mesures visant à restreindre les droits humains dans notre pays ou en Europe.
Ce serait trop long de lister toutes les actions du Collectif Droit d’Asile de Kemper.
J’ai été très heureux de mener ce combat aux côtés de Denise pendant ces 9 années.
Merci vras Denise !

Pascal Canfin au gouvernement : une excellente nouvelle

18 mai 12 in solidarité

Ancien journaliste au mensuel Alternatives économiques et spécialiste des questions liées à l’environnement, à l’économie sociale et solidaire, à la responsabilité sociale des entreprises entre 2003 et 2009, Pascal fut également responsable de la commission Economie, social et services publics des Verts (entre 2005 et 2009).
Elu député européen le 7 juin 2009, il est vice-président de l’intergroupe services publics du Parlement européen et rapporteur au Parlement du texte visant à encadrer les ventes à découvert.
En juin 2010, Pascal est à l’initiative d’un appel à la société civile pour qu’elle crée une organisation non gouvernementale capable de développer une contre-expertise sur les activités menées sur les marchés financiers par les principaux opérateurs (banques, compagnies d’assurance, hedge funds, etc.
En juin 2011, l’ONG Finance Watch voit le jour, soutenue par plusieurs centaines de parlementaires européens et nationaux.
Pascal canfin est également l’auteur de quelques ouvrages accessibles :
 L’économie verte expliquée à ceux qui n’y croient pas, préface de Dominique Voynet (Éditions Petits Matins, 2007)
 Consommer responsable (2008)
 Le contrat écologique pour l’Europe, préface de Daniel Cohn-Bendit (Éditions Petits Matins, 2009)
 Ce que les banques vous disent… et pourquoi il ne faut presque jamais les croire (Editions Petits Matins 2012)
Pascal Canfin avait participé, en compagnie de syndicalistes cornouaillais au forum sur l’emploi organisé aux Halles Saint François à Kemper par le groupe local Europe Écologie Les Verts le jeudi 19 mai 2011.
L’entrée de Pascal, personnalité tout en discrétion et courtoisie, riche de ses compétences, dans le nouveau gouvernement est une très bonne nouvelle.