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Saadika Harchi

Présence territoriale des services de santé

Portrait Saadika Harchi

Intervention de Saadika Harchi. Monsieur le président, mes chers collègues,Le projet régional de santé met l'accent sur les questions de santé environnementale, notamment dans son diagnostic. Il précise que 20 à 30 % des cancers sont d'origine environnementale et que leur évolution est en très forte hausse. Pour autant, si les actions de santé environnementale peuvent avoir un effet sur la santé dans des délais immédiats, force est de constater que cela n'est possible que si des moyens importants sont engagés. Cela n'est pas à le cas à l'heure actuelle puisque ces 3 dernières années les financements accordés par l'Etat à l'ARS Centre ont très fortement baissé, notamment dans le champ de la prévention.Les maladies chroniques représentent 60 % des dépenses de santé. Prévenir, c'est s'attaquer à la surconsommation de soins et de médicaments. Prévenir, c'est donc diminuer nos futures dépenses de santé. Nous dépensons 17 milliars de plus que les Anglais dans le champ de la santé, pour autant la seule logique comptable est socialement injuste. En effet près d'un quart des Français renoncent à se soigner ou diffèrent leurs soins pour raisons financières. Compte tenu de l'augmentation du nombre de personnes en dessous du seuil de pauvreté, cette situation ne peut que s'aggraver. La France se situe parmi les derniers pays de l'Europe de l'Ouest quant aux inégalités sociales de santé. Les inégalités sociales et territoriales de santé dans notre région doivent guider nos décisions. Les différents rapports de l'ARS devraient poser cet impératif de manière transversale à tous les schémas proposés.Nous regrettons que la politique de santé de l'ARS ne s'appuie pas suffisamment sur l'ensemble des déterminants de santé en cause dans les inégalités observées. Nous ne pouvons que nous féliciter de l'engagement du Conseil régional dans le dispositif de prévention de la santé des jeunes. Ce dispositif répond aux attentes des jeunes, des familles et des équipes éducatives des lycées, des lycées professionnels, des lycées agricoles publics et privés, des centres de formation d'apprentis.Dès sa mise en oeuvre, ce sont 34 établissements qui portent des projets dans le champ des conduites à risque, que ce soit dans la prévention des addictions, dans la vie sexuelle et affective, dans le champ d'une alimentation saine et équilibrée ou dans celui de l'environnement. A ce titre, l'enquête sur la santé des jeunes, que l'observatoire régional de la santé a mené à notre demande, présente des résultats particulièrement intéressants. Ces résultats attendus par les élus, les équipes éducatives, les jeunes, les partenaires et les associations vont être présentés très rapidement.Cette étude met à jour les questions de mal-être des jeunes et nous ne pouvons que regretter que le PRS ne prévoit pas la création d'une structure "soins-étude" dans la région Centre. Cela est d'autant plus dommageable lorsque l'on sait que le taux de suicide de notre région est l'un des plus élevés de France. Le PRS fait un focus sur la territorialisation de sa mise en oeuvre au travers des Contrats locaux de santé (CLS). A ce jour seul le Contrat local de santé de l'Indre dispose d'un Contrat local de santé mentale (CLSM).Nous n'insistrerons pas longuement sur la question de la pénurie d'infirmières dans notre région. Pourtant, il nous manque à ce jour plus de 3 800 infirmières et comme l'a présenté Madame BURDILLAT ce matin, la région Centre est la dernière région de France avant les DOM en terme de densité infirmière par habitant.De même que nous avons interpellé les services de l'Etat quant à leur responsabilité pour répondre aux problèmes de la densité médicale, nous souhaitons qu'ils soient aussi sollicités pour mettre en adéquation les moyens aux besoins en professionnels paramédicaux, notamment les infirmières.Nous proposerons à ce titre, pour pallier en partie les problèmes inhérents à la densité des infirmières un amendement concernant le nombre d'infirmières à former d'ici 2020. Concernant la formation des infirmières, les services de l'Etat viennent de modifier leur référentiel de formation, ce qui aggrave les difficultés de mise en oeuvre de cette formation. Ces changements de référentiel par l'Etat ne s'accompagnent pas des moyens humains et financiers nécessaires à l'universitarisation de cette formation. Le risque est de voir baisser encore plus le nombre d'infirmières formées.Lors d'une visite de l'IFSI du CHU de Tours, en présence du Président du Conseil régional et du Vice-président délégué à la Santé, nous avons pu apprécier les 2 nouveaux amphis offerts aux étudiants qui nous ont fait part de leur satisfaction... même si le transfert des formations sanitaires et sociales au Conseil régional ne s'est pas accompagné des compensations financières à la hauteur des besoins en investissement ! A cette occasion, les étudiants et leurs formateurs nous ont aussi fait part des difficultés rencontrées lors de l'organisation de leur stage pratique. Les nouveaux référentiels imposés par l'Etat ont doublé la durée de ces stages à 10 semaines, ce qui les situe tous aux mêmes périodes de l'année : les services de soins ne peuvent répondre de manière favorable à ce besoin de formation pratique des étudiants.Ainsi donc, et pour conclure, ceux qui décident ne sont pas toujours ceux qui assument. Il en est ainsi de l'Etat. Le devoir de l'Etat est de protéger ceux dont il a la charge.Je vous remercie de votre attention. ...

Prévention et promotion de la santé dans les lycées : présentation

Portrait Saadika Harchi

Présentation de Saadika Harchi Même si les jeunes vont bien, chacun convient aujourd’hui que certains d’entre eux rencontrent des problèmes de santé, physiques ou psychologiques, souvent révélateur d’un mal être à la fois individuel et sociétal. Le groupe des élus EELV a donc proposé au Conseil régional de s’engager plus avant dans la prévention auprès des jeunes. Le Conseil régional a engagé un budget de 500 000 € par an, abondé dès 2011. ...

Couverture territoriale en matière de santé en région Centre

Portrait Saadika Harchi

Intervention de Saadika Harchi  Et si l’amélioration de la santé de nos usagers ne se résumait pas seulement en médecins en nombre suffisant et en construction de cabinets pluridisciplinaires ? Ainsi donc, en tant qu’élue d’Europe-Écologie Les Verts, pourrais-je commencer l’analyse de ce rapport sur la couverture territoriale en matière de santé en Région Centre ! C’est un peu provocateur, je vous l’accorde, pour autant un certain nombre d'observations seraient à relever.   ...

Prévention santé dans les lycées : présentation

Portrait Saadika Harchi

Communication de Saadika Harchi La prévention santé en actionL'adolescence est une période de fragilité, de vulnérabilité de la personne en pleine mutation biologique, psychologique et sociale. Cet âge de la vie est propice à l'inquiétude, à la dévalorisation de soi, à la prise de risque. Les difficultés liées aux problèmes économiques et sociaux, la tension d'une situation incertaine peut conduire certains au mal être.Si le rôle de la famille reste primordial, dans ce qui peut contribuer aux actions de prévention, celui du milieu scolaire reste privilégié en tant que lieu de prévention.L'information n'est pas la prévention, il est difficile de mettre en oeuvre des actions qui visent par l'éducation à la santé à la mise en situation, au développement par le jeune de compétences (estime de soi, respect de soi et des autres, capacité à s'autonomiser...) qui sont autant de facteurs de protection.Il convient, grâce à une politique régionale de prévention-santé, d'accompagner ces adolescents et de favoriser leur bien être par la mise en place d’actions pérennes et de proximité sur le territoire du lycée, en lien avec tous les acteurs : infirmières, équipes éducatives, pairs, famille, associations, et institutions partenaires de la Région (DRAAF, Rectorat et Agence Régionale de la Santé du Centre).Des actions sont engagées par la Région depuis plusieurs années avec des dispositifs éducatifs de prévention/santé tels que lycéens citoyens, des points station dans le Loiret, la mise à disposition de préservatifs et d’outils éducatifs comme Info Intox.Il faut aujourd’hui développer, conformément à nos engagements, une dynamique plus large en faveur de la prévention et de la promotion de la santé centrée sur des lycéens acteurs de leur santé. Celle-ci doit se situer au niveau du territoire représenté par le lycée et s’étendre dans une approche globale à tous les volets de la prévention : conduites à risques quelles qu’elles soient (conduites addictives notamment, mais aussi santé psychologique, éducation à la sexualité, lutte contre les grossesses et les avortements en augmentation chez les mineures...) et également en faveur de l’amélioration des conditions d’hygiène de vie (bruit, environnement, sommeil….) et l’alimentation.I - LES PREMIERS FONDEMENTS D’UNE POLITIQUE REGIONALE DE PREVENTIONUn certain nombre d’actions de prévention sont déjà menées dans le cadre de partenariats existants.La Région souhaite les développer et les compléter par de nouveaux axes, pour structurer une politique régionale de prévention en faveur des lycéens.1 - L’aide au Service d’aide pédagogique à domicile (SAPAD) :La Région soutient ce service destiné aux lycéens malades ou accidentés, scolarisés dans un établissement de l’enseignement public ou privé sous contrat, absents plus de deux semaines.Son objectif est de maintenir le lien scolaire en assurant un service d’heures d’enseignement dispensées par des enseignants titulaires et offrant la possibilité au jeune d’accéder à ses cours par internet ou grâce à l’utilisation de logiciels de cours. Un coordonnateur départemental est désigné par l’Inspecteur d’Académie et les heures d’enseignement sont assurées par des enseignants titulaires rémunérés en heures supplémentaires par l’Education Nationale. La Région participe aux frais de fonctionnement et d’équipement.2 - Les points station dans les lycées et des CFA du Loiret :Les points station répondent à un triple objectif : accueil, écoute, information et évaluation des jeunes ayant des pratiques addictives, avec ou sans produits et en situation de mal être (permanence sur site), travail en partenariat et soutien aux équipes des établissements (réunions de suivi, de concertation, d’échanges), information-sensibilisation collective des élèves des lycées. Ce service est assuré par des psychologues de l’association pour l’écoute et l’accueil en addictologie et toxicomanies (APLEAT) dans le Loiret.17 lycées publics et privés sous contrat, de l’éducation nationale et de l’agriculture et 6 CFA du département bénéficient d’un point station ; un point station « extérieur » complète le dispositif.3 - Les journées d’information prévention /santé en partenariat avec le CRDP :Ces journées thématiques sont destinées aux membres des équipes éducatives des lycées publics et des CFA.Une problématique est identifiée à la suite d’un questionnement du public-cible et déclinée selon une double approche, sociologique et psychologique.La dernière journée a eu lieu le 7 octobre 2010 au lycée François Villon à Beaugency. Elle a rassemblé 120 personnes autour du thème « estime de soi, adolescence et différences, une conjugaison parfois difficile ».4 - Les Assises interdépartementales de la restauration :La qualité de l’alimentation dans les restaurants scolaires et sa contribution à une meilleure santé font partie intégrante de l’action régionale avec la démarche Self O Centre, formalisée dans une charte.Cette problématique a été abordée lors des assises de la restauration qui ont permis de traiter à la fois la dimension sociologique, prévention/santé, règlementaire et économique (Bio et circuits courts et de proximité en Région).Cette année, la Région a souhaité décliner ces assises régionales de l'alimentation en assises interdépartementales afin de favoriser la mise en réseau des acteurs locaux autour de la question de l'alimentation.5 - Le dispositif Apprentis/lycéens Citoyens :Le dispositif Apprentis/Lycéens Citoyens permet d’accompagner depuis 2006/2007 les actions des lycées dans le cadre d’un appel à projets annuel, dans plusieurs thématiques dont celle de la prévention. Chaque année environ plus d’une trentaine de projets sont financés dont un tiers pour la prévention.Les actions thématiques sont menées dans le cadre du projet d’établissement, le plus souvent en équipe, avec l’appui de partenariats extérieurs et l’implication des élèves.II - VERS UN NOUVEAU PROJET REGIONAL : « LA PREVENTION SANTE EN ACTION »Ce projet est destiné à répondre à cet enjeu majeur :Comment promouvoir une bonne santé physique et psychologique de chaque lycéen ?La prévention en lycée est l’affaire de tous les adultes intervenant dans le champ éducatif.Un dispositif global dans le domaine de la prévention doit donc appréhender tous les champs et reposer sur une approche globale ouverte à tous les acteurs en lien avec les lycéens, dans le cadre d’une volonté affirmée au niveau du projet d’établissement.Il doit s’appuyer sur une étude-diagnostic permettant de structurer les axes de la future politique régionale (cf.§ 1)L’action régionale pourrait être individualisée par lycée (cf. §2) puis se décliner en complément selon une approche thématique tenant compte de spécificités territoriales (cf. §3).1 – Une étude diagnostic :Lors de la Commission Permanente du 4 novembre 2010, une étude sur le comportement des jeunes des lycées publics de la Région face à leur santé a été confiée à l’Observatoire Régional de la Santé du Centre (ORS).Cette étude a pour ambition d’aller au-delà de la description des pratiques des adolescents en cherchant à comprendre les comportements et les mécanismes sous-jacents et d’observer de quelle(s) façon(s) les lycéens et apprentis en lycées font face aux éventuels problèmes rencontrés. Elle devra permettre d’élaborer des axes de prévention ciblés.L’étude est menée en coopération avec le Rectorat et la DRAAF, dans le cadre d’un partenariat avec l’ARS (agence régionale de la santé).Elle s’effectue dans le respect d’un protocole validé sous la forme d’un questionnaire dont la mise en oeuvre est prise en charge par les infirmières.2 - Des actions ciblées en direction des lycées :Un appel à projets en direction des lycées serait lancé selon trois axes , celui de l'alimentation, des conduites à risques et de l'environnement avec comme objectifs :- de contribuer au développement et à la structuration des actions de prévention et de promotion de la santé déjà menées au sein des lycées ;- de développer la qualité des projets de prévention- d’inscrire la politique de prévention dans le cadre du projet d’établissement du lycée avec l’implication de l’ensemble des membres de la communauté éducative, en complémentarité de l'infirmière ;- d’impliquer les élèves comme acteurs à part entière- de développer l’intervention de partenaires extérieurs tant associatifs que relais publics desanté. Dans ce cadre, les lycées seront invités à présenter un projet sur une période de trois années (projet cadre) avec une déclinaison annuelle des objectifs, actions prévues, outils d’évaluation envisagés, bilan d’étape et propositions d’ajustement.Des compléments d’intervention au bénéfice des lycées seront envisagés avec d’autres partenariats, sous différentes formes : accompagnement méthodologique, aide à la recherche d’intervenants, outils d’évaluation….Cet appel à projets fera suite à l’expérimentation mise en oeuvre par 12 lycées pendant l'année scolaire en cours (2010-2011) dans le cadre du dispositif lycéens citoyens selon les axes envisagés dont l'évaluation nourrira la réflexion dans le cadre de l’élaboration du dispositif.Une extension de cet appel à projet à titre expérimental sera menée dans les CFA à la rentrée scolaire 2011/2012.3 - Des actions territoriales de prévention et de promotion de la santé :Les résultats de l’étude permettront de dégager des orientations d’intervention. En effet,dès que les 3500 jeunes seront questionnés, il sera possible de présenter des résultats significatifspar zone (rurale/urbaine), par type de lycée (professionnel, général et technologique) et par type de filières.Ces orientations permettront de définir des actions de prévention et de promotion de la santé qui pourront être communes ou différentes, selon les zones géographiques, les filières de formation ou le type d'établissement.La mesure de l’impact des actions mises en oeuvre pourra faire l’objet d’un suivi annuel qui sera présenté au terme d’une durée de trois années.III - UN PROJET DONT LES CONDITIONS DE REUSSITE DOIVENT ETRE MESUREES :Il est important de souligner les principaux paramètres facteurs de réussite de tout projet de prévention et promotion de la santé :- une association des partenaires de terrain oeuvrant dans le secteur de la prévention/santé (associatifs ou acteurs publics …).- une implication de tous les membres de la communauté éducative au sein des lycées : l’infirmière n’est pas la référente unique des actions de prévention/santé ; ces actions trouvent déjà et doivent continuer à trouver une résonance à tout moment de la journée du lycéen : en cours (par exemple en SVT ou en Prévention Sécurité Environnement), au restaurant scolaire (commissions de menus….) et pendant les temps de vie scolaire.- un rôle actif des lycéens en tant que citoyen responsable de leur santé. Le développement de la prévention par les pairs sera favorisé, sur le principe du volontariat.- l’intégration des actions dans le projet d’établissement sous l’impulsion du/de la proviseur/e.- Le suivi sur site des projets de prévention santé (aide à la conduite de projet, à l'évaluation...).- la valorisation des projets et actions de prévention dans le cadre d’une « semaine régionale » dédiée à la prévention en action dans les lycées (selon des modalités à définir).Le rôle de la Région est d’impulser une politique globale de prévention et de promotion de la santé qui doit rester dynamique et évolutive pour mieux s’adapter aux attentes des lycées et des lycéens. Cette politique a vocation à trouver une extension qui bénéficiera à tous les jeunes : apprentis, jeunes en formation secondaire des établissements sanitaires et sociaux, étudiants… et contribuer à répondre ainsi à l’enjeu posé : « Un jeune en bonne santé est un jeune bien dans sa peau, un jeune en capacité de faire des choix ».Je vous invite à prendre acte de cette communication qui sera suivie, lors de notre prochaine séance plénière d’une proposition de mise en oeuvre de cette politique, dès la rentrée scolaire 2011-2012. ...

Budget 2011 et prévention santé

Portrait Saadika Harchi

Intervention de Saadika Harchi. La responsabilité régionale s’exerce au bénéfice des lycéens et des membres de la communauté éducative.Pour mieux répondre aux besoins des lycéens, la région Centre a fait le choix de développer des actions d’accompagnement éducatifs en faveur de l’égalité des chances (gratuité des manuels scolaires…), de la citoyenneté (trans Europe Centre…) et de la prévention. Sur le champ de la prévention, l’action régionale s’articule essentiellement autour de 2 axes principaux :- un axe thématique dans le cadre d’actions menées en partenariat direct avec des associations spécialisées ou autres organismes partenaires- un axe transversal dans le cadre du dispositif Lycéens citoyens Bien que nous soyons dans un schéma budgétaire très contraint, le Conseil Régional a souhaité développerune mesure d’avenir au travers d’une politique de prévention et de promotion de la santé dans les lycées et notre groupe ne peux que s’en féliciter. Si l’on regarde le diagnostic de l’état de santé de la population proposé par l’Agence Régionale de la Santé en octobre 2010 on ne trouve aucune données sur la santé des jeunes et plus particulièrement la santé des lycéens de notre région. Aussi dans le cadre du projet prévention santé des lycéens et apprentis en lycée, nous allons mettre en oeuvre une étude santé en partenariat avec l’ARS, la DRAAF et en lien avec le Rectorat. Cette étude portera notamment sur les comportements des jeunes vis à vis de l’alimentation, de la sexualité, des consommations de produits addictifs, tels que le tabac, l’alcool, les drogues, ainsi que les risques d’accidents de la route, les questions de mal être psychologique, de stress, de dépression ou les questions de violence. Ces données vont nous aider à mieux identifier les déterminants qui entrent en ligne de compte dans lasanté physique et psychologique des jeunes. Elle nous aidera à mieux cibler les actions à soutenir, et à les accompagner, puisque nous ne sommes pas directement maître d’oeuvre de ces actions, mais nous venons en appui de ce qui est élaboré par les lycéens eux mêmes et les personnels santé-sociaux (particulièrement les infirmières scolaires), vie scolaire, enseignants et agents qui accompagnent les jeunes pendant la durée de leur scolarité en lycée. Cette étude sera complétée par des expérimentations en prévention dans le cadre des projets lycéens citoyens, dès cette année scolaire. Ces expérimentations visent à développer des actions dans le champs de l’alimentation, des conduites à risques ou de la santé environnementale; il s’agit de développer une approche globale de la santé en cohérence avec les préconisations des différents rapports du CESER. En l’occurrence le public cible est constitué d’adolescents, donc les conduites à risque sont des comportements qui les aident à se différencier, à s’individualiser et à se construire, toute la question est : dans quelles limites ses conduites à risque sont mises en oeuvre et quelles sont les ressources existantes auprès des jeunes pour les aider à se construire de manière positive dans la période d’adolescence qu’ils traversent.D’autant que le nombre de personnel enseignant ou de vie scolaire diminue d’année en année, suite aux restrictions de postes décidées par l’état. Et ce d’autant que la crise économique aggrave les inégalités sociales et territoriales d’accès à la santé des jeunes. Si l’on se réfère à la charte d’Ottawa, une bonne santé est une ressource majeure pour le progrès social, économique et individuel, tout en constituant un aspect important de la qualité de la vie. Les facteurs politiques, économiques, sociaux, culturels, environnementaux, comportementaux et biologiques peuvent tous intervenir en faveur ou au détriment de la santé. La promotion de la santé ne relève pas seulement du secteur sanitaire, elle dépasse les modes de vie sains pour viser le bien être. Nos sociétés sont complexes et inter-reliées, et l’on ne peut séparer la santé des autres objectifs. Le lien qui unit de façon inextricable les individus et leurs milieux constitue la base d’une approche socio-écologique de la santé. L’étude sur la santé des lycéens et apprentis en lycée, ainsi que l’expérimentation de projets de prévention et de promotion de la santé, nous aiderons à décider des orientations concernant le projet « lycées en santé » qui sera mis en oeuvre en 2011. Notre engagement dans le champs de la santé ne se fera pas sans veiller toutefois à éviter que l’état n’en profite une nouvelle fois pour se décharger de ses responsabilités. Les droits fondamentaux, santé, sociaux et environnementaux doivent être garantis. ...

Maisons de santé pluridisciplinaire

Portrait Saadika Harchi

Intervention de Saadika Harchi. Mr le Président,Les inégalités d'accès à la santé sont à la fois sociales et territoriales, et l'augmentation du chômage et des emplois précaires aggravent cette situation.De plus en plus de personnes renoncent aux soins dentaires ou d'ophtalmo et même aux médecins généralistes et ne recours aux soins qu'en cas d'urgence. Bien qu'il soit indispensable de porter une attention particulière à la désertification des médecins généralistes surtout en rural et les projets de notre majorité s'engagent à juste titre sur cette question (notamment en accompagnant les stages en milieu rural des étudiants de médecine), comme nous le dit le rapport présenté il nous faut être attentifs aussi aux infirmières libérales en nombre insuffisant. En effet ces infirmières libérales interviennent au domicile des citoyens tant pour des soins curatifs que pour des interventions en prévention et en éducation à la santé. Elles permettent aux patients d'éviter les hospitalisations,et aux personnes âgées de pouvoir rester chez elles, même lorsque leur état de santé se dégrade. Et notre engagement, dans les formations sanitaires en atteste engagement.  ...

Agenda 21 : promotion de la santé

Portrait Saadika Harchi

Intervention Saadika Harchi.  Mes chèr-es collègues,Je tiens à remercier M le Président du Conseil Régional, M le Vice Président délégué « Agenda 21, Énergie, Climat, Air, Eau, Déchets » ainsi que les services pour ce rapport annuel sur la mise en oeuvre de l’Agenda 21. Je remercie aussi le Conseil économique, social et environnemental pour son avis sur le sujet. ...