Vœu relatif à l’accueil et à l’intégration des personnes réfugiées
Vœu proposé par les groupes Europe Ecologie-Les Verts, Communiste-Front de gauche et Socialiste-Radical de gauche ...
Site du groupe des 9 élus écologistes au conseil régional du Centre-Val de Loire
Les interventions, prises de position, communiqués, articles sur cette thématique |
Vœu proposé par les groupes Europe Ecologie-Les Verts, Communiste-Front de gauche et Socialiste-Radical de gauche ...
Intervention de Charles Fournier Mon intervention sera limitée à quelques aspects du rapport, mes collègues en charge de délégations ayant largement mis en évidence les avancées significatives réalisées en 2012. Nous nous satisfaisons largement de ce qui a été réalisé en 2012 et que restitué avec clarté ce rapport. Cependant, je ferais quelques commentaires, soit pour renforcer la valeur d’un tel document, soit parce ...
Intervention de Saadika Harchi Monsieur le Président, chers collègues La coopération décentralisée peut se définir par la mise en place de programmes de solidarité et d’échanges hors de nos frontières élaborés à l’initiative de notre région et par des actions concrètes menées à l’initiative des acteurs des pays partenaires, avec l’aide des associations et des collectivités locales et le soutien de la région Centre .Il s’agit par exemple d’aide à la construction de salles de classe et d’orphelinats , d’un appui au secteur médical, au développement de l’agriculture vivrière , a l’économique ,au culturel, à des échanges de jeunes, la lutte contre la déforestation, ou pour les énergies solaire .... La coopération permet donc tout simplement de sauver des vies, de nourrir des personnes, de les soigner, elle permet l’accès à l’eau potable, de préserver l’environnement, de promouvoir l’éducation et l’épanouissement culturel , et nous sommes donc fier que la région Centre agisse dans ce cadre humaniste, fraternel et solidaire. C’est pour cette raison que lors du débat budgétaire, les élus écologistes avaient déploré, dénoncé la baisse importante (10 % ) du budget, consacré à la coopération décentralisée marquant ainsi une rupture forte avec les années précédentes. ...
Intervention de Christophe RossignolMonsieur le Président, chers collègues Un rappel pour certains, et une information pour d’autres qui visiblement ont « survolé » leurs dossiers. Le budget coopération décentralisée représente environ 1 millions d’euros soit environ 0,2 pour cent du budget. Seulement ! ...
Intervention de Charles Fournier. Monsieur le Président, chers collègues vice-présidents et conseillers régionaux, La lecture de cette communication laisse entrevoir la richesse et la diversité des actions conduites ou soutenues par la région. Ce rapport d’activités n’est d’ailleurs pas exhaustif de l’action internationale de la région, puisque dans d’autres politiques régionales et je pense en particulier à l’action éducative dans les lycées, nous concourrons aussi aux objectifs d’ouverture, d’éducation interculturelle et à l’encouragement à la mobilité. ...
Intervention de Pascale Rossler. Monsieur le Président, mes chers collègues,Quelques mots en complément de Charles Fournier pour saluer les avancées dans ce rapport en faveur des ressources naturelles, ce vaste sujet central qui régira les rapports géopolitiques de demain, et surtout conditionnera la vie des habitants de notre planète.. tant nous le savons, les habitants des pays pauvres sont les premiers à être frappés par leur dégradation.Quels choix, quelles priorités en effet lorsqu’on sait qu’alors même que la la survie de la moitié de la population mondiale dépend de l’agriculture, de la pêche ou de l’utilisation de ressources naturelles, ces activités économiques qui dépendent directement de la qualité de l’environnement, la pauvreté engendre souvent une surexploitation des milieux naturels et leur dégradation, voire leur épuisement ?. Que la FAO estime que les ¾ de la diversité des cultures a été perdue, or on sait bien que diversité rime avec productivité ; que 70% des stocks de poissons marins sont menacés, 88% des stocks de poissons commerciaux sont en surpêche et frôlent l’épuisement, que la fertilité des sols malgré l’usage ou plutôt en conséquence de l’usage croissant des traitements commence à diminuer à l’échelle mondiale ?La crise environnementale ajoute des urgences chaque jour plus graves aux urgences sociales, amplifiant de même la crise économique et vice-versa.La convention sur la diversité biologique a d’ailleurs identifié la biodiversité comme un vecteur majeur de sortie de pauvreté, et je salue les rencontres fructueuses de la coopération 2011 qui ont eu lieu sur ce thèmes Ce protocole de Nagoya va même plus loin : il prévoit que chaque échelon au sein des 193 Etat ONUsiens doit prendre part aux objectifs de préservation de la biodiversité en solidarité avec les autres échelons dans cet objectif de sortie de pauvreté. Il prévoit aussi le croisement de ces objectifs avec les grandes conventions internationales : les Objectifs de Développement pour le Millénaire, les conventions sur les forêts, le climat, ainsi que les accords de la FAO.Il est au passage tout à fait déplorable de voir le peu de cas fait à la biodiversité dans les discussions de Rio + 20, quand on sait que celle-ci pèse pour 40% dans l’économie mondiale par les services que rend gratuitement la nature à l’humanité, mais qui s’effondrent.Ainsi, la région, par certaines de ses actions réalisées en 2011, apporte sa pierre à l’édifice de ce cadre international je pense par exemple aux micro-projets (maraichage, élevage, etc) réalisés en Mauritanie, au soutien à la filière « plantes aromatiques » au Maroc, où la cosmetic valley a d’ailleurs aussi présenté ses activités.. Ces actions qui favorisent l’autonomie s’inscrivent dans le protocole d’ Accès au Partage des avantages issus de l’utilisation de la biodiversité adopté à Nagoya et ratifié depuis par la France..Cette dernière action est d’ailleurs présentée dans le rapport sous le thème de l’économie, et je tiens à souligner la fréquence avec laquelle des sujets relatifs à la recherche par exemple, à la compétitivité, à l’économie, ou autres, traitent de biodiversité, « sans le savoir » ai-je envie de dire. En effet, les molécules et ressources naturelles exploitées de manière durable répondent aux besoins de stabilité des marchés et aux attentes aujourd'hui à la fois plus saines, exemptes de produits chimiques et décarbonnées. Ainsi contribuer à accompagner les pays qui aspirent légitimement à se développer à éviter nos erreurs et bénéficier de nos réussites semble la condition sine qua non à un avenir vivable..La biodiversité abordée dans les coopérations internationales de la Région sous le thème sortie de pauvreté, vecteur de développement économique est une opportunité de long terme.La transversalité des politiques régionales continue à progresser et nous nous réjouissons que des sujets sur lesquels la région expérimente, à l’avant-garde, comme c’est par exemple le cas avec le tourisme de nature, lui aussi identifié comme vecteur de développement économique à Nagoya, puissent être utilisés demain en ce que nous pourrons partager de nos expériences réussies..A l’époque où apparaît le thème de note époque : le bien commun, les sujets liés aux ressources telle l’alimentation, sujet retenu cette année, et autres sujets en lien méritent d’être soutenu à la hauteur des enjeux. Comme le signale le CESER, le budget reste faible au regard des enjeux et des autres régions, ainsi davantage de transversalité dans toutes nos politiques et des sujets comme par exemple la déforestation en Amérique du Sud, nous semblent à encourager. ...
Intervention de Christophe Rossignol Monsieur le Président, chers collègues, dans un vocable moins complexe, la coopération décentralisée peut se définir par la mise en place de programmes de solidarité et d'échanges hors de nos frontières élaborés à l'initiative de notre Région et par des actions concrètes menées par des associations et des collectivités locales avec le soutien de la Région Centre. Il s'agit par exemple d'aide à la construction de salles de classe et d'orphelinats, d'un appui au secteur médical, au développement agricole, économique ou culturel , à des échanges de jeunes, la lutte contre la déforestation, pour les énergies solaires... ...
Intervention de Christophe Rossignol. Monsieur le Président, Chers collègues, Chers amis de notre planète, En préalable je souhaite dire que je regrette le peu de temps consacré au débat pour le budget de notre région, un budget qui a un impact fort sur la vie des habitants de notre région, mais aussi dans d’autres territoires. Nous parlons tous de crise démocratique du fossé entre les habitants et les politiques et de la nécessité de renforcer la participation des habitants. Mais cette participation ne peut s’engager que si nous prenons le temps d’expliquer et de débattre ensemble. De plus un réel débat, un processus d’amendement budgétaire, un travail de coopération permettrait sans doute d’améliorer encore nos politiques et d’éviter des erreurs et des fautes politiques. Ainsi concernant la coopération décentralisée en région Centre, nous notons une rupture forte par rapport aux années passées sans qu’aucun débat ne soit mené. En effet, lors de la précédente mandature l’accord programmatique PS / PC / Verts indiquait « Nous agirons pour un monde plus solidaire qui préserve les valeurs de l’humanité » et la coopération décentralisée fut l’un des « neuf grands projets mobilisateurs et fédérateurs » du programme. Ce contrat stipulait : « Dans le domaine international, l’aide au développement, l’accompagnement vers une économie moderne et l’affirmation de la démocratie font partie des solidarités nécessaires au dialogue entre les peuples. C’est pourquoi, nous doublerons les moyens mis à la disposition d’une politique de coopération décentralisée juste et efficace. » Ce qui fut fait. En matière de solidarité internationale, plus de 400 projets ont été soutenus en cours de la mandature. Parmi ces projets, on peut citer, à titre d’exemples : - L’appui au secteur médical et donc la possibilité de sauver des vies, les programmes de développement agricole, et donc de nourrir des personnes, la construction de salles de classe, d’orphelinat, des échanges de jeunes... les actions en faveur du développement soutenable comme la lutte contre la déforestation, pour la biodiversité et l’énergie solaire. Aujourd’hui La baisse importante (10 %) du budget consacré à la coopération décentralisée marque donc une rupture forte avec les années précédentes. C’est une tache noire dans ce budget Rose / Verts / Rouge. 10 % sur un budget déjà fort limité (moins de 0,2 de notre budget global) soit un montant de 1 878 000 euros qui passe à 1 691 000 euros et donc une baisse d’environ 200 000 euros . C’est donc des actions essentielles, cruciales qui ne pourront être menées. L’appui aux projets régionaux baisse ainsi de 67 000 euros et avec en moyenne une aide régionale de 3000 euros par dossier c’est plus de 20 projets qui ne seront pas mis en place, c’est donc de la nourriture, des soins, une école un orphelinat une bibliothèque qui ne verront pas le jour! Alors vous connaissez le choix des écologistes de refuser de subventionner la compagnie aérienne Ryanair pour qu’elle puisse faire bénéficier aux touristes en particulier britanniques des réductions pour leurs vacances, alors que des habitants de notre région ne peuvent partir en vacances! Dans ce budget cette subvention représente plus de 800 000 Euros, prêt de la moitié du budget consacré à la coopération décentralisée... Nous souhaitons substituer cette forme de « solidarité aux vacanciers » en soutien à des actions de réelles solidarités. ...