Le premier « Sommet de la Terre », organisé à Rio de Janeiro en 1992, a incité les collectivités à élaborer des Agenda 21 locaux pour aborder avec efficacité les défis du 21ème siècle : changements climatiques, perte de la biodiversité, atteintes à l’environnement et à la santé, déficit de représentativité des femmes, écarts de revenus entre les pays et au sein des territoires… Il s’agit d’une démarche volontaire qui n’est pas normée.
Le Conseil régional du Centre a choisi de se doter en 2008 d’un Agenda 21 et n’a eu de cesse de l’adapter depuis. La Région Centre a choisi, très consciemment, d’élaborer un Agenda 21 pour la collectivité et non pas pour l’ensemble du territoire régional, en estimant que l’appropriation des concepts, des objectifs, de la mise en œuvre se fait dans une mobilisation forte du collectif concerné. Tout en étant consciente que sa propre démarche pouvait être un encouragement, voire un référentiel, la Région Centre a considéré qu’il était par ailleurs de sa responsabilité de soutenir les collectivités qui s’engageraient dans l’élaboration d’un Agenda 21, notamment en finançant des études et en suscitant des échanges d’expérience.
Le Conseil régional est aussi légalement tenu de présenter chaque année, avant le débat d’orientation budgétaire, un « rapport sur la situation en matière de développement durable ».
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