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Charles Fournier

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Charles Fournier

Point sur la mise en place du service TER de décembre 2011

Portrait Charles Fournier

Intervention de Charles Fournier Le débat qui nous est proposé a un grand mérite : si sur les bancs de notre assemblée nous pouvons partager les constats sur le « grand bazar » qu’a généré la mise en œuvre du cadencement en décembre 2011, nos concitoyens en nous écoutant aujourd’hui peuvent mesurer l’écart de visions sur les causes de cette situation et les solutions proposées. ...

Une plus grande participation des citoyens à la définition des projets d’aménagement du territoire

Portrait Charles Fournier

Intervention de Charles Fournier Monsieur le Président, chers collègues, En complément de l’intervention de Jean Delavergne, je voudrais dire quelques mots à la fois sur le choix de distinguer l’échelle d’élaboration des projets, de l’échelle des contractualisations et exprimer un intérêt quant aux avancées démocratiques que pourrait contenir une telle démarche tout en émettant quelques réserves sur les moyens envisagés pour associer les acteurs des territoires.  ...

Budget supplémentaire : transport ferroviaire

Portrait Charles Fournier

Intervention de Charles Fournier. A l’occasion du débat sur le BS, nous voudrions de nouveau souligner les conséquences du cadencement, qui en plus d’avoir entraîné des perturbations très insupportables pour les usagers ainsi qu’une diminution du service global, entraîne des surcoûts pour la région. Il ne s’est donc pas fait , finalement à coût constant. A l’approche des horaires  qui seront en vigueur en décembre 2012, nous espérons bien que les exigences d’un retour à un service  à la hauteur de nos engagements, seront prises en compte et cette fois sans que cela n’augmentent la dépense régionale.  ...

Bilan 2011 de la coopération internationale

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Intervention de Charles Fournier.  Monsieur le Président, chers collègues vice-présidents et conseillers régionaux, La lecture de cette communication laisse entrevoir la richesse et la diversité des actions conduites ou soutenues par la région. Ce rapport d’activités n’est d’ailleurs pas exhaustif de l’action internationale de la région, puisque dans d’autres politiques régionales et je pense en particulier à l’action éducative dans les lycées, nous concourrons aussi aux objectifs d’ouverture, d’éducation interculturelle et à l’encouragement à la mobilité.  ...

Ambitions recherche et développement 2020

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Intervention de Charles Fournier. Monsieur le Président, chers collègues,Moïsette Crosnier est intervenue et a exprimé la position des écologistes sur la communication qui nous est proposée. Je voudrais quant à moi compléter cette intervention en élargissant le champ à l’ensemble de la politique de soutien à la recherche que propose la Région. Nous avons acté le lancement d’un appel à projets de la Région avec ses deux volets, projets d’intérêts régional et projets d’initiative académique. Il nous est proposé aujourd’hui une initiative qui vise à faire converger recherche et développement socio-économique. Les écologistes sont en accord avec l’effort important qui est fait en matière de soutien à la recherche et à l’innovation. Nous approuvons l’augmentation sensible des moyens accordés, qui par ailleurs, tentent de compenser les bouleversements engendrés par les politiques gouvernementales en matière de recherche. La mise en place des Initiatives d’excellence (Idex), élément central des investissements d’avenir du « grand emprunt » de Nicolas Sarkozy, se traduit en fait par une concentration de moyens qui sont a contre-courant des principes de fonctionnement du monde scientifique : la collégialité et la transparence. Les élus écologistes considèrent que la capacité d’autonomie des chercheurs doit être revalorisée par rapport à la recherche unique de résultats. Nous ne partageons pas la politique d’excellence portée par l’État qui crée des inégalités entre les structures. Nous souhaitons élever le statut des savoirs au rang des biens communs. La diffusion de ces savoirs par la NTIC permet les échanges d’informations et donc d’accélérer la diffusion de la culture et l’avancée des connaissances, tout en expérimentant de nouvelles formes de coopération et de travail. Ce possible progrès est contesté par un capitalisme qui cherche à contrôler la production et cette circulation des savoirs ainsi qu’à accélérer la mise en marché des produits des découvertes, sans toujours le souci d’en vérifier l’impact social, humain et environnemental. Et les politiques menées ces dernières années ont amplifié ce risque : recherche publique lentement mais sûrement déstructurée, argent public destiné à l’innovation privée investi sans contrôle, renforcement des droits de propriété intellectuelle, ... à contrario, nous soutenons un lien plus grand entre science et société et voulons agir en faveur de la liberté de circulation et d’accès à l’information. Le système de recherche public doit repousser les frontières de la connaissance, répondre aux interrogations des citoyens, éclairer les décisions politiques et offrir un levier de transformation de la société. à ce titre, la recherche fondamentale doit aussi être soutenue et non seulement l’inféodation de la recherche aux seuls intérêts d’une certaine économie. Nous défendons l’idée que l’innovation doit être utile sur le plan social et environnemental.  L’argent public ne doit pas permettre de produire n’importe quelle innovation si elle est dangereuse pour l’environnement ou les libertés publiques. Nous sommes pour l’innovation quand elle permet de retisser du lien social, d’améliorer les conditions de travail, de protéger la santé et la biodiversité. à celles et ceux qui ne manqueront pas de nous dire que cette position est idéologique, je vous invite à regarder avec attention ce qui a produit la politique menée par la région Ile-de-France sous l’impulsion de Marc Lipinski, élu écologiste. Il a développé une politique régionale en faveur de la recherche en inventant le concept des Domaines d’intérêt majeur (DIM), qui donnent une priorité pour les sciences du vivant et les sciences humaines et sociales. Le modèle des PICRI – Partenariats institutions-citoyens pour la recherche et l’innovation – grâce auxquels des associations bénéficient de crédits pour mener des recherches aux côtés d’acteurs académiques méritent sans nul doute de trouver sa place dans les politiques que nous pourrions développer ici au Conseil régional du Centre. Oui à l’intérêt majeur pour la Région, oui à l’initiative académique et pourquoi pas à la coopération avec les acteurs socio-économiques mais oui aussi à l’initiative et au partenariat citoyen en matière de recherche. Je pourrais aussi citer l’Aide à l’innovation responsable, qui s’est traduite par la mise en place deux structures d’aide au PME-TPE : le Centre francilien de l’innovation et le Lieu du design. Ainsi, nous sommes toujours méfiants quant il s’agit de nous inscrire dans la compétition entre les territoires, entre les laboratoires de recherche, entre les universités. L’émergence de pôles d’envergure internationale, nous ne nous y opposons pas si tant est que cela ne se construit pas au détriment du reste. Nous sommes aussi pour que plus de chercheurs viennent en région Centre, mais plus globalement pour qu’il y ait plus de chercheurs d’abord. Nous sommes aussi favorable au développement socio-économique de la région mais pas à n’importe quel développement. Nous saluons le fait que vous n’ayez pas à ce stade indiqué de thématiques prioritaires pour ne pas enfermer l’initiative, mais nous serons attentifs à celles qui émergeront et au choix des projets que nous ferons demain. Pour autant vous dîtes que la sélection des pôles se fera en fonction des priorités de la Région, par le CORIT ainsi qu’un jury d’experts scientifiques. Nous pensons qu’il est possible d’associer d’autres acteurs de la société civile à ce choix et que les élus devront pouvoir pleinement débattre des choix qui se feront. D’ores et déjà je peux vous dire que les écologistes ne voudrons pas des nanotechnologies, des OGM, du nucléaire civil et militaire et bien d’autres objets que vous devinerez facilement. Par contre, nous sommes, vous le savez, particulièrement attachés à ce que soit initiées des recherches scientifiques en santé environnementale qui explore comment l’environnement pris au sens large impacte la santé des populations. L’environnement pris au sens large, cela inclut aussi bien les polluants de l’air, de l’eau, les rayonnements divers, les conditions socio-économiques de vie, d’habitat, les conditions de travail, la biodiversité, etc. Nous accusons en France un retard important dans ce domaine. Nous serons aussi très attentifs à tout projet qui contribueraient à la transformation écologique de l’économie : dans les transports, dans l’industrie, dans l’énergie...Et c’est aussi là que se joue pour nous notre développement socio-économique en région centre. Vous le comprendrez, nous serons pleinement partie prenante du débat sur les priorités !Je vous remercie.  ...

Présentation de « Venez au lycée » : le lycée, une opportunité pour le territoire. Le territoire, une ressource pour le lycée.

Portrait Charles Fournier

Intervention de Charles Fournier. Monsieur le Président, chers collègues,Avant d’exprimer un avis sur cette communication, je voudrais évoquer le contexte dans lequel elle se construit, celui d’une éducation nationale mise à mal, celui des coups portés aux fondements d’une éducation de qualité pour tous.    Les réactions quasi unanimes aux projets de cartes scolaire du premier et du second degré soumises aux CDEN dans les départements, indiquent la profondeur du malaise des professionnels de l’éducation mais aussi des élus locaux. Et il ne s’agit pas là seulement de la question des moyens, bien qu’elle soit centrale, c’est aussi une question de conception de l’éducation, de considération à l’égard des métiers qui en assurent la mise en oeuvre. Sans cesse plus d’élèves dans les classes, la remise en cause des RASED, les ajustements au fil de l’eau des moyens d’enseignement, les réformes de diplômes conçues à la hâte, la mise en concurrence des établissements, le manque de formation proposée aux enseignants et la liste pourrait s’allonger, autant de décisions inappropriés qui ne font qu’aggraver la situation. Il est donc urgent de rétablir les conditions d’un enseignement de qualité . Il en va de l’avenir de nos enfants mais aussi de la dignité  du personnel éducatif. Nous pouvons comprendre , dans ce contexte que toute mesure nouvelle qui arrive puisse susciter interrogation voir méfiance pour certains, envie pour d’autres. La région souhaite d’autant plus maintenir son implication dans les lycées en utilisant tous les leviers qui sont les siens et en proposant des innovations au bénéfice des élèves et de l’ensemble de la communauté éducative. A ce stade, nous est présentée une communication qui vise à ouvrir le débat sur la démarche et qui acte le lancement d’expérimentations et de la concertation voulue la plus large possible. Il n’y a là aucun vice caché, juste des hypothèses de travail qui me semblent tout à fait opportunes pour rendre compte des coopérations d’ores et déjà existantes entre les lycées et leurs territoires d’implantation mais aussi pour leur donner un cadre de progression et d’amplification. Le choix de recourir à l’expérimentation me paraît d’autant plus pertinent en constatant les réactions parfois positives mais aussi parfois teintées d’inquiétude, voir de méfiance. Ce sera l’occasion pour tout un chacun de contribuer à la définition du contrat qui pourrait lié un lycée et son territoire de vie autour d’objectifs de progrès réciproques et au service de l’amélioration du service public d’enseignement et de l’attractivité et du développement du territoire. Si le titre de la communication invite à penser le lycée ouvert, le contenu dit bel et bien qu’il s’agit aussi de considérer le territoire ouvert au lycée, aux lycéens et à l’action éducative. Je pense opportun d’envisager de faire évoluer le titre pour mieux rendre compte des ambitions de cette mesure et rassurer celles et ceux qui y verraient une volonté de pénétrer dans les lycées contre la volonté de ceux qui en ont la responsabilité quotidienne ! Au-delà des dispositifs existants, nombreux et de qualité mais plutôt cumulatifs, c’est l’idée d’un projet partagé, cohérent et inscrit dans le temps qui s’ouvre par la voie de cette mesure.Celles et ceux qui participent à la vie des lycées, aux conseils d’administration, entendent tout comme moi, les besoins qui s’expriment et qui pour partie peuvent trouver réponse dans un échange approfondi et coordonné avec les acteurs du territoire :- les besoins d’accès aux équipements du territoire,- la prise en compte des lycéens dans la vie hors du lycée et en particulier les internes, comme par exemple la prise en compte des projets de ces jeunes, leur accompagnement,- des soutiens à la mise en oeuvre des projets éducatifs portés par les enseignants,- la reconnaissance de l’action culturelle et sportive des lycées,- les enjeux de sécurité à l’abord des établissements, - la gestion des déplacements des lycéens et personnels des lycées- l’approvisionnement des restaurants scolaires...- etc...Ils peuvent aussi entendre les attentes des communes, villes ou agglomération,  quant à la prise en compte de leurs propres enjeux : - le maintien et le développement de filières qui irriguent aussi le territoire, le soutien à l’attractivité du territoire,- le recours aux savoir-faire d’un lycée, comme par exemple ceux du lycée hôtelier de Blois qui très régulièrement est mis à contribution dans les manifestations locales,- soutenir l’activité des acteurs qui font ce territoire : agriculteur, entreprises de la construction, associations d’éducation populaire associations sportives et culturelles, - la place des jeunes dans la vie locale, - la gestion des espaces publics à proximité des établissements scolaires,- l’offre de mobilité dans le territoire, Voici quelques exemples qui montrent combien les coopérations peuvent être nombreuses et diversifiées. Je vois dans cette mesure l’opportunité de donner un cadre pérenne à ces échanges, de les soutenir et de gagner en lisibilité, cohérence et coordination.Les collectivités se sont vues doter de responsabilités croissantes en matière d’éducation, et de soutien aux établissements scolaires. La région est certes en charge des lycées mais elle n’est ni le seul acteur ni le seul interlocuteur des lycées. Sa responsabilité  au côté de celle de l’Éducation Nationale lui permet cependant d’être à l’impulsion des dynamiques voulues au travers de cette mesure.Notre débat ce jour mais aussi l’ensemble des concertations qui sont engagées : rectorat, proviseurs, enseignants, personnels des lycées, parents d’élèves, et lycéens, enrichiront sans aucun doute, ce projet tout comme les trois expérimentations à venir. Quelques petites remarques sur la méthode et en écho à l’avis du CESER. Oui bien entendu ces coopérations devront être à géométries variables tenant compte de la diversité des situations, de la volonté des acteurs et c’est sans doute cela qui est  recherché en voulant non pas construire un dispositif clé en main mais en voulant insuffler, renforcer des dynamiques locales.  Les réponses apportées par la Vice-Présidente me semblent répondre à cette donnée, le choix des trois territoires se faisant en considérant cette diversité. Sur un même territoire, il existe parfois plusieurs établissements. La démarche pourra aussi encourager les dynamiques de projets entre les établissements d’un même territoire, entre chaque établissement et le territoire. Nous pouvons ainsi penser par exemple que la question de l’offre d’activités pour les internes le mercredi puisse constituer une problématique commune entre les établissements et que des réponses communes pourraient se construire en lien avec les acteurs du territoire : un opérateur culturel, un service jeunesse d’une collectivité, un club sportifs, etc...A travers cet exemple je voudrais répondre aussi à une des interrogations du CESER quant au territoire du lycéen, en particulier quand celui-ci a un recrutement régional voir au-delà. Il me semble que nous pouvons tomber d’accord sur l’idée que le territoire est d’abord est celui que l’on vit et que l’on pratique. Il est certes parfois possible de pratiquer et vivre deux territoires, selon que son activité de formation ou professionnelle et son lieu de résidence sont dissociés ou pas. L’importance du temps scolaire, de la vie scolaire pour les lycées, les conduit aussi à vivre le territoire à y rechercher d’autres réponses à leurs besoins, à leurs projets. Cette mesure est aussi la possibilité de considérer une place pour cette jeunesse dans la vie locale. Pour finir, je voudrais dire quelques mots sur l’idée d’économie que précise la communication et qui a également fait débat au sein du CESER. Je crois qu’il ne faut jouer à se faire peur. Oui les temps sont durs et invitent la région comme toutes les collectivités à faire bon usage des deniers publics. Oui il convient de penser des projets générateurs d’économies. Non il ne s’agit pas de faire moins, de dépenser moins mais de dépenser mieux. Cette exigence s’applique à toutes nos politiques. Et là aussi il est possible de générer de l’économie, au sens d’une production induite de biens et de services, au bénéfice du territoire ou du lycée. Les écologistes vous l’avez compris soutiennent pleinement l’orientation qui est proposée par la Vice-Présidente, je ne reviendrais pas sur mon propos introductif sur la situation de notre service public d’éducation mais nous avons bien en tête que ce contexte invite encore plus que d’ordinaire à l’écoute et à une concertation réussie avec toutes et tous. Ce projet n’a pas été pensé en voulant tout réinventer, il s’appuie sur ce qui existe, il cherche à améliorer les rouages, à donner de la cohérence, il assemble ce qui est parfois séparé, il ouvre à des modalités de gouvernance différents, en ce sens il correspond pleinement à ce que nous défendons au travers de l’écologie politique, penser globalement les enjeux et agir localement, faire des choix au service du progrès humain dans un monde aux ressources contraintes.  ...

Stratégie régionale de tourisme durable

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Intervention de Charles Fournier Nous nous apprêtons à voter la stratégie régionale pour le tourisme durable qui nous conduit à fixer des priorités d’intervention jusqu’en 2015. Je ne reprendrais pas ce qui a été dit par Jean-Philippe Grand sur l’intérêt d’une telle démarche et sur la pertinence globale des objectifs fixés et des actions envisagées. ...

Interview Charles Fournier – Plus FM

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            Plus FM (41) : http://www.plusfm.com/ ...

Situation économique et sociale en région Centre

Portrait Charles Fournier

Intervention de Charles Fournier Monsieur le Président, chers collègues, vous nous proposez de débattre sur la situation économique et sociale de la région Centre. Je pourrais faire quelques commentaires sur la conjoncture dont nous rend compte le CESER dans son rapport et dire que la reprise n’est pas là, que la crise dure, que tout cela est à cause de la Grèce, du Portugal, de l’Italie... mais que la majorité régionale va relever les défis, résoudre à elle seule le chômage de masse, mettre fin à la pauvreté et que nous raserons gratis demain.  ...