Budget supplémentaire : transport ferroviaire
Intervention de Charles Fournier.
A l’occasion du débat sur le BS, nous voudrions de nouveau souligner les conséquences du cadencement, qui en plus d’avoir entraîné des perturbations très insupportables pour les usagers ainsi qu’une diminution du service global, entraîne des surcoûts pour la région.
Il ne s’est donc pas fait , finalement à coût constant. A l’approche des horaires qui seront en vigueur en décembre 2012, nous espérons bien que les exigences d’un retour à un service à la hauteur de nos engagements, seront prises en compte et cette fois sans que cela n’augmentent la dépense régionale.
Beaucoup d’usagers nous ont dit préférer reprendre la voiture et il faudra faire beaucoup pour que le train soit de nouveau une solution fiable et accessible pour tous.
Nous sommes certains que cela ne se règlera pas par l’ouverture à la concurrence comme le préconise le rapport Grignon sur lequel l’avis du CESER a été saisi. Il est par contre urgent de retrouver une réelle politique nationale du ferroviaire qui traite tous les sujets : les réelles priorités au regard des capacités financières, nous le disons c’est avant tout l’enjeu des transports de proximité, le modèle économique de du ferroviaire, l’état du réseau, les conditions en matière de ressources humaines pour garantir un service de qualité et bien d’autres questions. Un grand chantier doit être ouvert et l’ARF doit en être un des acteurs majeurs.