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Économie et emploi

 

 

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Les interventions, prises de position, communiqués, articles sur cette thématique

Voeu: Contre les licenciements boursiers

A la fin du mois d’aôut 2012, Pôle emploi recensait 4 494 600 demandeurs d’emplois en “actes positifs de recherche d’emploi”, actuellement sans emploi ou en activité réduite (catégories A, B et C), un chiffre en hausse de près de 10 % sur un an.Depuis la rentrée, les plans sociaux rythment notre quotidien et la situation continue donc à se dégrader. Alors que toutes les forces devraient être engagées dans la transition vers un nouveau modèle de développement plus social et plus écologique, on constate au contraire, dans tous les secteurs de l’économie, que des grandes entreprises ont laissé passer les élections présidentielle et législatives pour lancer ensuite leurs plans sociaux. Un nouveau type de licenciement s’est fortement développé ces dernières années : le “licenciement boursier”. Il consiste en la fermeture d’une activité par une entreprise, non pas parce qu’elle lui fait perdre de l’argent mais parce qu’elle n’est pas suffisamment rentable. Des salariés se retrouvent donc licenciés sans motif personnel ni motif économique réel, simplement pour augmenter encore la rentabilité et la rémunération des actionnaires.Les chiffres sont éloquents et nécessitent à l’évidence une évolution de la loi. Pour les seules entreprises du CAC 40, on peut constater dans le tableau suivant que, quelle que soit la conjoncture économique, les dividendes versés aux actionnaires restent la priorité absolue de la gestion de ces grandes entreprises. ...

Voeu: Pour un moratoire sur le plan de restructuration de la Banque de France

Le Gouverneur de la Banque de France a présenté un projet de restructuration à l’horizon 2020 qui aurait pour conséquence, dès 2013, une forte diminution des effectifs et une grave menace sur le plein exercice des missions dévolues à cette institution.Les conséquences au niveau national :  - fermetures de caisses ;  - externalisation dans le privé et vers les CCAS ;  - réduction des effectifs.Les conséquences dans la région Centre :  - fermeture de la caisse de Chartres en 2013 ;  - fermeture des caisses d’Orléans, Blois et Bourges dès 2015 pour ne maintenirque celle de Tours ;  - centralisation de la gestion des dossiers de surendettement et du traitement des bilans sur Orléans et Tours et transformation des succursales de Blois, Chartres, Bourges et Châteauroux en « coquilles vides » ;  - maintien des Bureaux d’Accueil et d’information de Dreux et Montargis (implantations non permanentes) en fonction de leur fréquentation.La Banque de France garantit la qualité et la circulation de la monnaie fiduciaire. La concentration du traitement de la monnaie fiduciaire comporterait un risque majeur pour les convoyeurs de fonds qui devront faire des trajets beaucoup plus longs avec des montants considérables.La Banque de France attribue une cotation aux entreprises, qui est mise à la disposition de profession bancaire et qui permet de déterminer la possibilité de refinancement des banques auprès de la BCE.Lors de la crise de 2008, l’État a confié à la Banque de France la Médiation du crédit, véritable lien entre les entreprises et les banques, qui lui a permis de soutenir l’économie et de participer ainsi à la sauvegarde de 259 000 emplois.Impartiale, la Banque de France a acquis une expertise reconnue en matière de traitement du surendettement. Cette mission, confiée par le Législateur, est un régulateur des tensions entre le secteur bancaire, les créanciers et une population en grande difficulté qui ne cesse d’augmenter.La réduction des unités départementales à un effectif très restreint de 4 à 10 personnes, qui n’auraient plus qu’une mission de relation externe et seraient totalement déconnectées de la gestion des dossiers, conduirait à une perte d’expertise. L’avenir de ces structures départementales est incertain et pourrait être remise en cause à tout moment.La Banque de France, grâce à son maillage départemental et à ses missions de proximité, est un acteur majeur de la vie économique locale. Elle participe à de nombreuses réunions entre les acteurs institutionnels, le secteur bancaire et les entreprises.Cette restructuration annoncée marque un nouveau repli du secteur public. La proximité des services de la Banque de France est au coeur de son engagement auprès collectivités locales et des usagers. De par l’étendue de ses missions et de son expertise reconnue, elle contribue au développement économique des départements et des bassins d’emploi.Elle devrait même être partie prenante au sein de la Banque Publique d’Investissement.C'est pourquoi considérant le rôle de la Banque de France et l'enjeu économique et social, le Conseil Régional, réuni le 24 octobre 2012 à Orléans, demande au Gouverneur et au Conseil Général de la Banque de France :  - un moratoire sur ces projets de restructurations et plus particulièrement sur les fermetures de caisses et la diminution des ressources attribuées aux divers services assurant des missions de service public envers les collectivités locales, les entreprises et les citoyens les plus démunis ;  - l’ouverture d’un dialogue avec les usagers, les syndicats et les élus locaux.Voeu adopté : vote pour des groupes EELV, PC-FG, PS, non participation au vote des groupes UMP, FN ...

Domaine régional de Chaumont : bilan et perspective

Portrait Moïsette Crosnier

Intervention de Moïsette Crosnier Fin 2006, la Région a fait le choix de reprendre le Domaine de Chaumont.  Cette communication nous présente le bilan des 5 années de gestion de la Région. A l’évidence ce bilan est plus que positif, c’est une réussite éclatante : le rayonnement, l’attractivité, la fréquentation du domaine ont dépassé les prévisions les plus optimistes. La Région Centre a été  saluée au niveau national sur le plan du dynamisme de son action, pour la valorisation culturelle, la hausse spectaculaire de la fréquentation(72 % depuis 2007) et son vaste programme pour l’aménagement des jardins.  Chaumont est devenu une référence en tant que site à la fois culturel, artistique et paysager. Ces 3 dimensions sont à la base de sa réussite et de son attractivité. En 5 ans des opérations de restauration immobilières et mobilières ont été menées, un important pôle d’art contemporain a été créé avec 1200 m2 supplémentaires et le festival des jardins de renommée internationale va bénéficier d’un programme d’agrandissement ambitieux de 10 hectares supplémentaires qui permettra d’accueillir un nombre croissant de visiteurs. ...

Donner toute sa place à la biodiversité comme levier du développement économique

Portrait Pascale Rossler

Intervention de Pascale Rossler Une question se pose légitimement dans l’étape actuelle : Quelle priorité en période de crise ?On entend parfois que “l’environnement, c’est des contraintes supplémentaires”, et qu’on ne peut pas se le permettre en ce moment. Priorité au court terme, on pensera à l’avenir, au durable, quand ça ira mieux.J’ai même entendu dans une réunion publique d’un de nos Parcs Naturels Régionaux quelqu’un s’opposer à la proposition d’envoi des informations par email, laquelle avait été proposée avec pour unique objectif affiché de faire des économies financières, afin de préserver les emplois du service public. L’emploi contre l’économie ? L’économie contre l’environnement ? Demain contre aujourd’hui ? La bataille promet beaucoup de perdants.On sait qu’il y a un coût social aux restrictions budgétaires, des coûts collatéraux sur l’economie de la perte de pouvoir d’achat, etc.Et je vous rappelle qu’on commence à bien connaître, même si peu aujourd’hui le savent, le coût environnemental de nos choix. Et que l’impact sur l’environnement de nos actes a des incidences dans tous les domaines, et sur nous tous, plus ou moins visibles et quantifiables. Parlons du bien être, les vertus du simple contact avec la nature sur le stress sont avérées et impressionnantes ; parlons de la santé, à propos de laquelle on peut évaluer les coûts médicaux, mais pas la souffrance, l’angoisse, l’impact sur les liens familiaux,... Par exemple, le simple respect des normes en terme de particules fines permettrait l’économie annuelle en frais de santé de 8 mds d’€/an simplement dans les 9 villes françaises les plus concernées. Mais faute de réponse en terme de technologie propre pour les automobile ou de transport collectif, on ne sait pas aujourd’hui faire respecter ces simples normes pourtant en vigueur. Résultat : asthme multiplie par 7 en 10 ans et la mortalité due aux pathologies respiratoire augmente chaque année.Et bien savez vous par exemple qu’on a découvert depuis peu l’ampleur du pouvoir dépolluant des arbres. Bien plus que d’absorber le CO2, les arbres, à l’exception des métaux lourds, absorbent la plupart des polluants atmosphériques, COV.... L’association régionale du fleurissement à d’ailleurs élaboré une charte de l’arbre expliquant ses nombreuses vertus et que chaque commune peut signer. Au passage, les métaux lourds eux peuvent être “filtrés” par d’autres organismes, c’est le cas par exemple de certains lombrics, cela me semble interessant à citer, juste pour montrer combien la nature foisonne de ressources et réponses insoupçonnées... Combien d’économies de santé et de souffrances sociales pourraient être évitées par ces services que la nature nous rend, gratuitement je le rappelle...Alors plaider pour le vivant, bien sûr, est à mon sens éthique. Mais aussi parce que, nous parlons d’aménagement du territoire, à l’heure où l’équivalent d’un département tous les 7 ans en France disparaît sous le bitume et l’asphalte, nous ne pouvons plus concevoir l’Aménagement du Territoire sans le penser dans sa globalité, il est indissociable de penser le nécessaire “curseur de l’artificialisation” en lien et en l’équilibrant avec le curseur de la préservation.Alors oui les Trames Vertes et Bleues qui relient les corridors écologiques et les réservoirs de biodiversité doivent trouver toute leur place réservée dans nos projets de demain. Certains corridors seront restaurés, et la pédagogie sur l’ampleur des services que cette nature nous rend doit être accompagner auprès des citoyens et des décideurs locaux qui souvent le demandent, dans leurs choix autant que dans la mise en oeuvre de cette “culture de la nature”. La biodiversité dans le bâti, les espaces verts et les espaces publics a toute sa place, et la favoriser coûte peu.A l’heure Francois Hollande dans le cadre de la Conférence environnementale, reconnaissant le rôle de chef de file aux régions dans le cap vers la transition écologique, a notamment annoncé la création d’une Agence nationale de la biodiversité qui sera chargée “sur le modèle de l’Ademe de venir en appui des collectivités locales, des entreprises, comme des associations”, il nous faut, chers collègues, donner toute sa place à la biodiversité comme levier du développement économique dans notre future politique régionale d’aménagement du territoire. ...

Reportage 2 juillet 2012 – Itw Gilles Deguet EELV – extrait 19/20 France 3 Centre

Reportage du 2 juillet 2012, sur le partenariat Région Centre / BEI qui permet le lancement de 300 000 euros de prêts pour les économies d'énergie te les énergies renouvelablesInterview de Gilles Deguet élu Europe-Écologie Les Verts, Vice-président Climat, énergie, eau, air, déchets au conseil régional du Centre 19/20 du 2 juillet 2012 sur France 3 Centre ...

Rapport d’activités 2011 et Compte Administratif 2011

Portrait Jean Delavergne

Intervention de Jean Delavergne. M le Président, Mesdames, Messieurs,  Comment ne pas évoquer d’abord, en introduction de cette intervention, le contexte politique dans lequel se déroule cette session du conseil régional ? Contexte politique synonyme pour nous de beaucoup d’inquiétudes.  ...

Bilan 2011 de la mise en oeuvre des aides économiques

Portrait Moïsette Crosnier

Intervention de Moïsette Crosnier. La loi impose à la Région, qui a la compétence de coordination en matière de développement  économique, de faire un rapport annuel sur les aides mises en œuvre sur son territoire. C’est ce rapport qui nous est présenté aujourd’hui. ...

Fonds d’investissement pour l’économie verte

Portrait Gilles Deguet

Présentation du fonds d'investissement pour l'économie verte. En cohérence avec l’adoption du SRCAE lors de cette session, le conseil régional lance un fonds d’investissement pour l’économie verte de 300 millions d’Euros en partenariat avec la Banque Européenne d’Investissement (BEI). La BEI prêtera de l’argent à des taux intéressants pour le développement d’activités orientées vers la transformation écologique de l’économie. Le partenariat Région Centre / BEI s’est construit grâce à la crédibilité de la Région due à son engagement constant dans ce domaine (pôle d’efficacité énergétique, réalisation du plan climat énergie régional et élaboration du SRCAE).Loin de rester un document rempli de bonnes intentions, quelques mois seulement après son adoption, le plan Climat énergie régional (PCER) se met en œuvre par des dispositifs. Ce fonds d’investissement est la traduction concrète de ce PCER. Le groupe de élu-es écologistes est satisfait de cette mise en application cohérente et rapide liée aux objectifs du PCER.Une fois les partenaires rencontrés pour mettre en place les outils financiers, ce dispositif d’investissement facilite désormais la mise en place des objectifs régionaux en matière d’énergies renouvelables et d’économie d’énergie par de multiples acteurs en région (collectivités, entreprises, associations…).Le fonds d’investissement est aujourd’hui une véritable boîte à outils qui comprend :- Un Fonds Commun de Placement (FCP SOFIMAC Croissance 2) permettant d’investir dans le capital d’entreprises afin de répondre aux besoins en fonds propres pour leur développement vers des produits ou services verts- Des prises de participation dans des sociétés de type SEM ou Sociétés coopératives par exemple la Société Économie Mixte Énergie Renouvelable d’Issoudun- Le fonds régional de garantie, qui existe en partenariat avec OSEO, et qui a été élargi à des investissements dans l’économie verte afin de faciliter l’accès au crédit bancaire des entreprises.- Le dispositif ISOLARIS, le prêt a taux zéro pour les particuliers qui engagent des travaux d’économie d’énergie.- Le dispositif avec la BEI expliqué précédemment qui permet, en complément des aides directes de contribuer plus activement à la transformation écologique.  ...

Réseau de l’économie créative

Karim Laanaya Portrait

Intervention de Karim Laanaya   Monsieur le président, quelques mots sur cette communication pour dire que ce document est très intéressant, et c’est d’ailleurs un document assez complexe. Complexe parce que c’est difficile de trouver une définition précise de l’économie créative. ...