La politique de mobilité porte en elle de forts enjeux :
– climat (consommation énergétique, contribution à l’effet de serre) ;
– santé publique (qualité de l’air, bruit) ;
– impacts des infrastructures (césure des territoires, biodiversité) ;
– fonction sociale (accessibilité aux plus démunis ou aux handicapés).
Les principaux objectifs des élus écologistes :
La diminution des déplacements en nombre et en distance, le déplacement le moins nuisible étant encore celui que l’on ne fait pas. Il faut casser la spirale du toujours plus, toujours plus vite, toujours plus loin. Cela passe par la relocalisation des activités économiques, le développement des circuits courts, l’évolution des pratiques individuelles et collectives (semaine de 4 jours, visioconférences…). C’est le « désaménagement du territoire » qui génère la croissance des déplacements.
Le transfert intermodal : de la route vers le rail, de la voiture individuelle vers le déplacement collectif ou les modes doux.
L’accessibilité : les transports collectifs doivent être accessibles à tous, quels que soient nos âges, nos handicaps, nous conditions de ressources…
La proximité : afin que le choix des modes collectifs ou doux devienne l’évidence quotidienne, la Région doit orienter davantage ses politiques en faveur des déplacements locaux et quotidiens plutôt que vers le transit ou la migration vers l’extérieur de son territoire.
La complémentarité, l’intermodalité et la coordination tarifaire : la multiplicité des autorités organisatrices (Etat, Conseil régional, Conseils généraux, Intercommunalités) ne favorise pas la bonne gestion des interfaces, il faut inventer une nouvelle gouvernance.
Nous avons classé ces actions en 4 sous-rubriques, dont l’importance est forcément inégale compte tenu des prérogatives du Conseil régional :
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