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Biodiversité

 

 

Les interventions, prises de position, communiqués, articles sur cette thématique

Politique européenne de cohésion 2014-2020

Portrait Pascale Rossler

Intervention de Pascale Rossler Selon la commission européenne, les trois principales priorités pour redresser la compétitivité et l’économie française concernent l’intensité de R&D et d’innovation, les fonctionnement du marché du travail et l’utilisation durable des ressource notamment naturelles, dont la mise en œuvre suppose une action coordonnée et rapide.Et comme demandé par l’ONU à Nagoya, l’Europe a élaboré une stratégie pour la biodiversité en 2011. ...

Budget primitif 2013: biodiversité, tourisme

Portrait Pascale Rossler

Intervention de Pascale Rossler   Comme l’indique l’avis du CESER, la transition écologique, laquelle, c’est incontestable, est intrinsèquement liée à l’amélioration économique et sociale, va nécessiter une attention aux budgets de cette transition. ...

Interview Michelle Rivet et Gilles Deguet EELV – 24 et 25 octobre 2012 – Session conseil régional : Contrats régionaux de solidarité territoriale

Interview du 24 et 25 octobre 2012, sur le positionnement des écologistes sur la réforme des politiques territoriales de la Région Centre.Avec Michelle Rivet élue Europe-Écologie Les Verts au conseil régional du Centre, Vice-présidente aux projets de développement rural et Gilles Deguet élu Europe-Écologie Les Verts au conseil régional du Centre, Vice-président Climat, énergie, agenda 21, eau, air, déchets ...

Les contrats régionaux de solidarité territoriale : la place de la biodiversité

Portrait Pascale Rossler

Intervention de Pascale RosslerIl convient de souligner les grandes avancées par rapport à la révision de cette politique en matière environnementale et notamment de biodiversité.  20% de l’enveloppe est dédiée à l’efficacité énergétique et à la biodiversité, dont au moins 5% pour la biodiversité et que tout comme il y a des marqueurs pour l’efficacité énergétique dans les fiches, sur lesquels Gilles Deguet reviendra, il y en a pour la biodiversité.La signature du contrat de solidarité territoriale est conditionnée à la TVB, jusqu'à la mise en oeuvre du programme d’actions.Ainsi, l’ingénierie est également prévue pour de l’animation collective TVB (fiche 38).La révision de cette politique va dans le sens des accords de Nagoya, confirmés la semaine dernière lors de la 11eme conference sur la diversité biologique qui s’est tenue a Hyderabad en Inde, prevoyant que chaque échelon doit prendre part en collaboration et en cohérence avec les autres échelons aux objectifs en faveur de la biodiversité, et en arrêtant les subventions dommageables à la biodiversité.Et cette attention à ce que l’ONU qualifie de «subventions perverses» et qu’elle demande aux Etats de stopper, commence à être pris en compte (projets d’aménagement, p16) et nous nous en réjouissons, même si ce n’est qu’un début et il qu’il faut que cela soit davantage systématisé sur l’ensemble de nos politiques.Lors de la dernière session j’ai abordé l’importance de tenir compte des vertus dépolluantes de la nature notamment en ville, en citant les capacités remarquables et largement méconnues et inexploitées des arbres. La connaissance de l’intérêt d’intergrer la biodiversité dans la bâti avance à grands pas, la France étant en retard sur bien des pays nordiques en la matière. Ces politiques territoriales, pourront donc être le relai afin de generaliser les initiatives innovantes, exemplaires et transposables en matière de biodiversité issues de l’appel à projet AMBRE, une fois la pertinence des ces initiatives expérimentée et démontrée.Et pour aller plus loin, il semble important de continuer à travailler sur la biodiversité dans les milieux agricoles : En effet, au delà des diagnostics biodiversité (fiche 31), il faut maintenant que ceux-ci ouvrent des droits à des bonifications ou des financements directs. En terme d’exemple : il y aurait un intérêt particulier à développer l’agroforesterie dans les exploitations et éventuellement de mettre en place un dispositif qui permette d’accompagner qqs exploitations exemplaires, qui puissent vulgariser davantage ces pratiques dans la région et aller au delà des objectifs de verdissement de la PAC qui sont au final loin d’être ambitieux au vu des enjeux considérables de diversite biologique, de santé publique et à l’égard du dérèglement climatique. En effet, avec 50 à100 arbres/hectare en grande culture, l’agroforesterie présente un interêt majeur en terme de réduction des pollutions diffuses, de restauration de la qualité de l’eau, en faveur de la biodiversité, et en terme d’absorption de GES. Certains scientifiques affirment même que seule cette piste pourrait encore être une réponse limitant les conséquences désastreuses récemment confirmées par le GiEC dues au changement du climat. Des fonds FEADER restent d’ailleurs disponibles sur cette ligne dans l’enveloppe actuelle.Nous nous réjouissons de même que la Région ait souhaité se positionner sur une politique foncière et un Etablissement Public Foncier Régional, inscrit dans le SRADDT, dont Charles Fournier à parlé, politique fonciere qui, pour etre coherente, ne saurait se limiter au foncier agricole. A l’instar de ce qui se dessine dans la loi de décentralisation, rendant sectorisable la taxe d’amenagement et dont une part pourrait revenir aux régions qui se verront confier un rôle de chef de file en matière d’environnement, nécessitant une fiscalité nouvelle, la question fonciere est un enjeu majeur en matière de préservation de la biodiversité : acquisition de foncier notamment sur les périmètres de captages pour installer des agriculteurs en bio, gestion des espace naturels et nature en milieu urbain, limitation de l’articifialisation des sols et de l’étalement urbain, etc.Coherence géographique et sectorielle sont prevues dans les accords de Nagoya (dont la  ratification par l’Europe et de la France est prévue prochainement), cohérences attendues aussi dans la loi de décentralisation, nous nous rejouissons d’évoluer vers ce nouveau modèle, celui qui conjugue, trouve les synergies, plutôt que d’opposer. Continuons nos progrès donc dans ce bon sens. ...

Donner toute sa place à la biodiversité comme levier du développement économique

Portrait Pascale Rossler

Intervention de Pascale Rossler Une question se pose légitimement dans l’étape actuelle : Quelle priorité en période de crise ?On entend parfois que “l’environnement, c’est des contraintes supplémentaires”, et qu’on ne peut pas se le permettre en ce moment. Priorité au court terme, on pensera à l’avenir, au durable, quand ça ira mieux.J’ai même entendu dans une réunion publique d’un de nos Parcs Naturels Régionaux quelqu’un s’opposer à la proposition d’envoi des informations par email, laquelle avait été proposée avec pour unique objectif affiché de faire des économies financières, afin de préserver les emplois du service public. L’emploi contre l’économie ? L’économie contre l’environnement ? Demain contre aujourd’hui ? La bataille promet beaucoup de perdants.On sait qu’il y a un coût social aux restrictions budgétaires, des coûts collatéraux sur l’economie de la perte de pouvoir d’achat, etc.Et je vous rappelle qu’on commence à bien connaître, même si peu aujourd’hui le savent, le coût environnemental de nos choix. Et que l’impact sur l’environnement de nos actes a des incidences dans tous les domaines, et sur nous tous, plus ou moins visibles et quantifiables. Parlons du bien être, les vertus du simple contact avec la nature sur le stress sont avérées et impressionnantes ; parlons de la santé, à propos de laquelle on peut évaluer les coûts médicaux, mais pas la souffrance, l’angoisse, l’impact sur les liens familiaux,... Par exemple, le simple respect des normes en terme de particules fines permettrait l’économie annuelle en frais de santé de 8 mds d’€/an simplement dans les 9 villes françaises les plus concernées. Mais faute de réponse en terme de technologie propre pour les automobile ou de transport collectif, on ne sait pas aujourd’hui faire respecter ces simples normes pourtant en vigueur. Résultat : asthme multiplie par 7 en 10 ans et la mortalité due aux pathologies respiratoire augmente chaque année.Et bien savez vous par exemple qu’on a découvert depuis peu l’ampleur du pouvoir dépolluant des arbres. Bien plus que d’absorber le CO2, les arbres, à l’exception des métaux lourds, absorbent la plupart des polluants atmosphériques, COV.... L’association régionale du fleurissement à d’ailleurs élaboré une charte de l’arbre expliquant ses nombreuses vertus et que chaque commune peut signer. Au passage, les métaux lourds eux peuvent être “filtrés” par d’autres organismes, c’est le cas par exemple de certains lombrics, cela me semble interessant à citer, juste pour montrer combien la nature foisonne de ressources et réponses insoupçonnées... Combien d’économies de santé et de souffrances sociales pourraient être évitées par ces services que la nature nous rend, gratuitement je le rappelle...Alors plaider pour le vivant, bien sûr, est à mon sens éthique. Mais aussi parce que, nous parlons d’aménagement du territoire, à l’heure où l’équivalent d’un département tous les 7 ans en France disparaît sous le bitume et l’asphalte, nous ne pouvons plus concevoir l’Aménagement du Territoire sans le penser dans sa globalité, il est indissociable de penser le nécessaire “curseur de l’artificialisation” en lien et en l’équilibrant avec le curseur de la préservation.Alors oui les Trames Vertes et Bleues qui relient les corridors écologiques et les réservoirs de biodiversité doivent trouver toute leur place réservée dans nos projets de demain. Certains corridors seront restaurés, et la pédagogie sur l’ampleur des services que cette nature nous rend doit être accompagner auprès des citoyens et des décideurs locaux qui souvent le demandent, dans leurs choix autant que dans la mise en oeuvre de cette “culture de la nature”. La biodiversité dans le bâti, les espaces verts et les espaces publics a toute sa place, et la favoriser coûte peu.A l’heure Francois Hollande dans le cadre de la Conférence environnementale, reconnaissant le rôle de chef de file aux régions dans le cap vers la transition écologique, a notamment annoncé la création d’une Agence nationale de la biodiversité qui sera chargée “sur le modèle de l’Ademe de venir en appui des collectivités locales, des entreprises, comme des associations”, il nous faut, chers collègues, donner toute sa place à la biodiversité comme levier du développement économique dans notre future politique régionale d’aménagement du territoire. ...

Répondre aux enjeux globaux : environnement, biodiversité, qualité de l’air…

Portrait Jean-Philippe Grand

Intervention de Jean-Philippe Grand Je vais faire une intervention liée à mon expérience de président de la commission aménagement du territoire. J’ai pu constater lors des auditions des pays et agglomérations que les lignes budgétaires affectées à la biodiversité, et de manière plus générale, aux actions en lien avec la réduction de notre impact sur l’environnement, étaient fréquemment inutilisées et renvoyées à d’autres politiques. Il est en effet dommage que la détermination à développer économiquement un territoire ne soit pas accompagnée de la même détermination à préserver des lieux qui, par leur intérêt écologique, méritent un traitement équivalent. Je ne peux malheureusement que constater la défaillance d’un certain nombre de pays et d’agglomérations à tenir compte des enjeux globaux que sont la défense de l’environnement, de la biodiversité et de la qualité de l’air . ...

Itw Gilles Deguet EELV – extrait 19/20 France 3 Centre du 10 septembre

Journal du 10 septembre 2012, Interview de Gilles Deguet élu Europe-Écologie Les Verts, Vice-président Climat, énergie, eau, air, déchets au conseil régional du Centre sur la conférence environnementale et les taux de nitrates dans les rivières19/20 du 10 septembre 2012 sur France 3 Centrehttp://centre.france3.fr/info/ ...

Schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie

Portrait Pascale Rossler

Intervention de Pascale Rossler.  Monsieur le Préfet, Monsieur le Président, mes chers collèges,  Quelques mots en complément, notamment de précision sur la manière dont les enjeux liés à la nature et aux paysages ont été pris en compte dans l’élaboration du Schéma Régional Eolien (SRE); ...

Bilan 2011 : coopération internationale

Portrait Pascale Rossler

Intervention de Pascale Rossler. Monsieur le Président, mes chers collègues,Quelques mots en complément de Charles Fournier pour saluer les avancées dans ce rapport en faveur des ressources naturelles, ce vaste sujet central qui régira les rapports géopolitiques de demain, et surtout conditionnera la vie des habitants de notre planète..  tant nous le savons, les habitants des pays pauvres sont les premiers à être frappés par leur dégradation.Quels choix, quelles priorités en effet lorsqu’on sait qu’alors même que la la survie de la moitié de la population mondiale dépend de l’agriculture, de la pêche ou de l’utilisation de ressources naturelles, ces activités économiques qui dépendent directement de la qualité de l’environnement, la pauvreté engendre souvent une surexploitation des milieux naturels et leur dégradation, voire leur épuisement ?. Que la FAO estime que les ¾ de la diversité des cultures a été perdue, or on sait bien que diversité rime avec productivité ; que 70% des stocks de poissons marins sont menacés, 88% des stocks de poissons commerciaux sont en surpêche et frôlent l’épuisement, que la fertilité des sols malgré l’usage ou plutôt en conséquence de l’usage croissant des traitements commence à diminuer à l’échelle mondiale ?La crise environnementale ajoute des urgences chaque jour plus graves aux urgences sociales, amplifiant de même la crise économique et vice-versa.La convention sur la diversité biologique a d’ailleurs identifié la biodiversité comme un vecteur majeur de sortie de pauvreté, et je salue les rencontres fructueuses de la coopération 2011 qui ont eu lieu sur ce thèmes Ce protocole de Nagoya va même plus loin : il prévoit que chaque échelon au sein des 193 Etat ONUsiens doit prendre part aux objectifs de préservation de la biodiversité en solidarité avec les autres échelons dans cet objectif de sortie de pauvreté. Il prévoit aussi le croisement de ces objectifs avec les grandes conventions internationales : les Objectifs de Développement pour le Millénaire, les conventions sur les forêts, le climat, ainsi que les accords de la FAO.Il est au passage tout à fait déplorable de voir le peu de cas fait à la biodiversité dans les discussions de Rio + 20, quand on sait que celle-ci pèse pour 40% dans l’économie mondiale par les services que rend gratuitement la nature à l’humanité, mais qui s’effondrent.Ainsi, la région, par certaines de ses actions réalisées en 2011,  apporte sa pierre à l’édifice de ce cadre international je pense par exemple aux micro-projets (maraichage, élevage, etc)  réalisés en Mauritanie, au soutien à la filière « plantes aromatiques » au Maroc, où la cosmetic valley a d’ailleurs aussi  présenté ses activités.. Ces actions qui favorisent l’autonomie s’inscrivent dans le protocole d’ Accès au Partage des avantages issus de l’utilisation de la biodiversité adopté à Nagoya et ratifié depuis par la France..Cette dernière action est d’ailleurs présentée dans le rapport sous le thème de l’économie, et je tiens à souligner la fréquence avec laquelle des sujets relatifs à la recherche par exemple, à la compétitivité, à l’économie, ou autres, traitent de biodiversité, « sans le savoir » ai-je envie de dire. En effet, les molécules et ressources naturelles exploitées de manière durable répondent aux besoins de stabilité des marchés et aux attentes aujourd'hui à la fois plus saines, exemptes de produits chimiques et décarbonnées. Ainsi contribuer à accompagner les pays qui aspirent légitimement à se développer à éviter nos erreurs et bénéficier de nos réussites semble la condition sine qua non à un avenir vivable..La biodiversité abordée dans les coopérations internationales de la Région sous le thème sortie de pauvreté, vecteur de développement économique est une opportunité de long terme.La transversalité des politiques régionales continue à progresser et nous nous réjouissons que des sujets sur lesquels la région expérimente, à l’avant-garde, comme c’est par exemple le cas avec le tourisme de nature, lui aussi identifié comme vecteur de développement économique à Nagoya, puissent être utilisés demain en ce que nous pourrons partager de nos expériences réussies..A l’époque où apparaît le thème de note époque : le bien commun, les sujets liés aux ressources telle l’alimentation, sujet retenu cette année, et autres sujets en lien méritent d’être soutenu à la hauteur des enjeux. Comme le signale le CESER, le budget reste faible au regard des enjeux et des autres régions, ainsi davantage de transversalité dans toutes nos politiques et des sujets comme par exemple la déforestation en Amérique du Sud, nous semblent à encourager. ...