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Enseignement supérieur

 

Les interventions, prises de position, communiqués, articles sur cette thématique

Parcours d’Europe : favoriser la mobilité européenne des jeunes

Portrait Christophe Rossignol

Intervention de Christophe Rossignol Monsieur Le Président,  chers collèguesEn cette année 2013, année européenne des citoyens, notre région continue son engagement pour faire vivre l’Europe en région Centre. C’est essentiel, beaucoup ici ont évoqué à l’occasion de notre débat, la nécessité de renforcer la démocratie européenne, cela passe bien sur également par les élections européennes qui se tiendront dans un an le 25 mai 2014.  ...

Orientations générales pour l’évolution de la carte des formations professionnelles à la rentrée 2013

Portrait Charles Fournier

Intervention de Charles Fournier Merci Monsieur le Président, chers collègues, Nous allons délibérer sur les orientations régionales pour la carte de formations professionnelles. Ce rapport rituel nous permet chaque année d’apprécier les évolutions apportées par la région et par les services de l’état à ces cartes et surtout d’apprécier la méthode utilisée pour définir les ouvertures-fermetures et autres mesures d’aménagement de l’offre de formation dans notre région. ...

Orientations budgétaires : Enseignement supérieur et recherche

Portrait Moïsette Crosnier

Intervention de Moïsette Crosnier.   Mon intervention porte sur la recherche.Nous avons lancé en 2012 un appel à manifestement d’intérêt qui a pour objectif de retenir 2 ou 3 projets pour le développement de la recherche et de l’innovation. Les projets retenus auront globalement un  soutien financier de 10 millions d’euros d’ici 2020. Il s’agit d’une politique ambitieuse qui vise à faire émerger des pôles de dimension nationale voire internationale.Le dispositif a été présenté à la session de mars, l’appel lancé en mars et les propositions reçues fin septembre sont en cours d’examen et d’expertise. 2013 devrait voir le début de sa mise en œuvre. Au moment où nous allons faire des choix qui engagent fortement la Région sur un moyen terme de 5 à 7 ans, je voudrais apporter des éléments de réflexion.La chaîne Recherche Innovation Transfert de technologie dans les entreprises, n’est pas linéaire. Le lien entre recherche et innovation n’est pas directe. La recherche ne débouche pas toujours sur de l’innovation.L’identification courante aujourd’hui entre recherche scientifique et innovation industrielle est douteuse et parfois dangereuse. Douteuse parce que seulement une partie limitée et imprévisible des avancées scientifiques trouve des applications techniques. Dangereuse car on risque de privilégier les résultats à court terme et donc les recherches les moins novatrices.On risque d’investir dans les applications potentielles à rentabilité immédiate au détriment des recherches apparemment moins prometteuses pour les entreprises. On risque de passer à côté de découvertes utiles et radicalement innovantes à moyen terme.Sur le plan des investissements, les entreprises ne doivent pas se décharger en matière de recherche appliquée sur la puissance publique qui assume des investissements parfois risqués et dont le privé tirera profit.Il faut que la puissance publique, l’Etat ou les régions jouent un rôle d’incitateur pour les investissements initiaux sur des projets lourds  et puissent rentrer dans leurs fonds en cas de succès.Le public doit garantir la stabilité sur le moyen et long terme de la recherche fondamentale sans application prévisible évidente.Je voudrais revenir aussi sur la promotion et la diffusion de la culture scientifique. Il ne s’agit pas de faire seulement de la vulgarisation scientifique.La science et la société ont vocation à entretenir une relation dynamique au service de la démocratie de la connaissance et de l’innovation partagée par tous. Il s’agit de sortir de la représentation habituelle opposant secteur académique - la recherche en amont - et secteur des entreprise – en aval -, nous préférons l’image du trépied dont la stabilité dépend d’une troisième composante, le monde associatif et citoyen.»Les implications sociales et économiques des découvertes scientifiques donnent aux chercheurs la responsabilité de contribuer au débat citoyen sur les enjeux et les priorités de la politique scientifique. Il faut instaurer le principe démocratique dans le domaine technoscientifique.Il faut permettre aux chercheurs de faire face à leur responsabilité sociale en élargissant leur formation aux dimensions historiques, philosophiques sociologiques et économiques de leur activité. Outre leurs activités de recherche ils ont des charges d’enseignements, doivent gérer leur projet.Des modalités qui leur permettent de mener à bien de telles missions existent–    créer des lieux de débats et d’expression scientifique pour nourrir l’échelon régional du dialogue entre science et société.–    Organiser des conférences consultatives de citoyens sur les grands enjeux sociétaux : énergie, santé, alimentation et institutionnaliser des modalités de prise en considération de leurs conclusions.–    Développer des actions directes entre les citoyens et les scientifiques en s’appuyant sur des programmes comme « chercheurs citoyens »–    Faciliter l’accès aux connaissances nouvelles résultant du travail permis par les dépenses publiques. Ces connaissances  entrent dans le domaine des biens communs et leur publication en accès libre doit devenir une règleJ’en ai parlé avec plusieurs chercheurs, ils sont conscients de cette nécessité et souhaitent  cette ouverture au public.Je voudrais rappeler nos priorités Régionales : le développement durable, la transition écologique, la biodiversité. Ces priorités doivent se traduire dans nos soutiens à la recherche. Je citerais : la production d’énergie renouvelables, l’efficacité énergétique, l’agro écologie, la prévention de la santé. Toutes nécessitent un très haut niveau de recherche. Les récentes polémiques sur les résultats des tests menés par  Gilles Eric Séralini sur les rats ayant consommés des OGM montrent qu’il faut développer la recherche et des études indépendantes et vraiment innovantes.Pour finir, j’insisterais sur la prévention de la santé, elle nécessite des études et de la recherche sur les effets sur la santé humaine des molécules et des produits chimiques diffusés dans l’air et dans l’eau. Les molécules, produits ou médicaments sont testés avant leur mise sur le marché, mais séparément. On sait maintenant qu’ils interagissent entre eux et que les effets nocifs de ces « cocktails » sont désastreux sur la santé et l’environnent.Pourtant la recherche dans ce domaine est quasiment inexistante. ...

Budget primitif 2012 : enseignement supérieur, recherche et innovation technologique

Portrait Moïsette Crosnier

Intervention de Moïsette Crosnier Dans un cadre budgétaire très contraint, nous faisons le choix de faire progresser le budget de l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation technologique : il progressera de 50% entre 2010 et 2014. C’est un choix essentiel pour l’avenir et pour notre économie. L’innovation est un moteur de la création d’emplois et EELV soutient sans réserve cette orientation politique. ...

Prévention et promotion de la santé… pour les étudiants !

Portrait Moïsette Crosnier

Intervention de Moïsette Crosnier  On ne peut que se féliciter de cette politique régionale de prévention de promotion de la santé. La santé est un problème particulièrement cruciale pour notre région, mais c'est plutôt sur son aspect prévention que je voudrais insister. ...

10 000 parrains et marraines vers l’emploi

Portrait Moïsette Crosnier

Intervention de Moïsette Crosnier. Dans cette période de crise particulièrement grave pour les familles et les sans emploi,  cette mesure montre, si il en était encore besoin, notre constante volonté de placer les jeunes en général et en particulier les jeunes en difficulté au cœur de nos priorités.   Nous ne pouvons donc que nous féliciter de ce rapport. Faire parrainer un jeune en recherche d'emploi par une personne expérimentée, un acteur local, un accompagnateur connaissant les techniques de la recherche d'emploi, un employeur, un acteur de la formation est une mesure qui devrait être efficace et qui complètera le dispositif d'insertion dans l'emploi existant.   On estime qu'environ deux placements en emploi sur 3 se font par connaissance, réseau, bouche à oreille, candidature spontanée et ciblée. Les jeunes visés par cette mesure : en milieu défavorisé, dont les parents sont au chômage, sans relation professionnelle sont pénalisés par ce fonctionnement du marché surtout dans la recherche d'un premier emploi. Ce sera un vrai coup de pouce pour eux.   Le niveau de 10 000 parrains et marraines me semble être une ambition un peu forte. Je me demande si 10 000 ne serait pas plutôt le nombre de jeunes parrainés. Un parrain pourrait « tutorer » plusieurs jeunes soit en même temps soit l'un après l'autre, en espérant bien sûr, que le parrainage  ne dure pas plusieurs années pour une même personne.   ...

Stratégie régionale en matière de formation professionnelle

Portrait Charles Fournier

Intervention de Charles Fournier. Merci Monsieur le Président, chers collègues, Le rapport qui nous est présenté définit la stratégie régionale en matière de formations professionnelles pour les rentrées 2011 et suivantes.Tout d'abord je reprends à mon compte les quatre enjeux que vous nommez et qui doivent déterminer les choix pour les cartes des formations générales, technologiques et professionnelles pour notre région à savoir l'enjeu sociétal, l'enjeu économique et social, l'enjeu humain et l'enjeu territorial. Je me permettrai d'ajouter à la définition que vous faites de ces enjeux, étant entendu que l'insertion et l'employabilité restent bien sûr des objectifs incontournables, que la formation initiale comme continue doit aussi contribuer au progrès de l'humanité, au développement des savoirs et à l'élévation collective de nos connaissances. Nous croyons comme Philippe Merieu, en l'éducabilité de tous et à une société dont la valeur se révèle à la capacité à ne laisser personne sur le bord du chemin. Cette intention puise ses fondements dans histoire même de l'éducation et dans celle de l'éducation populaire, tout comme encore dans la loi de 1971 sur la formation permanente. Elle doit aussi guider les choix que nous faisons en matière de planification de la formation et non seulement se soumettre à l'exclusive logique adéquationniste. D'ailleurs, celle-ci a souvent montré ses limites. Les prévisions faites en matière de développement économique et de besoins de formation se sont souvent heurtés à des aléas, à des ruptures voir à des erreurs d'appréciation montrant la limite d'une vision qui se revendique du pragmatisme. Ainsi on peut même penser qu'il convient tout autant de définir notre offre de formation en considérant les passerelles, les changements de voie, les transferts possibles de connaissances plutôt qu'en surdéterminant la carte des formations au regard des potentiels besoins de compétences pour demain. Le maintien d'une offre de formation diversifiée, effectivement modularisée et individualisée comme vous vous en donnez l'objectif, permet la construction de parcours de formation, qui nous le savons ne sauraient être aujourd'hui rectilignes. Ainsi les choix qui doivent être faits doivent aussi se préoccuper du progrès social tout comme du progrès environnemental sans lequel le premier risque d'être mis à mal. Si l'expression de la stratégie régionale indique à plusieurs reprises la volonté d'intégrer le développement durable à la fois en développant des filières thématiques en même temps qu'en invitant à penser l'évolution globale des formations, il nous semble que nous devons agir vite en la matière pour accompagner la transformation de l'appareil de formation. Le développement de filières de formation autour de l'efficacité énergétique est une bonne chose mais il nous semble que l'éco-construction devrait être aussi objet d'une attention particulière. Il n'y a pas à ce titre dans la carte de l'apprentissage, d'ouvertures programmées en ce sens, et nous considérons urgent de compléter et faire évoluer l'offre des métiers de la construction en ce sens. Le travail en cours sur le CPRDF sera sans doute l'occasion de réaffirmer cet enjeu. Il est certes difficile au rythme des seules ouvertures/fermetures annuelles de penser efficacement la carte des formations qui mérite d'être revisitée, sans doute de manière approfondie au regard des enjeux que laisse apparaître le travail autour du SRADDT en matière d'attractivité des territoires pour les jeunes, au travers de l'élaboration du CPRDF, à la lecture des perspectives d'emploi en région centre ou bien encore en lien avec les mesures que nous prenons en faveur de l'économie et des emplois verts, en faveur de l'économie sociale et solidaire, en faveur des jeunes. Cette mise en perspective appelle à des évolutions importantes de nos cartes de formation et les acteurs clés de cette élaboration devront être autour de la même table pour avancer dans le même sens. Rectorat, DRAAF, région, les branches professionnelles, partenaires sociaux, les chefs d'établissements, mais aussi les collectivités territoriales qui de leur côté pense le développement de leurs activités, de leur territoire et ne sauraient être à côté de ces réflexions. La préparation d'un forum en Loir et Cher auquel j'ai participé l'indiquait clairement, la formation est un levier d'attractivité, en particulier pour les territoires ruraux qui voient leur population vieillir plus qu'ailleurs, et les collectivités ont des attentes corrélées à leur projet de développement. La lecture attentive des projets d'ouverture et fermetures sous statut scolaire l'Etat montre le chemin à parcourir et les risques encourus. On ne peut construire l'offre de formation en déshabillant Pierre et en habillant Paul, sans une mise en cohérence de l'ensemble des cartes, celles de la formation initiale, de l'apprentissage, de l'enseignement supérieur et même celle des contrats de professionnalisation. Par la construction de projets d'établissements éclairés par des analyses dans les bassins d'emploi, au niveau régional et en associant l'ensemble des acteurs, y compris enseignants et élèves, c'est la complémentarité qui doit être recherchée pour éviter la concurrence entre les territoires. Je citerai ici l'exemple d'une ouverture de classe hôtellerie à Orléans voulue par le rectorat, choix qui peut-être a du sens mais qui entraînera vraisemblablement une fermeture de classe au lycée hôtelier de Blois. C'est l'absence de concertation entre les établissements de la région engagés dans ce champ qui pose question pour des formations à recrutement régional. Au delà de ces considérations générales et de méthode, nous approuvons l'essentiel des orientations et objectifs fixés pour la formation initiale et l'apprentissage tout en souhaitant souligner certains aspects. La priorité 1 qui vise notamment la poursuite de l'élévation du niveau de formation est un objectif pertinent dès lors que l'on développe des filières complètes de formation et que l'on maintient notamment des formations dans le niveau 5, nécessaire pour éviter les sorties sans qualification du système scolaire.L'adaptation des formations aux évolutions des métiers est indispensable mais elle ne saurait se décréter. Elle peut supposer des appuis extérieurs aux établissements notamment pour accompagner la redéfinition de projets d'établissements qui se projettent dans le temps et pour accompagner l'évolution des compétences des équipes éducatives. Entre intention et réalité, il y a parfois un réel besoin de moyens et d'expertise pour réussir ces évolutions. La modularisation et l'individualisation défendue par la région pour les formations dont elle a la charge est un enjeu en cohérence avec les évolutions des trajectoires professionnelles, avec l'adaptation constante des compétences mais aussi avec la liberté de choix dans la construction de ces parcours. Les classes passerelles et d'une façon générale les mesures visant à accompagner les changements dans le parcours sont à développer. Mais on peut avoir quelques interrogations sur le maintien des classes passerelles qui ne concernent souvent que peu d'élèves et dont la tendance est plutôt à les fermer. La priorité 2 sur la lutte contre le décrochage doit aussi s'accompagner d'une lutte pour le raccrochage scolaire. Si des ruptures sont constatées dans les parcours, des réponses de transition doivent être proposées pour permettre un moment ou l'autre de raccrocher un cursus. Le dispositif assure ta rentrée et assure ton année semblent y contribuer et nous sommes preneur d'une évaluation partagée de ces dispositifs et de leurs effets. Il y a aussi réponses complémentaires qui peuvent se construire dans les territoires par une réelle mise en réseau des acteurs de la jeunesse : Educ nat (MGI, CIO), mission locale, BIJ, collectivités locales... pour offrir un panel de réponses possibles pour ces transitions : non seulement des stages mais aussi des expériences de construction, de conquête de l'autonomie (chantiers insertion, volontariat, mobilité européenne...) pour que cette phase certes délicate puisse être au final une opportunité et non le sas vers le chômage. Sur la troisième priorité qui fixe une ambition régionale pour l'enseignement supérieur attractive pour les jeunes et les entreprises, elle vient s'inscrire dans la démarche globale que la région souhaite engager pour le développement de la recherche et l'innovation. Cet enjeu impérieux pour la région doit se construire sans renforcer les déséquilibres territoriaux. Il faut penser au-delà du fameux « axe ligérien » pour que celui-ci ne se renforce pas au détriment des autres territoires de la région ! Bien sûr, il n'y aura pas demain une université dans chaque territoire, bien sûr nous ne pourrons pas concurrencer l'offre de l'ile de France et des autres grandes régions universitaires mais il nous faut réfléchir à la cohérence et la complémentarité, au développement de tous les territoires, en continuant d'agir sur les conditions d'accès aux études supérieures, aux conditions de vie des étudiants : logement, mobilité en particulier. Cette carte à construire devra penser la spécialisation des territoires en appui sur leurs atouts, en intégrant l'ensemble des formations supérieures et non les seules formations universitaires ou des grandes écoles. Concernant la carte de l'apprentissage, je partage votre volonté réaliste de privilégier la qualité à la quantité étant donné le contexte contraint dans lequel se construit cette carte, étant donné les difficultés à trouver des maîtres d'apprentissage. Je ne doute pas d'alleurs que depuis fort longtemps la qualité est l'objectif que nous poursuivons. Je soulignerai seulement encore une fois la nécessité de conserver une offre de niveau 5 suffisante qui n'est pas en contradiction avec la volonté d'élever le niveau de l'apprentissage. Il nous faut être attentif aux taux d'abandon des contrats d'apprentissage. Il faut bien sûr maintenir l'effort d'accompagnement des apprentis par la présence de moyens humains adaptés, très appréciés des établissements et dont l'efficacité n'est plus à démontrer. J'ajouterai qu'il faut encourager les CFA à intégrer dans les formations une sensibilisation renforcée à l'entreprendre, beaucoup d'apprentis se pensent avant tout comme de futurs salariés et non comme de potentiels créateurs d'activités artisanales ou entrepreneuriales. En ce qui concerne les prévisions d'ouvertures et fermetures des formations professionnelles sous statut scolaire, nous ne pouvons que constater la contradiction entre les orientations que nous venons de commenter, le volontarisme maintenu de la région et la réalité de ces prévisions. Les suppressions de postes annoncées entraînent nécessairement une diminution de l'offre de formations initiales. Les conditions dans lesquelles se conduisent les refontes des filières 3S et de la filière technologique, interroge sur les conditions de la prochaine rentrée. Pour la filière 3S, il est indispensable et ce n'est pas une nouveauté, de penser l'articulation entre les trois acteurs concernés DRAAF, Educ Nat et région. Les incidences importantes en matière d'investissements à consentir pour la région, dans des délais contraints, posent aussi la question de la préparation de ces changements. On peut aussi regretter la lenteur voir l'absence de réactivité de la commission nationale qui statut ces titres trop nombreux, et pour certaines formations peu évocateurs pour les jeunes sont parfois en décalage avec la réalité des métiers actuels et à venir. Nous sommes d'accord avec votre constat sur l'offre en CAP. Le compte n'y est pas et nous soutenons pleinement vos demandes auprès du rectorat. Si sans doute, la coopération existe dans la construction de ces cartes de formation,elle demeure insuffisante ou mise à mal par des questions de moyens. Pour finir, force est de constater que nous nous trouvons devant une contradiction permanente entre la volonté de voir à moyen ou à long terme, tout en prenant systématiquement des décisions de court terme. Si certains ajustements s'imposent chaque année, nous devons aussi penser durable en matière de carte de formations, en définissant cette planification autour des enjeux que vous indiquez vouloir porter dans la négociation à venir avec le rectorat et la DRAAF : enjeux sociétaux, humains, économique et social, territoriaux auxquels j'ajoute cette fois vous le comprendrez l'enjeu environnemental ! Je vous remercie ...

Formation professionnelle : programme régional 2011

Portrait Charles Fournier

Intervention de Charles Fournier. Merci Monsieur le Président, Madame la Vice-présidente, chers collègues,    Le rapport  fait état des conditions dans lesquelles la Région entend passer commande aux organismes de formation pour disposer d'une offre adaptée aux besoins du public ainsi que de deux nouvelles mesures en direction des jeunes et des actifs.   En préambule, je voudrais rappeler l'attachement des écologistes à une conception de la formation qui considère celle-ci, non comme une marchandise mais bien comme un droit qualitatif pour tous, quelles que soient les situations socioéconomiques des bénéficiaires. Vous l'avez rappelé en préambule, Monsieur le Président et je vous en remercie.    ...

Propositions de démarches partenariales pour élaborer le Contrat de plan régional de développement des formations (CPRDF)

Portrait Charles Fournier

Intervention de Charles Fournier. Merci Monsieur le Président, chers collègues,    Le rapport qui nous est présenté acte le lancement du CPRDF comme le prévoit la loi de novembre 2009 sur la formation tout au long de la vie.    ...