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Agriculture et rural

 

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Agricultrice depuis trente ans, elle élève des moutons en agriculture biologique dans le Boischaut, région bocagère du sud du Cher.
Elle s’est engagée dans diverses associations rurales et à la Confédération Paysanne, elle en a été porte-parole de 2002 à 2008.
Présidente de l’Association Régionale pour le Développement de l’Emploi Agricole et Rural , elle est aussi co-fondatrice d’INPACT Centre , un réseau d’associations qui promeut une agriculture citoyenne et territoriale.
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Des projets

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Agricultrice depuis trente ans, elle élève des moutons en agriculture biologique dans le Boischaut, région bocagère du sud du Cher.
Elle s’est engagée dans diverses associations rurales et à la Confédération Paysanne, elle en a été porte-parole de 2002 à 2008.
Présidente de l’Association Régionale pour le Développement de l’Emploi Agricole et Rural , elle est aussi co-fondatrice d’INPACT Centre , un réseau d’associations qui promeut une agriculture citoyenne et territoriale.
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Réseau Rural

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Agricultrice depuis trente ans, elle élève des moutons en agriculture biologique dans le Boischaut, région bocagère du sud du Cher.
Elle s’est engagée dans diverses associations rurales et à la Confédération Paysanne, elle en a été porte-parole de 2002 à 2008.
Présidente de l’Association Régionale pour le Développement de l’Emploi Agricole et Rural , elle est aussi co-fondatrice d’INPACT Centre , un réseau d’associations qui promeut une agriculture citoyenne et territoriale.
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Les interventions, prises de position, communiqués, articles sur cette thématique

Face aux OGM, l’union fait la force

Image communiqué de presse

29 janvier 2011 Le conseil régional du Centre s’associe aujourd’hui à l’action engagée contre la décision prise le 28 juillet 2010 par la Commission européenne d’autoriser l’importation et la mise sur le marché de cinq nouvelles variétés d’OGM. ...

Budget 2011 et projet de développement rural

Portrait Michelle Rivet

Intervention de Michelle Rivet. Nous avons préparé ce premier budget de la mandature dans un contexte de contraintes et d'économie, cela été rappelé par les orateurs précédents.Pour autant ce budget exprime des orientations fortes et l'ambition de tracer des voies pour le futur en matière de développement du territoire régional.C'est dans cet esprit qu'a été créée la délégation que je porte, chargée des projets de développement rural. ...

Pour une réelle refondation de la Politique agricole commune

Image communiqué de presse

19 novembre 2010 Le commissaire européen à l’agriculture, Dacian Ciolos, a présenté son projet de réforme de la PAC en 2013. Concernés par les enjeux agricoles sur la région, les élu‐es « Europe Écologie région Centre » réagissent. ...

Stratégie régionale biodiversité

Portrait Michelle Rivet

Intervention Michelle Rivet. Nous avons évoqué de manière générale l’importance de la biodiversité et les politiques régionales pour la préserver ou la restaurer. Je voudrais de mon côté parler de l’importance spécifique de la biodiversité pour l’économie.En effet elle n’est souvent abordée que sur le plan de la disparition des espèces et des écosystèmes sans lien apparent avec la réalité économique.Les activités les plus dépendantes de la biodiversité restent l’agriculture et la pêche.La modernisation de l’agriculture dans notre pays a conduit à l’invention de systèmes d’abord favorables à la biodiversité. L’exemple type en est le bocage dont le 2ème en importance se trouve dans notre région, celui du Boischaut. Le bocage a permis une intensification de l’élevage tout en augmentant la biodiversité naturelle par rapport aux paysages de landes qui pré existaient.Le bocage est toujours utile comme source de bois, d’abri pour les animaux domestiques, de refuge pour les auxiliaires des cultures, de protection des cultures contre les vents dominants. Il a acquis une valeur paysagère et touristique.Mais face à des atouts difficilement mesurables, il y a l’évidence du coût de son entretien et le bocage disparaît.C’est le problème récurrent pour la biodiversité : son intérêt se mesure sur le moyen et long terme quand les agriculteurs sont soumis à la pression du court terme.Ainsi au cours des siècles se sont-ils attachés à enrichir la vie du sol pour le cultiver. Ils ont choisi d’élever les ruminants parce qu’ils transformaient de l’herbe en lait et viande grâce au fonctionnement microbiologique de leurpanse.Cette alliance avec les écosystèmes naturels s’est dégradée avec l’industrialisation de l’agriculture. Cette évolution cherche à gommer la biodiversité car il s’agit de maîtriser les processus vivants plutôt que les utiliser.Il faut garder en mémoire la crise de la vache folle avec les farines animales incorporées à l’alimentation des ruminants pour se figurer les dangers potentiels de cette évolution. Quant aux cultures, on préfère les alimenter par les engrais et les protéger par les pesticides. A l’extrême on se passe du sol pour produire industriellement des tomates insipides.L’impact en terme de coût induits de cette agriculture s’amplifie :L’un des plus préoccupants pour la biodiversité mais aussi pour l’agriculture est la baisse des insectes pollinisateurs, avec les mortalités récurrentes des abeilles.La pollinisation de nos plantes cultivées dépend de ces insectes, qui sont des marqueurs de la biodiversité. Ces pollinisateurs sont importants pour les rendements en grandes cultures, mais surtout il sont cruciaux pour la fructification et les arboriculteurs ne peuvent se passer de ce service gratuit. Cependant ils sont obligés de le faire dans des régions de Chine où la pollinisation des poiriers se fait avec un coton tige.Il est donc primordial de trouver et valoriser d’autres itinéraires techniques. Et c’est le cas de ceux de l’agriculture biologique ou, à un moindre niveau, de formes d’agriculture durable comme l’agriculture intégrée : elles s’appuientau contraire sur la vie microbiologique des sols et la biodiversité pour produire.Conserver la biodiversité domestique est donc aussi un enjeu économique.Si les écosystèmes naturels sur lesquels s’appuie l’agriculture se réduisent, la biodiversité domestique est également menacée par la sélection excessive à seule visée de production quantitative et d’adaptation à l’industrie agro alimentaire. Le combat des agriculteurs pour conserver le droit de semer leur propre récolte s’inscrit dans un combat général de préservation de la biodiversité domestique. Toutes les productions sont concernées et nous avons en Région Centre des association actives de la Coordination Nationale des Semences Fermières à celles de protection des anciennes races et anciennes variétés (comme l’URGB). Ces variétés obsolètes aujourd’hui fourniront peut être des solutions demain dans le contexte des changements climatiques par exemple.Mais il s’agit d’abord pour les agriculteurs de garder leur indépendance à travers ce droit millénaire de ressemer leur récolte. Mais ce geste est aussi le garant de la conservation de variétés adaptées à leur terroir et à génomes très diversifiés...Les enjeux sur l’alimentation mondiale sont fondamentaux. Il n’est pas innocent que les firmes multinationales de l’alimentaire concentrent leurs efforts sur le contrôle des semences. La production d’OGM en est une illustration : concentrée principalement sur les plantes qui fondent la nourriture de l’humanité (mais, soja, riz), l’offensive pour imposer les OGM est une offensive contre la biodiversité et pour le contrôle des multinationales sur l’alimentation planétaire.Les paysans qui ressèment cultivent la biodiversité tout en conservant pour eux plus de marge sur leurs produits. La biodiversité c’est aussi de la valeur ajoutée.Je rappelle que pour obtenir un bon fromage, il faut de bons ferments dans le lait ; pour produire le lait une vache ou une chèvre doit manger une herbe de bonnequalité provenant de prairies à flore variée de préférence : à tous les niveaux du cycle la diversité des espèces, leur interaction avec le milieu et entre elles sont présents et indispensables au système économique permettant la vente du fromage. Ce type de processus naturels et gratuits basés sur la diversité microbiologique est à la base des produits les plus emblématiques de notre gastronomie : fromages, vins, charcuterie etc... Une plus value économique incontestable nécessaire à la pérennité de nombre de productions et de savoir faire locaux.Et dans notre région ils ne manquent pas.. ...

Voeu : Interprofessions agricoles : pour le pluralisme syndical

Voeu présenté par les groupes Europe-Écologie, PS-PRG, PCF-Front de Gauche. Après cinq semaines d’occupation, la Confédération paysanne a été expulsée le 15 octobre dernier du siège parisien du Centre national interprofessionnel de l’économie laitière (CNIEL), où elle revendiquait une place au sein du collège « producteurs », notamment pour pouvoir participer aux négociations sur le prix du lait. Jusqu’à présent en effet, la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), section spécialisée de la FNSEA, est la seule habilitée à négocier.   La mise à l’écart actuelle de la Confédération paysanne et de la Coordination rurale, qui représentent en tout 40 % des voix aux dernières élections professionnelles, est inacceptable d’un point de vue démocratique, d’autant que tous les producteurs doivent s’acquitter de la « contribution volontaire obligatoire » (CVO) destinée au financement des interprofessions.   La Région Centre, depuis la création des contrats d’appuis aux filières agricoles, a réaffirmé son attachement sans faille au pluralisme syndical, comme elle le fait localement avec le CRIEL Centre.  Dès janvier 2011, la Loi de modernisation agricole donnera davantage de pouvoir à l’interprofession laitière en lui concédant l’organisation de la contractualisation entre producteurs et industriels : il est donc essentiel pour la bonne représentation des éleveurs de nos territoires ruraux qu’ils ne soient pas défendus par un seul syndicat.   En conséquence, le Conseil régional du Centre, réuni les 21 et 22 octobre 2010 à Orléans :   -      souhaite que soit garantie l’ouverture du CNIEL et de l’ensemble des CRIEL aux syndicats représentatifs ; -      soutient la revendication de la Confédération paysanne, à savoir l’ouverture du collège « producteurs » de l’interprofession laitière aux syndicats représentatifs ; -      sollicite le Ministre de l’Agriculture pour que cette question de la représentativité des syndicats agricoles soit étendue à toutes les interprofessions. Voeu adopté : vote "pour" des groupes Europe-Écologie Les Verts, Parti Communiste-Front de gauche, Parti Socialiste-PRG ...

La place nécessaire du monde rural dans cette élaboration du SRADDT

Portrait Michelle Rivet

Intervention de Michelle Rivet. La Région Centre est en effet caractérisée par l’importance de son espace rural et par une grande disparité de ses territoires en particulier en terme économique et démographique. Si rien n’est fait pour modifier les tendances lourdes. Les statisticiens de l’INSEE prédisent à trente ans l’expansion de l’axe ligérien mais aussi l’effondrement démographique du sud régional très rural et un vieillissement important de sa population. On peut supposer également que dans le même temps l’écart économique se creusera.Nous sommes ici à Bourges dans ce que les démographes se plaisent parfoisà appeler la « diagonale du vide ». Souvenez vous au siècle dernier , il n’y a pas si longtemps, on parlait aussi de « Paris et du désert français ». L’émergence de pôles régionaux avec les lois sur la décentralisation a fait mentir cette vision des années 60 et ça nous rappelle que les choix d’aménagement sont des choix politiques déterminants.Les prévisions statistiques doivent donc nous alerter et non nous inciter à baisser les bras. L’élaboration du SRADDT va donc nous permettre de partager avec les habitants de la Région une réflexion sur son avenir et de nous interroger sur les équilibres que nous voulons à l’intérieur du territoire régional.La place des territoires ruraux, leur évolution économique et démographique ne peut que constituer un pan important de cette réflexion...L’espace rural c’est d’abord l’agriculture qui le modèle. Elle a forgé, elle forge les paysages que nous connaissons. L’aménagement du territoire régional est corrélé à l’évolution de l’agriculture et donc aux choix en matière de Politique Agricole, nationale et européenne.Les incitations de la PAC ont accentué les effets de la mécanisation et de l’industrialisation de l’agriculture . L’agriculture régionale est caractérisée par l’extension des surfaces en grandes cultures et par l’agrandissement démesuré des exploitations. La richesse agronomique de notre région la met en bonne place en terme de production. Mais à quel prix? Une disparation massive des paysans, le délitement des structures villageoises et des emplois locaux perdusd’un côté , des impacts négatifs sur l’environnement de l’autre. J’évoqueraisurtout l’état de la ressource en eau. très préoccupant autour de Bourges parexemple mais aussi l’impact sur la biodiversité.Les enjeux sont aujourd’hui importants et multiples pour l’agriculture : elle doit rester nourricière(et j’exclue a priori la production d’agrocarburantsou d’autres forme d’énergie sur les terres qui doivent produire notre alimentation) tout en tenant compte des enjeux environnementaux. Mais il faut aussi qu’elle redevienne source de développement dans les territoires ruraux.La grande faiblesse de l’agriculture régionale tient au fait que ses productions principales sont des productions de matières premières (les céréales, les oléagineux, les bovins maigres) et qu’elle engendre insuffisamment de valeur ajoutée sur ces productions.Pour nous écologistes qui prônons la relocalisation de l’économie, l’agriculture est une source d’emplois non délocalisables fondamentale.La transformation des productions, l’utilisation de ressources agricoles et forestières renouvelables sont un moyen de développer l’emploi quand la valeur ajoutée se fait sur place. Les transports des produits agricoles sur de longues distances représentent des frais supportés par la collectivité et des nuisances pour notre environnement qui devraient être intégrés aux prix des denrées.Même s’ils ne peuvent concerner toutes les productions, nous souhaitons des circuits de commercialisation plus courts, qui permettent un approvisionnement local des habitants du territoire ou de la restauration collective.Nous souhaitons un développement de l’agriculture biologique dont la demande de produits continue à augmenter. Outre son impact positif sur l’environnement et la santé, l’agriculture biologique utilise en moyenne 30% de main d’oeuvre de plus que l’agriculture conventionnelle.L’impact de l’agriculture sur les paysages qui caractérisent notre région doit conduire à nous interroger sur leur maintien. Le bocage berrichon, 2ème bocage français par son importance, est fortement dépendant de l ‘élevage. Les difficultés que rencontrent les éleveurs, la non reconnaissance de leurs bonnes pratiques fragilisent ce paysage. Garder nos paysage signifie favoriser ces pratiques.Enfin la région Centre perd 1800 exploitations agricoles par an, et 1 seul jeune s’installe pour 4 à 5 départs. L’installation d’agriculteurs et la transmission des exploitations sont des problématiques majeures pour l’avenir. Il est important de travailler sur l’accès au foncier, le devenir des très grandes comme des petites exploitations pour trouver des solutions pérennes au maintien d’exploitations assurant un maillage suffisant du territoire.Mais L’agriculture n’est pas seule à à modeler l’espace rural. Les villages et bourgs qui les composent doivent aussi, tout comme les villes, s’interroger sur l’urbanisation et la revitalisation des centre bourg. Les petites communes doivent résister à l’abandon de les centres-bourg, appuyer les activités et commerces qui y maintiennent une vie. Elles sont tentées d’enrayer la baisse de leur population par des constructions qui mangent les espaces cultivables pour attirer de nouveaux habitants.Or s’installer à la campagne ne doit plus être consommateur d’espace naturel ou agricole. Un des enjeux de l’aménagement rural est de pouvoir proposer un milieu rural attractif , permettant d’avoir un cadre de vie agréable tout en prenant en compte ses nouvelles contraintes. A ce moment je ne peux qu’indiquer les limites de l’exercice que nous allons faire: force est de constater le désengagement croissant de l’Etat dans les territoires ruraux : l’abandon des services publics,la privatisation de la poste, les fermetures des services hospitaliers.Cette situation dégradée fait des ruraux des habitants de seconde zone. Nous affirmons au contraire leur droit à un accès correct à des services suffisants en nombre et qualité, à un accès correct à la culture, aux loisirs, aux soins.Le maintien des habitants en milieu rural c’est d’abord le maintien du milieu rural pour ses habitants. Et par milieu rural il faut entendre à la fois de l’espace, des paysages, mais aussi un maillage suffisant de service.La réforme territoriale en cours ne prend pas le chemin d’améliorer la situation bien au contraire . C’est une recentralisation rampante que le gouvernement Sarkozy porte aujourd’hui, à l’inverse du projet d’aménagement que nous appelons de nos voeux. ...

Occupation de la Maison du lait : pour le pluralisme syndical et pour une agriculture paysanne

Image communiqué de presse

17 Septembre 2010 Le groupe Europe Ecologie du Conseil régional du Centre affirme son soutien à la Confédération paysanne, qui occupe depuis plus d’une semaine les locaux de la Maison du lait, siège parisien du Centre national interprofessionnel de l’économie laitière (CNIEL), en demandant à pouvoir participer aux négociations sur le prix du lait. Aujourd’hui, la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL), section spécialisée de la FNSEA, est la seule habilitée à négocier. ...