Intervention Jean-Marc Riebel
Monsieur le Président, cher-e-s Collègues,
Je tiens tout d’abord à souligner le travail collégial réalisé à la fois dans le cadre de la commission sport et dans le cadre du groupe sport avec le mouvement sportif (CROSA). Ce travail était indispensable pour élaborer et promouvoir notre politique d’aide au sport alsacien.
Si le budget d’investissement est en baisse (moins 20%), c’est surtout parce qu’il fallait abonder le fonctionnement, qui lui est en large augmentation.
Concernant le soutien aux ligues et aux comités régionaux, c’est une année de transition certes, mais cette année devra être mise à profit pour mener un travail de réflexion et approfondir au mieux le dispositif d’aide.
En ce qui concerne les aides aux manifestations, il conviendra effectivement de poursuivre la réflexion et le cadrage en le conditionnant aussi à des démarches éco-responsables.
Par rapport à notre politique de soutien aux clubs et aux athlètes de haut niveau, je voudrais souligner le caractère volontariste de cette politique pour inciter le mouvement sportif à s’engager vers une démarche d’excellence. La conditionnalité des aides à des critères de formation des cadres, à des critères sociaux, la réflexion sur le soutien aux meilleurs espoirs régionaux, la nécessité de s’inscrire comme acteur sur un territoire, sont autant d’éléments de progrès dont le mouvement sportif doit se saisir.
Enfin, le dispositif de soutien aux clubs professionnels et aux équipes de haut niveau, après une année 2012 que l’on peut qualifier d’inflationniste, devra être travaillé en commission sport comme nous le faisons pour les autres dispositifs. La gouvernance est inverse à ce qui a toujours été mis en œuvre pour les autres dispositifs. Il sera nécessaire d’élaborer une grille de lecture claire, transparente et partagée par tous. La Région ne doit pas être un guichet financier pour des clubs en mal d’équilibre financier, mais un partenaire qui valorise et soutient les efforts des dirigeants qui sont dans des démarches cohérentes et structurées.
Il en va d’ailleurs de même pour les subventions dédiées à la Marque Alsace. Nous devons être dans des obligations de résultats, il ne s’agit pas de labelliser pour donner une subvention, mais bien de promouvoir l’excellence alsacienne.
Nous avons bien entendu que c’est votre orientation en 2013, et c’est sous cette condition que nous votons ce budget.
Je vous remercie.