Le coût réel de l’électricité en question

Une commission d’enquête du Sénat sur le coût réel de l’électricité, a été constituée à la demande du groupe écologiste du Sénat le 8 février 2012. Elle auditionnera jusqu’au 8 août, puis rendra un rapport qu’il faut espérer public.

Depuis trop longtemps, en fait dès l’accélération de la filière nucléaire en 1973, les évaluation de l’électricité en France font l’impasse sur son coût réel, dans ses divers modes de production (hydraulique, nucléaire, charbon, gaz, solaire) eut égard à leur impact sur l’environnement, au risque d’accident, à la gestion des déchets. Ce n’est plus une lubie d’écologiste, c’est un sujet évoqué par la Cour des comptes dans son rapport présenté le 31 janvier 2012.

La commission d’enquête est l’un des instruments à la disposition des assemblées parlementaires pour contrôler le Gouvernement. La création d’une telle commission illustre la volonté politique de l’assemblée de se saisir d’un problème significatif. Elle a 6 mois pour recueillir des éléments d’information, soit sur des faits déterminés, soit sur la gestion des services publics ou des entreprises nationales. Les auditions sont le plus souvent public, mais en revanche l’examen du Rapport est secret et sa publication peut être interdite pour trente ans.
Source Sénat :

http://www.senat.fr/role/fiche/enquete.html

En ce mois d’avril, 26ème anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl en Ukraine, qui a eu des conséquences sanitaires non seulement sur les pays voisins mais aussi sur l’ensemble de l’Europe , les nuages et les pluies ne s’arrêtant pas aux frontière, il est bon d’apprendre que le dossier des coûts réels de l’électricité en France est sérieusement réouvert par nos élus.

Pour en savoir plus sur l’action des écologistes au Sénat : http://eelv.fr/au-senat/

Le coût réel de l’électricité en question

Une commission d’enquête du Sénat sur le coût réel de l’électricité, a été constituée à la demande du groupe écologiste du Sénat le 8 février 2012. Elle auditionnera jusqu’au 8 août, puis rendra un rapport qu’il faut espérer public.

Depuis trop longtemps, en fait dès l’accélération de la filière nucléaire en 1973, les évaluation de l’électricité en France font l’impasse sur son coût réel, dans ses divers modes de production (hydraulique, nucléaire, charbon, gaz, solaire) eut égard à leur impact sur l’environnement, au risque d’accident, à la gestion des déchets. Ce n’est plus une lubie d’écologiste, c’est un sujet évoqué par la Cour des comptes dans son rapport présenté le 31 janvier 2012.

La commission d’enquête est l’un des instruments à la disposition des assemblées parlementaires pour contrôler le Gouvernement. La création d’une telle commission illustre la volonté politique de l’assemblée de se saisir d’un problème significatif. Elle a 6 mois pour recueillir des éléments d’information, soit sur des faits déterminés, soit sur la gestion des services publics ou des entreprises nationales. Les auditions sont le plus souvent public, mais en revanche l’examen du Rapport est secret et sa publication peut être interdite pour trente ans.
Source Sénat :

http://www.senat.fr/role/fiche/enquete.html

En ce mois d’avril, 26ème anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl en Ukraine, qui a eu des conséquences sanitaires non seulement sur les pays voisins mais aussi sur l’ensemble de l’Europe , les nuages et les pluies ne s’arrêtant pas aux frontière, il est bon d’apprendre que le dossier des coûts réels de l’électricité en France est sérieusement réouvert par nos élus.

Pour en savoir plus sur l’action des écologistes au Sénat : http://eelv.fr/au-senat/

Confluence pour sortir du nucléaire

Le 11 mars est une journée nationale d’action antinucléaire

Saluons la naissance d’un groupe local « confluence antinucléaire ». Basé sur Conflans Ste Honorine il prépare une chaine humaine sur le pont entre Conflans et Andrésy à partir de 11 heures le dimanche 11 mars.

Cette chaine humaine est organisée sur toute la France par les associations fédérées à « sortir du nucléaire »
qui montre par cette carte combien nous sommes tous concernés par le risque nucléaire:

Pas plus que Tokyo qui a failli être évacué l’an dernier quelques jours après l’accident nucléaire, nous, habitants d »ile de France ne pouvons ignorer que nous sommes cernés de centrales : les plus proches de notre circonscription sont à 150 km de Pontoise et de Beaumont, au nord ouest (deux réacteurs nucléaires à Penly et quatre à Paluel… ).

Non, la filière d’électricité nucléaire n’est pas vraiment maitrisée. Sa sécurité est un mythe puisque les accidents considérés comme « improbables » ne sont pas préparés… Or ils se produisent un jour ou l’autre, ici ou là , désertifiant pour longtemps les territoires alentour. Fukushima était à l’abri de toutes les vagues,… mais le mur fut trop petit pour ce tsunami. La tempête de décembre 1999 ne pouvait pas inonder la centrale du Blayais, près de Bordeaux… ce fut le cas. Il n’y aura jamais de séisme sur la faille d’Alsace, rompant les digues qui protègent la centrale de Fessenheim du Rhin… mais il faudrait plutot qu’EDF dise il n’y a pas encore eu … et se prépare en conséquence…

Non, les antinucléaires ne proposent pas le retour à la bougie mais un scénario Négawatt 2011 qui bien évidemment commence par arrêter l’encouragement au coûteux chauffage électrique … et autres surconsommations d’énergie électrique.

Pour s’informer et débattre du nucléaire, de sa réalité, de ses déchets, de ses alternatives, il vous est proposé le 13 mars un film débat au cinéma Utopia de St Ouen l’Aumone…

De Bruyères-sur-Oise à Pontoise, impacts du projet MAGEO

Intéressés par l’Oise, qui longe notre circonscription de Bruyères-sur-Oise  à Pontoise, nous étions près d’une centaine à cette réunion du mardi 31 janvier à Pontoise. Voies Navigables de France (VNF) présentait son projet de travaux MAGEO en soulignant que cela concernait très peu notre circonscription puisque les « vrais » travaux iraient à Creil à Compiègne pour permettre le passage des gros convois de gabarit européen…. Mais tous les travaux en amont d’une rivière impactent aussi l’aval ! C’était donc l’enjeu des discussions… En voilà un aperçu…
Les dernières réunions de concertation sur le projet Mageo seront organisées le 14 février  à Persan et le 15 à Creil.

 

Des inquiétudes justifiées sur l’aggravation des inondations

VNF  gère tous les cours d’eaux navigables de France, leurs berges mais pas les ports. Cette organisme d’Etat garantissait compenser la montée des eaux apportée par ses travaux en amont de Creil en la réduisant à un seul centimètre supplémentaire par crue. Le tollé des riverains fut net, avec le soutien du président de la réunion (mandaté par le Commission nationale de débat public). C’est que VNF prévoit pour l’instant de ne réaliser qu’un seul des 8 bassins de rétention possibles ! Affaire à suivre attentivement donc.

 

Des demandes pour limiter la circulation en période de crue

Les riverains de Butry et d’Auvers ont expliqué à quel point Voies navigables de France tardait à interdire le trafic en période d’inondation… Or les remous du « batillage » aggravent les dégâts de la seule inondation. C’est que vivant entre autres des redevances et péages, VNF aura toujours tendance à fermer la circulation le plus tard possible tant que le seuil réglementaire d’interdiction ne sera pas abaissé…

 

Des inquiétudes sur l’augmentation du trafic

Les riverains s’inquiétaient des nuisances de l’augmentation du trafic à venir si cette mise au grand gabarit (réalisée dans les années 70 en aval de Creil) aboutissait un jour sur l’ensemble du parcours… de l’impact sur les ponts et berges etc…

Un professeur de géographie passionné de l’Oise et du transport fluvial, a mieux répondu que les techniciens de la tribune,  soulignant l’importance de l’Oise dans le réseau des voies navigables vers l’Europe du nord, la décroissance du trafic et de ses nuisances par rapport à celui du siècle dernier. Il passait 75 bateaux par jour en 1974, communiquant à grands coups de sifflet. Ils sont à peine 30 aujourd’hui, et le projet Mageo évoque une remontée à 50 bateaux/jour. Ce seront effectivement de gros pousseurs d’un train de barge, communiquant par radio, ne pouvant se croiser partout malgré les travaux prévus. Ce spécialiste a précisé que les convois sophistiquées d’aujourd’hui ont de multiples moteurs latéraux et font moins de dégâts que des véhicules de loisir trop rapides (dont les jets skis) dévastateurs…

Sur le tronçon Conflans à Creil, des travaux de dragage jusqu’en 2013

Le chenal de navigation (qui coupe au maximum les virages) a déjà été creusé aux 4 mètres réglementaires dans les années 70. Il s’agit donc de le curer. C’est un chantier est très contrôlé, chaque barge de boue devant être analysée pour déterminer sa destination…

Pour plus d’information le lien vers le site de la concertation. On y trouve un plaidoyer pour le fret fluvial, les convois de gabarit européen pouvant transporter autant que 110 wagons et 220 semi-remorques.
Je suivrai avec intérêt les compte rendus des dernières réunions, audibles très rapidement sur ce site.

Du soleil pour Photowatt !

Les 440 salariés en sursis du pionnier du solaire qu’est Photowatt affrontent la première grande crise industrielle hexagonale des énergies renouvelables. Une situation incompréhensible à l’heure des sommets mondiaux sur le changement climatique, du Grenelle de l’environnement et des impératifs de renouveau de la politique industrielle que dicte la crise financière.

A voir donc, la Lipdub de Superwatt réalisée par les membres du collectif dans le but de défendre la filière photovoltaïque en France.

Lipdub Superwatt - http://www.youtube.com/watch?v=KZbym-PvkHo