Autopartage : un service d’avenir pour améliorer nos villes

Sans une forte incitation des collectivités locales, il sera bien difficile dans nos villes de faire abandonner la 2ème voiture, celle qui sert peu et dont le stationnement encombre l’espace urbain de tous…

La coopérative de location de voiture Auto2 (ex-association Cergy-autopartage) qui vient de fêter sa première AG reste à la recherche de partenariats constructifs avec villes et sociétés diverses de la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise et les communes riveraines. En un an de fonctionnement elle a installé 4 voitures sur l’agglomération dont 2 à Pontoise dont le conseil municipal, qui a voté l’achat d’une part sociale, fait cependant payer au prix fort l’emplacement du parking Jean Jaurès.

L’autopartage un concept valise

L’autopartage n’est pas valable pour un usage quotidien (AR domicile travail) même pour de petite distance dès que la voiture est gardée longtemps. Seuls le particulier qui s’en sert une à deux fois par semaine (la deuxième voiture) et l’entreprise, la collectivité ou l’association qui ne veulent pas gérer les contraintes de l’achat et de l’entretien d’un véhicule à usage occasionnel (voiture de pool) sont des abonnés potentiels. Ce mot couvre bien divers modes d’usage des véhicules.

L’autopartage en entreprise, c’est l’automatisation d’une gestion de flotte en pool .

L’autopartage entre particuliers c’est le prêt de véhicules entre voisins ou amis.

L’autopartage en trace directe c’est le libre service de location de voiture avec rendu sur n’importe quelle base du réseau.

L’autopartage à Cergy-Pontoise (comme dans tout le réseau France Autopartage) c’est le libre service de location par un abonné -collectif ou individuel- avec obligation de retour à une place de stationnement dédiée.

Cette 2ème voiture qui coûte si peu !

Posséder une voiture n’a jamais été aussi aisé en France :une petite voiture neuve ne coûte que 6 mois de SMIC. Le carburant en termes de pouvoir d’achat a baissé (4,5 l en 1980 avec 1 h de SMIC, 6 litres trente ans plus tard …) et les consommation ont également baissé. Au final posséder une petite voiture qui roule peu (le coeur de cible de l’autopartage) coûte finalement assez peu. Et pour le particulier garder la vieille voiture pour un usage occasionnel quand on renouvelle le véhicule familial ou professionnel est ressenti comme ne coûtant rien… surtout si elle peut stationner gratuitement sur la voie publique ! .Comment convaincre ce bénéficiaire unique de passer à l’usage sans la propriété de sa voiture à usage occasionnel qui reste immobile à plus de 96 % de son  temps de vie ?

Les collectivités doivent mieux gérer l’espace public.

Les services d’autopartage peuvent être utiles aux villes  en libérant l’espace urbain. Un véhicule en autopartage remplace 8 véhicules particuliers…C’est pour ce bénéfice  que le développement d’une autre culture de l’automobile doit être impulsé par les collectivités.

Le réseau France Autopartage considère qu’en France le développement de l’autopartage ne peut passer dans les villes moyennes que par des partenariats publis-privés coopératifs et innovants,  permettant de proposer les mêmes services  dans des villes de 10 000 habitants que dans des centres urbains denses. Dans une agglomération diffuse comme celle de Cergy-Pontoise, c’est possible autour des pôles mixtes habitat/activité ou d’un noeud de transport multimodal.

Toutes nos villes, même dans les quartiers pavillonnaires, étouffent sous le stationnement de voitures qui ne bougent quasiment jamais. Il est de mauvais goût d’indisposer l’électeur et de lui demander de régler le coût réel des M2 d’espace public que sa voiture confisque à l’usage collectif. Et pourtant quel gisement !

Ce mètre quatre vingt de largeur consacré au stationnement au fil de presque toutes nos rues pourrait être consacré aux trottoirs élargis pour le confort et la sécurité des piétons, aux vélos que l’on pourrait dépasser ou même croiser à contre-sens sans gêne, à la fluidité des transports en commun…

Sur la communauté d’agglomération de Cergy-Pontoise, les villes de Vauréal, Jouy-Le-Moutier, Eragny  étudient déjà des partenariats pour qu’un véhicule de leur flotte municipale appartienne à Auto 2 et puisse de ce fait être utilisé aussi par des particuliers. L’exemple est à suivre !

Élections législatives : pensez à la procuration pour le second tour !

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Chères électrices, chers électeurs,

Dimanche 17 juin aura lieu le second tour des élections législatives ! Si vous ne pouvez pas vous déplacer ou être présent-e dans votre commune le jour du vote, vous pouvez établir une procuration.

Rendez-vous dans le tribunal d’instance ou le commissariat de police le plus proche de chez vous. La procuration est entièrement gratuite, et vous n’avez pas besoin de founir de justificatif d’absence ou d’empêchement.

Qu’est-ce qu’une procuration ?

La procuration, c’est pour un électeur absent ou empêché, la possibilité de choisir un autre électeur pour accomplir à sa place les opérations de vote.
- L’électeur qui choisit est le mandant.
- L’électeur qui vote à sa place est le mandataire.

Le mandant et le mandataire doivent être inscrits dans la même commune mais pas nécessairement dans le même bureau de vote.

Comment établir une procuration ?

Le mandant (qui ne pourra pas aller voter) doit se présenter personnellement au tribunal ou au commissariat, muni d’une pièce d’identité.

Le mandataire doit être inscrit dans la même commune que le mandant. Sa présence n’est pas nécessaire lors de l’établissement de la procuration.

Bien qu’il n’y ait pas de délai minimal entre la demande de procuration et le jour du vote, les électeurs ont toutefois intérêt à se présenter suffisamment tôt avant le scrutin pour que la procuration puisse être acheminée en mairie.

Communiqué : Vladimir Poutine ordonne de nouvelles répressions en Russie

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Le régime policier de Vladimir Poutine a franchi ce lundi 11 juin une nouvelle étape dans la répression envers ses opposants, en se livrant à des perquisitions arbitraires et musclées chez une dizaine de responsables de l’opposition, dont l’activiste anti-corruption Alexeï Navalny, le leader du Front de gauche Sergueï Oudaltsov, le dirigeant du mouvement Solidarité Ilia Iachine, ou encore la présentatrice vedette de la télévision russe Xénia Sobtchak.Cette opération de répression s’est de plus accompagnée de nombreuses arrestations de participants à la grande manifestation du 6 mai dernier, qui risquent de fortes peines de prison. Par ailleurs, une nouvelle loi réprimant les manifestants a été promulguée par Vladimir Poutine vendredi dernier. Ceux-ci s’exposent désormais à des amendes démesurées de plusieurs milliers d’euros pour avoir appelé ou participé à des manifestations.Cette « terreur » d’État  a pour objectif d’empêcher par tous les moyens la contestation du régime du président Poutine, réélu de façon contestée en mars dernier pour un troisième mandat présidentiel, après ceux effectués de 2000 à 2008 suivis d’un intermède de quatre ans comme Premier ministre. Le régime actuel, qui doit affronter une contestation sans précédent, semble prêt à tout pour conserver le pouvoir.

Europe Écologie Les Verts, en solidarité avec l’opposition russe et ses actions pacifiques, appelle toutes celles et ceux qui soutiennent la démocratie en Russie à venir manifester ce mardi 12 juin 2012 à partir de 18h30 en face de l’ambassade de Russie à Paris.

Pascal DURAND
Porte-parole

L’habitat groupé à l’honneur à Courdimanche

Lors de la réunion « habiter autrement » organisée le 6 juin par la Ville de Courdimanche et le groupe de projet D’Atonix, un public d’une quarantaine de personnes a pu entendre la spécialiste américaine Diana Leafe CHRISTIAN préciser la différence entre un éco-village et un habitat groupé même s’il se situe dans un éco-quartier comme celui projeté au Bois d’Aton. Les habitants d’un éco-village visent à vivre et à travailler sur site, ceux d’un habitant groupé pensé avec les mêmes préoccupations d’écologie et de bonne « voisinance » ne se proposent pas cet objectif.

Selon elle et comme l’a confirmé Michèle Drevet, adjointe à Jouy-le-Moutier, qui témoignait de la pérennité de son immeuble construit il y a une trentaine d’années, les modalités de constitution et de réussite d’un groupe restent cependant les mêmes: se réunir autour d’un projet et non par affinités personnelles, se donner le temps et les outils relationnels pour l’affiner, ne pas viser un habitat 100 % personnalisé mais penser plusieurs types de logements répondant aux besoins en laissant à chacun le choix des personnalisations ultérieures… Elle soulignait enfin que ces opérations n’aboutissaient pas réellement un logement moins cher, mais bien à un logement et à des espaces communs mieux conçus, facilitant un meilleur mode d’habitat et respectant les intimités tout en facilitant la vie sociale, à l’intérieur comme à l’extérieur du site.

Mme le maire de Courdimanche, Elvira Jouaen, a fait part en ouvrant la réunion de sa conviction que ces projets d’habitat groupé, pensés avec et par les futurs habitants dès la conception, faisaient partie des réponses aux problèmes de logement actuel au-delà d’une amélioration de l’adaptation architecturale et des relations de voisinage. Bénédicte Ariès , conseillère municipale minoritaire à Pontoise a souligné la chance des porteurs du projet d’éco-hameau d’Atonix d’avoir le soutien de la municipalité, soutien qu’un petit groupe de Pontoise n’arrivait pas encore à obtenir pour un petit projet d’immeuble sur une parcelle du centre ville en friche depuis plus de vingt-cinq ans.

Plusieurs interventions du public ont souligné des points intéressants dont l’effet pénalisant sur le coût d’une opération de moins de douze logements, l’intérêt pour une collectivité de penser à réserver des espaces pour pouvoir accueillir d’autres projets du même type… La réunion s’est terminée par l’annonce d’une réunion spécifique au projet D’Atonix pour septembre prochain.

pour en savoir plus sur :
- les outils relationnels pour l’élaboration d’un projet : le livre et le site de Diana Leafe Christian
- sur les réalisations d’habitat groupé existantes : le site d’une association créée dans les années 70 : eco-habitat groupé
- d’Atonix, le projet d’éco-hameau groupé accueilli dans l’éco quartier de Courdimanche : sylvie.kruissel@laposte.net
-le projet de petit éco-habitat groupé collectif (immeuble) en autopromotion à Pontoise : jean.colomier@orange.fr

« Vivre mieux » en langue des signes: les législatives accessibles à toutes et tous

Afin de favoriser l’accessibilité à la citoyenneté des personnes sourdes et malentendantes, Europe Écologie Les Verts a fait réaliser des vidéos en langue des signes (LSF) de son programme des législatives « Vivre mieux ». Elles sont disponibles en première page du site national eelv-legislatives.fr.

Ce sont des militants et sympathisants sourds qui traduisent un résumé du programme.

Une vidéo en français oral simplifié est également disponible pour aider à la compréhension toutes les personnes ayant des difficultés avec les textes et les discours complexes.

Il est important que les mesures d’accessibilité soient construites directement avec les personnes concernées.

Donner les moyens aux personnes en situation de handicap de s’intégrer dans la société c’est favoriser la citoyenneté de chacun, et donc une information adaptée à tous.

Europe Écologie Les Verts

Une conférence sur l’habitat groupé à ne pas manquer le 6 juin à Courdimanche

Le logement est une problématique qui intéresse les écologistes depuis longtemps… et ils y travaillent encore ! La preuve par cette réunion d’information sur l’habitat groupé organisée le mercredi 6 juin par et à la mairie de Courdimanche, une petit ville-village entre la lisière d’agglomération de Cergy-Pontoise et ledébut de la campagne vexinoise qui projette un éco quartier.

Nombreux sont les EELV qui y participeront activement :

- Sylvette Amestoy, adjointe à Courdimanche et candidate suppléante aux législatives sur la 10ème circonscription, pour l’éco-quartier du Bois d’Aton projeté dans sa commune,

- Amandine Dewaele, candidate aux cantonales de l’an passé sur le canton du Sausseron, pour le groupe de projet Atonix (le hameau de cohabitat en projet dans l’éco-quartier)

- Michèle Drevet, adjointe à Jouy le moutier, témoin du fonctionnement longue durée d’un immeuble autopromu avec belles parties communes (co-habitat mais on ne disait pas encore comme ça à la fin des années 80) où elle réside encore,

- Bénédicte Ariès , témoin d’un projet d’immeuble auto-promu sur une friche urbaine du centre de Pontoise (900m2, 6 à 8 logements) projet qui butte actuellement sur le peu d’enthousiasme de la Ville propriétaire de la parcelle,

avec en invitée d’honneur
Diana Leafe Christian , une américaine qui a pu suivre l’ évolution de nombreuses communautés aux Etats-Unis et les observer pour écrire des ouvrages utiles à la construction de projets communautaire. Elle a notamment écrit un ouvrage, traduit en Français, Vivre autrement – Ecovillages, communautés et cohabitats . Elle rédactrice en chef de la revue « Ecovillages », une lettre d’informations gratuite sur les écovillages du monde entier.Elle participe également aux formations proposées par Gaia Education.

Des pistes pour répondre la crise du logement

Saluons le lien fait par la nouvelle dénomination du ministère du Logement, qualifié de ministère ’’de l’Égalité des territoires et du Logement ». Depuis trop longtemps les réponses à la crise du logement sont des aides à la pierre, incitant les particuliers à devenir bailleurs pour bénéficier des dispositifs de défiscalisation et non pour répondre aux vrais besoins. L’échec est patent. C’est que la crise du logement n’est pas seulement celle de la construction.

Un manque de fluidité

Une personne sur trois vit seule dans son logement en France (9,1 million en 2008 selon l’INSEE) .La crise du logement est  aussi liée au manque de fluidité dans le parcours résidentiel. Permettre d’habiter à chaque moment de sa vie un logement adapté à ses besoins et à ses moyens est  un vrai devoir de l’Etat.  Les vieux parents, n’ayant pas de facilité pour réduire la taille du  logement devenu grand en restant dans le même quartier, sous-occupent un habitat qui serait plus utile à de jeunes familles… Et trop de personnes âgées en campagne restent dans un domicile trop lourd à entretenir car il n’y a pas encore  d’offre adaptée à leurs besoins à proximité… Il faut y ajouter les besoins de logement particulier des familles divorcées, demandeuses de deux logements au lieu d’un, l’explosion des familles monoparentales…

Un  secteur HLM aux ressources pillées

En ville comme en campagne la crise c ’est aussi celle du manque de logements locatifs accessibles aux périodes spécifique de début de vie active et en fin de vie : manque de foyers de jeunes travailleurs et d’étudiants, manque de foyer résidence de personnes âgées. Il s’est bien ouvert de coûteuses maisons de retraites privées pour personnes dépendantes mais il n’y a qu’une seule AREPA sur Cergy-Pontoise (ouverte dans les années 70 alors que l’agglomération a doublé et que sa population a muri) et elle n’est pas ouverte aux personnes handicapées qui ont pourtant besoin de la même organisation d’aide ménagère avant d’être retraitées.
Ce manque de logement locatif accessible est une des lointaines conséquences de la Loi Barre de 1977 qui a abandonné l’aide à la pierre au profit de l’aide à la personne. L’aide à la pierre ancienne manière,  qui n’est pas la défiscalisation à l’honneur ces dernières années,  facilitait la construction de logements locatifs HLM, tout  comme le 1% patronal et les fonds du livret A,  ( fonds que l’Etat Sarkozy confisquait de plus en plus ).
Pour en savoir plus voir cette analyse de l’association de professionnels « construire »

Un manque de régulation des prix locatifs

La crise du logement c’est celle du coût des loyers privés, indexés sur le cout de la construction quel que soit leur niveau d’entretien, et totalement libre à la relocation. Certains restent vides par peur du propriétaire d’être piégé. D’autres sont loués avec une densité d’occupation digne de marchand de sommeil.
Un chantier législatif est à ouvrir  à l’exemple sans doute de ce qui se fait en Allemagne.

L’habitat groupé : le renouveau

Dans les années 70 et 80 en parallèle au marché immobilier classique de multiples initiatives de prise en charge de projet par de futures habitants ont abouti à des habitats conviviaux, évolutifs. Ce mouvement dit d’eco- habitat ou habitat groupé redémarre aujourd’hui .
L’égalité des territoires commence bien là au coeur de la vie de chacun, au coeur de chaque ville, de chaque région. Elle ne sera pas solutionnée en axant tous les efforts sur la promotion immobilière privée, mais en élaborant des instruments d’une politique publique volontariste, encourageant les initiatives venant des habitants et non la spéculation.
pour plus d’info : http://www.habitatgroupe.fr/

Réunion débat le 22 mai à Us : Comment faire ses courses autrement ?

Les produits de l’agriculture intensive sont de moindre qualité
alimentaire et leur production dégrade souvent l’environnement quand
ce n’est pas la santé des producteurs ou des riverains de champs et
vergers. A cela, la solution n’est pas toujours d’acheter du bio, trop
souvent produit au loin.

Manger local c’est mieux pour tout le monde : légumes, fruits, jus de
fruits, cidre, moutarde, huile, produits laitiers, céréales, sont
meilleurs frais et de qualité. Les consommer c’est bon pour
l’environnement parce qu’ils ne voyagent pas, parce que le lien
resserré producteur consommateur favorise la qualité et non la
production intensive à coups d’engrais et de pesticides. C’est bon
pour l’économie locale car sans multiples intermédiaires le porte
monnaie du consommateur et celui du producteur s’y retrouvent bien.

Les circuits courts de commercialisation peuvent être variés. Ils
doivent se multiplier pour satisfaire la demande potentielle de
nombreux consommateurs souhaitant acheter en circuits courts. Mais la
difficulté de ces réseaux reste le manque cruel de producteurs
(maraichers, arboriculteurs etc.) sur l’Ile de France. Il faut aider
et ce particulièrement sur le Vexin à la conversion d’exploitation
vers le biologique, et à l »installation de nouveaux producteurs.

Le mardi 22 mai à 20h30
Salle de Fêtes
95450 US

Avec
Claire Alvarez, amapienne de l’AMAP les rives de l’Oise
Françoise Bossoutrot, animatrice de «ruche qui dit oui»
Michel Vampouille de «Terre de lien»
Amandine Dewaele pour Alterconso.

La réunion se passera sous forme d’échanges avec le public et un pot
de l’amitié aux saveurs locales clôturera la réunion.

Venez nombreux !!

Communiqué sur la nomination du gouvernement

Europe Écologie-Les Verts salue la nomination du premier gouvernement, de Monsieur Jean-Marc Ayrault. Ce gouvernement est le premier gouvernement paritaire de la Ve République.

Le Président de la République et le Premier Ministre ont souhaité placer l’écologie au coeur de l’action gouvernementale.

Le périmètre du Ministère de l’écologie a été confirmé et des responsabilités ministérielles très importantes ont été confiées aux écologistes.

Cécile DUFLOT a la responsabilité d’un pôle ministériel majeur, au carrefour des crises écologiques, économiques et sociales avec des enjeux considérables pour la vie quotidienne de nos concitoyennes et de nos concitoyens.

Ce ministère renvoie à 17 des 60 engagements pris par le Président de la République, lors de la  campagne présidentielle.

Par ailleurs, Pascal CANFIN, député européen, devient Ministre délégué en charge du développement, secteur clef de la solidarité internationale, pour réduire la fracture entre le Nord et le Sud.

L’écologie politique a manifestement franchi ce soir une nouvelle étape.


Pascal DURAND,
Porte-parole

 

Biographie de Cécile Duflot

Cécile Duflot est née le 1er avril 1975 à Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), d’un père cheminot et dune mère enseignante. Elle est la mère de quatre enfants.

Apres des études de géographie, elle entre à l’Essec dont elle est diplômée, et devient urbaniste. Militante active depuis sa jeunesse, elle a notamment fondé son engagement tant sur la protection de la biodiversité (Ligue pour la Protection des Oiseaux) que sur l’accompagnement des personnes incarcérées, au sein de l’association Genepi.

Ayant adhéré aux Verts en 2001, elle intègre la direction en 2003 puis est élue secrétaire nationale en novembre 2006, au congrès de Bordeaux. En 2008, elle devient maire adjointe à Villeneuve-Saint-Georges. Aux élections régionales de mars 2010 en Ile-de-France, la liste qu’elle conduit obtient 16,58% et 50 élu(e)s. Elle préside à ce jour le groupe écologiste au Conseil régional d’Ile-de-France.

Après avoir mené à bien la fusion Europe Ecologie/les Verts, elle est élue en juin 2011, secrétaire nationale du nouveau mouvement lors du Congrès fédéral de la Rochelle.

Depuis qu’elle dirige le mouvement écologiste, le nombre de ses adhérents a été multiplié par trois, le nombre de ses élus locaux par six et un groupe écologiste a été constitué au Sénat.

Cécile Duflot a piloté les négociations ayant abouti à la signature de l’accord national entre Europe Ecologie/Les Verts et le Parti Socialiste pour les prochaines élections législatives. Elle a conduit le travail pour l’élaboration du programme du mouvement « vivre mieux »

Aux élections législatives de juin 2012, Cécile Duflot sera la candidate du rassemblement de la gauche et des écologistes, dans la 6ème circonscription de Paris, à cheval sur les 11ème et 20ème arrondissements de la capitale.

 

Biographie de Pascal Canfin

Pascal Canfin, né le 22 août 1974 à Arras, a été nommé ministre du développement le 16 mai 2012 dans le gouvernement Jean-Marc Ayrault.

Diplômé de l’’Institut d’études politiques de Bordeaux et de l’Université de Newcastle, Pascal Canfin a été journaliste au mensuel Alternatives économiques et spécialiste des questions liées à l’environnement, à l’économie sociale et solidaire, à la responsabilité sociale des entreprises entre 2003 et 2009.

Auparavant, il a été consultant en ressources humaines (1999-2003), après avoir été chargé de mission à la CFDT du Nord-pas de calais (1997-1999).
Engagement politique

Parallèlement à son activité de journaliste, il s’engage en politique au sein des Verts. Il est alors responsable de la commission Economie, social et services publics des Verts (entre 2005 et 2009).

Aux élections européennes de juin 2009, il est candidat en Île-de-France sur la liste du rassemblement Europe écologie, en troisième position (derrière Daniel Cohn-Bendit et Eva Joly). Europe Écologie réunit en Île-de-France 20,86 % des voix et obtient 4 sièges, ce qui lui permet d’être élu député européen le 7 juin 2009.

Il est toujours membre d’Europe Écologie – Les Verts.
Mandat

Au Parlement européen, il est membre de la Commission des affaires économiques et monétaires et de la Commission du marché intérieur et protection des consommateurs. Il est par ailleurs membre de la commission spéciale sur le crime organisé dans l’Union européenne, après avoir été vice-président de la Commission spéciale sur la crise financière, économique et sociale. Il est par ailleurs vice-président de l’intergroupe services publics du Parlement européen.

Pascal Canfin est rapporteur du Parlement du texte visant à encadrer les ventes à découvert et les credit default swaps (CDS). Le rapport de Pascal Canfin est adopté par la Commission des affaires économiques et monétaires du Parlement en mars 2011. Les principales dispositions soutenues par le Parlement sont le contrôle des ventes à découvert et l’interdiction des CDS à nu sur les dettes des États européens, c’est-à-dire des CDS qui sont achetés par des investisseurs qui ne détiennent pas le risque dont le CDS les protège, accusés d’avoir accéléré la spéculation sur la dette grecque. À la suite du vote du rapport, il mène la négociation avec le Conseil des ministres qui représente les États. Cette négociation débouche sur une position commune du Parlement et du Conseil et une adoption du texte définitif en première lecture en session plénière du Parlement en novembre 2011, par 507 voix pour, 25 contre et 109 abstentions. Le texte final reprend notamment la demande du Parlement de l’interdiction des CDS à nu, malgré l’opposition initiale du Conseil à cette proposition.

Pascal Canfin est aussi le négociateur pour le Groupe des Verts/Alliance libre européenne de plusieurs projets législatifs :

  • la directive européenne sur la taxe sur les transactions financières (toujours en discussion) ;
  • le règlement sur les agences de notations (toujours en discussion);
  • la directive concernant les marchés d’instruments financiers (MIFID) (toujours en discussion);
  • la directive sur les abus de marché (toujours en discussion) ;
  • la directive européenne sur les gestionnaires de fonds alternatifs (AIFMD) ;
  • la directive sur les produits dérivés (EMIR).

Il est aussi négociateur pour le groupe des Verts sur le rapport du Parlement relatif au financement des services publics qui a été adopté à une large majorité et demande que les règles de financement fassent véritablement primer l’intérêt général sur la concurrence.
Finance Watch

En juin 2010, à l’initiative de Pascal Canfin, 22 députés européens chargé de réglementer les marchés financiers et les banques lancent un appel à la société civile pour qu’elle crée une organisation non gouvernementale capable de développer une contre-expertise sur
les activités menées sur les marchés financiers par les principaux opérateurs (banques, compagnies d’assurance, hedge funds, etc.).
L’appel prend le nom de Finance Watch. Les premiers signataires sont rejoints par près d’une centaine d’autres députés européens, mais également des élus nationaux et régionaux de plusieurs pays de l’Union européenne.

En juin 2011, l’ONG Finance Watch voit le jour.
Ouvrages

  • L’économie verte expliquée à ceux qui n’y croient pas, préface de Dominique Voynet (Éditions Petits Matins, 2007)
  • Consommer responsable (2008)
  • Le contrat écologique pour l’Europe, préface de Daniel Cohn-Bendit (Éditions Petits Matins, 2009)
  • Ce que les banques vous disent… et pourquoi il ne faut presque jamais les croire (Editions Petits Matins 2012)

Les victimes de harcèlement sexuel doivent pouvoir obtenir justice

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Le 4 mai 2012, le Conseil constitutionnel dans le cadre de l’examen d’une QPC a abrogé l’article 222-33 du code pénal visant la répression du harcèlement sexuel.

Le Conseil Constitutionnel a considéré que ses dispositions trop imprécises méconnaissaient le principe de légalité des délits et des
peines. L’abrogation prend effet immédiatement et a pour conséquence d’annuler toutes les poursuites dans les dossiers en cours. S’il était nécessaire de clarifier le délit de harcèlement sexuel, notamment en regard de la directive européenne de 2002 portant sur l’égalité entre les femmes et les hommes dans la sphère professionnelle, cette abrogation qui a un effet immédiat, ne met en place aucune alternative.

Le résultat en est dramatique : des centaines de procédures vont être abandonnées et ce sont autant de victimes qui se retrouveront démunies, alors qu’elles ont souvent pris des risques personnels et professionnels pour oser briser le tabou du harcèlement sexuel.

Europe Écologie – Les Verts regrette vivement qu’aucune mesure transitoire, ni délai, n’ait été mise en place par le Conseil Constitutionnel et s’inquiète du vide juridique créé par cette décision du Conseil constitutionnel, notamment sur l’impossibilité actuelle de réparer les préjudices subis par les victimes de harcèlement.

EELV aura à cœur de porter dès le début de la prochaine législature cette indispensable loi qui devra s’inscrire dans un projet plus vaste d’une loi-cadre contre les violences faites aux femmes.

Pascal Durand, porte-parole d’Europe Ecologie-Les Verts