Groupe local Gers

  1. Le Gers se mobilise contre le projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes

    Comité gersois de soutien aux opposants à Notre-Dame-des-LandesCommuniqué de presse du Mardi 27 novembre 2012.Suite aux violences policières répétées à l’encontre des opposants au projet deconstruction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, nous, citoyen(ne)s gersois(e)s,soutenons la réappropriation du site par les agriculteurs et les citoyen(ne)s qui s’opposentà ce projet inutile et dévastateur conçu pour le seul profit de la multinationale Vinci.Afin de concrétiser ce soutien, nous décidons ce lundi 26 novembre de constituer unComité citoyen gersois de soutien aux opposants à Notre-Dame-des-Landes qui aura pourmission de faire connaître les raisons de notre opposition à un projet qui n’a aucunepertinence sociale, économique ou écologique, et qui entraînerait la destruction de terresagricole et d’un biotope remarquable.L’impopularité des violences policières a amené le gouvernement à un semblantd’ouverture sans changer d’un iota sa position, conditionnant l’arrêt des interventionspolicières à l’arrêt de la lutte. C’est inacceptable.Dans un premier temps nous demandons le départ de toutes les forces de répressionmassées sur le site et l’arrêt immédiat des violences et des expulsions, alors que la trêvehivernale a commencé. Nous exigeons un moratoire sur tous les travaux tant que tous lesrecours en justice n’auront pas été examinés.À partir de ce samedi 1er décembre, les membres du Comité de soutien seront présentstous les samedis de 10 h à 13 h au marché d’Auch, place de la Cathédrale, pour collecterfonds, objets, denrées alimentaires et matériel médical qui seront apportés à Nantes ainsique pour informer et expliquer leur opposition.Les citoyen(ne)s gersois(e)s peuvent rejoindre le comité et s’informer sur : http://www.facebook.com/groups/soutiennddl32/Courriel : soutiennddl32@groups.facebook.com …

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  2. Débat sur la transition énergétique

    La transition énergétique mercredi 21 novembre 2012, 20h30 à Auch Les développements rapides de notre société depuis 2 siècles ont pu se réaliser grâce à des sources d’énergies facilement accessibles, peu chères et à fort rendement : charbon, pétrole, gaz naturel, uranium.L’utilisation massive voire le gaspillage de ces ressources naturelles arrivent, aujourd’hui à leur terme. L’accroissement des besoins énergétiques des pays en voie de développement, la raréfaction des ressources qu’il faut aller chercher de plus en plus profondément, le réchauffement climatique, les déchets nucléaires, nous montrent qu’il nous faut changer de modèle et nous engager dans une nouvelle gestion de l’énergie. Cette transition énergétique, certains territoires l’explorent déjà.A notre tour de nous engager dans cette transition, mais quelle transition ?Philippe Le Goanvic EELV32 …

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  3. Liberté pour Aurore Martin !

    Aurore Martin n’a commis en France aucun fait délictueux. La gendarmerie l’a cependant arrêtée le 1er novembre et remise, en 3 heures, aux autorités espagnoles. Celles-ci l’accusent de « terrorisme » pour avoir participé à des meetings de Batasuna.Tout indiquait que le mandat d’arrêt européen qui la visait ne serait pas exécuté : François Hollande, alors candidat avait appelé « à la clémence » à son propos, elle menait une vie normale au vu et au su de tous depuis un an, sans être inquiétée.Mais les déclarations de Manuel Valls à Madrid en Mai et celle de François Hollande au sommet franco-espagnol d’octobre ont changé la donne. L’ETA, qui a renoncé à la lutte armée depuis plus d’un an est à nouveau qualifiée de « terroriste » ! L’arrestation préméditée d’Aurore Martin ne peut que relancer la tension sur la question basque, comme le constatent, toutes tendances confondues, de nombreux élus de la région, y compris socialistes.Au travers de cette provocation Paris et Madrid ne chercheraient-ils pas à détourner l’attention de la politique d’appauvrissement continu de la population qu’ils développent dans leurs pays ?Quoiqu’il en soit Aurore Martin ne doit pas servir de bouc-émissaire. Quand la liberté d’expression est assimilée à du terrorisme, toutes les libertés sont menacées. Aurore Martin doit être libérée sans délai.Le 10 Novembre 2012.ATTAC 32, Ligue des droits de l’Homme 32, Parti de Gauche 32, EELV 32, Union Syndicale de la Psychiatrie, Les Alternatifs du Gers, NPA32. …

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  4. Mais qui sont ces académiciens qui rejettent l’étude de Gilles-Eric Séralini sur les OGM ?

    Ça y est, c’est parti, les contres attaques se multiplient…Six académies scientifiques (agriculture, médecine, pharmacie, sciences, techniques et vétérinaires) publient un avis remettant en cause l’étude du professeur Séralini.Face à un tel consensus d’autant d’académiciens peut-on encore croire aux résultats de cette étude ?Regardons de plus près  : L’avis n’est pas signé. Tiens !Dans un autre article, le professeur  Paul Deheuvels lui même membre de l’Académie des Sciences, affirme que cet avis n’engage qu’un tout petit nombre d’académiciens et pas l’ensemble. Tiens, tiens….On peut lire dans l’avis «  les académies on jugé inutile d’organiser en leur sein une expertise approfondi de l’article de GE Séralini puisque…. » la suite nous dit que d’autres l’ont fait. Donc pour notre petit groupe d’académiciens, inutile de vérifier quoi que ce soit. Voilà une bonne démarche scientifique !Nos académiciens attirent notre attention sur le faible nombre de rats, sur la souche de rats choisie dont on sait qu’elle développe facilement des tumeurs. Oui c’est vrai mais ce sont les mêmes  protocoles qui ont été utilisés dans les tests précédents et en particulier ceux réalisés par Monsanto.Nos experts, dissertent ensuite sur les « conséquences de l’article sur la société » !?! Voilà que nos académiciens font du social maintenant. Le reproche ? Ce que dit Séralini, ça risque de faire peur aux consommateurs alors qu’ils mangent déjà des OGM !!!Après avoir remis en cause, les compétences de la revue Food and chimical Toxicologyqui fait notoriété dans ce type d’études, les académiciens admettent qu’il faudrait se poser la question de la durée des protocoles ( 90 jours d’habitude, ici 2 ans). Mais il ne faut surtout pas le faire dans ce cas, car cela serait porté au crédit de l’étude de Séralini.Alors là, je ne vois pas bien la rigueur scientifique!!Le bouquet final : les académiciens recommandent la création du Haut comité de la science auprès du CSA. Son rôle ? Validé ce qu’on peut dire à la télé et à la radio concernant l’actualité scientifique.Car les fausses nouvelles peuvent tromper les français.  Avec des experts comme ceux-là, la démocratie est bien protégée. De suite, on se sent rassurés.Ce qu’ils oublient de nous dire : c’est de nous décrire les conditions dans les quelles les expériences précédentes ont été faites.Lorsqu’un industriel, par ex Monsanto, met sur le marché un nouveau produit, il doit apporté la preuve qu’il n’est pas dangereux. Mais quelle preuve ?Rappelons tout d’abord qu’un industriel ne peut pas être tenu responsable de quoi que ce soit tant qu’aucune étude n’a prouvé la dangerosité d’un produit. Tant que rien ne prouve qu’il est dangereux,  il ne l’est pas. En Europe c’est l’EFSA qui définit les protocoles. Il faut des experts dans ces commissions pour définir les protocoles. Comment sont choisis les experts ? Qui siègent à ces commissions ? Je vous laisse imaginer…Donc il suffit de définir des protocoles qui ne prouveront rien :Durée maximale 90 jours. Au moins on n’aura pas le temps de développer un cancer.Les industriels ne sont pas obligés de publier leurs études, seulement la conclusion. Enorme ! Là les académiciens sont contents, il ne peut pas y avoir de controverse pas de battage médiatique.  Puis au moins on reste entre experts.L’étude est faite sur la molécule active (par ex le glyphosate) et non sur le produit final (le Roundup) qui contient pourtant de nombreuses autres substances dites inertes mais dont le mélange peut avoir des effets non testés.Tout cela nous rappelle la controverse de l’amiante, et celle du Médiator, quand il y a des intérêts financiers, même les institutions perdent leur crédibilité auprès de la société civile.Face à cette crise de l’expertise partout en Europe, il est urgent, comme le font les sénateurs EELV, de demander la création d’une autorité capable, entre autre, de protéger les lanceurs d’alerte. …

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  5. Que penser des gaz de schiste ?

    En France, la question de l’exploitation des Gaz de schiste (GS) anime le débat social et semble loin d’être définitivement tranchée. Pour preuve, l’hésitation de l’actuel gouvernement qui suspend un certain nombre de permis reposant sur la technique de la fracturation hydraulique sans toutefois en interdire l’exploration. C’est que les enjeux économiques et environnementaux qui en découlent sont considérables et souvent incompatibles. Deux oppositions se manifestent au sein de la société : représentants de l’industrie pétrolière d’un côté, inébranlables croyants des bienfaits du capitalisme et ardents défenseurs du tout progrès technique, et de l’autre côté les écologistes qui s’interrogent (peut-être justement) sur le bien fondé d’une marche en avant forcée vers l’exploration d’une ressource assez mal maîtrisée dans d’autres contrées (exemple Nord Américain à l’appui). Les uns défendant l’idée « d’un trésor caché sous nos pieds » qui aiderait la France à s’affranchir du tout nucléaire, de la dépendance au gaz étranger, tout en permettant la création de bon nombre d’emplois sur notre territoire ; les autres qui appellent à l’avènement d’un autre modèle de société, fondé sur les notions d’efficacité, de sobriété et de durabilité, et proclament l’urgence d’une vision globale sur notre consommation énergétique. Du débat social, je retiens deux problématiques : l’analyse des risques et du rôle de la société. Véritable fiasco démocratique vu le manque de transparence, d’information et de consultation du public, les GS sont actuellement exploités aux Etats-Unis mais aussi dans certains pays européens (Pologne). Est-ce pour les mêmes raisons ? Du point de vue entrepreneurial certainement : l’appât du gain le justifierait. Mais, qu’en est-il du consentement social ? La culture américaine encouragerait l’initiative individuelle et la prise de risque, adossée à une logique (assez permissive) de réparation des dégâts, alors qu’en Europe le principe de précaution prévaudrait. Mais alors pourquoi l’extraction des GS en Pologne ? Parce que la perception du risque et son acceptation sociale dépendent également du niveau des revenus. Les pauvres n’ont ni la formation ni le choix, et la sortie de la pénurie les amène souvent à accepter des risques jugés inacceptables par les nantis. Quant aux risques encourus, ils se révèlent plutôt importants de par leur nature et probabilité. Au menu : pollution de l’air, des eaux, des sols, risque sismique et concomitante baisse des valeurs immobilières, dégagement de matières radioactives et impact sur la santé, atteinte à la biodiversité et contamination probable des nappes phréatiques. Contamination probable, voire même certaine, puisque les techniques de fissuration à l’horizontale utilisées pour l’extraction des GS multiplieraient par un facteur 1000 le risque d’accident par rapport à l’extraction dite conventionnelle. La protection des Biens communs de l’humanité serait-elle abandonnée au profit d’une logique marchande fonctionnant selon le principe de la privatisation des profits et de la socialisation des risques !     Dès lors, faut-il persister dans l’idée d’un modèle de développement fondé sur la consommation d’énergies fossiles, épuisables, de moins en moins disponibles et qui, de surcroît, impactent dangereusement le climat, ou alors préparer, dès aujourd’hui, la nécessaire transition énergétique en accordant aux énergies renouvelables une place de choix dans le paquet énergétique et en réservant le peu qui reste des énergies fossiles pour des utilisations stratégiques, présentes et à venir ? N’est-ce pas là faire preuve de bon sens, de clairvoyance et de responsabilité intergénérationnelle !!!    Rui OLIVEIRA SANTOS  EELV32 …

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  6. Pour un Traitement Social Communautaire Garanti

    Le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance TSCG ou pacte budgétaire européen est un règlement dans la ligne directe des traités de Maastricht et de Lisbonne pour obliger les Etats à une stricte discipline budgétaire. Quelles en sont les dispositions principales : équilibrer les budgets des Etats, déficit structurel (hors événements) maximum annuel de 0,5 % du PIBinscrire cette règle dans la Constitution, le conseil constitutionnel en devient garantrésorber toute dette dépassant 60 % du PIB au rythme d’un vingtième par anprésenter, si +de 3 % de déficit ou + de 60 % de dette un programme de réformes contraignantes à la commission et au conseil Européesoumettre à la commission les projets de dette de l’Etatsystème de sanction de la commission aux Etats si infraction, sauf vote majoritaire des Etatspossibilité d’un Etat de porter plainte vis-à-vis d’un autreCe TSCG doit entrer en vigueur lorsque 12 des 25 Etats signataires l’auront ratifié et au plus tard le 1 janvier 2013.C’est une garantie par l’Europe, pour la finance internationale du paiement des intérêts.Nous avons avec ce règlement une contrainte et un contrôle imposé par la commission Européenne aux Etats, leurs budgets sont mis sous tutelle d’institutions non élues.Les décisions nationales relevant d’un programme de réformes doivent recevoir l’aval des instances Européennes. En clair, les décisions budgétaires se traduisent par la récession, l’austérité, ou le moyen de diminuer, voire de reprendre au monde du travail les différents acquis sociaux.Nous le voyons déjà en Grèce, en Espagne, … avec la diminution des salaires, des retraites, augmentation des prix, augmentation du chômage (moins indemnisé) … Toujours les mêmes solutions, personne ne parle du train de vie des Etats et des institutions, des grandes dépenses flatteuses, voire inutiles, comme la course à l’armement, l’EPR, les autoroutes, les lignes TGV, les Aéroports ; il en est de même jusqu’au niveau local.D’autres solutions existent pour les Etats et leurs peuples, y compris au niveau européen, pour trouver de nouvelles recettes, harmoniser et appliquer une politique sociale, mais elles ne vont pas dans le sens des possédants et de la finance:une meilleure répartition des richesses produites réformer en profondeur la fiscalité, y compris la TVAmise en place d’un salaire minimum décent et d’une règle sur les écarts de salairesl’indexation des salaires et pensions sur le cout de la vieune taxation de la mécanisation et des délocalisationsune agriculture à échelle humaine, propre, privilégiant les circuits courts une réévaluation du cout des transports incluant leurs effets néfastes une généralisation en Europe d’un système de sécurité sociale une mutualisation de certaines dépenses, pourquoi pas la défenseun développement industriel basé sur la transition énergétique, les Etats d’Europe doivent  prendre le chemin ensemble du remplacement des énergies fossiles par les énergies renouvelables, cela génère trois fois plus d’emploisC’est par une prise de conscience et une véritable mobilisation des citoyens de tous les pays Européens que nous irons vers des solutions répondant aux besoins d’intérêt général.Jean Paul Dugoujon adhérent à EELV 32. …

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  7. Débat sur les gaz de schistes à Auch : Mais où est la transition énergétique ?

    Beaucoup de monde pour assister à ce débat organisé par le Cercle de Citoyen 32. Les différents intervenants (associations contre les GdS, Associations de foreurs-entreprises para-pétrolières pro-Gds, universitaires, scientifiques, écologue et 1 député) ont apporté leur point de vue, puis les échanges avec la salle ont permis à chacun de se faire une opinion personnelle. En ce sens, la soirée est une réussite.Les foreurs ont tenté de nous expliquer pourquoi les forages des français sont meilleurs que ceux des américains … Tout en nous racontant comment chaque accident industriel apporte des améliorations ( ils avaient réussi à résoudre la fuite hautement toxique du gaz de Lacq dans les années 50…) Cherchez l’erreur….M.Martin, après avoir souligné un grave manque démocratique dans le dispositif réglementaire actuel, nous a rappelé son engagement personnel contre les GdS, avec en particulier la mission parlementaire à laquelle il a participé en 2010. Il a rappelé les propos de F.Hollande qui selon lui étaient clairement contre les GdS. Il n’a toutefois pas répondu aux questions concernant les permis encore en cours en France.Chacun s’est accordé sur la nécessaire mise à jour du Code minier, tant dans les méthodes d’exploitation que dans la participation du public (la Convention d’Arrhus 1997 et la Charte française de l’environnement 2005 ont été cités).Sans l’implication citoyenne, il sera facile aux pétroliers de contraindre les économies en difficulté de s’engager dans l’exploitation des GdS, il est pourtant facile de sortir du dilemme concernant les gaz de schiste.En plus de forts doutes de dégradation du milieu au cours de leurs exploitations, le GdS est une source d’énergie fossile générant du dioxyde de carbone, qui a ce titre augmente le réchauffement climatique. C’est une énergie du passé.Pourquoi notre pays investirait-il dans ce type d’énergie ?Pourquoi financerait-on de la recherche sur une énergie du passé, dévoreuse de volumes d’eau.. que nous n’avons déjà pas pour nos besoins actuels ?Pourquoi prendre tant de risques pour notre environnement ?En ces temps de changement, il faut aller de l’avant, préparer la société pour les générations futures et s’engager avec enthousiasme vers la transition énergétique.La transition énergétique implique des productions d’énergies locales et des projets plus proche des citoyens, c’est un merveilleux levier pour changer notre société dont le seul moteur, est, aujourd’hui la recherche du profit.Pour plus de démocratie et d’implication citoyenne, EELV32 organisera dans les mois à venir des débats citoyens sur la transition énergétique…… …

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  8. Marre des OGMs Seralini jette un pavé

    Bio-thrillerUne étude, « pas une de plus mais celle qui manque », raconte Gilles Malaury, journaliste au Nouvel Obs, qui a été mis, un peu avant les autres dans la confidence de cette bio-enquête digne d’un film d’espionnage… Recherche de semence ogm (propriété du semencier), accord clandestin avec un lycée canadien pour se procurer ses semences, culture des plantes et transformation de la récolte en croquettes toujours dans le plus grand secret, communication cryptée, abandon des communications téléphoniques, lancement d’une enquête-leurre…C’est bel et bien le monde dans lequel évoluent ceux qui se mettent à combattre les grandes firmes multinationales, ici Monsanto. Que penser des méthodes utilisées par ce genre de firme quand ses détracteurs se doivent d’être si précautionneux pour parvenir à finaliser leur enquête ?Deux ans d’investigation menée par le CRIIGEN (Comité de recherche et d’information indépendante sur le génie génétique) afin de parvenir à publier cette enquête, qui restera déterminante dans l’histoire du combat contre les OGM. Selon ce comité, « la puissance de Monsanto et de ses alliés est telle que toute fuite aurait anéanti tout espoir de mener à bien cette étude… ».Un ennemi du vivantPuissance polluante également, Monsanto, pour ceux qui ne le savent pas, a aussi participé à la fabrication ou la vente d’une kyrielle de produits néfastes (Saccharine, fibres acryliques, PCB, agent Orange, Lasso, Round UP, aspartame, …). Entre autres exactions, Monsanto a produit la 1ère bouteille en plastique pour du soda et certains de ses administrateurs ou scientifiques participèrent au développement de la bombe A. Soumise à de multiples condamnations, notamment pollutions sur les populations et sur ses propres employés, publicités mensongères, pots-de-vin, la firme pèse sur les institutions pour continuer à polluer sans vergogne et à s’approprier tous les secteurs lucratifs de vivant (si on peut dire…).Monsanto ne sait pas faire la différence entre agriculture, agro-alimentaire et agro-industrie, que tous les moyens sont bons, mauvais, ce n’est pas son problème. Heureusement, certains contre-attaquent…Résultats alarmantsPubliés dans la très sérieuse revue « Food and chemical Toxicology », les résultats sont, on ne peut plus, explicites. .. 4 groupes de rats ont été testés sur deux ans, période très longue par rapport aux 3 mois prévu par l’Efsa (Autorité Européenne de sécurité des aliments). Un groupe, nourris sans OGM et pesticides ; un autre, ayant bu un pesticide au taux présent dans l’eau du robinet ; un autre encore, consommant du maïs OGM ; un dernier, nourris au maïs OGM traité au pesticide. Deux produits de Monsanto sont donc visés dans cette étude, le pesticide Round Up et le maïs OGM NK603.Les résultats révèlent des mortalités plus rapides et plus fortes au cours de la consommation de chacun des deux produits, avec l’apparition plus rapides de cancers. Les femelles développent des tumeurs mammaires importantes et en grand nombre et des perturbations hypophysaires et rénales, et les mâles présentent des atteintes hépato-rénales chroniques sévères. Nier les évidencesBien sûr, les critiques fusent quand à la recevabilité des résultats de l’enquête, menée par le professeur Gilles-Eric Séralini, membre du Criigen, fondée par Corinne Lepage. Les souches de rats choisies seraient inadéquates, leur nombre est insuffisant. Voilà deux éléments qui invalideraient les études qui ont mené à l’autorisation des OGM puisqu’elles ont été faites sur les même souches de rats et en nombre moindre. Quand à la partialité du professeur, on rappellera qu’il a déjà fait condamné Marc Fellous, tête de file des pro-OGM pour diffamation et que le Criigen ne cesse de réclamer des études contradictoires portant sur des durées aussi longues.Le suites de l’enquêteComme le rappelle l’article publié sur notre site national, les résultats de cette étude devraient provoquer, de toute urgence, une réaction de nos autorités sanitaires. On peut bien sûr s’étonner que pareille étude n’ait jamais été réalisé sur des durées similaires. La directrice de l’Efsa, s’est d’ailleurs opposé le 20 septembre devant la commission européenne à ce que d’autres études de 2 ans soient lancées… Rappelons que l’Efsa est suspecté de conflits d’intérêts depuis son opposition farouche à l’interdiction du Bisphénol A. Rappelons également qu’au niveau européen, un industriel ne peut être mis en cause si aucune étude scientifique ne prouve la dangerosité du produit qu’il fabrique. En demandant des études inférieures à 90 jours, il n’y a que très peu de chances de découvrir des problèmes sanitaires. On peut se demander que ou plutôt qui défend l’Efsa…L’eurodéputé vert français José Bové a demandé mercredi matin à la Commission européenne, par principe de précaution, de \ »suspendre immédiatement les autorisations de mise en culture\ » accordées aux maïs OGM MON810 et à la pomme de terre Amflora (produit par Bayer) à la lumière des résultats de cette étude. Merci à la mobilisation citoyenneDans le Gers, les militants anti-ogm se confortent de cette avancée. Ils pouvaient déjà se féliciter d’avoir réussi à mobiliser leurs représentants, notamment Philippe Martin, à la question des OGM en s’opposant à leur culture en plein-champ sur le territoire. Rappelons, comme cela s’est produit dans la lutte contre le gaz de schiste, que la mobilisation des citoyens reste importante, essentielle même. Bien que sur le terrain, les acteurs ne savent que trop qu’elle ne peut se passer de représentants politiques ou médiatiques qui sauront relayer leur combat dans les sphères décisionnaires. En attendant une démocratie plus réelle et une sortie du bipartisme, qui ne manquerait pas de voir émerger une majorité des voix contre ces firmes et leurs méthodes douteuses, l’écologie politique peut se féliciter de cette nouvelle victoire. …

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  9. Gaz de schiste : opportunité ou mise en péril ?

    Vendredi 28 septembre 2012 à 20h30 à la Salle du Mouzon Auch\ » NON les gaz de schistes ne sont pas morts!\ »Débat public contradictoire régional : Au moment même où le Président de la République annonce la fin de l’exploration et de l’exploitation des gaz de schiste MAIS qu’aucune mesure officielle n’a été prise, que des membres du gouvernement sont hésitants, que les professionnels réagissent et que les enjeux sont importants, le Cercle des Citoyens 32 organise à AUCH, le vendredi 28 septembre à 20h30, un vrai débat contradictoire qui devrait être particulièrement éclairant pour la population. Participeront à ce débat dans la grande salle du Mouzon, grâcieusement mise à disposition par la ville d’Auch:Mr. Chauveteau Guy, ancien directeur de recherche au CNRS et conseiller à l’Institut Français du Pétrole.Mme. Le Brun Sylvie, attachée au GEP AFTP (professionnels des gaz de schistes)Mr. Martin Philippe, Député et Président du Conseil Général 32Mr. Pistre Séverin, hydrogéologue.Mr. Ropers, Président du GEP AFTP (professionnels des gaz de schistes).Mr. Rutten Frantz, Amis de la Terre et Bien Vivre Dans Le Gers.Mr. Sallibartant Jacques, Président de l’Amicale des foreurs et des métiers du pétrôle.Mme. Torregrossa Sonia, collectif 32 Non aux gaz de schistes.Mr. Viers Jérôme, Professeur en géosciences à l’université de Rangueil.On ne peut douter de la richesse et la tonicité du débat vu les compétences et les différences d’appréciations de tous ces intervenants.A un moment crucial pour l’avenir des gaz de schistes en France, nous comptons sur la mobilisation de tous.Comme toujours avec le Cercle des Citoyens 32, tous les participants à la soirée auront une large place dans le débat et le respect des personnes sera de rigueur. Que chacun vienne donc avec ses questions, ses remarques, ses suggestions et faisons ensemble que ce moment soit le plus riche pour tous et salutaire pour notre département. A vendredi 20h30 au Mouzon. René Castagnon Président du Cercle des Ctoyens 32 …

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