Groupe local Gers

  1. ALERTE, ce n’est plus du virtuel : Les permis de Beaumont de Lomagne et de Mirande sont là !

    Communiqué de presse Collectif NON au Gaz de Schiste 32 – Auch, le 05 avril 2012 Le Préfet de Région Midi-Pyrénées vient de recevoir les dossiers à l’instruction pour le Permis de Beaumont-de-Lomagne de la société BNK Pétroléum, et le permis de Mirande de la société Gas2grid. C’est la totalité du Gers qui est maintenant concernée ! Rappel : Aujourd’hui, 64 permis sont accordés, 81 sont en cours d’instruction, soit 27% du territoire français. Cela n’est pas fini, bien au contraire, ce n’est que le début ! Le Permis dit « de Beaumont-de-Lomagne », ce sont 10 405 km2 affectés : le Lot, le Tarn-et-Garonne, la Haute-Garonne, l’Ariège, les Hautes-Pyrénées, le Lot-et-Garonne et la Dordogne et le Gers. Face à ces menaces pour notre environnement : ressources en eau, air, sol, santé, il nous faut réagir. Cette exploitation provoque des dégâts irréversibles, face à l’opacité, nous devons diffuser l’information sans modération. Pour se mobiliser et s’informer le Collectif NON au GAZ de SCHISTE 32 existe aujourd’hui. Constitué des citoyens mobilisés et d’organisations gersoises opposées aux gaz de schistes, une délégation du collectif est reçue le 5 avril par le Préfet. L’association Bien Vivre Dans Le Gers, support du collectif, est constituée de membres individuels et des organisations suivantes : Les Alternatifs 32, Les Amis de la Terre, Bien Vivre à Lannepax, Confédération Paysanne 32, Ende Doman, EELV 32, GABB 32, Gascogna Terra, Générations Futures, Grain de Sable, MODEF 32, NPA 32, PG 32, Riverains de Lannepax, Tasque Environnement, Terre et Toile, UFC-QUE CHOISIR 32, Union syndicale Sud/Solidaires du Gers, ATTAC 32, EAUCH Bien commun, et soutenue par FNE Midi-Pyrénées. Télécharger la pétition : ici.  …

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  2. Eva Joly à Nantes : « Être en accord avec soi-même »

    Chers amis, « Être en accord avec soi-même, je ne connais pas de meilleur bulletin de santé », disait François Mitterrand. Ce soir je peux vous dire que je suis pleinement en accord avec moi-même. Donc je peux vous dire, que je vais bien, malgré les coups du sort. Je ne suis pas rentrée en politique pour faire carrière. Je ne suis pas rentrée en politique pour rechercher le confort ou les honneurs. Alors malgré quelques bleus, toutes les rumeurs et toutes les attentes depuis des mois, une fois de plus ma campagne ne s’arrête pas. Elle ne s’arrêtera pas, parce que je ne veux pas laisser le champ libre au mensonge généralisé, à la trahison des valeurs de la République et à la corruption des consciences. Elle ne s’arrête pas, parce que la France a besoin des écologistes. Elle ne s’arrêtera pas, parce que nous ne devons pas laisser un seul jour de répit au plus grand des bonimenteurs, à celui qui triche et s’en vante. Nous ne devons pas laisser un seul jour de répit à Nicolas Sarkozy. Le président de la République impliqué dans le financement illicite de deux campagnes présidentielles, n’aurait pas d’explications à donner aux Françaises et aux Français. Nous ne devons pas accepter ce discours mensonger. Aujourd’hui nous avons le droit de se demander si Nicolas Sarkozy est un candidat comme les autres ou un justiciable en sursis. Tant qu’il n’aura pas de lui-même fourni les explications au juge Genty, ce candidat n’aura pas sa place dans cette élection. Notre détermination doit être totale pour qu’il soit battu le 6 mai. Ma détermination est intacte pour que cette élection ne soit pas celle qui endort les Français, mais celle du retour du courage et de la justice. Pourtant, cela ne suffira pas. Un spectre hante cette élection, c’est celui de l’écologie. Ils aimeraient tous pouvoir s’en vanter, sans jamais rien dire, ni rien proposer. Ils aimeraient tous pouvoir en faire sans rien déranger, sans rien bousculer. Le projet écologiste est le seul qui ne regarde pas dans le rétroviseur avec les lunettes des années 70. Le monde des Trente glorieuses ne reviendra pas. Ceux qui prétendent le contraire sont des marchands d’illusion. Les marchands d’illusion ce sont aussi ceux qui veulent courir après la dernière goutte de pétrole. La fuite de gaz sur la plateforme Total est un formidable avertissement sur les conséquences de cette course sans limites. C’est pour cela que je serai dimanche à Bregançon avec José Bové pour dénoncer les forages en eaux profondes en mer Méditerrannée. La fin du pétrole à bon marché et le dérèglement climatique, l’accroissement des injustices et des inégalités, la dégradation de la biodiversité et les pollutions qui nous empoisonnent ne tiennent pas à la seule responsabilité de Nicolas Sarkozy. C’est pourquoi, plus que d’une simple alternance, nous avons besoin d’un autre chemin, celui d’un vrai changement fondé sur trois piliers : l’écologie, l’Europe, et la République exemplaire. C’est aujourd’hui que paraît l’agenda du changement, alors permettez-moi puisque nous sommes réunis et rassemblés de vous proposer de prendre date. Pour que le changement ne soit pas seulement un changement de président, les écologistes ont des propositions. *** L’écologie d’abord, l’écologie avant tout. Si nous ne changeons pas notre vision du monde, si nous continuons à persister dans la société du gaspillage, des inégalités et de la pauvreté de masse, nous ne pourrons rien faire contre le chômage et la folie de la finance. Nous allons continuer en montrant qu’au-delà du nucléaire, ce qui apparaît dans la crise climatique, dans la crise de la biodiversité, dans les pollutions de l’eau, de l’air, de la terre, c’est la remise en cause d’une société à risques illimités. Ils ont bradé le Grenelle de l’environnement aux promoteurs et aux spéculateurs. Je propose que le gouvernement qui sera élu le 6 mai soit celui du retour de l’écologie. Nous devrons mettre en place dès le mois de mai 2012 un moratoire Triple Zéro. Quand on veut, on peut : zéro OGM, zéro gaz de schiste et zéro construction d’autoroute supplémentaire. Quand on veut, on peut. Arrêtez les éléphants blancs, ces grands travaux coûteux et inutiles comme l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Partout où nous serons, nous continuerons ce combat. *** L’Europe ensuite. Mon deuxième pilier. Notre agenda  n’est pas franco-français. L’avenir de la France est dans le chemin de l’Europe. Ceux qui demandent la sortie de l’Euro ou mobilisent à plein temps contre l’Europe se trompent de siècle. Où nous réussissons ensemble, où nous échouerons ensemble. Ce ne sont pas les frontières françaises chères aux souverainistes qui arrêteront la crise financière et économique, le nuage nucléaire, les marées noires. Quand on veut, on peut. On peut utiliser la crise pour construire l’Europe politique. Refusons le traité Merkozy et rassemblons avant l’été l’ensemble des dirigeants européens pour rédiger ensemble un traité d’Athènes, un traité de la solidarité et non pas de l’austérité. Un traité qui mutualise les dettes et qui rompt avec les politiques imposées de l’extérieur aux peuples comme en Grèce. Une Europe qui contrôle la finance. *** La République exemplaire enfin, rien ne sera possible sans que l’ordre politique ne change. Si l’honnêteté fait défaut à ceux qui sont appelés aux plus hautes charges de la République, il ne peut y avoir de démocratie. Je propose qu’avant la fin de cette année nous en ayons fini avec le cumul des mandats, et qu’une limitation égale dans le temps à celle du président de la République soit imposée. Que la proportionnelle devienne la règle pour tous les scrutins, et que le droit de vote pour les immigrés non communautaires soit instauré. Mais cette République doit aussi être exemplaire. Nous devons en finir avec les conflits d’intérêts et la corruption, imposer l’indépendance du parquet et en finir avec le statut pénal d’exception pour le chef de l’État. La République exemplaire, c’est aussi une France exemplaire dans sa lutte contre la finance. Ils auront tout annoncé, tout décrété, mais toujours rien fait. Pour certains, la finance est un adversaire sans visage, pour d’autres il faut la frapper. Mais aucun candidat ne dit comment faire. Quand on veut, on peut. Obama le fait aux États-Unis. Il oblige les établissements financiers à déclarer au fisc américain les avoirs détenus par les citoyens, sous peine de perdre leur licence pour opérer sur le marché américain. Si demain l’Europe a le même courage, nous mettrons fin définitivement à la fraude fiscale et nous contournerons le secret bancaire. Nicolas Sarkozy a décrété un soir la fin des paradis fiscaux. Cet engagement reste totalement hypocrite. Ce que nous montrent les affaires Karachi et Bettencourt, c’est qu’en réalité il en est un bénéficiaire. Il utilise les comptes dans les paradis fiscaux pour bénéficier de flux financiers illicites qui ont financé ses campagnes. *** Chers amis, on ne naît pas écologiste mais on le devient. Je le suis devenue par un cheminement personnel. Mon combat c’est le vôtre : celui de l’écologie et de la justice. Les deux choses sont liées, même si personne ne le dit aux Français. Il n’est plus possible aujourd’hui de parler de justice sans écologie. Il n’est plus possible de penser agir pour l’écologie sans se poser la question de la justice des mesures que l’on propose. L’écologie, c’est la nouvelle frontière de l’égalité, le nouveau domaine où la République doit agir pour le respect des droits des citoyens, en garantissant que la dégradation de l’environnement n’entrave pas le développement et l’épanouissement des individus. L’écologie, c’est le nouveau nom du progès social. Après avoir établi des droits sociaux, nous devons lutter pour les droits environnementaux. Si toute l’histoire du mouvement ouvrier a été une longue lutte pour conquérir le droit de ne pas se tuer au travail, l’écologie c’est la lutte pour ne pas périr victimes de la pollution et du saccage de l’environnement. Je vous demande de vous battre à mes côtés pour la justice environnementale. La justice environnementale, c’est l’idée qu’il n’est pas acceptable pour quiconque de subir la dégradation de son environnement et de son cadre de vie. Nos nouvelles conquêtes à nous seront le droit à l’eau, le droit d’avoir un petit coin de nature près de chez soi, le droit à préservation des paysages, le droit de vivre dans des quartiers tranquilles, le droit à une alimentation de qualité, et le droit à une agriculture débarassée des pesticides. Je veux inscrire dans la constitution le droit à un environnement sain, et le devoir de l’État de préserver la nature et les ressources. Je continue ma campagne, parce que mes yeux se sont ouverts sur trop de réalités pour que ma bouche cesse de dire la vérité. J’ai vu le Chêne pointu à Clichy-sous-Bois, un quartier enclavé et délabré où les sourires se font rares. J’ai vu les quartiers Nord de Marseille, moins bien traités que les autres quartiers parce qu’y vivent des humbles, des immigrés, des chômeurs, des enfants d’ouvriers. J’ai rencontré l’association de victimes de l’amiante, ces travailleurs auxquels on a menti, qu’on a condamnés à mort au nom du profit. Partout, j’ai vu la même dignité et la même envie que les choses changent. À tous je veux dire : l’écologie c’est le vrai changement.  Un changement économique, politique, philosophique pour faire face à la situation de notre planète. Il y a une crise économique qui nous ruine. Il y a une crise sociale qui nous écrase. Il y a surtout une crise écologique qui nous menace. Mais je veux vous dire ce soir, que toutes ces crises ne pourront pas être combattues sans que nous n’affrontions une autre crise, plus profonde encore, et qui conditionne toutes les autres : la crise des valeurs. Sans retrouver un sens des valeurs, de ce qui compte vraiment, sans remettre de la justesse dans nos esprits et de la justice dans nos cœurs, nous serons incapables de changer vraiment la société. Au fond, les arguments des adversaires de l’écologie se résument toujours à un seul, qu’on peut résumer à une question: « combien ça coûte ? » « Vous voulez éviter une catastrophe nucléaire ? Bonne idée. Mais combien ça coûte ? » « Vous voulez diminuer le nombre de maladies liées à l’environnement ?  Bonne idée. Mais combien ça coûte ? » « Vous voulez que les enfants puissent manger bio à la cantine ? Bonne idée. Mais combien ça coûte ? » Mais enfin, combien nous coûtent leurs fausses certitudes, leur arrogance tranquille, leur soumission aux lobbies de tout poil ? Je vais vous le dire. Le vrai coût de leur politique irresponsable ne se compte pas seulement en billet de banques. Il se compte en vies perdues, en paysages détruits, en espèces massacrées. Le vrai coût de la politique de folie menée depuis des années, c’est le sacrifice de l’avenir. On ne peut pas diriger la France avec une calculatrice à la place du cœur. La lecture du Wall Street Journal ne peut pas servir de feuille de route morale. Et pourtant aujourd’hui, nous en sommes là. L’argent. Voilà ce qui les obsède. Voilà ce qui les agite. Voilà ce qui les enchaîne. Le profit, voilà le seul mot qu’ils entendent. Vous leur parlez réchauffement climatique, leur expliquez les conséquences sur l’environnement, sur les hommes et les femmes qui peuplent la planète. Et eux vous regardent sans comprendre. Ils ne savent plus écouter le coeur qui bat dans leur poitrine. Ils ne savent plus apprécier la beauté d’un paysage. Ils ne savent plus s’inquiéter de la toux d’un enfant. Ils voulaient posséder de l’argent, et au final c’est l’argent qui les possède. Alors quand je vois le mépris dont nous accablent les adversaires de l’écologie, je me demande : comment osent-ils nous regarder de haut, quand leurs aspirations sont si basses ? Soyons honnêtes, les adversaires de l’écologie, il y en a à droite, et il y en a à gauche. Ceux qui ont cédé à l’obsession de l’argent, il y en a à droite et il y en a à gauche. Ceux qui pensent que seule compte la conquête du pouvoir et que peu importe la manière dont on l’exerce, il y en a à droite, et il y en a aussi à gauche. A la vérité, l’écologie est la seule politique à avoir fait le bilan de la perte des valeurs morales de notre société. Nous sommes les seuls à dire que nous n’avons pas le droit de détruire la planète, que nous n’avons pas le droit de vivre sans nous demander quelles sont les conséquences de nos modes de vie, que nous n’avons pas le doit de poursuivre dans la folie nucléaire. Nous avons déjà écrasé nos enfants sous le poids de la dette monétaire : les gouvernements qui se sont succédés ont vidé les caisses et viennent nous dire maintenant : « votez pour nous, nous saurons gérér la crise que nous avons créée ». Mais aujourd’hui nous obligeons nos enfants à payer la dette écologique. Et cette dette-là, la dette écologique ne peut pas faire l’objet d’un échéancier. La nature nous présentera très vite la note. Et c’est déjà le cas : l’explosion des maladies liées à nos modes de vie, la pollution des océans, de l’air et de la terre, voilà le prix à payer. J’ai le sentiment d’accomplir mon devoir en poursuivant le combat de toute ma vie. Je résiste et je continuerai à résister à la pression de ceux qui veulent que rien ne change parce qu’ils sont nés les mains pleines. Mon combat est un combat pour la vérité. Mon combat est un combat pour changer la règle du jeu politique. Mon combat est un combat contre le cynisme. Mon combat est un combat contre les petits arrangements entre amis. Mon combat est un combat pour la transparence, la démocratie, le pouvoir des citoyens. Mon combat est un combat contre la tricherie et l’impunité. On ironise beaucoup sur ma campagne. On me reproche de dire la vérité. On dit que je ne sais pas mentir. Et alors, est-ce un si grand défaut ? Un problème si important ? Un crime si terrible ? Non, non et non. Le courage, quand les temps sont durs, c’est de chercher la vérité et de la dire. Si je tiens bon, ce n’est pas par entêtement. Ce n’est pas l’orgueil qui me pousse. C’est la conscience des responsabilités qui me porte. Je suis la candidate de l’écologie. C’est-à-dire que je suis la candidate de l’urgence, la candidate des réalités du monde, la candidate de la responsabilité. Je parle bas. C’est mon style. Je fais peu de promesses. C’est ma fierté. Je parle d’efforts à faire. C’est ma vérité. Je parle de bouleversements à réaliser c’est ma responsabilité. Je ne vous dis pas que demain, comme par magie, vos problèmes disparaîtront si vous votez pour moi. Je ne raconte pas de bobards. Je ne fais pas de théâtre. Je suis mon chemin avec détermination. La démagogie est et restera pour moi une langue étrangère. La langue de bois, je n’ai aucune intention d’apprendre à la parler. Et si les oreilles de certains sont sensibles, il faudra s’y faire. Vous les connaissez, ceux qui pensent que le monde tourne bien tel qu’il est, parce qu’ils sont du bon côté du périphérique, du bon côté de la fracture sociale ou du bon côté de la planète. Allez leur dire que les temps changent et que désormais nous allons leur tenir tête ! Allez leur dire que même minoritaires dans les sondages nous continueront à alerter nos concitoyennes et nos concitoyens ! Allez leur dire que nous ne renoncerons jamais, parce que nous n’en avons pas le droit ! Et puis une fois encore une fois, je vous le demande, ne vous laissez pas voler votre campagne ! Je sais que c’est difficile. Je sais qu’on nous moque, je sais qu’on nous caricature. Mais ensemble, nous allons créer la surprise et faire mentir les pronostics. Alors relevez la tête ! C’est vous qui construisez le vrai changement, c’est vous qui indiquez le chemin de l’avenir. Vive l’écologie, vive la République, vive la France ! …

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  3. EELV plaide pour un nouveau plan de relance en faveur des territoires de Midi-Pyrénées !

    Pour endiguer la crise économique sur notre région, le Conseil Régional Midi-Pyrénées a voté en juin 2009 un plan de soutien à l’activité « Soutenir l’activité et préparer l’avenir » afin d’accompagner les entreprises et les territoires en difficulté. Au 1er juillet 2010, ce plan est arrivé à son terme. Pourtant, la crise persiste et les territoires et les entreprises en font toujours les frais ! C’est pourquoi, en décembre 2011, lors du débat sur les orientations budgétaires, le Groupe EELV avait plaidé pour le maintien du budget des politiques territoriales et avait insisté pour renforcer l’aide aux communes pour la rénovation énergétique et l’accessibilité des bâtiments publics.Aujourd’hui, pour François Arcangeli, Conseiller Régional, Président de la Commission « Aménagement équilibré du territoire et services au public » : « Il est urgent que la Région Midi-Pyrénées mette en place un nouveau plan de relance car l’effondrement des demandes de subventions auquel nous assistons actuellement aura des conséquences économiques lourdes, notamment en termes d’emploi ! »Guillaume Cros, Président du Groupe EELV, est donc intervenu en Commission Permanente le 29 mars 2012 pour proposer la mise en œuvre d’un nouveau plan de relance pour soutenir les territoires.Françoise Dedieu-Casties Vice-présidente en charge du développement durable souligne : « Ce plan devra être élaboré en cohérence avec les critères d’éco-conditionnalité des aides renforcés en décembre 2011 à l’initiative du Groupe EELV. Même si ces critères ont pu initialement être vécus comme une contrainte, ils sont aujourd’hui reconnus comme un véritable levier économique et écologique qui permet d’amplifier la prise en compte des enjeux du développement durable sur l’ensemble du territoire régional ! »Guillaume Cros, Président du Groupe EELVFrançoise Dedieu Casties, Vice-présidente en charge du développement durableFrançois Arcangeli, Conseiller régional, Président de la commission « Aménagement équilibré du territoire et services au public » …

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  4. 1 million d’euros octroyés par la Région pour le financement d’un jeu vidéo : EELV monte au créneau !

    Commission Permanente du 29 mars 2012 – LABOSCOPE/NOGARO Lors de la commission permanente du 29 mars 2012, les conseillers régionaux se sont prononcés sur une demande de subvention d’un million d’euros pour la réalisation d’un centre d’essai dénommé « LABOSCOPE » (simulateur de conduite pour pilotes de courses). Les 15 élu-es EELV ont dénoncé ce véritable gaspillage financier et ont voté contre ce rapport ! (adopté à 31 voix contre 21).Quelques éléments d’explication :Un projet commercial qui ne rencontre aucun marché potentiel L’étude de marché réalisée par le cabinet AXSYNAV pour le Syndicat Mixte d’Aménagement Mécanopolis (SYMA), révèle qu’il n’existe pas de marché potentiel pour répondre à l’offre du Laboscope. Les conclusions accablantes de cette étude montrent clairement que les entreprises consultées ne sont pas intéressées car elles sont déjà équipées. Pour Guillaume Cros, Président du Groupe EELV « A l’heure de la crise économique que nous connaissons, il est de notre responsabilité d’élus de ne pas investir l’argent public dans ce projet voué à l’échec qui ne génère pas d’emploi ! C’est un pari perdu d’avance ! ».EELV plaide pour un véritable projet de développement économique pour le Bas Armagnac ! La politique économique de la Région est guidée avant tout par la création d’emplois. Pourtant seul le groupe EELV souligne qu’il est démesuré et déraisonnable de financer avec les deniers publics un projet qui n’en génèrera pas. Le Bas Armagnac a besoin d’un véritable projet de développement économique !Fatma Adda, conseillère régionale, élue dans le Gers a déclaré lors de la Commission Permanente : « Les écologistes sont totalement solidaires avec le département du Gers ! Le Bas-Armagnac a besoin d’un projet de territoire fort et la Zone d’Intérêt Régional de Nogaro doit le porter. Aussi, nous avons le devoir d’accompagner le SYMA Mécanopolis pour améliorer ce dossier, le réorienter sur des projets d’avenir tels que « les voitures propres ».Guillaume Cros, Président du Groupe EELVFatma Adda, conseillère régionale, élue dans le département du Gers Contact Presse :Nawel Laglaoui – 06 82 33 79 26 …

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  5. Comité gersois pour le développement et la défense de l’hôpital public a organisé un débat…

    Intervention de Philippe Le Goanvic pour EELV32 Comité gersois pour le développement et la défense de l’hôpital publicDepuis des années, on nous dit que la sécu est en déficit. La solution proposée par les différents gouvernements est finalement toujours la même : une réponse financière qui ne prend pas en compte les besoins de la population : pour faire des économies, on rembourse moins les malades, on gère l’hôpital comme une entreprise.Cette politique reflète, le fonctionnement fou de notre société consumériste et productiviste qui génère des maladies de civilisations : on ne cherche pas à résoudre les problèmes en s’attaquant à la cause mais en essayant d’éliminer la conséquence.On peut citer l’exemple du cancer : en décembre 1971, quand Nixon, signe le « National Cancer Act », il déclare la guerre au cancer, il croît fermement que la solution n’était qu’une question de temps et donc de progrès scientifique et de moyens mis en jeu. D’autres engagements suivront : Giscard en 2003 et le plan des 70 mesures…. Sarkosy en 2009…etc.Quel est le résultat ?….. Augmentation du nombre de cancers ! (+250% en 30 ans)On améliore la technique et les traitements, on essaie de détecter le plus tôt possible mais en réalité, on ne s’attaque pas vraiment aux causes profondes qui est la présence de produits toxiques dans notre environnement : l’air, l’eau, l’alimentation, etc…Le cancer, n’est hélas qu’un exemple, la liste des maladies de civilisation est longue : diabète, obésité, maladies immunitaires (allergie, asthme, …) ou du système endocrinien ( thyroïde, puberté précoce, hypo-fertilité,…)Notre société dégrade non seulement nos conditions de vie mais également nos conditions de travail par la pression pour toujours plus de rentabilité qui engendre stress et suicides.Finalement, peu importe les dégradations que nous subissons puisque les progrès de la biologie et de la pharmacologie vont suffire à nous soigner, mais en agissant sur les symptômes. L’individu malade, s’il ne peut plus produire, il peut encore consommer toutes les pilules qu’on lui fera gober pour faire tourner la machine productiviste….Aujourd’hui c’est la société productiviste qui nous rend malade !La loi Bachelot ou HPST de 2009 c’est l’aboutissement d’un fonctionnement bureaucratique, d’un système de santé, productiviste (paiement à l’acte), consumériste ( médicaments) et anti-démocratique ( des directeurs d’hôpitaux et des ARS -Agence Régionale de Santé- qui sont désignés par le pouvoir en place et supprime toutes indépendances des médecins.Quel système de santé voulons-nous ?Nous, écologistes, sommes pour un changement complet de paradigme pour la politique de santé.Nous voulons une politique de santé environnementale, c’est-à -dire une médecine basée sur la prévention, pas celle qui se résume à détecter le plus précocement les maladies où qui incite à prendre ces médicaments, mais celle qui évite de tomber malade ! Mieux prévenir que guérir !Il faut donc :- l’abrogation de la tarification à l’activité et de la loi HPST (qui a casé tout les contre-pouvoirs dans l’hôpital)- l’abrogation de la loi sécuritaire du 5 juillet 2011, qui organise les soins psychiatriques forcés à domicile de toute personne présentant un \ »trouble du comportement\ ».- un accès universel et gratuit aux soins (en 2011, 29% des usagers ont renoncé à se soigner contre 14% en 2009).- un plan majeur de lutte contre les épidémies de civilisation en changeant radicalement nos manières de produire, de consommer et de travailler (développement de l’alimentation biologique, élimination progressive des pesticides, des principaux polluants industriels, de la production nucléaire…)- la transparence et l’indépendance du système de santé, en supprimant les conflits d’intérêt ( Recherche: Haute Autorité de Santé et AFSSAPS) et en instaurant la démocratie sanitaire de la part des professionnels de terrain et des usagers ( Projet Région de Santé, Conférence des territoires, Conseils locaux et l’hôpital)- Organiser une véritable éducation à la santé et à la prévention en s’appuyant sur les IRPES (Instances Régionales d’Éducation et de Promotion de la Santé) + Institut national de Recherche en Santé environnementale.Sur l’aspect du financement, remarquons tout d’abord que l’état ne reverse pas les taxes destinées à l’assurance maladie (tabac : 14 Milliards d’€). Ensuite, que depuis des années, il y a un déséquilibre entre la rémunération du capital et du travail ! C’est sur ce rééquilibrage qu’il faut trouver les financements. Et enfin que le seul diabète coute 13 milliard d’€ à la France ! Il faut mieux dans un premier temps diminuer les dépenses en évitant de nous rendre malade ! …

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