Groupe local Gers

  1. Halte à l’élevage industriel non durable !

    Après la folie des cages à poules de Doux, les entassements de porcs à Folles : halte à l’élevage industriel non durable !Au moment où la Commission européenne vient de rappeler à l’ordre la France pour ses poules pondeuses, en lui envoyant une carte postale (c’est la surface supplémentaire requise pour le \ »bien-être\ » des poules, en plus de la feuille A4 antérieure), alors que  la stratégie du \ »modèle\ » agro-industriel DOUX démontre sa non-durabilité, que Rio s’émeut de la déviance du développement durable et que Jonathan Safran Foer dénonce dans son best seller le scandale de l’élevage industriel, alors qu’un rapport officiel* confirme le lien entre excès de nitrates agricoles et marées vertes contrairement aux dénégations du syndicat majoritaire, alors qu’on veut encore nous faire croire que la méthanisation permet de régler le problème des excédents structurels… un nouveau projet de porcherie industrielle géante concentrant pas moins de 4000 porcs est en cours dans le Limousin, à proximité d’un site Natura 2000 !EELV dénonce ce projet catastrophique pour l’environnement et pour l’emploi (l’élevage concentrationnaire crée beaucoup moins d’emplois que l’élevage extensif et surtout des emplois dégradants !).  Il est grand temps de bâtirun plan de reconversion pour tous les éleveurs du système industriel et de soutenir une agriculture locale et familiale, créatrice d’emplois et de dynamisme rural et respectueuse des ressources naturelles, tout en soutenant une alimentation moins carnée et de meilleure qualité. *http://www.cgedd.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/007942-01_rapport_cle2e3e51.pdfCommission Agriculture EELV …

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  2. Les écologistes sont là et cela va se voir !

    Au terme d’un an et demi de débat électoral soutenu, la partie de la société qui croit encore à l’utilité du vote a écarté pour cinq ans la droite de l’exercice du pouvoir et de la possibilité de faire des lois.Celle-ci a été sanctionnée pour la pierre apportée à l’implacable système de la finance dont la crise s’est ensuite retournée contre son gouvernement, pour l’énorme creusement des inégalités, pour son mauvais style de gouvernement, pour son irrépressible propension à diviser toujours et encore le corps social. Pour ses mensonges permanents en matière d’environnement.Sanctionnée enfin pour la dérive extrémiste d’une partie d’entre elle qui a cru malin de courir derrière les thèses de l’extrême droite xénophobe et antieuropéenne.L’état dans lequel dix ans de gouvernement de droite laissent la France est préoccupant : surendetté, mal outillé face à la crise globale, ayant négligé sa dimension écologique et peu préparé son appareil productif à l’inévitable transition énergétique, miné moralement par l’abandon de pans entiers de ses territoires et de ses populations ainsi que par le délitement démocratique depuis dix ans, notre pays se trouve confronté à des défis immenses.Il lui faut impérativement dans les années qui s’ouvrent retrouver les voies de la cohésion, reprendre le chemin de l’application du droit pour tous à l’habitat, à l’activité, au revenu, à l’éducation et à la nature, investir pour l’avenir et notamment celui de la planète alors même que le règlement des factures impayées du passé va peser lourd.Pour cela, les électeurs ont clairement donné au parti socialiste une large majorité.Ils ont l’un dans l’autre approuvé un programme présidentiel marqué par un retour à la normalité démocratique, par un équilibre plus juste entre travail et capital, un dosage a priori plus équitable entre rigueur et solidarité, une stratégie tournée vers l’Europe et la décentralisation.Marqué aussi par l’espoir aussi que le retour à la croissance serait l’entrée économique permettant plus de justice, de progrès social voire d’écologie.Malgré leurs différences fortes, et notamment sur ce dernier point, les écologistes ont fait le choix de s’inscrire dans le processus de cette alternance et ils ont pris leur part à la victoire.Dans le système de la cinquième République, ou les coalitions profitent souvent à l’allié le plus puissant, cet apparent détour n’était pas simple.S’il a pu leur faire perdre un peu en lisibilité pendant la séquence précédente, il leur donnera pendant toute celle qui vient une forte crédibilité et une bien plus grande capacité d’action. Avec onze sénateurs, dix-huit députés, deux ministres, des centaines d’élus territoriaux, les écologistes français sont désormais et pour la première fois de leur histoire, installés de plain pied et à (presque) tous les étages et des dispositifs de nos institutions.Le temps est venu pour eux de montrer dans la pratique leur forte valeur ajoutée dans le contexte difficile des crises et d’un certain épuisement de la RépubliqueCette valeur ajoutée réside par exemple dans le fait d’accorder une attention plus grande à l’accès aux biens collectifs (santé, logement, éducation, ressources) qu’au gaspillage généralisé et à la surconsommation de quelques uns.A la prévention plutôt qu’à la réparation sans fin d’un système qui génère des exclusions, des épidémies et des catastrophesA la démocratie économique et à la reconversion écologique des productions vers les filières d’avenir plutôt qu’aux monopoles et aux rentes des siècles précédents.Aux technologies porteuses d’emplois robustes, diffuseuses de revenus et de qualité de vie plutôt qu’à celles qui les concentrent entre quelques mains et quelques territoires dits d’excellence.A l’Europe des régions, à l’ouverture au monde plutôt qu’aux replis protectionnistes et chauvins.Et surtout à la mobilisation des populations plutôt qu’à leur abandon et à leur mise sous assistance ou sous tutelle.Dans les mois et les années qui viennent, non seulement les écologistes parient sur la réussite de la coalition à laquelle ils participent, mais ils en sont convaincus : Par les messages qu’ils diffuseront et où qu’ils soient placés dans la société, par les réformes qu’ils impulseront, par les innovations qu’ils développeront, ils détiennent des clefs majeures du passage de l’alternance aux alternatives.Jacques Archimbaud Secrétaire national adjoint …

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  3. Parlement européen : ça sent le gaz pour le schiste !

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE – Bruxelles, le 19 juin 2012Développement – Gaz de schisteParlement européen : ça sent le gaz pour le schiste ! La commission du développement vient de voter en faveur du rapport pour Avis de Catherine Grèze sur les “Incidences sur l’environnement des activités d’extraction de gaz et huile de schiste” et s’est donc clairement prononcé contre l’exploitation des gaz de schiste. Catherine Grèze, impliquant la société civile et tous les partis politiques, a axé son rapport autour de la question de la responsabilité de l’Union européenne envers les pays en développement et de la nécessité d’avoir un cadre juridique contraignant. C’est le premier texte émanant du Parlement européen qui vient contredire la logique “pro-gaz de schiste” du responsable du dossier, Monsieur Sonik, parlementaire conservateur polonais.Pour Catherine Grèze, députée européenne du Groupe des Verts/ALE, Coordinatrice de la commission du développement : “Le dossier “Gaz de schiste” dont nous parlons aujourd’hui n’est pas un dossier ordinaire. Il est question de destructions qui risquent d’être irréversibles pour l’ensemble de la planète. La mobilisation citoyenne anti-gaz de schiste partout en Europe a été inédite, mais les conséquences de cette nouvelle forme d’énergie dépassent nos frontières et sont encore plus préoccupantes pour les pays en développement. Nous n’avons déjà que trop d’exemples désastreux des conséquences de l’exploitation du pétrole dans des pays en développement ou émergents. Des entreprises comme Repsol, Total, ou encore Pérenco ne sont pas étrangères aux conséquences terribles de leurs agissements sur les populations locales et leur environnement comme par exemple dans le Neuquen (Argentine) ou dans le Péten (Guatemala).De nombreuses études démontrent que plusieurs risques graves (pollution de l’air, des eaux et des sols) pour l’environnement et la santé sont liés à l’extraction de gaz de schiste. La technique de fracturation nécessitant de l’eau en très grande quantité et le recours à des produits chimiques en masse, l’accès à l’eau serait totalement remis en cause dans des pays où son manque se fait déjà cruellement ressentir. De plus, les acquisitions de terres à des fins d’exploitation minière de pétrole et de gaz constituent un moteur essentiel d’accaparement des terres au niveau mondial et menacent sérieusement les communautés indigènes, les agriculteurs et les personnes les plus pauvres en ce qui concerne l’accès à l’eau, aux sols fertiles et à l’alimentation.La législation européenne actuelle ne prévoit pas de garanties suffisantes et ne permettra pas d’éviter le pire. Il faut mettre en place une législation contraignante pour les entreprises européennes, c’est ce que je rappelle aujourd’hui à l’ensemble des responsables européens. L’Union européenne a la responsabilité d’influencer leur comportement en faveur de pratiques plus soutenables, c’est-à-dire en renforçant les normes et les règlements sur la gouvernance d’entreprise appliqués aux banques et aux fonds qui les financent.” …

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  4. Epandages aériens de pesticides : l’Europe doit réagir !

    Communiqué de Catherine Grèze, Députée européenne – Bruxelles, le 14 juin 2012Catherine Grèze, Députée européenne, interpelle la Commission européenne au sujet de l’épandage aérien de pesticides dans le Sud-Ouest. Depuis le 31 mars dernier, les entreprises de pesticides déposent les unes après les autres leurs demandes de dérogations sur les départements de tout le territoire. Celles-ci font suite à la décision prise le 31 mai 2011 par Bruno Le Maire, alors ministre de l’agriculture, d’autoriser des dérogations annuelles à la directive européenne interdisant les épandages aériens. Il s’agit d’une véritable aberration pour l’environnement ! Des études scientifiques ont déjà prouvé les effets néfastes entre autre de la déltaméthrineet de la cyperméthrine(insecticides présents dans les épandages prévus) sur les abeilles (hausse de la mortalité, baisse de la fertilité, de la croissance et du développement etc.). Force est de penser que si ces « sentinelles de l’environnement » peuvent être affectées, d’autres espèces animales et végétales le seront inévitablement ! Sans parler des incidences sur la santé humaine puisque les épandages se feront à seulement 50 mètres des habitations, réserves naturelles ou points de captage d’eau. Ces décisions sont aussi totalement contraires au droit européen ! Quid du respect des directives « Cadre sur l’eau », « Habitats », « Oiseaux » et « Relative à une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable seraient bafouées » ? Les consultations publiques ouvertes en préfecture -mais dont les citoyens ont rarement été informés- venant de s’achever, les premières décisions risquent d’être prises dès la semaine prochaine, en pleine période de pollinisation des abeilles. C’est pourquoi j’ai décidé d’interpeller la Commission européenne via une procédure d’urgence, afin qu’elle me réponde au plus vite.  Contact presse : Fanny ThibertAttachée parlementaire locale06 58 41 47 75 …

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  5. Gérard Onesta et Catherine Grèze sont venus soutenir les candidats gersois

    Salle des Cordeliers, le jeudi 31 mai, Gérard Onesta est venu apporter son soutien à nos candidats gersois Françoise Dubos (2e circonscription) et Philippe Le Goanvic (1re circonscription).Lundi 4 juin, c’était au  tour de Catherine Grèze de visiter le Gers puis en soirée d’être présente pour la réunion publique à Condom. Chez Simon Graf, éleveur de volailles \ »bio\ » à EstipouyAutour de Catherine Grèze : Françoise Dubos, Sabine Bonnot, Philippe Le Goanvic, Simon Graf et Fatma Adda Aux Cordeliers à AuchCatherine visite l’éco-hameau de La Maurague à CaussensLors de la réunion publique à Condom …

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  6. Résultats Législatives hors de France: L’écologie politique en nette progression

    Communiqué de presse du 4 juin 2012Europe Écologie Les Verts, tout en regrettant le très faible taux de participation au premier tour des élections législatives hors de France, se félicite du score des écologistes qui apparait en très nette progression. Dans la la 2ème circonscription, celle de l’Amérique latine, Sergio Coronado candidat commun à l’ensemble de la majorité présidentielle, arrive largement en tête avec près de 36% des suffrages exprimés et a de réelles chances de l’emporter au second tour, qui aura lieu le 16 juin.Dans les 3ème, 5ème et 8ème circonscriptions, où l’écologie se présentait de manière autonome, la barre symbolique des 10% a été dépassée.EELV espère que ces premiers résultats seront confirmés, voire amplifiés, lors du vote sur le territoire national le 10 juin prochain, afin que l’écologie politique puisse porter efficacement ses valeurs et son projet de société au sein de la nouvelle majorité à l’Assemblée nationale.Pascal DURAND,Porte-Parole …

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  7. Pour un Gers, sans élevage industriel et sans gaz de schiste !

    Catherine Grèze, Députée européenne du Sud-Ouest, au côté de Philippe Le Goanvic et Françoise Dubos, candidats aux législatives dans le Gers, visitera le lundi 4 juin une exploitation biologique à Mirande puis l’éco-hameau de la Maurague à Caussens. Une conférence de presse y sera organisée à 18h00. S’en suivra à 20h30 une réunion publique à la salle Jules Ferry de Condom autour de la place des associations et des citoyens dans les prises de décisions publiques et du rôle des élus écologistes. La « coopérative » Vivadour souhaite installer cinq sites de production de poulets industriels dans le Gers au prétexte de sauver des emplois et de produire moins cher pour les consommateurs modestes et la restauration collective. Pendant ce temps, le permis d’exploration des gaz de schiste dit de Beaumont de Lomagne, incluant une grande partie du territoire gersois, a été remis à l’instruction par les services de l’Etat.Est-ce la seule manière de maintenir une activité économique dynamique dans le Gers ? Les écologistes sont convaincus que des alternatives existent pour produire localement de manière saine pour les hommes et l’environnement tout en créant plus d’un million d’emplois. Cette reconversion écologique de l’économie passera notamment par le développement de l’agriculture biologique, des circuits courts et des énergies renouvelables. …

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