Il est de bon ton de parler de la dette, tant le sujet anime aujourd’hui le débat social ; à tort ou à raison, on l’accable de tous les maux de notre société: crise, chômage, creusement des inégalités, déréglementation, rigueur, austérité…. qui conduisent à la précarisation des conditions de travail et de vie de bon nombre de nos concitoyens. Mais, qui aurait intérêt à insister si lourdement sur la dette et ses gestionnaires au point d’en faire le parfait « bouc émissaire » ?Certainement pas le monde financier, directement mis en cause en raison de sa mauvaise gestion des affaires. Par contre, nos élus pourraient avoir des raisons de s’en inquiéter. Certes, ils ont été mal conseillés, voire même abusés, poussés à contracter des emprunts comportant des clauses de remboursement abusives, parfois même frôlant l’illégalité. Mais, si nos illustres représentants ont été bernés lors de l’accès au crédit, qu’en est-il de leur responsabilité face aux montants qu’ils réclament, librement et allégrement, auprès des banquiers afin de financer leurs projets ? Localement, bon nombre d’organisations associatives et politiques (dont EELV32) s’interrogent sur le bien fondé de certains investissements publics : Nogaropôle, Aérodrome, RN 24… Outre la question des défauts de gouvernance (prise de décision non participative), de l’inopportunité économique, sociale et environnementale de tels projets, les choix d’investissement collectifs ne sont pas sans conséquence sur l’équilibre financier de nos institutions. Ils impactent lourdement le budget de nos structures administratives, creusent l’endettement, par la suite financé par des hausses d’impôts.De manière générale, nos élus ne seraient-ils pas redevables devant les gersois d’explications cohérentes et argumentées portant sur les arbitrages d’investissement public, et ne portent-ils pas une responsabilité certaine relevant des niveaux d’endettement atteints ?Rui OLIVEIRA SANTOS pour EELV32 …
Groupe local Gers
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TSCG : Pour EELV Midi-Pyrénées, c’est non !
Le Conseil Politique Régional d’EELV Midi-Pyrénées, réuni samedi 15 Septembre à Auch, a adressé un signal fort à nos parlementaires, qui devront se prononcer en Octobre sur le Traité [dit] de Stabilité, de Coordination et de Gouvernance de la zone euro (TSCG). Loin des caricatures et en menant un débat démocratique, les représentants de tous les départements de notre région se sont prononcés à la quasi unanimité contre ce traité d’austérité (0 pour, 30 contre, 2 Abstentions).Ce résultat sans appel, nous souhaitons le voir proliférer dans toutes les autres régions, puis, nationalement, au Conseil Fédéral d’EELV, et surtout au sein de l’Assemblée et du Sénat.Le chemin vers une nouvelle Europe, émancipée d’une finance déconnectée des réels besoins de nos concitoyens, n’est peut-être pas pour demain. Cependant, nous croyons profondément en une Europe solidaire, fédéraliste, écologiste et forte de sa diversité, celle que nos eurodéputés verts s’acharnent à défendre. Cette Europe, qui s’appuie plus sur l’imagination des citoyens que sur la peur véhiculée par les places boursières, ne peut pas exister sous la chape de plomb de l’austérité.Comment imposer de telles règles aux Etats et aux citoyens sans avoir mesuré la part de légitimité des dettes annoncées ?L’Europe est aujourd’hui sclérosée par la peur des banquiers et par les mesures d’austérité déjà mises en place qui privent les Etats de leur capacité d’investissement, donc de développement.Or, en période de crise, le pire et le meilleur se développent généralement en parallèle :Le pire, c’est la montée de tous les populismes : xénophibie (trouver des boucs-émissaires est souvent chose aisée), nationalisme et souverainisme anti-européen qui oublient l’extraordinaire période de paix que nous connaissons grâce à la construction l’Union Européenne.Quant au meilleur, il vient de la formidable résilience des sociétés européennes et notamment de la jeunesse : la capacité des citoyens à réagir et à s’organiser pour vivre mieux en période de crise économique.Toutes les initiatives citoyennes dans les domaines de l’agriculture, des transports, de la construction, de l’éducation, … sont autant d’embryons potentiels pour inventer les sociétés de demain. La curiosité, l’imagination, la solidarité doivent devenir les moteurs d’une nouvelle construction européenne, et, pour s’assurer de sa pérennité, l’écologie doit être son carburant.David Pomies …
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Mais où se sont « enfouis » les élus ?
La confrérie des conseillers généraux gersois est-elle capable de venir débattre avec la population ? Vendredi 14 septembre, le Cercle des Citoyens 32 a organisé une soirée de débat afin de rechercher des solutions pour gérer à l’avenir les déchets gersois.Les associations de citoyens, des élus du conseil général et les représentants de Trigone s’étaient engagés à venir à ce débat. Or vendredi matin, le Président du Cercle de citoyens 32 apprend par la presse que les élus et les représentants de Trigone se débinent…De nombreuses questions se posent. Ces élus sont-ils cachottiers ? Ont-ils des projets que les citoyens ne peuvent pas entendre ? A moins qu’ils n’aient pas de propositions à faire ?Mais au-delà, la principale question est d’ordre démocratique, si un élu n’est plus capable de venir débattre avec les citoyens qui l’ont élu, peut-on considérer qu’il en est toujours le représentant du peuple ?Les citoyens présents ont malgré tout travaillé pour proposer des solutions avec pour objectif de réduire les déchets plutôt que d’en faire du business.Quelques idées fortes qui émanent des débats :Augmenter le nombre de sites d’enfouissement dans le Gers, au moins 4, voire plus.Construire un cahier des charges qui définit les critères de choix des sites puis lister tous les sites qui répondent à ces critères.Mettre en place des compensations directes aux habitants qui seraient impactés par les nouveaux sites.Expérimenter dans certaines communes la collecte des déchets au poids.Avoir la possibilité de laisser les emballages directement sur les lieux d’achat en particulier les centres commerciaux.Mutualiser à l’échelle de la commune, du syndicat de collecte, des équipements « mobiles » pour faire du BRF, traité directement sur place.Cette action pourrait être initiée au niveau départemental.Développer les actions de sensibilisation à la réduction des déchets. …
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GoodFoodMarch : La réforme de la PAC c’est maintenant !
La réforme de la PAC sera votée par l’Europe en 2013, les discussions sont déjà en cours.Parce que la politique agricole engage l’avenir de tous, Europe Ecologie les Verts se mobilise autour de l’événement GoodFoodMarch , afin d’interpeller l’exécutif européen sur les attentes réelles des citoyens en matière de politique agricole.Des associations, collectifs, des agriculteurs et des habitants de toute l’Europe convergent vers Bruxelles le 19 Septembre, sous la forme d’une grande marche, pour présenter leur vision de la PAC directement aux institutions européennes.Vous aussi exprimez vous ici et maintenant et envoyez votre message ! Ou Venez nous rejoindre sur le marché de l’isle Jourdain le samedi 8 septembre. …
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Epandages aériens de pesticides : ce n’est plus possible !!!
Une alternative : l’épandage biologique d’insectes. A quoi sert une directive européenne interdisant les épandages de pesticides par voie aérienne, si des dérogations sont accordées à tour de bras ?C’est la question que posent tous les militants et élus du Gers d’Europe Ecologie Les Verts.Plusieurs départements du Sud-ouest de la France (dont le Gers, le Lot, les Landes etla Haute-Garonne) ont été sujets à des demandes de dérogations concernant l’épandageaérien de pesticides sur des cultures de maïs, suite à la décision prise en mai 2011 par M. Bruno Le Maire, alors Ministre de l’agriculture.Ces dérogations contredisent pas moins de trois directives européennes. En effet, les effets dévastateurs qu’ont les épandages de pesticides, tant sur l’environnement que sur notre santé ont été prouvés, reconnus et c’est ce qu’entérinent la directive européenne du 21 octobre 2009, ainsi que la loi Grenelle 2 du 13 juillet 2010 ; malheureusement, dérogations et exceptions se multiplient. Tout cela est passé sous silence et l’on contourne le cadre législatif comme si cela n’avait aucune conséquence.C’est la dérogation qui semble devenue la règle négligeant les aspects sanitaires : contamination des nappes et cours d’eau, dispersion des pesticides bien au-delà des parcelles traitées donc risque pour les populations environnantes, destruction de la microfaune dont en premier lieu les abeilles.Contraints par la réaction de la population avec une pétition de plus de 10 000 personnes, les services de la préfecture du Lot ont étudiés la possibilité de traitement par lutte biologique contre la pyrale du maïs [1].La préfecture du Lot a tranché : il n’y aura pas d’épandage aérien phytopharmaceutique dans le Lot. Le préfet a opté pour un traitement par lutte biologique contre la pyrale du maïs. Les Lotois qui s’étaient opposés à l’usage de pesticides crient victoire. Mais restent vigilants.«C’est une première victoire. Mais il faut que les ministres Stéphane Le Foll et Delphine Batho prennent acte de la mobilisation et qu’avec les autres préfets de France, ils mettent fin aux épandages et privilégient les méthodes biologiques alternatives, comme l’annonce la Préfecture du Lot»Le préfet du Gers, en juillet, «autorise l’épandage de pesticides dans des conditionsrestrictives afin de permettre de concilier des impératifs environnementaux, agricoles etde sécurité alimentaire»; explique-t-il dans son communiqué.Au départ la demande d’autorisation concernait 45 communes et 2000 hectares. La dérogation préfectorale prise autorise le traitement aérien à partir du seul produit homologué à ce jour est limitée à 12 communes du Gers pour la société SODEPAC (Saint Georges, Touget, Castillon-Savès, Miradoux, Noilhan, Mansempuy, Saint Antonin, Saint Orens, Plieux, Sainte-Marie, Escorneboeuf et Lahas) et à 2 communes pour le syndicat des Multiplicateurs de semences du Midi-Toulousain (Bézeril et Samatan).Selon la préfecture aucune commune en zone Natura 2000 n’est concernée. Il est d’ailleurs précisé que le préfet invite «les maïsiculteurs concernés par l’usage de produits phytopharmaceutiques à renoncer, dès l’an prochain, à tout épandage aérien de ces produits en privilégiant le traitement exclusif par voie terrestre ou par pulvérisation de produits biologiques par voie aérienne».Dans le Gers comme dans les autres départements, pour les militants d’Europe EcologieLes Verts 32 aucune dérogation d’épandages aériens phytopharmaceutiques ne doitplus être acceptée. Il faut développer le traitement par lutte biologique, y compris, sinécessaire, par moyens aériens Une décision nationale est indispensable pour ne plusrevivre cette situation l’année prochaine.Au delà des épandages aériens de pesticides, qui finalement ne sont qu’une conséquence de cette agriculture pratiquée aujourd’hui, nous, consommateurs, habitants, agriculteurs, syndicats, chambres consulaires, associations, mobilisons-nous pour repenser l’agriculture de demain.Les Français s’inquiètent de plus en plus pour leur santé et commencent à faire le lienavec leur alimentation, leur cadre de vie. Il faut que cette prise de conscience s’amplifie,pour qu’ils deviennent des acteurs de l’Ecologie Politique de demain.Pour le groupe EELV 32 Jean Paul Dugoujon[1] La pyrale du maïs est un papillon qui fore les tiges et peut rendre le maïs impropreà la consommation par augmentation de sa teneur en mycotoxines. La méthode consisteà disperser sur les parcelles cultivées, des trichogrammes, minuscules insectes (0,5 mm environ) dont les larves parasitent et détruisent les œufs de pyrale. …
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Saccage de l’étang du Moura
La colère et la consternation des élus EELV L’étang du Moura, situé dans la Zone Natura 2000 des étangs de l’Armagnac, est classé en ZNIEFF, car il présente un intérêt très fort en matière de biodiversité, notamment par la présence d’une belle population de cistudes d’Europe.Le Conseil Général 32 souhaitait mettre en place une gestion conservatoire du site ainsi qu’un programme de valorisation pédagogique et de sensibilisation à l’environnement.C’est dans ce contexte que le Conseil Régional Midi-Pyrénées, au titre de sa politique de préservation de la biodiversité, a accompagné financièrement le programme d’étude et de préservation de laCistude d’Europe, réalisé par le C.P.I.E, dans le département du Gers.Mais, dans la nuit de samedi à dimanche, par un acte de vandalisme sans précédent, des irresponsables ont détruit un patrimoine environnemental et bâti régional.On stigmatise les actes de violence dans les quartiers, dits « sensibles ». A mes yeux, les actes commis au lac du Moura sont de même nature. Ici, on brûle une école maternelle; là, on saccage notre patrimoine.Les individus en question ignorent totalement les notions de biens communs, de patrimoine environnemental, de transmissions des connaissances…Le 22 août dernier, « l’humanité avait déjà épuisé son crédit annuel de ressources naturelles ». C’était, pour notre planète, le jour du dépassement global, pour l’année 2012. D’année en année, le processus s’accélère et le désastre écologique du Moura participe de cette accélération.Baudelaire, en d’autres temps et pour d’autres motifs, parlait de « Bêtise au front de taureau ».Cette nuit là, la « Bêtise au front de taureau » a encore sévi au lac de Moura!Françoise Dedieu-Casties pour le Groupe EELV au Conseil régional …
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Epandages aériens : ça valait le coup de se mobiliser
Le Prefet n’a finalement autorisé que 10% de ce qui était demandé en surface (300 ha au lieu de 3000, sur 12 communes au total au lieu de 45), et pour seulement 1 insecticide au lieu des 4 prévus. Avec également un message clair sur le fait qu’il ne souhaitait pas que d’autres demandes de dérogations soient déposées l’an prochain.C’est évidemment trop !!!Mais une victoire tout de même… surtout si cela signe la fin des dérogations pour l’avenir !Cependant le préavis en mairie reste à 48h (le texte national prévoit un préavis de 5 jours), ce qui rend bien difficile l’information des populations concernées, dans la mesure où les mairies des petites communes sont souvent ouvertes une seule journée par semaine… L’information ne pourra donc que difficilement être connue à temps par les riverains des épandages et par les apiculteurs concernés. Cela est très préoccupant, et aurait pu être évité avec un maintien du préavis standard que prévoit la dérogation (5 jours). …
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Lignes à Grande Vitesse, le rapport de la cour des comptes valide les propositions d’Europe Ecologie…
Communiqué du 3 juillet 2012La Cour des comptes, dans son rapport publié hier, remet en cause certains grands investissements publics qu’ont prévu de porter l’Etat et les collectivités locales, en premier plan desquels les nouvelles Lignes à Grande Vitesse. L’état des finances publiques exigent de faire des choix. Pour étayer cette analyse, sont mis en avant l’insoutenabilité financière et socio-économique, le manque de transparence du maître d’ouvrage RFF et la remise en cause du Partenariat Public Privé.Pour François Simon, « Le système français pour le développement du rail s’est enrayé, RFF plonge ses finances dans un trou sans fin. » Avant de prolonger tout investissement supplémentaire dans le déploiement de lignes nouvelles, il est absolument nécessaire de rééquilibrer les comptes de RFF et de reformer le couple avec la SNCF. La cour des comptes précise qu’un arbitrage doit être fait. RFF est allé tout azimut pour répondre à la commande des 2000 km promis pendant le grenelle. De plus, sont remis en cause les méthodes d’évaluation socio-économiques et financières pratiquée par les maîtres d’ouvrages (ici RFF), jugées comme insuffisamment transparentes et ne guidant pas toujours efficacement les décisions. La Cour des comptes le traduit ainsi : « Les évaluations a priori sont trop souvent réalisées par les maîtres d’ouvrage, sans contre-expertise indépendante : elles mettent parfois en évidence une forte rentabilité socio-économique et compensent une faible rentabilité financière par des subventions. »Guilhèm Latrubesse rappelle : « Europe-Ecologie plaide depuis déjà deux ans pour qu’une étude indépendante soit réalisée sur le projet Bordeaux-Toulouse. La ministre NKM avait repris cette proposition lors des dernières assises du ferroviaire. » Aujourd’hui, les associations et collectifs ont engagé avec leurs moyens et l’appui de certaines collectivités locales une étude. RFF a multiplié les conférences de presse pour contre-attaquer cette initiative citoyenne positive.Enfin, la Cour des Comptes juge néfaste le recours aux Partenariats Public-Privé pour le financement des LGV et alerte sur les effets pervers de cette pratique, qui à moyen et long terme vont se traduire par des dépenses en fonctionnement qui reviendront à la charge de l’Etat et des collectivités locales. François Simon réaffirme : « En tout état de cause, ce n’est pas aux régions de financer des investissements d’infrastructures nationales, elles-mêmes remises en cause par la cour des comptes ».En guise de conclusion, le rapport propose « d’accorder la priorité à la modernisation et l’entretien du réseau ferroviaire existant ». Rien à ajouter.Guillaume Cros, Président de GroupeFrançois Simon, Vice-président en charge des solidaritésGuilhem Latrubesse, Conseiller régional EELV-POC …
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Politique migratoire, "l’humanisme" plutôt que "la fermeté" !
Communiqué de presse du 29 juin 2012Dans un entretien au Monde daté du 28 juin, le ministre de l’Intérieur Manuel Valls a déclaré vouloir mener la politique migratoire du gouvernement avec \ »fermeté et humanisme\ ». Or en la matière, Manuel Valls a clairement exprimé sa volonté de ne pas aller au-delà des 30 000 régularisations de sans-papiers par an, ce au grand dam de nombreuses associations de défense du droit des étrangers.Si le ministre de l’Intérieur semble vouloir assouplir et préciser les critères de régularisation, introduire un nouveau titre de séjour de trois ans ou encore empêcher que des familles avec enfants puissent être enfermées en centre de rétention, la politique générale annoncée semble pour le moment relever bien plus de la continuité avec la période Sarkozy que du \ »changement\ ». La fermeté prend nettement le pas sur l’humanisme.Europe Ecologie Les Verts s’inquiète vivement des annonces du Ministre de l’Intérieur, en contradiction avec les promesses de campagne du candidat François Hollande, qui s’était engagé à mettre en œuvre une nouvelle politique migratoire en rupture avec celle portée précédemment. Pour EELV, en premier lieu les principes qui gouvernent la politique migratoire n’ont pas vocation à faire partie du champ de compétences du ministère de l’Intérieur. Ensuite, si comme le dit Manuel Valls, \ »Etre de gauche, ce n’est pas régulariser tous les sans papiers\ », ce n’est certainement pas non plus de continuer à enfermer des personnes en situation irrégulière dans des centres de rétention avant de les expulser manu militari. Il est essentiel de mettre en œuvre un des engagements du candidat François Hollande de bannir l’enfermement de mineurs.EELV en appelle au Président de la République, au Gouvernement et aux parlementaires pour que la France se dote d’une nouvelle politique migratoire, s’appuyant sur une vision ouverte, solidaire et responsable, inscrivant la mobilité dans une démarche globale de lutte contre les inégalités et favorisant la satisfaction des besoins fondamentaux. Nous rappelons que cette approche est celle prônée par le rapport sur le développement humain du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) intitulé «Lever les barrières», publié en 2009. EELV s’associe aux signataires de la lettre ouverte à François Hollande « Pour une nouvelle politique à l’égard des immigrés » et appelle de ses vœux une loi de régularisation de tous les sans papiers afin de satisfaire aux conditions de liberté de circulation et au respect des droits humains, consacrés par la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.Elise Lowy, Porte-parole …