Groupe local Gers

  1. Communiqué de l’association "Bien Vivre dans le Gers" après le passage de Nicolas Sarkozy…

    Communiqué de presse de l’Association Bien Vivre dans le Gers – Le 30 novembre 2011Ne faisant pas partie de la fête nous n’en avons pas moins été très attentifs aux déclarations du Président de la République rapportées par les médias.Quand le Président dit que « face à la mondialisation l’avenir c’est la qualité (…) tirer l’agriculture vers le haut est une réponse à la mondialisation…» nous sommes bien d’accord sur ce constat, mais ceci implique une remise en cause du modèle agro-industriel que l’on veut nous imposer.Le Président dit « on n’a pas le droit de faire prendre de risques aux consommateurs », alors combattons ensemble tous les OGM destinés à l’alimentation humaine ou animale, les antibiotiques en prévention des maladies dans les élevages industriels, les farines animales, les biocides, etc., autant des facteurs de risques qu’il n’est pas possible d’admettre. Le refus de la culture des OGM doit être complété par le refus de leur importation et, en ce sens, nous joignons notre demande à celle qu’a faite hypocritement M. Cartier au nom de la FDSEA, nous lui demandons de joindre les actes à la parole en favorisant le développement de filières de protéines végétales locales pour nourrir les animaux en remplacement du soja OGM qui fait partie de leur ration depuis des années.Pour « maintenir la confiance des consommateurs », encore faudrait-il qu’on ne les trompe pas en omettant de leur donner les bonnes informations sur les produits afin qu’ils puissent faire leur choix en toute connaissance de cause. L’étiquetage sur la traçabilité des viandes doit impérativement être complété par une information claire et détaillée sur leur mode d’élevage et leur nourriture.Le Président nous dit également : « il ne faut pas opposer l’environnement et les agriculteurs – les agriculteurs sont les premières victimes des pesticides… ». Ce ne sont pas les paysans que nous opposons à l’environnement mais bien l’agriculture industrielle et productiviste. Nous ne pensons pas qu’il puisse y avoir de hiérarchisation des victimes, nous sommes tous des victimes potentielles. Dès lors il convient d’orienter l’agriculture vers des formes moins impactantes pour l’environnement et la santé, faisant de l’agriculteur ce qu’il n’aurait jamais dû cesser d’être : le nourricier de ses concitoyens et non pas de leurs véhicules. Chacun sait que d’autres modèles existent, il dépend d’une volonté politique qu’ils se développent… ou pas !Quand le Président dit qu’il ne faut pas opposer l’environnement et les agriculteurs nous disons qu’il ne faut pas opposer les agriculteurs à l’environnement en les poussant vers une agriculture dont l’impact environnemental est toujours très important.Association Bien Vivre dans le GersL’Association Bien vivre dans le Gers regroupe des membres individuels et les organisations suivantes : Les Amis de la Terre, Bien Vivre à Lannepax, Confédération Paysanne, Ende Doman, EELV32, GABB32, Gascogna Terra, Générations Futures, Grain de Sable, MODEF, NPA32, PG32, Riverains Lannepax, Tasque Environnement, Terre et Toile, UFC-QUE CHOISIR 32 et est soutenue par FNE Midi-Pyrénées. …

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  2. Les poulets industriels vont-ils envahir la rue du Gers à Rungis ?

    Communiqué de presseCe 24 novembre, la filière agro-alimentaire gersoise inaugure à Rungis la rue du Gers.Volailles festives et fermières, foies gras, dont la production est déjà largement industrialisée, sont mis en avant pour leur qualité et leur saveur, le Gers en tirant sa renommée de terroir d’excellence.Mais les ambassadeurs gersois que sont Vivadour et l’incontournable André Daguin annonceront-ils à cette occasion qu’au coin de la rue arrivent en embuscade les poulets industriels, quitte à porter un coup fatal à la réputation gastronomique du département ?En effet, 20 poulaillers industriels de 182 000 animaux chacun soit 3 640 000 par an sont prêts à sortir de terre. Ils amèneront sur les étals et dans nos cantines, notamment scolaires; une viande de piètre qualité et plus chère que ce qui est promis si l’on n’oublie pas de prendre en compte les risques et les coûts pour l’environnement, la santé animale et humaine.Le Collectif Bien vivre dans le Gers comme la majorité des Gersois disent non à ce modèle d’élevage et d’agriculture qu’on leur impose. Ils demandent le retrait des projets en cours ainsi qu’un vrai débat public sur l’avenir agricole du département en véritable adéquation avec les capacités de production du territoire, tout en respectant les agriculteurs. Produire local oui, mais pas dans une logique industrielle pour une alimentation au rabais.Le Collectif Bien Vivre dans le Gers Composition du Collectif : FNE Midi-Pyrénées, Les Amis de la Terre, Générations Futures, Confédération Paysanne, Bien Vivre à Lannepax, UFC 32 Que Choisir, EELV 32, Tasque Environnement, GABB32, Ende Doman, MODEF, NPA 32 , le Collectif des riverains de Lannepax, Gascogna Terra, Grain de sable, Terre et toile. …

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  3. Lettre ouverte à Henri-Bernard Cartier.

    En Réponse à Henri-Bernard CARTIER Président de la chambre d’agriculture du Gers.Lire l’article ici ou ici.Comment peut-on proposer de signer un pacte de confiance avec les opposants et les agriculteurs Gersois quand on a refusé jusqu’à présent d’entendre leurs arguments ?Nous avions proposé la mise en place d’une table ronde afin de favoriser une réelle concertation et des échanges de points de vue sur l’avenir de l’agriculture Gersoise et la réelle nécessité de relancer une production industrielle de poulets standards. Nous ne pouvons plus, sur les sujets sensibles touchant l’alimentation, l’environnement, changer les choses tout seul » nous dit Monsieur Cartier. Mais que fait la Chambre d’Agriculture pour changer à part aller toujours dans le même sens, comme l’atteste son soutien aux projets de poulaillers industriels ? Ce n’est pas en produisant plus qu’on produira mieux si les moyens et les objectifs mis en œuvre sont toujours ceux de l’agriculture intensive qui ont prévalu jusqu’à maintenant.\ » Il faudra partager \ » ajoute t-il. Cela aurait pu être fait depuis longtemps. Est-ce vraiment si surprenant que les gersois se préoccupent de leur alimentation et de l’agriculture ?Il y a sans aucun doute un fossé entre l’agriculture que défend obstinément Monsieur Cartier et les gersois. Mais, bien heureusement il n’y a pas de fossé entre les agriculteurs et les gersois. Beaucoup sont opposés à l’industrialisation de notre agriculture et la subissent dans leur exploitation.Cette proposition de pacte de confiance intervient après que le Préfet a autorisé l’exploitation de deux sites allant produire 1,450 millions de poulets par an (première tranche d’une longue série).On impose et on propose de discuter en pleine confiance après.Les projets avortés de porcheries ou autres ne l’on pas été par manque de « confiance » mais bien pour des problèmes de légalité. (Voir la condamnation du Préfet du Gers au sujet de la porcherie de Tasque).Cela revient à proposer de signer un pacte en aveugle dans le cadre d’un dialogue de sourds où la seule préoccupation a été de nous faire passer pour des gens ne sachant pas de quoi ils parlent ou mieux de nous traiter de menteurs.Aujourd’hui on voudrait nous faire signer un pacte de confiance, quelle ironie, les conditions sont loin d’être réunies et nous continuerons à nous opposer et à dénoncer les projets de Vivadour ainsi que ceux à venir tirant l’agriculture gersoise vers des productions industrielles de bas de gamme.Jean-Bernard LECROIX,Président de l’association « Bien Vivre dans le Gers » …

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  4. Les élu-es EELV boycottent le discours de Nicolas Sarkozy à Toulouse

    Communiqué du 21 novembre 2011A l’occasion du 50e anniversaire du Centre National d’Etudes Spatiales, Nicolas Sarkozy sera en déplacement à Toulouse ce mardi 22 novembre. Le chef de l’Etat a convié l’ensemble des conseillers régionaux à assister au discours qu’il tiendra à cette occasion. Les 15 conseillers régionaux EELV n’iront pas cautionner un « Président-candidat » qui malgré ce qu’il affirme est en campagne pour sa réélection en utilisant à son profit les moyens de la République. Un « Président-candidat » qui a imposé une réforme territoriale portant un coup fatal à 30 ans de décentralisation !C’est également l’invitation du Président-candidat qui a instrumentalisé l’écologie comme simple outil de campagne électorale que nous refusons aujourd’hui. Plus globalement, les élus régionaux entendent par ce boycott condamner la politique de démantèlement des services publics et de la protection sociale, menée par le Chef de l’Etat depuis presque cinq ans. Guillaume Cros a déclaré «  Les élus Europe Ecologie s’abstiendront  de perdre leur temps en allant écouter celui qui la semaine passée tenait à Bordeaux un discours méprisant et fallacieux en matière de protection sociale. La stigmatisation systématique des fonctionnaires, des salariés ou des chômeurs que l’on va jusqu’à traiter de «voleurs » et la protection des plus riches, reste le fond de commerce du Président-Candidat. C’est inacceptable à un moment où la crise touche fortement nos concitoyens, au moment même où ils sont inquiets pour l’avenir de leurs enfants. Un tel comportement n’est pas digne d’un Chef de l’Etat, même en campagne ». …

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  5. Poulets industriels : une table ronde fragile

    Article du journal Sud-Ouest en date du 11 novembre 2011Les opposants aux projets pourraient bien bouder la table ronde du préfet« C’est ce que j’appelle mettre la charrue avant les bœufs. En acceptant deux projets, le préfet coupe l’herbe sous les pieds de la table ronde qu’il propose. C’est une démocratie tronquée. » Jean-Bernard Lecroix, de l’association Bien vivre à Lannepax, membre du collectif Bien vivre dans le Gers, n’y va pas par quatre chemins. Le jugement de Salomon appliqué par le préfet Étienne Guépratte au dossier des élevages industriels (lire « Sud-Ouest » d’hier) ne le satisfait pas. « On n’a pas forcément envie d’aller à sa table ronde », lâche même Martine Delmas, au nom de ce collectif. « Il faut encore qu’on contacte tout le monde », tempère-t-elle. Mais la tendance semble bien être celle d’un boycott. Elle aurait, à la limite, préféré un débat public. « Là, on va se retrouver en petit comité, avec une majorité de personnes favorables… On connaît déjà l’issue », poursuit-elle.Sur le terrain juridiqueC’est aussi sur le terrain juridique que les associations entendent se battre. « On a une avocate spécialisée dans l’environnement », précise-t-elle. De même, « on va essayer de continuer à informer le public, en organisant des débats, en réagissant à certaines informations, certaines actions de Vivadour. » Une déception d’autant plus grande que, même s’ils s’attendaient plus ou moins à cette décision, les opposants à ces projets savaient que « le préfet avait la possibilité de tout geler », souligne Jean-Bernard Lecroix. « On a l’impression d’être complètement méprisés. » Même déception, mais plus mesuré de la part de Philippe Martin. Le président du Conseil général estime que le préfet aurait tout le temps d’organiser cette table ronde, comme il le lui avait demandé le 23 octobre. Toutefois, le patron du Département se dit prêt à participer à la plateforme de réflexion annoncée par le représentant de l’État. « Est-ce que de ce mal sortira un bien, c’est-à-dire l’établissement de règles qui n’existaient pas ? » poursuit-il. « Il faut y aller, il faut plaider la cause. » Appel du pied de VivadourPour le directeur général de Vivadour, Franck Clavier, la position du préfet va à la fois dans le sens des procédures engagées pour les deux projets acceptés, et répond tout à la fois « aux interrogations de la société civile » et de la « transparence » dans laquelle le groupe affirme avoir voulu agir. « On accepte de participer à la plateforme de réflexion de manière à expliquer de façon plus didactique et pédagogique ces projets. Nous avons aussi accepté de rédiger une charte, et de nous y conformer. Cela nous permettra de beaucoup mieux expliquer ce qu’on fait, et qui est malheureusement mal connu de la société civile », ajoute Franck Clavier. « Les gens découvriront des modes de production qui sont anciens. Ils découvriront aussi le sérieux et la qualité qu’il y a derrière. » « On se prête au jeu, poursuit Franck Clavier, qui consiste à mieux éclairer la société civile, et en particulier le Conseil général », ajoute-t-il, en forme d’appel du pied. « Dans un département agricole, il est anormal qu’il y ait un tel fossé entre deux instances qui visent à développer le département. » Philippe Andréoulis …

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  6. Le préfet a autorisé les projets de Saint-Elix-Theux et Lannepax…

    Communique du Collectif Bien Vivre dans le Gers – 10 Novembre 2011Le 6 Novembre, le préfet du Gers a autorisé les 2 premiers projets de poulaillers industriels de Vivadour situés à Saint Elix Theux et à Lannepax.Il dit s’être appuyé sur l’enquête du Conseil Général de l’Agriculture dont il avait limité la mission au seul aspect économique de ces projets, occultant les impacts environnementaux et sanitaires.N’ayant consulté que les structures soutenant l’aviculture industrielle, rien d’étonnant à ce que l’avis rendu soit favorable.Le préfet aurait obtenu de Vivadour le gel temporaire des autres projets. Il nous a proposé la mise en place d’une plate-forme de réflexion sur l’avenir de la filière avicole gersoise avant de continuer à examiner la création de nouveaux sites de production.Etrange conception du débat démocratique que de décider avant de lancer la discussion.Les 17 organisations du collectif Bien vivre dans le Gers s’engagent à mettre en place le débat public qui leur a été refusé. Elles sont déterminées à activer tous les moyens utiles, y compris la procédure juridique, pour faire échec à ces projets qui constituent une dérive industrielle néfaste pour les agriculteurs et l’ensemble des gersois. …

  7. EDF condamnée pour avoir fait espionner les ordinateurs de Yannick Jadot et de Greenpeace…

    Réaction presse de Cécile Duflot – 10 novembre 2011 Craignant une action révélant la vulnérabilité de l’EPR de Flamanville, certains dirigeants d’EDF avaient fait espionner les ordinateurs de Greenpeace et de Yannick Jadot, Député européen Europe Ecologie Les Verts. L’entreprise vient d’être condamnée à 1,5 million d’euros d’amende et certains de ses cadres dirigeants se sont vus infliger des peines de prison ferme. Au lendemain des mensonges honteux d’Henri Proglio sur la sortie du nucléaire, cette condamnation illustre la faillite morale de certains dirigeants EDF. Bien loin de défendre le service public, certains dirigeants détournent ses valeurs et leur entreprise en se compromettant dans une défense mensongère du nucléaire. Six mois après Fukushima, au moment où l’EPR s’annonce être une énorme catastrophe industrielle, la France a plus que jamais besoin d’un débat serein sur le nucléaire. Un débat sans mensonge, sans barbouze, sans propagande. Nous aurons besoin d’un véritable service public de l’énergie pour mettre en place la transition énergétique. Europe Ecologie Les Verts partage la consternation des salariés d’EDF et de toutes celles et ceux qui tiennent à ce service public, à ses valeurs et assistent aux méthodes barbouzardes de certains dirigeants d’EDF. Cécile Duflot. …

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