Groupe local Gers

  1. Le méthane pour lutter contre les algues vertes, ça n’a aucun sens !

    Communiqué de presse du 18 juillet 2011Le 7 juillet dernier, lors de son déplacement dans le Finistère, le Président de la République a lié la lutte contre les algues vertes qui envahissent de plus en plus les plages bretonnes au développement de la méthanisation des effluents agricoles. Présenter la méthanisation comme un moyen de lutte contre les algues vertes (dues à la contamination nitrique des eaux) est pourtant totalement infondé ! En effet, ce traitement n’élimine en rien l’azote ni le phosphore contenu dans les déjections, ces éléments subsistant dans le résidu qu’il faudra toujours épandre. Or, les marées vertes, mais aussi, au large, les proliférations de micro-algues toxiques, sont la conséquence directe d’un apport massif par les cours d’eau de l’azote issu du lessivage des sols agricoles surfertilisés.En Bretagne cette surfertilisation provient notamment d’un déséquilibre entre le nombre d’animaux d’élevage et la surface des terres agricoles susceptibles de recevoir leurs déjections: aux engrais azotés de synthèse utilisés massivement sur les cultures qui en grande partie alimentent les élevages, vient s’ajouter l’azote présent dans les déjections animales, dont un bon tiers provient de la ration de soja importé du Brésil.  Dans certains contextes et à petite échelle, transformer en méthane le lisier issu des élevages peut être une pratique intelligente sur le plan énergétique, mais le soutien public à l’implantation de gros dispositifs de méthanisation des effluents d’élevage risque fort de favoriser les grosses unités de production animale, en leur donnant un alibi environnemental… Le problème des algues s’en trouverait alors encore accru ! Parallèlement, un projet de décret en matière d’épandage d’azote prévoit de remplacer le mot surface épandable par surface agricole, faisant ainsi subtilement passer la limite tolérée d’épandage de 170 à 215 kg d’azote par hectare  alors que les sols bretons n’en peuvent plus ! Au lieu de résoudre le problème en  limitant la taille des usines à viande, l’Etat cède une fois de plus au lobby des éleveurs industriels et aggrave le problème. Au total, le citoyen paye plusieurs fois : il soutient une agriculture polluante, il finance des équipements couteux qui ne résolvent pas le problème, il subit une forte dégradation de l’environnement, il perd localement du chiffre d’affaires avec la baisse du tourisme, il génère en dépenses de santé le coût sanitaire de ce modèle absurde….Il est pourtant possible et nécessaire de concevoir pour la Bretagne, comme pour les autres régions de France, un système agricole moins spécialisé, plus respectueux de la qualité de l’eau et de la biodiversité, en lien avec la consommation locale, respectueux des revenus et des conditions d’existence des agriculteurs.  L’élevage, en Bretagne comme ailleurs, doit retrouver sa place, équilibrée, au cœur des systèmes agricoles. Les légumineuses fourragères cultivées localement sont préférables aux importations massives de soja latino-américain. La viande doit retrouver une place plus mesurée dans la consommation alimentaire humaine, être produite sur tout le territoire et d’abord dans les zones herbagères pour les ruminants.Europe Ecologie – les Verts Contact : Sarah Feuillette 06.28.23.69.45 …

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  2. Gaz de schiste, alerte en Gascogne !

    Gaz de schiste, ni dans le gers, ni ailleurs. Une demande de permis dans le GersAprés la région parisienne, le Sud-Est, voici le permis dit de Beaumont de Lomagne. Depuis plusieurs mois, une demande de permis d’une surface gigantesque, 10 405 Km2, la plus grande de France, a été déposée par la société américaine BNK Pétroléum. Elle s’étend sur 8 départements dont  le  Gers.  La bataille n’est pas finie, les permis ne sont pas retirés Contrairement à l’idée reçue, la loi adoptée le 30 juin 2011 par l’Assemblée Nationale n’interdit pas  l’expérimentation, l’exploration, et l’exploitation des hydrocarbures compris dans la roche mère. Ainsi, les permis exclusifs de recherche délivrés dans la plus grande discrétion par M. Borloo ne sont toujours pas retirés, seul le procédé dit de la fracturation hydraulique, dénoncé par tous, est interdit pour les phases d’exploration et d’exploitation. La porte est toujours ouverte à des fins scientifiquesMais rien n’empêcherait les industriels du secteur de contourner la loi en utilisant d’autres termes ou d’utiliser la fracturation pour des phases d’expérimentations « contrôlées ». Il serait naïf de croire qu’ils s’arrêteront là. Les prix de l’énergie s’envolent, pourquoi renonceraient-ils aux profits colossaux qui s’annoncent pour leurs actionnaires ?Avec prés de 500 000 puits, des territoires américains dévastésEn Pensylvanie par exemple, 71 000 puits sont exploités actuellement. Les nappes phréatiques sont asséchées et le sous-sol totalement pollué, une eau de surface partiellement radioactive. Les dégâts sont tels que l’agence américaine de l’environnement (EPA) a lancé une étude globale sur les impacts environnementaux et sanitaires. Elle devrait être  publiée fin 2012 ! Nul besoin attendre ce rapport pour constater les impacts que subissent déjà de nombreux américains comme le démontre Josh Fox dans son film Gasland (nominé aux Oscars 2011, prix du festival de Sundance).Des impacts environnementaux et des risques sanitaires considérables. Pour chercher les gaz emprisonnés dans du schiste, il faut d’énormes quantités d’eau, ce qui pose déjà le probléme de l’approvisionnement alors que les périodes de sécheresses se multiplient! Mais il faut également du sable et un cocktail de produits chimiques servant à pénétrer et liquéfier la roche. La variété de ces adjuvants chimiques est très impressionnante (prés de 500). Ces produits se retrouvent ensuite dans les eaux usées rejetées lors des forages dont certains sont toxique. Tous ces polluants vont venir perturber les stations d’épuration déjà bien sollicitées.Des risques d’incendies et d’explosionsAu-delà des risques sanitaires, à plus ou moins long terme, on ne doit pas oublier les éventuels risques d’explosions et d’incendies liés à la présence de gaz dans l’eau de sortie, en particulier du méthane, extrêmement volatil et inflammable. A Leroy Township (USA avril 2011), la population a dû être évacuée à la suite d’une explosion dans un puits et  toute l’eau polluée s’est déversée dans les cours d’eau ! Des paysages défigurésCette activité nécessite l’élargissement de routes, le passage de milliers de camions transportant matériel et eau, la construction d’infrastructures qui ne seront jamais démantelées. Nous verrons apparaître dans nos paysages des derricks, des sols dévastés, des aires de stockage d’eau, en attente de dépollution.Il est évident que les dangers écologiques sont bien plus considérables que les retombées économiques pour les populations locales. Nous savons bien que les industriels mettront tout en oeuvre pour acquérir un maximum de bénéfices avec un minimum de responsabilités. Comment ne pas se souvenir d’AZF ?Ce n’est pas ce monde que nous voulons construire!L’urgence climatique  nous impose une transition énergétique sans plus attendreOn ne peut laisser le gouvernement et les pétroliers gérer de la sorte l’urgence climatique et sociale:  le dérèglement du climat et ses conséquences…Au même titre que l’énergie nucléaire, nous devons tourner le dos aux énergies qui mettent en péril notre avenir et notre planète.Il faut amorcer la transition énergétique, nous ne pouvons plus attendre, les alternatives existent. Pour cela il faut investir massivement sur les énergies renouvelables, aller vers la sobriété et l’efficacité énergétique. Des scénarios chiffrés et opérationnels existent déjà (Négawatt). Nous devons combattre cette aberration écologique, économique et sociale !Dés maintenant, on peut : Rejoindre la convergence citoyenne pour une transition énergétique les 26, 27 28 Août 2011 à Lézan dans le Gard Plus d’infos : clic.Signer et diffuser la pétition en ligne « Gaz de schiste non merci \ » : clic. Financer la bataille juridique en faisant un don à 66% défiscalisable à l’association loi 1901 SANS GAZ créée le 3 mars 2011 (Adresse Le Cun du Larzac à Millau 12 100) : clic. Nadia BAITICHE. Quelques liens pour infos Loi http://www.assemblee-nationale.fr/13/dossiers/interdiction_exploration_exploitation_hydrocarbures_non_conventionnels.asp http://gazschiste.wordpress.com/2011/05/11/loi-interdisant-la-fracturation-hydraulique/ blog de P.MARTIN http://www.philippemartin-gers.net/article-conclusions-sur-la-mission-sur-les-gaz-de-schistes-77610329.html France Nature Environnement http://www.fne.asso.fr/fr/nos-dossiers/energie/gaz-de-schiste.html http://aspie-72.over-blog.com/article-fne-et-le-gaz-de-schiste-78460939.html Science et avenir http://www.sciencesetavenir.fr/actualite/nature-environnement/20110701.OBS6271/gaz-de-schiste-la-fracturation-hydraulique-interdite-en-france.html#gazpermis http://www.sciencesetavenir.fr/actualite/fondamental/20110510.OBS2775/infographie-l-exploitation-du-gaz-de-schiste.html … (à prendre avec des pincettes les infos sur ce site ) http://www.rue89.com/planete89/2011/03/02/le-wikileaks-des-gaz-de-schiste-la-radioactivite-192960 POSITION EELV, TRACTS, LETTRES, SITES WEB, DEBATS, COLLECTIFS … http://nonauxgazdeschiste82.over-blog.fr/article-demande-du-permis-de-beaumont-de-lomagne-73827192.html http://www.eelv.fr/projet-2012/jeudis-de-l-ecologie-2012/les-jeudis-en-video-comme-si-vous-y-etiez/6533-gaz-de-schiste-quels-risques-quels-recours-pour-les-citoyens-et-quelles-alternatives-energetiques/ http://europeecologie.eu/+-Gaz-de-schiste-+ http://www.france.attac.org/gaz-et-huiles-de-schistes-passez-laction http://www.stopgazdeschiste30.com/ http://gazschiste.wordpress.com/collectifs-stop-gazschiste/ http://www.ardecheecologie.fr/2011/01/gaz-de-shistes-la-lettre-d-europe-ecologie-ard%C3%A8che-aux-%C3%A9lus-de-lard%C3%A8che-m%C3%A9ridionale.html http://fne.mp.regionales2010.over-blog.com/article-projection-debat-contre-la-prospection-des-gaz-et-huiles-de-schiste-toulouse-29-juin-78006827.html …

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  3. La nouvelle équipe est en place…

    Communiqué de presse.Europe Ecologie les Verts du Gers (EELV-Gers) s’est réuni le 27 juin dernier pour élire son nouveau bureau, qui assurera la coordination, l’animation et la communication du groupe local pour les 3 années à venir. Cette nouvelle équipe continuera à promouvoir l’écologie politique dans le département. Nous sommes aujourd’hui un groupe départemental fort de ses adhérents, coopérants et sympathisants. Nos objectifs : co-construire et apporter des solutions viables aux problématiques locales, soutenir des initiatives écologiques et valoriser les richesses de notre territoire pour un développement équilibré et soutenable, porteur de qualité de vie et d’équité sociale. Au-delà de l’environnement, l’écologie politique construit un projet économique et social d’avenir et apporte des solutions transversales, pour répondre à la question : quelle société souhaitons-nous ? Pour y répondre ensemble, EELV propose une démocratie active au-delà des échéances électorales, qui place le citoyen au cœur de la réflexion politique. Chacun peut ainsi participer à nos réunions mensuelles, ou nous aider dans nos engagements au quotidien. Dynamique, notre groupe, réparti sur tout le Gers, travaille sur des dossiers concrets en relation avec les acteurs locaux et les élus. Nous nous mobilisons ainsi pour une agriculture qui préserve les terres et la santé plutôt que de poursuivre dans une agriculture destructrice de l’environnement et des emplois, comme les projets d’élevage de poulets intensifs du groupe Vivadour sur plusieurs sites du département.  Nous nous mobilisons pour une production d’énergie renouvelable et locale, plutôt que de se lancer dans l’exploitation des gaz de schistes comme le souhaiterait la société américaine BNK petroleum, qui a déposé une demande de permis d’exploration pour plus de la moitié du département autour de Beaumont de Lomagne… Enfin, pour échanger avec tous, le groupe EELV du Gers mettra en place dès la rentrée une série de rencontres débats pour toutes celles et ceux qui veulent construire un nouveau modèle pour notre société. La première aura lieu le jeudi 8 septembre 2011 à Auch sur le thème du Nucléaire. La participation citoyenne aux débats politiques sera un axe fondamental de la feuille de route de la nouvelle équipe de coordination du groupe local EELV32. Le nouveau bureau : –    La secrétaire et ses adjoints : Bénédicte MELLO, Philippe LE GOANVIC, Nadia BAITICHE –    La trésorière et son adjoint : Ghislaine BELLANGER et Rui OLIVEIRA –    Ses deux porte-paroles : Anne GOUYON (groupe local EELV Gers) et Fatma ADDA (élus). …

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  4. L’eau d’Auch ne sera pas encore en régie municipale

    Les rassemblements des collectifs devant la mairie et les rencontres avec le Maire d’Auch, n’auront pas suffi. La décision sur la gestion de l’eau à Auch a été tranchée lors du conseil municipal du lundi 4 juillet 2011.Dès 20h00, nous étions devant la mairie aux côtés de l’association “EAUCH Bien-commun” qui milite pour une régie publique.20h30 : Le conseil municipal débute dans la salle des Illustres de la mairie. S’égraine alors la litanie des dossiers : “Dossier 5823, il est demandé au conseil municipal d’autoriser le Maire à signer l’avenant.Des oppositions ? ( silence) , des abstentions ? (silence), je vous remercie.Dossier 56………”Arrive enfin le dossier sur la gestion de l’eau :Le maire, Frank Montaugé, rappelle qu’il avait promis une eau de qualité au meilleur prix pour les auscitains lors des municipales. Le dossier est en chantier depuis un an et demi et un ingénieur a été recruté par la mairie. La gestion en régie publique n’a pas été retenue tout d’abord pour des questions de coût.  Les sociétés candidates ont proposé une diminution du coût d’exploitation de 1M€ (de 3M€ à 2M€). Alors qu’en régie, l’économie n’aurait été que de 0,4M€. De plus le maire estime que les services municipaux n’ont pas les compétences techniques requises pour produire une eau de qualité.C’est donc Véolia-eau pour la production d’eau potable et Saur pour l’assainissement qui remportent le marché réduit à 6 ans. D’après M. Le Maire, ce délai devrait permettre les acquis de compétences nécessaires par les services municipaux qui prendront en charge  le contrôle de la qualité de l’eau dès 2012.Les groupes politiques du conseil municipal notent qu’ils ont été bien associés à l’étude de ce dossier tout au long de la procédure. Les “alternatifs“ rajoutent que l’eau est un bien public et qu’il faudrait une régie mondiale de l’eau (!?). Les communistes soulignent que les délais étaient trop courts pour passer en régie municipale.Lors de l’interruption de séance qui suit, “EAUCH bien commun” et le NPA, s’expriment pour souligner les manques de concertation des citoyens au cours de la démarche et regrettent que le choix de la régie publique n’ait pas été travaillé davantage.A la reprise, le vote est sans appel : aucune opposition, 2 abstentions (Alternatifs et MCR).Le Maire s’engage à faire participer d’avantage la population à l’avenir sur ce sujet en particulier à travers l’Agenda 21.Ce sera nécessaire car de nombreux problèmes se posent encore : la qualité de l’eau n’est pas toujours au rendez-vous ; en cause, des installations en fer trop vétustes, des défauts d’assainissements qui font que certaines eaux usées se retrouvent directement dans le Gers !On peut acter que cette décision permet quelques progrès : diminution du coût de l’eau pour les familles, début d’implication par les services municipaux, promesse de participations citoyennes,… mais une étude démarrée plus tôt avec la participation des associations n’aurait-elle pas permis de rentrer dans la régie municipale dès 2012 ?Philippe Le Goanvic  …

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  5. Catherine Grèze remporte le prix "Fair Politician" !

    Communiqué de presse – Strasbourg, le 5 juillet 2011Pour une politique plus juste et équitable : la députée européenne Catherine Grèze remporte le prix \ »Fair Politician\ » de la meilleure parlementaire de l’année ! Depuis 2009, la Fondation Evert Vermeer, qui dirige le projet \ »Fair politics\ », attribue le prix de politicien le plus juste et équitable aux membres du Parlement européen qui ont le plus contribué à améliorer la Cohérence des Politiques pour le Développement. Sans politiques cohérentes, la coopération au développement ne peut pas être complètement efficace. À Bruxelles, c’est l’EVF qui contrôle les questions parlementaires, les amendements, les rapports et les avis, puis accordent des points aux députés européens. À la fin de l’année parlementaire les tableaux d’affichage sont vérifiés et le prix est attribué.  La cérémonie de remise du prix a eu lieu au Parlement européen ce 29 juin 2011. Les 3 premiers de chaque groupe politique ont été invités à participer à la cérémonie. Le Groupe S&D et le Groupe des Verts ont gagné la plupart des points cette année. Les meilleurs scores vont aux députées Judith Sargentini, Franziska Keller et Eva Joly. Mais la gagnante de l’année est la députée européenne Catherine Grèze. Elle a marqué des points en proposant des amendements notamment sur le rapport relatif aux flux migratoires, le rapport concernant la PAC à l’horizon 2020 et le rapport sur la nouvelle politique commerciale de l’UE, mais également du fait de son rapport pour avis sur la dimension extérieure de la politique sociale. Catherine Grèze voit ce prix  comme un encouragement pour continuer à améliorer la cohérence des politiques pour le développement au Parlement européen.Pour en savoir plus : clic. …

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  6. Pas de JO à Annecy : une bonne nouvelle pour les Alpes !

    Le comité international olympique (CIO) vient de mettre un point final à la candidature d’Annecy aux Jeux olympiques d’hiver 2018. 30 millions d’euros en grande partie d’origine publique ont été dépensés en vain.Le projet était surprenant : retombées impossibles à quantifier, sinon par l’autosatisfaction d’une élite locale et nationale ; aggravation de la pression foncière et immobilière, déjà dramatiquement ressentie par les agriculteurs et tous ceux qui font vivre la montagne loin des paillettes ; aggravation de la ponction sur la ressource en eau, de plus en plus fragilisée en montagne par des canons à neige qui avalent 20 millions de mètres cubes chaque année en France… Le concept fumeux d’ « écostations » enrobant la candidature d’Annecy aux Jeux Olympiques, ne correspondait à aucun cahier des charges ni aucun engagement mesurable.  Si les JO s’étaient tenus à Annecy, ils se seraient traduits par une catastrophe économique et écologique qui aurait aggravé le bétonnage de la montagne et la destruction des ressources et de la biodiversité. Les Alpes valent mieux que d’être détruite pour servir de support publicitaire à Coca-Cola et aux grands sponsors qui font marcher le CIO.Europe Ecologie les Verts se réjouit de l’abandon du projet «JO Annecy 2018» et propose un autre avenir pour la montagne : il nous faut revoir son modèle d’aménagement vers un développement cohérent du territoire et le respect et l’élargissement des réserves naturelles préservées.Europe Ecologie les Verts …

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  7. Assemblée plénière du 19 mai 2011 : Pourquoi les élus EELV ont quitté la salle ?

    Intervention de Guillaume Cros.Monsieur le Président, mes chers collègues,Notre mouvement d’humeur de tout à l’heure ne vise bien évidemment pas l’institution qu’est le Conseil Economique Social et Environnemental Régional qui joue un rôle démocratique important dans notre république. Par contre, nous n’acceptons plus les prises de position personnelles et incessantes de son Président. Des positions qui n’ont la plupart du temps pas été discutées au CESER, des positions souvent rétrogrades et partisanes voire méprisantes. Méprisantes pour nous écologistes, pour les électeurs qui nous font confiance, mais pas seulement… Je cite Monsieur Chauzy : « l’intégrisme écologique est devenu un thème électoral, qui s’est répandu partout entrainant une diabolisation du développement économique des activités de production, rendant de plus en plus difficile la construction de projets ferroviaires, routiers, de réserves d’eau, sans contradicteurs ». Mais Monsieur Chauzyavoir des contradicteurs c’est le jeu de la démocratie. Mais quand même quelle vision rétrograde et partiale des écologistes !Quoiqu’en dise Monsieur Chauzy, et alors même que de plus en plus de citoyens en prennent conscience, les urgences écologiques et sociales impliquent la responsabilité du plus grand nombre et la prise en compte de l’intérêt général, pas la soumission aux puissants…Anticiper le réchauffement climatique, préparer les chamboulements énergétiques, répondre aux urgences c’est sortir des modèles qui ont créés le réchauffement et les urgences.Il est dommage que le responsable d’une assemblée qui doit donner des perspectives à LA Politique reste pétri de certitude dans de vieux schémas dogmatiques. Les exemples ne manquent pas : OGM, nucléaire, autoroute, ours, LGV, Traversée Centrale des Pyrénées… autant de sujets où Monsieur Chauzy se fait le porte parole des puissants, des intérêts particuliers, pas de l’intérêt collectif.Je le répète, ce signe fort de ne pas participer au discours de Monsieur Chauzy, ne remet pas en cause le travail du CESER, ni le grand respect que nous avons pour les conseillères et les conseillers qui le composent. …

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  8. La mort de Ben Laden n’est pas l’épilogue de la lutte contre le terrorisme

    Communiqué de presse du 5 mai 2011Europe Ecologie Les Verts mesure l’étendue à la fois symbolique et politique de la mort du leader d’Al Qaeda, Oussama Ben Laden, tué par un commando de l’armée américaine au Pakistan après une traque de dix ans.Pour EELV, la véritable justice aurait consisté… en une arrestation et un procès de Ben Laden qui n’aura malheureusement pas lieu pour établir toutes ses responsabilités dans la mort de tant d’innocents frappés par les attentats terroristes dans le monde et dont ceux du 11 septembre 2001 restent comme emblématiques. Pour établir aussi comment l’action des Etats-Unis dans la guerre d’Afghanistan des années 1980 et dans la coopération et le soutien au régime monarchique dictatorial saoudien ont pu contribuer à l’émergence d’Al Qaeda.Incontestablement, la mort de Ben Laden constitue un apaisement pour le peuple américain et un succès pour le président Obama.L’élimination de Ben Laden ne signifie pourtant pas l’élimination du terrorisme d’Al Qaeda, moins encore celle du terrorisme, comme viennent de le montrer les évènements dramatiques de Marrakech.Elle constitue toutefois un revers pour Al Qaeda, une organisation ennemie des droits de l’Homme et de la démocratie, qui constitue un allié objectif pour tous les adeptes occidentaux d’une collaboration avec les dictatures corrompues du monde arabe, faussement considérées comme un rempart face au terrorisme, et pour les tenants d’une confrontation des civilisations, alors que le printemps des peuples arabes démontre qu’ils partagent l’aspiration universelle à la liberté, aux droits de l’Homme et à la démocratie.La mort de Ben Laden est peut-être l’épilogue des attentats du 11 septembre 2001, après l’assassinat ciblé de nombreux commanditaires, sans jugement mais elle ne constitue pas la fin du terrorisme.EELV rappelle que celle-ci doit reposer d’abord sur l’éradication des causes mêmes du fanatisme terroriste,  qu’il soit religieux ou lié à la misère et désespérance sociale.Cela passe par un combat résolu pour l’accès de tous aux besoins fondamentaux, pour la redistribution des richesses, pour la régulation internationale des échanges économiques et par une lutte déterminée contre les paradis fiscaux. Europe Écologie Les Verts …

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  9. « Le nucléaire assure l’indépendance énergétique de la France » : vraiment ?

    Tribune publiée dans Terra eco, par Hélène Gassin (Vice-présidente EELV de la région Ile-de-France) et Arnaud Gossement (Avocat et Maître de conférences à Sciences Po)Chronique – Le débat sur l’énergie en France est encombré de présupposés, voire quelques mythes qui confinent parfois au mensonge.L’attitude de nombre de dirigeants français face au drame intolérable de Fukushima est en partie le produit de ces croyances. Devant l’ampleur de la pollution mentale qu’elles engendrent il est impératif de les déconstruire. L’indépendance énergétique fait partie de ces dogmes construits il y a quelques décennies lorsque le nucléaire français construisait sa rhétorique, inventait son « story telling » pourrait on dire. Ainsi, la France est supposée jouir d’une grande indépendance en matière d’énergie, grâce à l’énergie nucléaire. Le taux officiel d’indépendance énergétique oscille entre 50 et 51% selon les années. Une telle performance dans un pays qui importe la quasi-intégralité du pétrole, du gaz, de l’uranium et du charbon qu’il consomme a de quoi étonner. Cela mérite donc que l’on y regarde de près.Le taux d’indépendance énergétique est officiellement défini et calculé comme la part des productions énergétiques « nationales » dans la consommation totale d’énergie primaire [1] et ça paraît effectivement logique.Mais la première limite concerne la prise en compte de l’électricité nucléaire. Pour établir des unités communes additionnables et comparables – les tonnes équivalent pétrole -, la comptabilité de l’énergie évalue la quantité de combustible fossile qui aurait été nécessaire pour produire le même résultat mais en utilisant le rendement de la technologie considérée, soit 33% pour le nucléaire. En effet, seulement 33% de la chaleur dégagée par le réacteur est convertie en électricité, le reste est dispersé.Mais si l’on cherche à savoir quelle quantité de combustible importé est évitée par le recours à des moyens de production « nationaux », est-il bien utile de prendre en compte les quantités de chaleur perdues du fait du mauvais rendement des centrales nucléaires ?C’est comme si l’on comparait la valeur nutritionnelle d’un ration de pommes de terres et d’artichauts sur la base du produit initial et pas de ce que l’on consomme vraiment…Avec cette règle plus les rendements sont mauvais plus l’indépendance est forte puisqu’elle est calculée non pas à partir du service rendu (l’électricité) mais à partir de toute l’énergie dépensée, y compris celle qui va réchauffer les oiseaux ou les rivières.Si le rendement du nucléaire était de 10% l’indépendance énergétique de la France atteindrait 72% !Une méthode permettant d’obtenir une image plus juste est de calculer la quantité de gaz naturel qu’il serait nécessaire d’importer pour produire autant d’électricité que le parc nucléaire, avec des centrales à cycle combiné d’un rendement de 55%.Les experts de l’association Global Chance ont refait les calculs sur cette base et obtiennent un taux d’indépendance énergétique de 36% seulement [2].Mais la plus importante limite à cette méthode est sans aucun doute qu’elle considère l’électricité nucléaire comme une énergie nationale alors que la totalité du minerai d’uranium est importé. On nous explique généralement que l’essentiel de la valeur ajoutée étant dégagé ici, on considère que l’uranium est français. C’est un peu comme si l’on disait que tout le pétrole raffiné en France devenait français… Cela reste pourtant une importation physique bien réelle et dénote une conception très particulière de nos relations avec un pays comme le Niger…En considérant le nucléaire comme une énergie importée dans la comptabilité officielle, le taux d’indépendance énergétique chute à moins de 10% !Le mythe de l’indépendance énergétique française a la peau dure. Il dénature le débat en imposant une vision totalement déformée de la réalité. La France est en fait doublement dépendante, du pétrole ET du nucléaire. Ce sentiment d’indépendance est à rattacher à l’histoire du développement du nucléaire en France. Vision gaullienne d’indépendance stratégique avec la mise au point de la bombe tout d’abord, puis lancement d’un vaste programme électro-nucléaire à la suite du choc pétrolier de 1973. Le nucléaire est donc perçu comme élément majeur pour la position de la France comme grande puissance indépendante des Etats-Unis pour sa défense via la dissuasion nucléaire, et ensuite indépendante des importations de pétrole pour sa production d’électricité. Ce deuxième point étant immédiatement extrapolé en indépendance énergétique puisque le fait d’importer massivement le pétrole utilisé comme carburant est ignoré dans un pays où l’ensemble des problèmes énergétiques est largement assimilé aux problèmes de fourniture de l’électricité.[1] L’énergie « primaire » correspond à des produits énergétiques « bruts » utilisés tels qu’ils sont fournis par la nature ou à peu près : charbon, pétrole, gaz naturel, bois… Pour l’électricité, on considère comme « électricité primaire » : nucléaire, hydraulique, éolien, photovoltaïque. L’énergie finale est celle réellement disponible après transformation, hors auto-consommation, pertes etc. En France l’énergie finale représente environ 60% de l’énergie primaire.[2] Retrouver le calcul sur le « petit mémento énergétique » – Global Chance, Janvier 2003. Les ordres de grandeur des différentes énergies n’ont hélas pas changé. …

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