Conseil municipal du 17 novembre 2014

Ass Cit

« La démocratie est l’affaire de tous ! »

Présentation, par Pascal Clouaire, de la politique du groupe du Rassemblement en matière de démocratie locale lors du conseil municipal du 17 novembre 2014.

Maryvonne Boileau est intervenue au nom du Groupe des élus du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes. Voici les éléments du dossier.

Retrouvez les discussions sur cette question lors du conseil municipal du 26 mai 2014 en vidéo

Pour parler des difficultés d’aujourd’hui, il est indispensable de faire un peu de retour en arrière. C’est important pour  tenter d’analyser une situation où l’urbanisme est parfois pensé sans avoir suffisamment  réfléchi à l’ensemble des conséquences des nécessaires créations de services publics.

Les écoles maternelles et élémentaires relèvent totalement de la responsabilité communale. Une  ville se transforme, et notamment Grenoble, qui a vu son urbanisme évoluer durant ces 15 dernières années,  principalement dans les quartiers nord.

En arrivant en 1995, la nouvelle majorité a dû prendre en charge les urgences sur le patrimoine scolaire : les nombreuses toitures non entretenues, répondre à la grande vétusté du chauffage des écoles, avec parfois des pannes en plein hiver. Le premier enseignement à tirer : c’est qu’il faut prévoir un entretien régulier de ce patrimoine.

A partir de 2001,  la majorité s’est mise au travail pour envisager un Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI) sur le patrimoine scolaire, ce qui a entraîné de nombreuses transformations et améliorations. C’est ainsi qu’ont eu lieu le changement complet du mobilier de nombreux restaurants scolaires, ainsi que des rénovations d’écoles Elisée Chatin, Jean Racine, Jean Jaurès, ou encore Sidi Brahim et le Jardin de Ville. Sans oublier les regroupements des écoles du quartier Mistral, pour ne faire plus qu’une seule école qui permettait aux enfants d’être scolarisés en face du Plateau. Et aussi, le début des travaux  d’accessibilité de certaines écoles, au moins une par secteur. Où en sommes-nous aujourd’hui, à 6 mois de l’obligation de l’accessibilité de tous les bâtiments publics, dont les écoles ?

Mais il n’y a pas eu que des efforts sur le patrimoine scolaire : à commencer par des choses basiques comme le retour aux aspects réglementaires c’est à dire  les inscriptions par la ville et non plus par les directeurs d’écoles, le décloisonnement des écoles à section de langues étrangères, ou bien encore tout le travail pour les classes musique et danse  à Léon Jouhaux, ou bien encore audiovisuelles à Chatelet. Qu’en est il aussi aujourd’hui de l’introduction de 17 % de bio dans les cantines en 2008, nous en sommes à combien ?

Et c’est là que nous en arrivons aussi à Lucie Aubrac, qui devra nous servir d’enseignement pour le mandat qui vient de commencer.

L’école Lucie Aubrac qui a un besoin urgent de complément de places, a une longue histoire d’hésitations et d’études plus ou moins approximatives. En effet, au moment de la mise en œuvre du projet de la Caserne de Bonne, s’est immédiatement posée la question de la construction d’une école. Mais cette école élémentaire n’était pas seule dans le paysage, puisque le collège et le lycée Champollion étaient aussi impactés par ces constructions de logements. Certains se souviendront de ce projet à l’époque où la droite était majoritaire au Conseil Général, au Conseil Régional CRRA et à la ville, et où le projet consistait à construire le collège Champollion déjà trop petit dans une des cours du lycée Champollion. Ce projet  fort heureusement n’a jamais vu le jour mais les collégiens ont continué au fil des années à traverser plusieurs fois par jour une rue à grande circulation pour suivre des cours dans les locaux du lycée. En 2001 J. M. Cantèle, a  très rapidement engagé  une négociation avec le Conseil Général de l’Isère CGI. En construisant une nouvelle école, la ville libérait les locaux de l’ancienne école Lesdiguières permettant l’accueil et l’agrandissement du collège. Dans le même temps le lycée retrouvait l’usage de locaux jusque-là occupés par les collégiens.  Pour en arriver là, la Société d’Economie Mixte SAGES et l’adjoint chargé de la Vie scolaire ont donc choisi que la nouvelle école occuperait un autre lieu que celui de l’ancienne Ecole Lesdiguières.

A la demande de la ville, une étude a été conduite par l’Agence d’Urbanisme pour prévoir le nombre de places qui étaient nécessaires pour cette école.  Cette étude indiquaient 80 à 90 enfants,  supplémentaires pour 900 logements soit un ratio de 10 élèves pour 100 nouveaux logements. C’était sans doute sans compter avec le profil spécifique des ménages dans le logement social et ses jeunes ménages, sans oublier le locatif privé. Les chiffres actuels montrent que ce ratio est supérieur à 20 enfants pour 100 nouveaux logements.

A l’époque également, suite aux doutes sur les chiffres fournis, une rénovation de l’école maternelle rue Millet, avait été proposée. Celle-ci fut abandonnée par défaut de consensus de la majorité. Elle n’aurait certes pas résolue tous les problèmes. Quoiqu’il ‘en soit, pour Lucie Aubrac, grâce à des groupes de travail avec les habitants, un large débat démocratique a pu avoir lieu.

Aujourd’hui,  dans cette école,  deux salles  ont été prévues pour le périscolaire. Les réutilise-t-on pour les besoins prioritaires de la scolarisation ?  Par ailleurs dans le projet initial,  une tranche conditionnelle de deux classes supplémentaires a été envisagée. Pourquoi ne reprend-t-on pas cette étude qui n’est pas très ancienne.

Durant le dernier mandat, il semble que l’action a plutôt porté sur la question des rythmes scolaires. C’est un chantier non abouti et conduit à notre avis beaucoup trop hâtivement. Aujourd’hui, nous héritons donc d’une situation grave, qui nous oblige à anticiper, de construire ou transformer des bâtiments pour fournir des équipements scolaires et les services publics qui doivent y être adjoints. N’oublions pas qu’à ce chantier il faut aussi continuer la rénovation et l’adaptation des écoles sous dimensionnées.  Nous serons peut être aussi dans l’obligation de redessiner les périmètres scolaires, qui devront tenir compte de toutes les évolutions urbanistiques de la ville de Grenoble.

Ces travaux nécessaires devront être prévus tout en améliorant l’action engagée sur les rythmes scolaires, ainsi que les conditions d’accueil et d’accompagnement des savoirs pour les enfants. Nous avons le devoir absolu de reprendre sérieusement un plan pluriannuel d’investissements pour tout le patrimoine scolaire existant.

LC

« Si nous nous préparons au pire, nous ne nous y résignons pas ! »

Lors du conseil municipal du 17 novembre 2014, Laurence Comparat a appelé à la mobilisation des élus et citoyens contre la baisse des dotations de l’Etat aux collectivités territoriales.

Maryvonne Boileau est intervenue au nom du Groupe des élus du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes. Voici les éléments du dossier.

Retrouvez les discussions sur cette question lors du conseil municipal du 26 mai 2014 en vidéo

Pour parler des difficultés d’aujourd’hui, il est indispensable de faire un peu de retour en arrière. C’est important pour  tenter d’analyser une situation où l’urbanisme est parfois pensé sans avoir suffisamment  réfléchi à l’ensemble des conséquences des nécessaires créations de services publics.

Les écoles maternelles et élémentaires relèvent totalement de la responsabilité communale. Une  ville se transforme, et notamment Grenoble, qui a vu son urbanisme évoluer durant ces 15 dernières années,  principalement dans les quartiers nord.

En arrivant en 1995, la nouvelle majorité a dû prendre en charge les urgences sur le patrimoine scolaire : les nombreuses toitures non entretenues, répondre à la grande vétusté du chauffage des écoles, avec parfois des pannes en plein hiver. Le premier enseignement à tirer : c’est qu’il faut prévoir un entretien régulier de ce patrimoine.

A partir de 2001,  la majorité s’est mise au travail pour envisager un Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI) sur le patrimoine scolaire, ce qui a entraîné de nombreuses transformations et améliorations. C’est ainsi qu’ont eu lieu le changement complet du mobilier de nombreux restaurants scolaires, ainsi que des rénovations d’écoles Elisée Chatin, Jean Racine, Jean Jaurès, ou encore Sidi Brahim et le Jardin de Ville. Sans oublier les regroupements des écoles du quartier Mistral, pour ne faire plus qu’une seule école qui permettait aux enfants d’être scolarisés en face du Plateau. Et aussi, le début des travaux  d’accessibilité de certaines écoles, au moins une par secteur. Où en sommes-nous aujourd’hui, à 6 mois de l’obligation de l’accessibilité de tous les bâtiments publics, dont les écoles ?

Mais il n’y a pas eu que des efforts sur le patrimoine scolaire : à commencer par des choses basiques comme le retour aux aspects réglementaires c’est à dire  les inscriptions par la ville et non plus par les directeurs d’écoles, le décloisonnement des écoles à section de langues étrangères, ou bien encore tout le travail pour les classes musique et danse  à Léon Jouhaux, ou bien encore audiovisuelles à Chatelet. Qu’en est il aussi aujourd’hui de l’introduction de 17 % de bio dans les cantines en 2008, nous en sommes à combien ?

Et c’est là que nous en arrivons aussi à Lucie Aubrac, qui devra nous servir d’enseignement pour le mandat qui vient de commencer.

L’école Lucie Aubrac qui a un besoin urgent de complément de places, a une longue histoire d’hésitations et d’études plus ou moins approximatives. En effet, au moment de la mise en œuvre du projet de la Caserne de Bonne, s’est immédiatement posée la question de la construction d’une école. Mais cette école élémentaire n’était pas seule dans le paysage, puisque le collège et le lycée Champollion étaient aussi impactés par ces constructions de logements. Certains se souviendront de ce projet à l’époque où la droite était majoritaire au Conseil Général, au Conseil Régional CRRA et à la ville, et où le projet consistait à construire le collège Champollion déjà trop petit dans une des cours du lycée Champollion. Ce projet  fort heureusement n’a jamais vu le jour mais les collégiens ont continué au fil des années à traverser plusieurs fois par jour une rue à grande circulation pour suivre des cours dans les locaux du lycée. En 2001 J. M. Cantèle, a  très rapidement engagé  une négociation avec le Conseil Général de l’Isère CGI. En construisant une nouvelle école, la ville libérait les locaux de l’ancienne école Lesdiguières permettant l’accueil et l’agrandissement du collège. Dans le même temps le lycée retrouvait l’usage de locaux jusque-là occupés par les collégiens.  Pour en arriver là, la Société d’Economie Mixte SAGES et l’adjoint chargé de la Vie scolaire ont donc choisi que la nouvelle école occuperait un autre lieu que celui de l’ancienne Ecole Lesdiguières.

A la demande de la ville, une étude a été conduite par l’Agence d’Urbanisme pour prévoir le nombre de places qui étaient nécessaires pour cette école.  Cette étude indiquaient 80 à 90 enfants,  supplémentaires pour 900 logements soit un ratio de 10 élèves pour 100 nouveaux logements. C’était sans doute sans compter avec le profil spécifique des ménages dans le logement social et ses jeunes ménages, sans oublier le locatif privé. Les chiffres actuels montrent que ce ratio est supérieur à 20 enfants pour 100 nouveaux logements.

A l’époque également, suite aux doutes sur les chiffres fournis, une rénovation de l’école maternelle rue Millet, avait été proposée. Celle-ci fut abandonnée par défaut de consensus de la majorité. Elle n’aurait certes pas résolue tous les problèmes. Quoiqu’il ‘en soit, pour Lucie Aubrac, grâce à des groupes de travail avec les habitants, un large débat démocratique a pu avoir lieu.

Aujourd’hui,  dans cette école,  deux salles  ont été prévues pour le périscolaire. Les réutilise-t-on pour les besoins prioritaires de la scolarisation ?  Par ailleurs dans le projet initial,  une tranche conditionnelle de deux classes supplémentaires a été envisagée. Pourquoi ne reprend-t-on pas cette étude qui n’est pas très ancienne.

Durant le dernier mandat, il semble que l’action a plutôt porté sur la question des rythmes scolaires. C’est un chantier non abouti et conduit à notre avis beaucoup trop hâtivement. Aujourd’hui, nous héritons donc d’une situation grave, qui nous oblige à anticiper, de construire ou transformer des bâtiments pour fournir des équipements scolaires et les services publics qui doivent y être adjoints. N’oublions pas qu’à ce chantier il faut aussi continuer la rénovation et l’adaptation des écoles sous dimensionnées.  Nous serons peut être aussi dans l’obligation de redessiner les périmètres scolaires, qui devront tenir compte de toutes les évolutions urbanistiques de la ville de Grenoble.

Ces travaux nécessaires devront être prévus tout en améliorant l’action engagée sur les rythmes scolaires, ainsi que les conditions d’accueil et d’accompagnement des savoirs pour les enfants. Nous avons le devoir absolu de reprendre sérieusement un plan pluriannuel d’investissements pour tout le patrimoine scolaire existant.

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« Nous refusons de voir des générations entières sacrifiées »

En introduction du conseil municipal du 17 novembre 2014, Eric Piolle appelle les Grenoblois à se mobiliser contre la politique récessionniste décidée par l’Etat. Il condamne également les grands projets inutiles et adresse tout le soutien de la Ville de Grenoble à la famille du jeune Rémi Fraisse, mort en s’opposant à la construction du barrage de Sivens.

Maryvonne Boileau est intervenue au nom du Groupe des élus du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes. Voici les éléments du dossier.

Retrouvez les discussions sur cette question lors du conseil municipal du 26 mai 2014 en vidéo

Pour parler des difficultés d’aujourd’hui, il est indispensable de faire un peu de retour en arrière. C’est important pour  tenter d’analyser une situation où l’urbanisme est parfois pensé sans avoir suffisamment  réfléchi à l’ensemble des conséquences des nécessaires créations de services publics.

Les écoles maternelles et élémentaires relèvent totalement de la responsabilité communale. Une  ville se transforme, et notamment Grenoble, qui a vu son urbanisme évoluer durant ces 15 dernières années,  principalement dans les quartiers nord.

En arrivant en 1995, la nouvelle majorité a dû prendre en charge les urgences sur le patrimoine scolaire : les nombreuses toitures non entretenues, répondre à la grande vétusté du chauffage des écoles, avec parfois des pannes en plein hiver. Le premier enseignement à tirer : c’est qu’il faut prévoir un entretien régulier de ce patrimoine.

A partir de 2001,  la majorité s’est mise au travail pour envisager un Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI) sur le patrimoine scolaire, ce qui a entraîné de nombreuses transformations et améliorations. C’est ainsi qu’ont eu lieu le changement complet du mobilier de nombreux restaurants scolaires, ainsi que des rénovations d’écoles Elisée Chatin, Jean Racine, Jean Jaurès, ou encore Sidi Brahim et le Jardin de Ville. Sans oublier les regroupements des écoles du quartier Mistral, pour ne faire plus qu’une seule école qui permettait aux enfants d’être scolarisés en face du Plateau. Et aussi, le début des travaux  d’accessibilité de certaines écoles, au moins une par secteur. Où en sommes-nous aujourd’hui, à 6 mois de l’obligation de l’accessibilité de tous les bâtiments publics, dont les écoles ?

Mais il n’y a pas eu que des efforts sur le patrimoine scolaire : à commencer par des choses basiques comme le retour aux aspects réglementaires c’est à dire  les inscriptions par la ville et non plus par les directeurs d’écoles, le décloisonnement des écoles à section de langues étrangères, ou bien encore tout le travail pour les classes musique et danse  à Léon Jouhaux, ou bien encore audiovisuelles à Chatelet. Qu’en est il aussi aujourd’hui de l’introduction de 17 % de bio dans les cantines en 2008, nous en sommes à combien ?

Et c’est là que nous en arrivons aussi à Lucie Aubrac, qui devra nous servir d’enseignement pour le mandat qui vient de commencer.

L’école Lucie Aubrac qui a un besoin urgent de complément de places, a une longue histoire d’hésitations et d’études plus ou moins approximatives. En effet, au moment de la mise en œuvre du projet de la Caserne de Bonne, s’est immédiatement posée la question de la construction d’une école. Mais cette école élémentaire n’était pas seule dans le paysage, puisque le collège et le lycée Champollion étaient aussi impactés par ces constructions de logements. Certains se souviendront de ce projet à l’époque où la droite était majoritaire au Conseil Général, au Conseil Régional CRRA et à la ville, et où le projet consistait à construire le collège Champollion déjà trop petit dans une des cours du lycée Champollion. Ce projet  fort heureusement n’a jamais vu le jour mais les collégiens ont continué au fil des années à traverser plusieurs fois par jour une rue à grande circulation pour suivre des cours dans les locaux du lycée. En 2001 J. M. Cantèle, a  très rapidement engagé  une négociation avec le Conseil Général de l’Isère CGI. En construisant une nouvelle école, la ville libérait les locaux de l’ancienne école Lesdiguières permettant l’accueil et l’agrandissement du collège. Dans le même temps le lycée retrouvait l’usage de locaux jusque-là occupés par les collégiens.  Pour en arriver là, la Société d’Economie Mixte SAGES et l’adjoint chargé de la Vie scolaire ont donc choisi que la nouvelle école occuperait un autre lieu que celui de l’ancienne Ecole Lesdiguières.

A la demande de la ville, une étude a été conduite par l’Agence d’Urbanisme pour prévoir le nombre de places qui étaient nécessaires pour cette école.  Cette étude indiquaient 80 à 90 enfants,  supplémentaires pour 900 logements soit un ratio de 10 élèves pour 100 nouveaux logements. C’était sans doute sans compter avec le profil spécifique des ménages dans le logement social et ses jeunes ménages, sans oublier le locatif privé. Les chiffres actuels montrent que ce ratio est supérieur à 20 enfants pour 100 nouveaux logements.

A l’époque également, suite aux doutes sur les chiffres fournis, une rénovation de l’école maternelle rue Millet, avait été proposée. Celle-ci fut abandonnée par défaut de consensus de la majorité. Elle n’aurait certes pas résolue tous les problèmes. Quoiqu’il ‘en soit, pour Lucie Aubrac, grâce à des groupes de travail avec les habitants, un large débat démocratique a pu avoir lieu.

Aujourd’hui,  dans cette école,  deux salles  ont été prévues pour le périscolaire. Les réutilise-t-on pour les besoins prioritaires de la scolarisation ?  Par ailleurs dans le projet initial,  une tranche conditionnelle de deux classes supplémentaires a été envisagée. Pourquoi ne reprend-t-on pas cette étude qui n’est pas très ancienne.

Durant le dernier mandat, il semble que l’action a plutôt porté sur la question des rythmes scolaires. C’est un chantier non abouti et conduit à notre avis beaucoup trop hâtivement. Aujourd’hui, nous héritons donc d’une situation grave, qui nous oblige à anticiper, de construire ou transformer des bâtiments pour fournir des équipements scolaires et les services publics qui doivent y être adjoints. N’oublions pas qu’à ce chantier il faut aussi continuer la rénovation et l’adaptation des écoles sous dimensionnées.  Nous serons peut être aussi dans l’obligation de redessiner les périmètres scolaires, qui devront tenir compte de toutes les évolutions urbanistiques de la ville de Grenoble.

Ces travaux nécessaires devront être prévus tout en améliorant l’action engagée sur les rythmes scolaires, ainsi que les conditions d’accueil et d’accompagnement des savoirs pour les enfants. Nous avons le devoir absolu de reprendre sérieusement un plan pluriannuel d’investissements pour tout le patrimoine scolaire existant.

Conseil municipal du 27 octobre 2014

LC

Laurence Comparat – L’Open Data : une nécessité démocratique

Retour avec Laurence Comparat sur la délibération 3-E 012 adoptée lors du conseil municipal du 27 octobre 2014 (Libération des données publiques : enjeux, proposition de lancement du projet d’ouverture des données de la Ville de Grenoble).

Maryvonne Boileau est intervenue au nom du Groupe des élus du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes. Voici les éléments du dossier.

Retrouvez les discussions sur cette question lors du conseil municipal du 26 mai 2014 en vidéo

Pour parler des difficultés d’aujourd’hui, il est indispensable de faire un peu de retour en arrière. C’est important pour  tenter d’analyser une situation où l’urbanisme est parfois pensé sans avoir suffisamment  réfléchi à l’ensemble des conséquences des nécessaires créations de services publics.

Les écoles maternelles et élémentaires relèvent totalement de la responsabilité communale. Une  ville se transforme, et notamment Grenoble, qui a vu son urbanisme évoluer durant ces 15 dernières années,  principalement dans les quartiers nord.

En arrivant en 1995, la nouvelle majorité a dû prendre en charge les urgences sur le patrimoine scolaire : les nombreuses toitures non entretenues, répondre à la grande vétusté du chauffage des écoles, avec parfois des pannes en plein hiver. Le premier enseignement à tirer : c’est qu’il faut prévoir un entretien régulier de ce patrimoine.

A partir de 2001,  la majorité s’est mise au travail pour envisager un Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI) sur le patrimoine scolaire, ce qui a entraîné de nombreuses transformations et améliorations. C’est ainsi qu’ont eu lieu le changement complet du mobilier de nombreux restaurants scolaires, ainsi que des rénovations d’écoles Elisée Chatin, Jean Racine, Jean Jaurès, ou encore Sidi Brahim et le Jardin de Ville. Sans oublier les regroupements des écoles du quartier Mistral, pour ne faire plus qu’une seule école qui permettait aux enfants d’être scolarisés en face du Plateau. Et aussi, le début des travaux  d’accessibilité de certaines écoles, au moins une par secteur. Où en sommes-nous aujourd’hui, à 6 mois de l’obligation de l’accessibilité de tous les bâtiments publics, dont les écoles ?

Mais il n’y a pas eu que des efforts sur le patrimoine scolaire : à commencer par des choses basiques comme le retour aux aspects réglementaires c’est à dire  les inscriptions par la ville et non plus par les directeurs d’écoles, le décloisonnement des écoles à section de langues étrangères, ou bien encore tout le travail pour les classes musique et danse  à Léon Jouhaux, ou bien encore audiovisuelles à Chatelet. Qu’en est il aussi aujourd’hui de l’introduction de 17 % de bio dans les cantines en 2008, nous en sommes à combien ?

Et c’est là que nous en arrivons aussi à Lucie Aubrac, qui devra nous servir d’enseignement pour le mandat qui vient de commencer.

L’école Lucie Aubrac qui a un besoin urgent de complément de places, a une longue histoire d’hésitations et d’études plus ou moins approximatives. En effet, au moment de la mise en œuvre du projet de la Caserne de Bonne, s’est immédiatement posée la question de la construction d’une école. Mais cette école élémentaire n’était pas seule dans le paysage, puisque le collège et le lycée Champollion étaient aussi impactés par ces constructions de logements. Certains se souviendront de ce projet à l’époque où la droite était majoritaire au Conseil Général, au Conseil Régional CRRA et à la ville, et où le projet consistait à construire le collège Champollion déjà trop petit dans une des cours du lycée Champollion. Ce projet  fort heureusement n’a jamais vu le jour mais les collégiens ont continué au fil des années à traverser plusieurs fois par jour une rue à grande circulation pour suivre des cours dans les locaux du lycée. En 2001 J. M. Cantèle, a  très rapidement engagé  une négociation avec le Conseil Général de l’Isère CGI. En construisant une nouvelle école, la ville libérait les locaux de l’ancienne école Lesdiguières permettant l’accueil et l’agrandissement du collège. Dans le même temps le lycée retrouvait l’usage de locaux jusque-là occupés par les collégiens.  Pour en arriver là, la Société d’Economie Mixte SAGES et l’adjoint chargé de la Vie scolaire ont donc choisi que la nouvelle école occuperait un autre lieu que celui de l’ancienne Ecole Lesdiguières.

A la demande de la ville, une étude a été conduite par l’Agence d’Urbanisme pour prévoir le nombre de places qui étaient nécessaires pour cette école.  Cette étude indiquaient 80 à 90 enfants,  supplémentaires pour 900 logements soit un ratio de 10 élèves pour 100 nouveaux logements. C’était sans doute sans compter avec le profil spécifique des ménages dans le logement social et ses jeunes ménages, sans oublier le locatif privé. Les chiffres actuels montrent que ce ratio est supérieur à 20 enfants pour 100 nouveaux logements.

A l’époque également, suite aux doutes sur les chiffres fournis, une rénovation de l’école maternelle rue Millet, avait été proposée. Celle-ci fut abandonnée par défaut de consensus de la majorité. Elle n’aurait certes pas résolue tous les problèmes. Quoiqu’il ‘en soit, pour Lucie Aubrac, grâce à des groupes de travail avec les habitants, un large débat démocratique a pu avoir lieu.

Aujourd’hui,  dans cette école,  deux salles  ont été prévues pour le périscolaire. Les réutilise-t-on pour les besoins prioritaires de la scolarisation ?  Par ailleurs dans le projet initial,  une tranche conditionnelle de deux classes supplémentaires a été envisagée. Pourquoi ne reprend-t-on pas cette étude qui n’est pas très ancienne.

Durant le dernier mandat, il semble que l’action a plutôt porté sur la question des rythmes scolaires. C’est un chantier non abouti et conduit à notre avis beaucoup trop hâtivement. Aujourd’hui, nous héritons donc d’une situation grave, qui nous oblige à anticiper, de construire ou transformer des bâtiments pour fournir des équipements scolaires et les services publics qui doivent y être adjoints. N’oublions pas qu’à ce chantier il faut aussi continuer la rénovation et l’adaptation des écoles sous dimensionnées.  Nous serons peut être aussi dans l’obligation de redessiner les périmètres scolaires, qui devront tenir compte de toutes les évolutions urbanistiques de la ville de Grenoble.

Ces travaux nécessaires devront être prévus tout en améliorant l’action engagée sur les rythmes scolaires, ainsi que les conditions d’accueil et d’accompagnement des savoirs pour les enfants. Nous avons le devoir absolu de reprendre sérieusement un plan pluriannuel d’investissements pour tout le patrimoine scolaire existant.

Guide-GRE-vegetalisation-BAT-BD (2)-1 (2)

Lucille Lheureux – Végétaliser les rues, c’est créer du lien social

Retour avec Lucille Lheureux sur la délibération 2-A 017 adoptée par le conseil municipal du 27 octobre 2014 (Expérimentation de végétalisation en embellissement des rues par les riverains. Adoption du guide de végétalisation des rues et de la charte d’engagement des habitants).

Maryvonne Boileau est intervenue au nom du Groupe des élus du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes. Voici les éléments du dossier.

Retrouvez les discussions sur cette question lors du conseil municipal du 26 mai 2014 en vidéo

Pour parler des difficultés d’aujourd’hui, il est indispensable de faire un peu de retour en arrière. C’est important pour  tenter d’analyser une situation où l’urbanisme est parfois pensé sans avoir suffisamment  réfléchi à l’ensemble des conséquences des nécessaires créations de services publics.

Les écoles maternelles et élémentaires relèvent totalement de la responsabilité communale. Une  ville se transforme, et notamment Grenoble, qui a vu son urbanisme évoluer durant ces 15 dernières années,  principalement dans les quartiers nord.

En arrivant en 1995, la nouvelle majorité a dû prendre en charge les urgences sur le patrimoine scolaire : les nombreuses toitures non entretenues, répondre à la grande vétusté du chauffage des écoles, avec parfois des pannes en plein hiver. Le premier enseignement à tirer : c’est qu’il faut prévoir un entretien régulier de ce patrimoine.

A partir de 2001,  la majorité s’est mise au travail pour envisager un Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI) sur le patrimoine scolaire, ce qui a entraîné de nombreuses transformations et améliorations. C’est ainsi qu’ont eu lieu le changement complet du mobilier de nombreux restaurants scolaires, ainsi que des rénovations d’écoles Elisée Chatin, Jean Racine, Jean Jaurès, ou encore Sidi Brahim et le Jardin de Ville. Sans oublier les regroupements des écoles du quartier Mistral, pour ne faire plus qu’une seule école qui permettait aux enfants d’être scolarisés en face du Plateau. Et aussi, le début des travaux  d’accessibilité de certaines écoles, au moins une par secteur. Où en sommes-nous aujourd’hui, à 6 mois de l’obligation de l’accessibilité de tous les bâtiments publics, dont les écoles ?

Mais il n’y a pas eu que des efforts sur le patrimoine scolaire : à commencer par des choses basiques comme le retour aux aspects réglementaires c’est à dire  les inscriptions par la ville et non plus par les directeurs d’écoles, le décloisonnement des écoles à section de langues étrangères, ou bien encore tout le travail pour les classes musique et danse  à Léon Jouhaux, ou bien encore audiovisuelles à Chatelet. Qu’en est il aussi aujourd’hui de l’introduction de 17 % de bio dans les cantines en 2008, nous en sommes à combien ?

Et c’est là que nous en arrivons aussi à Lucie Aubrac, qui devra nous servir d’enseignement pour le mandat qui vient de commencer.

L’école Lucie Aubrac qui a un besoin urgent de complément de places, a une longue histoire d’hésitations et d’études plus ou moins approximatives. En effet, au moment de la mise en œuvre du projet de la Caserne de Bonne, s’est immédiatement posée la question de la construction d’une école. Mais cette école élémentaire n’était pas seule dans le paysage, puisque le collège et le lycée Champollion étaient aussi impactés par ces constructions de logements. Certains se souviendront de ce projet à l’époque où la droite était majoritaire au Conseil Général, au Conseil Régional CRRA et à la ville, et où le projet consistait à construire le collège Champollion déjà trop petit dans une des cours du lycée Champollion. Ce projet  fort heureusement n’a jamais vu le jour mais les collégiens ont continué au fil des années à traverser plusieurs fois par jour une rue à grande circulation pour suivre des cours dans les locaux du lycée. En 2001 J. M. Cantèle, a  très rapidement engagé  une négociation avec le Conseil Général de l’Isère CGI. En construisant une nouvelle école, la ville libérait les locaux de l’ancienne école Lesdiguières permettant l’accueil et l’agrandissement du collège. Dans le même temps le lycée retrouvait l’usage de locaux jusque-là occupés par les collégiens.  Pour en arriver là, la Société d’Economie Mixte SAGES et l’adjoint chargé de la Vie scolaire ont donc choisi que la nouvelle école occuperait un autre lieu que celui de l’ancienne Ecole Lesdiguières.

A la demande de la ville, une étude a été conduite par l’Agence d’Urbanisme pour prévoir le nombre de places qui étaient nécessaires pour cette école.  Cette étude indiquaient 80 à 90 enfants,  supplémentaires pour 900 logements soit un ratio de 10 élèves pour 100 nouveaux logements. C’était sans doute sans compter avec le profil spécifique des ménages dans le logement social et ses jeunes ménages, sans oublier le locatif privé. Les chiffres actuels montrent que ce ratio est supérieur à 20 enfants pour 100 nouveaux logements.

A l’époque également, suite aux doutes sur les chiffres fournis, une rénovation de l’école maternelle rue Millet, avait été proposée. Celle-ci fut abandonnée par défaut de consensus de la majorité. Elle n’aurait certes pas résolue tous les problèmes. Quoiqu’il ‘en soit, pour Lucie Aubrac, grâce à des groupes de travail avec les habitants, un large débat démocratique a pu avoir lieu.

Aujourd’hui,  dans cette école,  deux salles  ont été prévues pour le périscolaire. Les réutilise-t-on pour les besoins prioritaires de la scolarisation ?  Par ailleurs dans le projet initial,  une tranche conditionnelle de deux classes supplémentaires a été envisagée. Pourquoi ne reprend-t-on pas cette étude qui n’est pas très ancienne.

Durant le dernier mandat, il semble que l’action a plutôt porté sur la question des rythmes scolaires. C’est un chantier non abouti et conduit à notre avis beaucoup trop hâtivement. Aujourd’hui, nous héritons donc d’une situation grave, qui nous oblige à anticiper, de construire ou transformer des bâtiments pour fournir des équipements scolaires et les services publics qui doivent y être adjoints. N’oublions pas qu’à ce chantier il faut aussi continuer la rénovation et l’adaptation des écoles sous dimensionnées.  Nous serons peut être aussi dans l’obligation de redessiner les périmètres scolaires, qui devront tenir compte de toutes les évolutions urbanistiques de la ville de Grenoble.

Ces travaux nécessaires devront être prévus tout en améliorant l’action engagée sur les rythmes scolaires, ainsi que les conditions d’accueil et d’accompagnement des savoirs pour les enfants. Nous avons le devoir absolu de reprendre sérieusement un plan pluriannuel d’investissements pour tout le patrimoine scolaire existant.

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Introduction du conseil municipal du 27 octobre par Eric Piolle

En introduction du conseil municipal du 27 octobre, Eric Piolle condamne l’intrusion de l’intersyndicale GEG lors de la séance précédente : « un envahissement inacceptable qui a choqué les élus, les agents de la Ville et qui a mis mal à l’aise un très grand nombre de nos concitoyens. »

Maryvonne Boileau est intervenue au nom du Groupe des élus du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes. Voici les éléments du dossier.

Retrouvez les discussions sur cette question lors du conseil municipal du 26 mai 2014 en vidéo

Pour parler des difficultés d’aujourd’hui, il est indispensable de faire un peu de retour en arrière. C’est important pour  tenter d’analyser une situation où l’urbanisme est parfois pensé sans avoir suffisamment  réfléchi à l’ensemble des conséquences des nécessaires créations de services publics.

Les écoles maternelles et élémentaires relèvent totalement de la responsabilité communale. Une  ville se transforme, et notamment Grenoble, qui a vu son urbanisme évoluer durant ces 15 dernières années,  principalement dans les quartiers nord.

En arrivant en 1995, la nouvelle majorité a dû prendre en charge les urgences sur le patrimoine scolaire : les nombreuses toitures non entretenues, répondre à la grande vétusté du chauffage des écoles, avec parfois des pannes en plein hiver. Le premier enseignement à tirer : c’est qu’il faut prévoir un entretien régulier de ce patrimoine.

A partir de 2001,  la majorité s’est mise au travail pour envisager un Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI) sur le patrimoine scolaire, ce qui a entraîné de nombreuses transformations et améliorations. C’est ainsi qu’ont eu lieu le changement complet du mobilier de nombreux restaurants scolaires, ainsi que des rénovations d’écoles Elisée Chatin, Jean Racine, Jean Jaurès, ou encore Sidi Brahim et le Jardin de Ville. Sans oublier les regroupements des écoles du quartier Mistral, pour ne faire plus qu’une seule école qui permettait aux enfants d’être scolarisés en face du Plateau. Et aussi, le début des travaux  d’accessibilité de certaines écoles, au moins une par secteur. Où en sommes-nous aujourd’hui, à 6 mois de l’obligation de l’accessibilité de tous les bâtiments publics, dont les écoles ?

Mais il n’y a pas eu que des efforts sur le patrimoine scolaire : à commencer par des choses basiques comme le retour aux aspects réglementaires c’est à dire  les inscriptions par la ville et non plus par les directeurs d’écoles, le décloisonnement des écoles à section de langues étrangères, ou bien encore tout le travail pour les classes musique et danse  à Léon Jouhaux, ou bien encore audiovisuelles à Chatelet. Qu’en est il aussi aujourd’hui de l’introduction de 17 % de bio dans les cantines en 2008, nous en sommes à combien ?

Et c’est là que nous en arrivons aussi à Lucie Aubrac, qui devra nous servir d’enseignement pour le mandat qui vient de commencer.

L’école Lucie Aubrac qui a un besoin urgent de complément de places, a une longue histoire d’hésitations et d’études plus ou moins approximatives. En effet, au moment de la mise en œuvre du projet de la Caserne de Bonne, s’est immédiatement posée la question de la construction d’une école. Mais cette école élémentaire n’était pas seule dans le paysage, puisque le collège et le lycée Champollion étaient aussi impactés par ces constructions de logements. Certains se souviendront de ce projet à l’époque où la droite était majoritaire au Conseil Général, au Conseil Régional CRRA et à la ville, et où le projet consistait à construire le collège Champollion déjà trop petit dans une des cours du lycée Champollion. Ce projet  fort heureusement n’a jamais vu le jour mais les collégiens ont continué au fil des années à traverser plusieurs fois par jour une rue à grande circulation pour suivre des cours dans les locaux du lycée. En 2001 J. M. Cantèle, a  très rapidement engagé  une négociation avec le Conseil Général de l’Isère CGI. En construisant une nouvelle école, la ville libérait les locaux de l’ancienne école Lesdiguières permettant l’accueil et l’agrandissement du collège. Dans le même temps le lycée retrouvait l’usage de locaux jusque-là occupés par les collégiens.  Pour en arriver là, la Société d’Economie Mixte SAGES et l’adjoint chargé de la Vie scolaire ont donc choisi que la nouvelle école occuperait un autre lieu que celui de l’ancienne Ecole Lesdiguières.

A la demande de la ville, une étude a été conduite par l’Agence d’Urbanisme pour prévoir le nombre de places qui étaient nécessaires pour cette école.  Cette étude indiquaient 80 à 90 enfants,  supplémentaires pour 900 logements soit un ratio de 10 élèves pour 100 nouveaux logements. C’était sans doute sans compter avec le profil spécifique des ménages dans le logement social et ses jeunes ménages, sans oublier le locatif privé. Les chiffres actuels montrent que ce ratio est supérieur à 20 enfants pour 100 nouveaux logements.

A l’époque également, suite aux doutes sur les chiffres fournis, une rénovation de l’école maternelle rue Millet, avait été proposée. Celle-ci fut abandonnée par défaut de consensus de la majorité. Elle n’aurait certes pas résolue tous les problèmes. Quoiqu’il ‘en soit, pour Lucie Aubrac, grâce à des groupes de travail avec les habitants, un large débat démocratique a pu avoir lieu.

Aujourd’hui,  dans cette école,  deux salles  ont été prévues pour le périscolaire. Les réutilise-t-on pour les besoins prioritaires de la scolarisation ?  Par ailleurs dans le projet initial,  une tranche conditionnelle de deux classes supplémentaires a été envisagée. Pourquoi ne reprend-t-on pas cette étude qui n’est pas très ancienne.

Durant le dernier mandat, il semble que l’action a plutôt porté sur la question des rythmes scolaires. C’est un chantier non abouti et conduit à notre avis beaucoup trop hâtivement. Aujourd’hui, nous héritons donc d’une situation grave, qui nous oblige à anticiper, de construire ou transformer des bâtiments pour fournir des équipements scolaires et les services publics qui doivent y être adjoints. N’oublions pas qu’à ce chantier il faut aussi continuer la rénovation et l’adaptation des écoles sous dimensionnées.  Nous serons peut être aussi dans l’obligation de redessiner les périmètres scolaires, qui devront tenir compte de toutes les évolutions urbanistiques de la ville de Grenoble.

Ces travaux nécessaires devront être prévus tout en améliorant l’action engagée sur les rythmes scolaires, ainsi que les conditions d’accueil et d’accompagnement des savoirs pour les enfants. Nous avons le devoir absolu de reprendre sérieusement un plan pluriannuel d’investissements pour tout le patrimoine scolaire existant.

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La vidéo du conseil municipal du 27 octobre 2014

Végétalisation, Alpexpo, libération des données publiques, intergénérationnel, voeu contre les baisses des dotations de l’Etat… Revivez le conseil municipal du 27 octobre 2014 dans son intégralité.

Maryvonne Boileau est intervenue au nom du Groupe des élus du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes. Voici les éléments du dossier.

Retrouvez les discussions sur cette question lors du conseil municipal du 26 mai 2014 en vidéo

Pour parler des difficultés d’aujourd’hui, il est indispensable de faire un peu de retour en arrière. C’est important pour  tenter d’analyser une situation où l’urbanisme est parfois pensé sans avoir suffisamment  réfléchi à l’ensemble des conséquences des nécessaires créations de services publics.

Les écoles maternelles et élémentaires relèvent totalement de la responsabilité communale. Une  ville se transforme, et notamment Grenoble, qui a vu son urbanisme évoluer durant ces 15 dernières années,  principalement dans les quartiers nord.

En arrivant en 1995, la nouvelle majorité a dû prendre en charge les urgences sur le patrimoine scolaire : les nombreuses toitures non entretenues, répondre à la grande vétusté du chauffage des écoles, avec parfois des pannes en plein hiver. Le premier enseignement à tirer : c’est qu’il faut prévoir un entretien régulier de ce patrimoine.

A partir de 2001,  la majorité s’est mise au travail pour envisager un Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI) sur le patrimoine scolaire, ce qui a entraîné de nombreuses transformations et améliorations. C’est ainsi qu’ont eu lieu le changement complet du mobilier de nombreux restaurants scolaires, ainsi que des rénovations d’écoles Elisée Chatin, Jean Racine, Jean Jaurès, ou encore Sidi Brahim et le Jardin de Ville. Sans oublier les regroupements des écoles du quartier Mistral, pour ne faire plus qu’une seule école qui permettait aux enfants d’être scolarisés en face du Plateau. Et aussi, le début des travaux  d’accessibilité de certaines écoles, au moins une par secteur. Où en sommes-nous aujourd’hui, à 6 mois de l’obligation de l’accessibilité de tous les bâtiments publics, dont les écoles ?

Mais il n’y a pas eu que des efforts sur le patrimoine scolaire : à commencer par des choses basiques comme le retour aux aspects réglementaires c’est à dire  les inscriptions par la ville et non plus par les directeurs d’écoles, le décloisonnement des écoles à section de langues étrangères, ou bien encore tout le travail pour les classes musique et danse  à Léon Jouhaux, ou bien encore audiovisuelles à Chatelet. Qu’en est il aussi aujourd’hui de l’introduction de 17 % de bio dans les cantines en 2008, nous en sommes à combien ?

Et c’est là que nous en arrivons aussi à Lucie Aubrac, qui devra nous servir d’enseignement pour le mandat qui vient de commencer.

L’école Lucie Aubrac qui a un besoin urgent de complément de places, a une longue histoire d’hésitations et d’études plus ou moins approximatives. En effet, au moment de la mise en œuvre du projet de la Caserne de Bonne, s’est immédiatement posée la question de la construction d’une école. Mais cette école élémentaire n’était pas seule dans le paysage, puisque le collège et le lycée Champollion étaient aussi impactés par ces constructions de logements. Certains se souviendront de ce projet à l’époque où la droite était majoritaire au Conseil Général, au Conseil Régional CRRA et à la ville, et où le projet consistait à construire le collège Champollion déjà trop petit dans une des cours du lycée Champollion. Ce projet  fort heureusement n’a jamais vu le jour mais les collégiens ont continué au fil des années à traverser plusieurs fois par jour une rue à grande circulation pour suivre des cours dans les locaux du lycée. En 2001 J. M. Cantèle, a  très rapidement engagé  une négociation avec le Conseil Général de l’Isère CGI. En construisant une nouvelle école, la ville libérait les locaux de l’ancienne école Lesdiguières permettant l’accueil et l’agrandissement du collège. Dans le même temps le lycée retrouvait l’usage de locaux jusque-là occupés par les collégiens.  Pour en arriver là, la Société d’Economie Mixte SAGES et l’adjoint chargé de la Vie scolaire ont donc choisi que la nouvelle école occuperait un autre lieu que celui de l’ancienne Ecole Lesdiguières.

A la demande de la ville, une étude a été conduite par l’Agence d’Urbanisme pour prévoir le nombre de places qui étaient nécessaires pour cette école.  Cette étude indiquaient 80 à 90 enfants,  supplémentaires pour 900 logements soit un ratio de 10 élèves pour 100 nouveaux logements. C’était sans doute sans compter avec le profil spécifique des ménages dans le logement social et ses jeunes ménages, sans oublier le locatif privé. Les chiffres actuels montrent que ce ratio est supérieur à 20 enfants pour 100 nouveaux logements.

A l’époque également, suite aux doutes sur les chiffres fournis, une rénovation de l’école maternelle rue Millet, avait été proposée. Celle-ci fut abandonnée par défaut de consensus de la majorité. Elle n’aurait certes pas résolue tous les problèmes. Quoiqu’il ‘en soit, pour Lucie Aubrac, grâce à des groupes de travail avec les habitants, un large débat démocratique a pu avoir lieu.

Aujourd’hui,  dans cette école,  deux salles  ont été prévues pour le périscolaire. Les réutilise-t-on pour les besoins prioritaires de la scolarisation ?  Par ailleurs dans le projet initial,  une tranche conditionnelle de deux classes supplémentaires a été envisagée. Pourquoi ne reprend-t-on pas cette étude qui n’est pas très ancienne.

Durant le dernier mandat, il semble que l’action a plutôt porté sur la question des rythmes scolaires. C’est un chantier non abouti et conduit à notre avis beaucoup trop hâtivement. Aujourd’hui, nous héritons donc d’une situation grave, qui nous oblige à anticiper, de construire ou transformer des bâtiments pour fournir des équipements scolaires et les services publics qui doivent y être adjoints. N’oublions pas qu’à ce chantier il faut aussi continuer la rénovation et l’adaptation des écoles sous dimensionnées.  Nous serons peut être aussi dans l’obligation de redessiner les périmètres scolaires, qui devront tenir compte de toutes les évolutions urbanistiques de la ville de Grenoble.

Ces travaux nécessaires devront être prévus tout en améliorant l’action engagée sur les rythmes scolaires, ainsi que les conditions d’accueil et d’accompagnement des savoirs pour les enfants. Nous avons le devoir absolu de reprendre sérieusement un plan pluriannuel d’investissements pour tout le patrimoine scolaire existant.

KC

Intervention de Kheira Capdepon sur l’intergénérationnel

Conseil municipal du 27 octobre 2014 – AFFAIRES SCOLAIRES : Convention relative à l’accueil d’élèves de l’école élémentaire Jean Jaurès à l’Espace Personnes Agées Pinal de Grenoble.

Maryvonne Boileau est intervenue au nom du Groupe des élus du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes. Voici les éléments du dossier.

Retrouvez les discussions sur cette question lors du conseil municipal du 26 mai 2014 en vidéo

Pour parler des difficultés d’aujourd’hui, il est indispensable de faire un peu de retour en arrière. C’est important pour  tenter d’analyser une situation où l’urbanisme est parfois pensé sans avoir suffisamment  réfléchi à l’ensemble des conséquences des nécessaires créations de services publics.

Les écoles maternelles et élémentaires relèvent totalement de la responsabilité communale. Une  ville se transforme, et notamment Grenoble, qui a vu son urbanisme évoluer durant ces 15 dernières années,  principalement dans les quartiers nord.

En arrivant en 1995, la nouvelle majorité a dû prendre en charge les urgences sur le patrimoine scolaire : les nombreuses toitures non entretenues, répondre à la grande vétusté du chauffage des écoles, avec parfois des pannes en plein hiver. Le premier enseignement à tirer : c’est qu’il faut prévoir un entretien régulier de ce patrimoine.

A partir de 2001,  la majorité s’est mise au travail pour envisager un Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI) sur le patrimoine scolaire, ce qui a entraîné de nombreuses transformations et améliorations. C’est ainsi qu’ont eu lieu le changement complet du mobilier de nombreux restaurants scolaires, ainsi que des rénovations d’écoles Elisée Chatin, Jean Racine, Jean Jaurès, ou encore Sidi Brahim et le Jardin de Ville. Sans oublier les regroupements des écoles du quartier Mistral, pour ne faire plus qu’une seule école qui permettait aux enfants d’être scolarisés en face du Plateau. Et aussi, le début des travaux  d’accessibilité de certaines écoles, au moins une par secteur. Où en sommes-nous aujourd’hui, à 6 mois de l’obligation de l’accessibilité de tous les bâtiments publics, dont les écoles ?

Mais il n’y a pas eu que des efforts sur le patrimoine scolaire : à commencer par des choses basiques comme le retour aux aspects réglementaires c’est à dire  les inscriptions par la ville et non plus par les directeurs d’écoles, le décloisonnement des écoles à section de langues étrangères, ou bien encore tout le travail pour les classes musique et danse  à Léon Jouhaux, ou bien encore audiovisuelles à Chatelet. Qu’en est il aussi aujourd’hui de l’introduction de 17 % de bio dans les cantines en 2008, nous en sommes à combien ?

Et c’est là que nous en arrivons aussi à Lucie Aubrac, qui devra nous servir d’enseignement pour le mandat qui vient de commencer.

L’école Lucie Aubrac qui a un besoin urgent de complément de places, a une longue histoire d’hésitations et d’études plus ou moins approximatives. En effet, au moment de la mise en œuvre du projet de la Caserne de Bonne, s’est immédiatement posée la question de la construction d’une école. Mais cette école élémentaire n’était pas seule dans le paysage, puisque le collège et le lycée Champollion étaient aussi impactés par ces constructions de logements. Certains se souviendront de ce projet à l’époque où la droite était majoritaire au Conseil Général, au Conseil Régional CRRA et à la ville, et où le projet consistait à construire le collège Champollion déjà trop petit dans une des cours du lycée Champollion. Ce projet  fort heureusement n’a jamais vu le jour mais les collégiens ont continué au fil des années à traverser plusieurs fois par jour une rue à grande circulation pour suivre des cours dans les locaux du lycée. En 2001 J. M. Cantèle, a  très rapidement engagé  une négociation avec le Conseil Général de l’Isère CGI. En construisant une nouvelle école, la ville libérait les locaux de l’ancienne école Lesdiguières permettant l’accueil et l’agrandissement du collège. Dans le même temps le lycée retrouvait l’usage de locaux jusque-là occupés par les collégiens.  Pour en arriver là, la Société d’Economie Mixte SAGES et l’adjoint chargé de la Vie scolaire ont donc choisi que la nouvelle école occuperait un autre lieu que celui de l’ancienne Ecole Lesdiguières.

A la demande de la ville, une étude a été conduite par l’Agence d’Urbanisme pour prévoir le nombre de places qui étaient nécessaires pour cette école.  Cette étude indiquaient 80 à 90 enfants,  supplémentaires pour 900 logements soit un ratio de 10 élèves pour 100 nouveaux logements. C’était sans doute sans compter avec le profil spécifique des ménages dans le logement social et ses jeunes ménages, sans oublier le locatif privé. Les chiffres actuels montrent que ce ratio est supérieur à 20 enfants pour 100 nouveaux logements.

A l’époque également, suite aux doutes sur les chiffres fournis, une rénovation de l’école maternelle rue Millet, avait été proposée. Celle-ci fut abandonnée par défaut de consensus de la majorité. Elle n’aurait certes pas résolue tous les problèmes. Quoiqu’il ‘en soit, pour Lucie Aubrac, grâce à des groupes de travail avec les habitants, un large débat démocratique a pu avoir lieu.

Aujourd’hui,  dans cette école,  deux salles  ont été prévues pour le périscolaire. Les réutilise-t-on pour les besoins prioritaires de la scolarisation ?  Par ailleurs dans le projet initial,  une tranche conditionnelle de deux classes supplémentaires a été envisagée. Pourquoi ne reprend-t-on pas cette étude qui n’est pas très ancienne.

Durant le dernier mandat, il semble que l’action a plutôt porté sur la question des rythmes scolaires. C’est un chantier non abouti et conduit à notre avis beaucoup trop hâtivement. Aujourd’hui, nous héritons donc d’une situation grave, qui nous oblige à anticiper, de construire ou transformer des bâtiments pour fournir des équipements scolaires et les services publics qui doivent y être adjoints. N’oublions pas qu’à ce chantier il faut aussi continuer la rénovation et l’adaptation des écoles sous dimensionnées.  Nous serons peut être aussi dans l’obligation de redessiner les périmètres scolaires, qui devront tenir compte de toutes les évolutions urbanistiques de la ville de Grenoble.

Ces travaux nécessaires devront être prévus tout en améliorant l’action engagée sur les rythmes scolaires, ainsi que les conditions d’accueil et d’accompagnement des savoirs pour les enfants. Nous avons le devoir absolu de reprendre sérieusement un plan pluriannuel d’investissements pour tout le patrimoine scolaire existant.

Conseil municipal du 15 septembre 2014

ConseilMunicipal

Aide humanitaire d’urgence : intervention de Laurence Comparat

Intervention de Laurence Comparat sur l’aide humanitaire d’urgence aux populations civiles de la bande de Gaza lors du conseil municipal du 15 septembre 2014.

Maryvonne Boileau est intervenue au nom du Groupe des élus du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes. Voici les éléments du dossier.

Retrouvez les discussions sur cette question lors du conseil municipal du 26 mai 2014 en vidéo

Pour parler des difficultés d’aujourd’hui, il est indispensable de faire un peu de retour en arrière. C’est important pour  tenter d’analyser une situation où l’urbanisme est parfois pensé sans avoir suffisamment  réfléchi à l’ensemble des conséquences des nécessaires créations de services publics.

Les écoles maternelles et élémentaires relèvent totalement de la responsabilité communale. Une  ville se transforme, et notamment Grenoble, qui a vu son urbanisme évoluer durant ces 15 dernières années,  principalement dans les quartiers nord.

En arrivant en 1995, la nouvelle majorité a dû prendre en charge les urgences sur le patrimoine scolaire : les nombreuses toitures non entretenues, répondre à la grande vétusté du chauffage des écoles, avec parfois des pannes en plein hiver. Le premier enseignement à tirer : c’est qu’il faut prévoir un entretien régulier de ce patrimoine.

A partir de 2001,  la majorité s’est mise au travail pour envisager un Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI) sur le patrimoine scolaire, ce qui a entraîné de nombreuses transformations et améliorations. C’est ainsi qu’ont eu lieu le changement complet du mobilier de nombreux restaurants scolaires, ainsi que des rénovations d’écoles Elisée Chatin, Jean Racine, Jean Jaurès, ou encore Sidi Brahim et le Jardin de Ville. Sans oublier les regroupements des écoles du quartier Mistral, pour ne faire plus qu’une seule école qui permettait aux enfants d’être scolarisés en face du Plateau. Et aussi, le début des travaux  d’accessibilité de certaines écoles, au moins une par secteur. Où en sommes-nous aujourd’hui, à 6 mois de l’obligation de l’accessibilité de tous les bâtiments publics, dont les écoles ?

Mais il n’y a pas eu que des efforts sur le patrimoine scolaire : à commencer par des choses basiques comme le retour aux aspects réglementaires c’est à dire  les inscriptions par la ville et non plus par les directeurs d’écoles, le décloisonnement des écoles à section de langues étrangères, ou bien encore tout le travail pour les classes musique et danse  à Léon Jouhaux, ou bien encore audiovisuelles à Chatelet. Qu’en est il aussi aujourd’hui de l’introduction de 17 % de bio dans les cantines en 2008, nous en sommes à combien ?

Et c’est là que nous en arrivons aussi à Lucie Aubrac, qui devra nous servir d’enseignement pour le mandat qui vient de commencer.

L’école Lucie Aubrac qui a un besoin urgent de complément de places, a une longue histoire d’hésitations et d’études plus ou moins approximatives. En effet, au moment de la mise en œuvre du projet de la Caserne de Bonne, s’est immédiatement posée la question de la construction d’une école. Mais cette école élémentaire n’était pas seule dans le paysage, puisque le collège et le lycée Champollion étaient aussi impactés par ces constructions de logements. Certains se souviendront de ce projet à l’époque où la droite était majoritaire au Conseil Général, au Conseil Régional CRRA et à la ville, et où le projet consistait à construire le collège Champollion déjà trop petit dans une des cours du lycée Champollion. Ce projet  fort heureusement n’a jamais vu le jour mais les collégiens ont continué au fil des années à traverser plusieurs fois par jour une rue à grande circulation pour suivre des cours dans les locaux du lycée. En 2001 J. M. Cantèle, a  très rapidement engagé  une négociation avec le Conseil Général de l’Isère CGI. En construisant une nouvelle école, la ville libérait les locaux de l’ancienne école Lesdiguières permettant l’accueil et l’agrandissement du collège. Dans le même temps le lycée retrouvait l’usage de locaux jusque-là occupés par les collégiens.  Pour en arriver là, la Société d’Economie Mixte SAGES et l’adjoint chargé de la Vie scolaire ont donc choisi que la nouvelle école occuperait un autre lieu que celui de l’ancienne Ecole Lesdiguières.

A la demande de la ville, une étude a été conduite par l’Agence d’Urbanisme pour prévoir le nombre de places qui étaient nécessaires pour cette école.  Cette étude indiquaient 80 à 90 enfants,  supplémentaires pour 900 logements soit un ratio de 10 élèves pour 100 nouveaux logements. C’était sans doute sans compter avec le profil spécifique des ménages dans le logement social et ses jeunes ménages, sans oublier le locatif privé. Les chiffres actuels montrent que ce ratio est supérieur à 20 enfants pour 100 nouveaux logements.

A l’époque également, suite aux doutes sur les chiffres fournis, une rénovation de l’école maternelle rue Millet, avait été proposée. Celle-ci fut abandonnée par défaut de consensus de la majorité. Elle n’aurait certes pas résolue tous les problèmes. Quoiqu’il ‘en soit, pour Lucie Aubrac, grâce à des groupes de travail avec les habitants, un large débat démocratique a pu avoir lieu.

Aujourd’hui,  dans cette école,  deux salles  ont été prévues pour le périscolaire. Les réutilise-t-on pour les besoins prioritaires de la scolarisation ?  Par ailleurs dans le projet initial,  une tranche conditionnelle de deux classes supplémentaires a été envisagée. Pourquoi ne reprend-t-on pas cette étude qui n’est pas très ancienne.

Durant le dernier mandat, il semble que l’action a plutôt porté sur la question des rythmes scolaires. C’est un chantier non abouti et conduit à notre avis beaucoup trop hâtivement. Aujourd’hui, nous héritons donc d’une situation grave, qui nous oblige à anticiper, de construire ou transformer des bâtiments pour fournir des équipements scolaires et les services publics qui doivent y être adjoints. N’oublions pas qu’à ce chantier il faut aussi continuer la rénovation et l’adaptation des écoles sous dimensionnées.  Nous serons peut être aussi dans l’obligation de redessiner les périmètres scolaires, qui devront tenir compte de toutes les évolutions urbanistiques de la ville de Grenoble.

Ces travaux nécessaires devront être prévus tout en améliorant l’action engagée sur les rythmes scolaires, ainsi que les conditions d’accueil et d’accompagnement des savoirs pour les enfants. Nous avons le devoir absolu de reprendre sérieusement un plan pluriannuel d’investissements pour tout le patrimoine scolaire existant.

ConseilMunicipal

La vidéo du conseil municipal du 15 septembre 2014

Revivez le conseil municipal du 15 septembre 2014.

Maryvonne Boileau est intervenue au nom du Groupe des élus du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes. Voici les éléments du dossier.

Retrouvez les discussions sur cette question lors du conseil municipal du 26 mai 2014 en vidéo

Pour parler des difficultés d’aujourd’hui, il est indispensable de faire un peu de retour en arrière. C’est important pour  tenter d’analyser une situation où l’urbanisme est parfois pensé sans avoir suffisamment  réfléchi à l’ensemble des conséquences des nécessaires créations de services publics.

Les écoles maternelles et élémentaires relèvent totalement de la responsabilité communale. Une  ville se transforme, et notamment Grenoble, qui a vu son urbanisme évoluer durant ces 15 dernières années,  principalement dans les quartiers nord.

En arrivant en 1995, la nouvelle majorité a dû prendre en charge les urgences sur le patrimoine scolaire : les nombreuses toitures non entretenues, répondre à la grande vétusté du chauffage des écoles, avec parfois des pannes en plein hiver. Le premier enseignement à tirer : c’est qu’il faut prévoir un entretien régulier de ce patrimoine.

A partir de 2001,  la majorité s’est mise au travail pour envisager un Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI) sur le patrimoine scolaire, ce qui a entraîné de nombreuses transformations et améliorations. C’est ainsi qu’ont eu lieu le changement complet du mobilier de nombreux restaurants scolaires, ainsi que des rénovations d’écoles Elisée Chatin, Jean Racine, Jean Jaurès, ou encore Sidi Brahim et le Jardin de Ville. Sans oublier les regroupements des écoles du quartier Mistral, pour ne faire plus qu’une seule école qui permettait aux enfants d’être scolarisés en face du Plateau. Et aussi, le début des travaux  d’accessibilité de certaines écoles, au moins une par secteur. Où en sommes-nous aujourd’hui, à 6 mois de l’obligation de l’accessibilité de tous les bâtiments publics, dont les écoles ?

Mais il n’y a pas eu que des efforts sur le patrimoine scolaire : à commencer par des choses basiques comme le retour aux aspects réglementaires c’est à dire  les inscriptions par la ville et non plus par les directeurs d’écoles, le décloisonnement des écoles à section de langues étrangères, ou bien encore tout le travail pour les classes musique et danse  à Léon Jouhaux, ou bien encore audiovisuelles à Chatelet. Qu’en est il aussi aujourd’hui de l’introduction de 17 % de bio dans les cantines en 2008, nous en sommes à combien ?

Et c’est là que nous en arrivons aussi à Lucie Aubrac, qui devra nous servir d’enseignement pour le mandat qui vient de commencer.

L’école Lucie Aubrac qui a un besoin urgent de complément de places, a une longue histoire d’hésitations et d’études plus ou moins approximatives. En effet, au moment de la mise en œuvre du projet de la Caserne de Bonne, s’est immédiatement posée la question de la construction d’une école. Mais cette école élémentaire n’était pas seule dans le paysage, puisque le collège et le lycée Champollion étaient aussi impactés par ces constructions de logements. Certains se souviendront de ce projet à l’époque où la droite était majoritaire au Conseil Général, au Conseil Régional CRRA et à la ville, et où le projet consistait à construire le collège Champollion déjà trop petit dans une des cours du lycée Champollion. Ce projet  fort heureusement n’a jamais vu le jour mais les collégiens ont continué au fil des années à traverser plusieurs fois par jour une rue à grande circulation pour suivre des cours dans les locaux du lycée. En 2001 J. M. Cantèle, a  très rapidement engagé  une négociation avec le Conseil Général de l’Isère CGI. En construisant une nouvelle école, la ville libérait les locaux de l’ancienne école Lesdiguières permettant l’accueil et l’agrandissement du collège. Dans le même temps le lycée retrouvait l’usage de locaux jusque-là occupés par les collégiens.  Pour en arriver là, la Société d’Economie Mixte SAGES et l’adjoint chargé de la Vie scolaire ont donc choisi que la nouvelle école occuperait un autre lieu que celui de l’ancienne Ecole Lesdiguières.

A la demande de la ville, une étude a été conduite par l’Agence d’Urbanisme pour prévoir le nombre de places qui étaient nécessaires pour cette école.  Cette étude indiquaient 80 à 90 enfants,  supplémentaires pour 900 logements soit un ratio de 10 élèves pour 100 nouveaux logements. C’était sans doute sans compter avec le profil spécifique des ménages dans le logement social et ses jeunes ménages, sans oublier le locatif privé. Les chiffres actuels montrent que ce ratio est supérieur à 20 enfants pour 100 nouveaux logements.

A l’époque également, suite aux doutes sur les chiffres fournis, une rénovation de l’école maternelle rue Millet, avait été proposée. Celle-ci fut abandonnée par défaut de consensus de la majorité. Elle n’aurait certes pas résolue tous les problèmes. Quoiqu’il ‘en soit, pour Lucie Aubrac, grâce à des groupes de travail avec les habitants, un large débat démocratique a pu avoir lieu.

Aujourd’hui,  dans cette école,  deux salles  ont été prévues pour le périscolaire. Les réutilise-t-on pour les besoins prioritaires de la scolarisation ?  Par ailleurs dans le projet initial,  une tranche conditionnelle de deux classes supplémentaires a été envisagée. Pourquoi ne reprend-t-on pas cette étude qui n’est pas très ancienne.

Durant le dernier mandat, il semble que l’action a plutôt porté sur la question des rythmes scolaires. C’est un chantier non abouti et conduit à notre avis beaucoup trop hâtivement. Aujourd’hui, nous héritons donc d’une situation grave, qui nous oblige à anticiper, de construire ou transformer des bâtiments pour fournir des équipements scolaires et les services publics qui doivent y être adjoints. N’oublions pas qu’à ce chantier il faut aussi continuer la rénovation et l’adaptation des écoles sous dimensionnées.  Nous serons peut être aussi dans l’obligation de redessiner les périmètres scolaires, qui devront tenir compte de toutes les évolutions urbanistiques de la ville de Grenoble.

Ces travaux nécessaires devront être prévus tout en améliorant l’action engagée sur les rythmes scolaires, ainsi que les conditions d’accueil et d’accompagnement des savoirs pour les enfants. Nous avons le devoir absolu de reprendre sérieusement un plan pluriannuel d’investissements pour tout le patrimoine scolaire existant.

ConseilMunicipal

Intervention de Maryvonne Boileau sur les conditions de versement d’une aide financière aux élus municipaux pour garde d’enfants ou assistance de personnes dépendantes

Maryvonne Boileau est intervenue au nom du Groupe des élus du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes. Voici les éléments du dossier.

Retrouvez les discussions sur cette question lors du conseil municipal du 26 mai 2014 en vidéo

Pour parler des difficultés d’aujourd’hui, il est indispensable de faire un peu de retour en arrière. C’est important pour  tenter d’analyser une situation où l’urbanisme est parfois pensé sans avoir suffisamment  réfléchi à l’ensemble des conséquences des nécessaires créations de services publics.

Les écoles maternelles et élémentaires relèvent totalement de la responsabilité communale. Une  ville se transforme, et notamment Grenoble, qui a vu son urbanisme évoluer durant ces 15 dernières années,  principalement dans les quartiers nord.

En arrivant en 1995, la nouvelle majorité a dû prendre en charge les urgences sur le patrimoine scolaire : les nombreuses toitures non entretenues, répondre à la grande vétusté du chauffage des écoles, avec parfois des pannes en plein hiver. Le premier enseignement à tirer : c’est qu’il faut prévoir un entretien régulier de ce patrimoine.

A partir de 2001,  la majorité s’est mise au travail pour envisager un Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI) sur le patrimoine scolaire, ce qui a entraîné de nombreuses transformations et améliorations. C’est ainsi qu’ont eu lieu le changement complet du mobilier de nombreux restaurants scolaires, ainsi que des rénovations d’écoles Elisée Chatin, Jean Racine, Jean Jaurès, ou encore Sidi Brahim et le Jardin de Ville. Sans oublier les regroupements des écoles du quartier Mistral, pour ne faire plus qu’une seule école qui permettait aux enfants d’être scolarisés en face du Plateau. Et aussi, le début des travaux  d’accessibilité de certaines écoles, au moins une par secteur. Où en sommes-nous aujourd’hui, à 6 mois de l’obligation de l’accessibilité de tous les bâtiments publics, dont les écoles ?

Mais il n’y a pas eu que des efforts sur le patrimoine scolaire : à commencer par des choses basiques comme le retour aux aspects réglementaires c’est à dire  les inscriptions par la ville et non plus par les directeurs d’écoles, le décloisonnement des écoles à section de langues étrangères, ou bien encore tout le travail pour les classes musique et danse  à Léon Jouhaux, ou bien encore audiovisuelles à Chatelet. Qu’en est il aussi aujourd’hui de l’introduction de 17 % de bio dans les cantines en 2008, nous en sommes à combien ?

Et c’est là que nous en arrivons aussi à Lucie Aubrac, qui devra nous servir d’enseignement pour le mandat qui vient de commencer.

L’école Lucie Aubrac qui a un besoin urgent de complément de places, a une longue histoire d’hésitations et d’études plus ou moins approximatives. En effet, au moment de la mise en œuvre du projet de la Caserne de Bonne, s’est immédiatement posée la question de la construction d’une école. Mais cette école élémentaire n’était pas seule dans le paysage, puisque le collège et le lycée Champollion étaient aussi impactés par ces constructions de logements. Certains se souviendront de ce projet à l’époque où la droite était majoritaire au Conseil Général, au Conseil Régional CRRA et à la ville, et où le projet consistait à construire le collège Champollion déjà trop petit dans une des cours du lycée Champollion. Ce projet  fort heureusement n’a jamais vu le jour mais les collégiens ont continué au fil des années à traverser plusieurs fois par jour une rue à grande circulation pour suivre des cours dans les locaux du lycée. En 2001 J. M. Cantèle, a  très rapidement engagé  une négociation avec le Conseil Général de l’Isère CGI. En construisant une nouvelle école, la ville libérait les locaux de l’ancienne école Lesdiguières permettant l’accueil et l’agrandissement du collège. Dans le même temps le lycée retrouvait l’usage de locaux jusque-là occupés par les collégiens.  Pour en arriver là, la Société d’Economie Mixte SAGES et l’adjoint chargé de la Vie scolaire ont donc choisi que la nouvelle école occuperait un autre lieu que celui de l’ancienne Ecole Lesdiguières.

A la demande de la ville, une étude a été conduite par l’Agence d’Urbanisme pour prévoir le nombre de places qui étaient nécessaires pour cette école.  Cette étude indiquaient 80 à 90 enfants,  supplémentaires pour 900 logements soit un ratio de 10 élèves pour 100 nouveaux logements. C’était sans doute sans compter avec le profil spécifique des ménages dans le logement social et ses jeunes ménages, sans oublier le locatif privé. Les chiffres actuels montrent que ce ratio est supérieur à 20 enfants pour 100 nouveaux logements.

A l’époque également, suite aux doutes sur les chiffres fournis, une rénovation de l’école maternelle rue Millet, avait été proposée. Celle-ci fut abandonnée par défaut de consensus de la majorité. Elle n’aurait certes pas résolue tous les problèmes. Quoiqu’il ‘en soit, pour Lucie Aubrac, grâce à des groupes de travail avec les habitants, un large débat démocratique a pu avoir lieu.

Aujourd’hui,  dans cette école,  deux salles  ont été prévues pour le périscolaire. Les réutilise-t-on pour les besoins prioritaires de la scolarisation ?  Par ailleurs dans le projet initial,  une tranche conditionnelle de deux classes supplémentaires a été envisagée. Pourquoi ne reprend-t-on pas cette étude qui n’est pas très ancienne.

Durant le dernier mandat, il semble que l’action a plutôt porté sur la question des rythmes scolaires. C’est un chantier non abouti et conduit à notre avis beaucoup trop hâtivement. Aujourd’hui, nous héritons donc d’une situation grave, qui nous oblige à anticiper, de construire ou transformer des bâtiments pour fournir des équipements scolaires et les services publics qui doivent y être adjoints. N’oublions pas qu’à ce chantier il faut aussi continuer la rénovation et l’adaptation des écoles sous dimensionnées.  Nous serons peut être aussi dans l’obligation de redessiner les périmètres scolaires, qui devront tenir compte de toutes les évolutions urbanistiques de la ville de Grenoble.

Ces travaux nécessaires devront être prévus tout en améliorant l’action engagée sur les rythmes scolaires, ainsi que les conditions d’accueil et d’accompagnement des savoirs pour les enfants. Nous avons le devoir absolu de reprendre sérieusement un plan pluriannuel d’investissements pour tout le patrimoine scolaire existant.

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Pôles de compétitivité : parfaire ce dispositif et le transférer à la future métropole

Conformément aux engagements pris durant la campagne, la Ville de Grenoble ne financera plus les pôles de compétitivité. Elle honorera cependant les obligations contractées avant 2014.

Maryvonne Boileau est intervenue au nom du Groupe des élus du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes. Voici les éléments du dossier.

Retrouvez les discussions sur cette question lors du conseil municipal du 26 mai 2014 en vidéo

Pour parler des difficultés d’aujourd’hui, il est indispensable de faire un peu de retour en arrière. C’est important pour  tenter d’analyser une situation où l’urbanisme est parfois pensé sans avoir suffisamment  réfléchi à l’ensemble des conséquences des nécessaires créations de services publics.

Les écoles maternelles et élémentaires relèvent totalement de la responsabilité communale. Une  ville se transforme, et notamment Grenoble, qui a vu son urbanisme évoluer durant ces 15 dernières années,  principalement dans les quartiers nord.

En arrivant en 1995, la nouvelle majorité a dû prendre en charge les urgences sur le patrimoine scolaire : les nombreuses toitures non entretenues, répondre à la grande vétusté du chauffage des écoles, avec parfois des pannes en plein hiver. Le premier enseignement à tirer : c’est qu’il faut prévoir un entretien régulier de ce patrimoine.

A partir de 2001,  la majorité s’est mise au travail pour envisager un Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI) sur le patrimoine scolaire, ce qui a entraîné de nombreuses transformations et améliorations. C’est ainsi qu’ont eu lieu le changement complet du mobilier de nombreux restaurants scolaires, ainsi que des rénovations d’écoles Elisée Chatin, Jean Racine, Jean Jaurès, ou encore Sidi Brahim et le Jardin de Ville. Sans oublier les regroupements des écoles du quartier Mistral, pour ne faire plus qu’une seule école qui permettait aux enfants d’être scolarisés en face du Plateau. Et aussi, le début des travaux  d’accessibilité de certaines écoles, au moins une par secteur. Où en sommes-nous aujourd’hui, à 6 mois de l’obligation de l’accessibilité de tous les bâtiments publics, dont les écoles ?

Mais il n’y a pas eu que des efforts sur le patrimoine scolaire : à commencer par des choses basiques comme le retour aux aspects réglementaires c’est à dire  les inscriptions par la ville et non plus par les directeurs d’écoles, le décloisonnement des écoles à section de langues étrangères, ou bien encore tout le travail pour les classes musique et danse  à Léon Jouhaux, ou bien encore audiovisuelles à Chatelet. Qu’en est il aussi aujourd’hui de l’introduction de 17 % de bio dans les cantines en 2008, nous en sommes à combien ?

Et c’est là que nous en arrivons aussi à Lucie Aubrac, qui devra nous servir d’enseignement pour le mandat qui vient de commencer.

L’école Lucie Aubrac qui a un besoin urgent de complément de places, a une longue histoire d’hésitations et d’études plus ou moins approximatives. En effet, au moment de la mise en œuvre du projet de la Caserne de Bonne, s’est immédiatement posée la question de la construction d’une école. Mais cette école élémentaire n’était pas seule dans le paysage, puisque le collège et le lycée Champollion étaient aussi impactés par ces constructions de logements. Certains se souviendront de ce projet à l’époque où la droite était majoritaire au Conseil Général, au Conseil Régional CRRA et à la ville, et où le projet consistait à construire le collège Champollion déjà trop petit dans une des cours du lycée Champollion. Ce projet  fort heureusement n’a jamais vu le jour mais les collégiens ont continué au fil des années à traverser plusieurs fois par jour une rue à grande circulation pour suivre des cours dans les locaux du lycée. En 2001 J. M. Cantèle, a  très rapidement engagé  une négociation avec le Conseil Général de l’Isère CGI. En construisant une nouvelle école, la ville libérait les locaux de l’ancienne école Lesdiguières permettant l’accueil et l’agrandissement du collège. Dans le même temps le lycée retrouvait l’usage de locaux jusque-là occupés par les collégiens.  Pour en arriver là, la Société d’Economie Mixte SAGES et l’adjoint chargé de la Vie scolaire ont donc choisi que la nouvelle école occuperait un autre lieu que celui de l’ancienne Ecole Lesdiguières.

A la demande de la ville, une étude a été conduite par l’Agence d’Urbanisme pour prévoir le nombre de places qui étaient nécessaires pour cette école.  Cette étude indiquaient 80 à 90 enfants,  supplémentaires pour 900 logements soit un ratio de 10 élèves pour 100 nouveaux logements. C’était sans doute sans compter avec le profil spécifique des ménages dans le logement social et ses jeunes ménages, sans oublier le locatif privé. Les chiffres actuels montrent que ce ratio est supérieur à 20 enfants pour 100 nouveaux logements.

A l’époque également, suite aux doutes sur les chiffres fournis, une rénovation de l’école maternelle rue Millet, avait été proposée. Celle-ci fut abandonnée par défaut de consensus de la majorité. Elle n’aurait certes pas résolue tous les problèmes. Quoiqu’il ‘en soit, pour Lucie Aubrac, grâce à des groupes de travail avec les habitants, un large débat démocratique a pu avoir lieu.

Aujourd’hui,  dans cette école,  deux salles  ont été prévues pour le périscolaire. Les réutilise-t-on pour les besoins prioritaires de la scolarisation ?  Par ailleurs dans le projet initial,  une tranche conditionnelle de deux classes supplémentaires a été envisagée. Pourquoi ne reprend-t-on pas cette étude qui n’est pas très ancienne.

Durant le dernier mandat, il semble que l’action a plutôt porté sur la question des rythmes scolaires. C’est un chantier non abouti et conduit à notre avis beaucoup trop hâtivement. Aujourd’hui, nous héritons donc d’une situation grave, qui nous oblige à anticiper, de construire ou transformer des bâtiments pour fournir des équipements scolaires et les services publics qui doivent y être adjoints. N’oublions pas qu’à ce chantier il faut aussi continuer la rénovation et l’adaptation des écoles sous dimensionnées.  Nous serons peut être aussi dans l’obligation de redessiner les périmètres scolaires, qui devront tenir compte de toutes les évolutions urbanistiques de la ville de Grenoble.

Ces travaux nécessaires devront être prévus tout en améliorant l’action engagée sur les rythmes scolaires, ainsi que les conditions d’accueil et d’accompagnement des savoirs pour les enfants. Nous avons le devoir absolu de reprendre sérieusement un plan pluriannuel d’investissements pour tout le patrimoine scolaire existant.

Creative commons – By Amir Farshad Ebrahimi

Grenoble s’engage pour un modèle de développement juste et solidaire !

Les élus du Rassemblement porteront de nouvelles ambitions pour la coopération décentralisée.  Et pour répondre aux urgences internationales, la Ville de Grenoble mettra en place un fonds spécial doté de 20 000€ par an. La population de Gaza sera la première à en bénéficier.

Maryvonne Boileau est intervenue au nom du Groupe des élus du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes. Voici les éléments du dossier.

Retrouvez les discussions sur cette question lors du conseil municipal du 26 mai 2014 en vidéo

Pour parler des difficultés d’aujourd’hui, il est indispensable de faire un peu de retour en arrière. C’est important pour  tenter d’analyser une situation où l’urbanisme est parfois pensé sans avoir suffisamment  réfléchi à l’ensemble des conséquences des nécessaires créations de services publics.

Les écoles maternelles et élémentaires relèvent totalement de la responsabilité communale. Une  ville se transforme, et notamment Grenoble, qui a vu son urbanisme évoluer durant ces 15 dernières années,  principalement dans les quartiers nord.

En arrivant en 1995, la nouvelle majorité a dû prendre en charge les urgences sur le patrimoine scolaire : les nombreuses toitures non entretenues, répondre à la grande vétusté du chauffage des écoles, avec parfois des pannes en plein hiver. Le premier enseignement à tirer : c’est qu’il faut prévoir un entretien régulier de ce patrimoine.

A partir de 2001,  la majorité s’est mise au travail pour envisager un Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI) sur le patrimoine scolaire, ce qui a entraîné de nombreuses transformations et améliorations. C’est ainsi qu’ont eu lieu le changement complet du mobilier de nombreux restaurants scolaires, ainsi que des rénovations d’écoles Elisée Chatin, Jean Racine, Jean Jaurès, ou encore Sidi Brahim et le Jardin de Ville. Sans oublier les regroupements des écoles du quartier Mistral, pour ne faire plus qu’une seule école qui permettait aux enfants d’être scolarisés en face du Plateau. Et aussi, le début des travaux  d’accessibilité de certaines écoles, au moins une par secteur. Où en sommes-nous aujourd’hui, à 6 mois de l’obligation de l’accessibilité de tous les bâtiments publics, dont les écoles ?

Mais il n’y a pas eu que des efforts sur le patrimoine scolaire : à commencer par des choses basiques comme le retour aux aspects réglementaires c’est à dire  les inscriptions par la ville et non plus par les directeurs d’écoles, le décloisonnement des écoles à section de langues étrangères, ou bien encore tout le travail pour les classes musique et danse  à Léon Jouhaux, ou bien encore audiovisuelles à Chatelet. Qu’en est il aussi aujourd’hui de l’introduction de 17 % de bio dans les cantines en 2008, nous en sommes à combien ?

Et c’est là que nous en arrivons aussi à Lucie Aubrac, qui devra nous servir d’enseignement pour le mandat qui vient de commencer.

L’école Lucie Aubrac qui a un besoin urgent de complément de places, a une longue histoire d’hésitations et d’études plus ou moins approximatives. En effet, au moment de la mise en œuvre du projet de la Caserne de Bonne, s’est immédiatement posée la question de la construction d’une école. Mais cette école élémentaire n’était pas seule dans le paysage, puisque le collège et le lycée Champollion étaient aussi impactés par ces constructions de logements. Certains se souviendront de ce projet à l’époque où la droite était majoritaire au Conseil Général, au Conseil Régional CRRA et à la ville, et où le projet consistait à construire le collège Champollion déjà trop petit dans une des cours du lycée Champollion. Ce projet  fort heureusement n’a jamais vu le jour mais les collégiens ont continué au fil des années à traverser plusieurs fois par jour une rue à grande circulation pour suivre des cours dans les locaux du lycée. En 2001 J. M. Cantèle, a  très rapidement engagé  une négociation avec le Conseil Général de l’Isère CGI. En construisant une nouvelle école, la ville libérait les locaux de l’ancienne école Lesdiguières permettant l’accueil et l’agrandissement du collège. Dans le même temps le lycée retrouvait l’usage de locaux jusque-là occupés par les collégiens.  Pour en arriver là, la Société d’Economie Mixte SAGES et l’adjoint chargé de la Vie scolaire ont donc choisi que la nouvelle école occuperait un autre lieu que celui de l’ancienne Ecole Lesdiguières.

A la demande de la ville, une étude a été conduite par l’Agence d’Urbanisme pour prévoir le nombre de places qui étaient nécessaires pour cette école.  Cette étude indiquaient 80 à 90 enfants,  supplémentaires pour 900 logements soit un ratio de 10 élèves pour 100 nouveaux logements. C’était sans doute sans compter avec le profil spécifique des ménages dans le logement social et ses jeunes ménages, sans oublier le locatif privé. Les chiffres actuels montrent que ce ratio est supérieur à 20 enfants pour 100 nouveaux logements.

A l’époque également, suite aux doutes sur les chiffres fournis, une rénovation de l’école maternelle rue Millet, avait été proposée. Celle-ci fut abandonnée par défaut de consensus de la majorité. Elle n’aurait certes pas résolue tous les problèmes. Quoiqu’il ‘en soit, pour Lucie Aubrac, grâce à des groupes de travail avec les habitants, un large débat démocratique a pu avoir lieu.

Aujourd’hui,  dans cette école,  deux salles  ont été prévues pour le périscolaire. Les réutilise-t-on pour les besoins prioritaires de la scolarisation ?  Par ailleurs dans le projet initial,  une tranche conditionnelle de deux classes supplémentaires a été envisagée. Pourquoi ne reprend-t-on pas cette étude qui n’est pas très ancienne.

Durant le dernier mandat, il semble que l’action a plutôt porté sur la question des rythmes scolaires. C’est un chantier non abouti et conduit à notre avis beaucoup trop hâtivement. Aujourd’hui, nous héritons donc d’une situation grave, qui nous oblige à anticiper, de construire ou transformer des bâtiments pour fournir des équipements scolaires et les services publics qui doivent y être adjoints. N’oublions pas qu’à ce chantier il faut aussi continuer la rénovation et l’adaptation des écoles sous dimensionnées.  Nous serons peut être aussi dans l’obligation de redessiner les périmètres scolaires, qui devront tenir compte de toutes les évolutions urbanistiques de la ville de Grenoble.

Ces travaux nécessaires devront être prévus tout en améliorant l’action engagée sur les rythmes scolaires, ainsi que les conditions d’accueil et d’accompagnement des savoirs pour les enfants. Nous avons le devoir absolu de reprendre sérieusement un plan pluriannuel d’investissements pour tout le patrimoine scolaire existant.

Conseil municipal du 21 juillet 2014

ConseilMunicipal

La vidéo du conseil municipal du 30 juin 2014

Maryvonne Boileau est intervenue au nom du Groupe des élus du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes. Voici les éléments du dossier.

Retrouvez les discussions sur cette question lors du conseil municipal du 26 mai 2014 en vidéo

Pour parler des difficultés d’aujourd’hui, il est indispensable de faire un peu de retour en arrière. C’est important pour  tenter d’analyser une situation où l’urbanisme est parfois pensé sans avoir suffisamment  réfléchi à l’ensemble des conséquences des nécessaires créations de services publics.

Les écoles maternelles et élémentaires relèvent totalement de la responsabilité communale. Une  ville se transforme, et notamment Grenoble, qui a vu son urbanisme évoluer durant ces 15 dernières années,  principalement dans les quartiers nord.

En arrivant en 1995, la nouvelle majorité a dû prendre en charge les urgences sur le patrimoine scolaire : les nombreuses toitures non entretenues, répondre à la grande vétusté du chauffage des écoles, avec parfois des pannes en plein hiver. Le premier enseignement à tirer : c’est qu’il faut prévoir un entretien régulier de ce patrimoine.

A partir de 2001,  la majorité s’est mise au travail pour envisager un Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI) sur le patrimoine scolaire, ce qui a entraîné de nombreuses transformations et améliorations. C’est ainsi qu’ont eu lieu le changement complet du mobilier de nombreux restaurants scolaires, ainsi que des rénovations d’écoles Elisée Chatin, Jean Racine, Jean Jaurès, ou encore Sidi Brahim et le Jardin de Ville. Sans oublier les regroupements des écoles du quartier Mistral, pour ne faire plus qu’une seule école qui permettait aux enfants d’être scolarisés en face du Plateau. Et aussi, le début des travaux  d’accessibilité de certaines écoles, au moins une par secteur. Où en sommes-nous aujourd’hui, à 6 mois de l’obligation de l’accessibilité de tous les bâtiments publics, dont les écoles ?

Mais il n’y a pas eu que des efforts sur le patrimoine scolaire : à commencer par des choses basiques comme le retour aux aspects réglementaires c’est à dire  les inscriptions par la ville et non plus par les directeurs d’écoles, le décloisonnement des écoles à section de langues étrangères, ou bien encore tout le travail pour les classes musique et danse  à Léon Jouhaux, ou bien encore audiovisuelles à Chatelet. Qu’en est il aussi aujourd’hui de l’introduction de 17 % de bio dans les cantines en 2008, nous en sommes à combien ?

Et c’est là que nous en arrivons aussi à Lucie Aubrac, qui devra nous servir d’enseignement pour le mandat qui vient de commencer.

L’école Lucie Aubrac qui a un besoin urgent de complément de places, a une longue histoire d’hésitations et d’études plus ou moins approximatives. En effet, au moment de la mise en œuvre du projet de la Caserne de Bonne, s’est immédiatement posée la question de la construction d’une école. Mais cette école élémentaire n’était pas seule dans le paysage, puisque le collège et le lycée Champollion étaient aussi impactés par ces constructions de logements. Certains se souviendront de ce projet à l’époque où la droite était majoritaire au Conseil Général, au Conseil Régional CRRA et à la ville, et où le projet consistait à construire le collège Champollion déjà trop petit dans une des cours du lycée Champollion. Ce projet  fort heureusement n’a jamais vu le jour mais les collégiens ont continué au fil des années à traverser plusieurs fois par jour une rue à grande circulation pour suivre des cours dans les locaux du lycée. En 2001 J. M. Cantèle, a  très rapidement engagé  une négociation avec le Conseil Général de l’Isère CGI. En construisant une nouvelle école, la ville libérait les locaux de l’ancienne école Lesdiguières permettant l’accueil et l’agrandissement du collège. Dans le même temps le lycée retrouvait l’usage de locaux jusque-là occupés par les collégiens.  Pour en arriver là, la Société d’Economie Mixte SAGES et l’adjoint chargé de la Vie scolaire ont donc choisi que la nouvelle école occuperait un autre lieu que celui de l’ancienne Ecole Lesdiguières.

A la demande de la ville, une étude a été conduite par l’Agence d’Urbanisme pour prévoir le nombre de places qui étaient nécessaires pour cette école.  Cette étude indiquaient 80 à 90 enfants,  supplémentaires pour 900 logements soit un ratio de 10 élèves pour 100 nouveaux logements. C’était sans doute sans compter avec le profil spécifique des ménages dans le logement social et ses jeunes ménages, sans oublier le locatif privé. Les chiffres actuels montrent que ce ratio est supérieur à 20 enfants pour 100 nouveaux logements.

A l’époque également, suite aux doutes sur les chiffres fournis, une rénovation de l’école maternelle rue Millet, avait été proposée. Celle-ci fut abandonnée par défaut de consensus de la majorité. Elle n’aurait certes pas résolue tous les problèmes. Quoiqu’il ‘en soit, pour Lucie Aubrac, grâce à des groupes de travail avec les habitants, un large débat démocratique a pu avoir lieu.

Aujourd’hui,  dans cette école,  deux salles  ont été prévues pour le périscolaire. Les réutilise-t-on pour les besoins prioritaires de la scolarisation ?  Par ailleurs dans le projet initial,  une tranche conditionnelle de deux classes supplémentaires a été envisagée. Pourquoi ne reprend-t-on pas cette étude qui n’est pas très ancienne.

Durant le dernier mandat, il semble que l’action a plutôt porté sur la question des rythmes scolaires. C’est un chantier non abouti et conduit à notre avis beaucoup trop hâtivement. Aujourd’hui, nous héritons donc d’une situation grave, qui nous oblige à anticiper, de construire ou transformer des bâtiments pour fournir des équipements scolaires et les services publics qui doivent y être adjoints. N’oublions pas qu’à ce chantier il faut aussi continuer la rénovation et l’adaptation des écoles sous dimensionnées.  Nous serons peut être aussi dans l’obligation de redessiner les périmètres scolaires, qui devront tenir compte de toutes les évolutions urbanistiques de la ville de Grenoble.

Ces travaux nécessaires devront être prévus tout en améliorant l’action engagée sur les rythmes scolaires, ainsi que les conditions d’accueil et d’accompagnement des savoirs pour les enfants. Nous avons le devoir absolu de reprendre sérieusement un plan pluriannuel d’investissements pour tout le patrimoine scolaire existant.

ConseilMunicipal

Conseil municipal du 21 juillet 2014 : notre majorité accélère le rythme

Avec ce Conseil municipal la nouvelle majorité accélère le rythme pour réparer ce qui a été mal géré, pour préparer l’avenir et mettre en œuvre les engagements pris devant les grenoblois. Notre volonté est de clarifier et d’assainir plusieurs dossiers ayant des impacts financiers importants pour la Ville de Grenoble, comme Alpexpo, le Palais des Sports ou le Stade des Alpes, permettant de tenir une exigence de transparence vis-à-vis des Grenoblois et de redonner une perspective pour l’avenir de ces équipements.

Maryvonne Boileau est intervenue au nom du Groupe des élus du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes. Voici les éléments du dossier.

Retrouvez les discussions sur cette question lors du conseil municipal du 26 mai 2014 en vidéo

Pour parler des difficultés d’aujourd’hui, il est indispensable de faire un peu de retour en arrière. C’est important pour  tenter d’analyser une situation où l’urbanisme est parfois pensé sans avoir suffisamment  réfléchi à l’ensemble des conséquences des nécessaires créations de services publics.

Les écoles maternelles et élémentaires relèvent totalement de la responsabilité communale. Une  ville se transforme, et notamment Grenoble, qui a vu son urbanisme évoluer durant ces 15 dernières années,  principalement dans les quartiers nord.

En arrivant en 1995, la nouvelle majorité a dû prendre en charge les urgences sur le patrimoine scolaire : les nombreuses toitures non entretenues, répondre à la grande vétusté du chauffage des écoles, avec parfois des pannes en plein hiver. Le premier enseignement à tirer : c’est qu’il faut prévoir un entretien régulier de ce patrimoine.

A partir de 2001,  la majorité s’est mise au travail pour envisager un Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI) sur le patrimoine scolaire, ce qui a entraîné de nombreuses transformations et améliorations. C’est ainsi qu’ont eu lieu le changement complet du mobilier de nombreux restaurants scolaires, ainsi que des rénovations d’écoles Elisée Chatin, Jean Racine, Jean Jaurès, ou encore Sidi Brahim et le Jardin de Ville. Sans oublier les regroupements des écoles du quartier Mistral, pour ne faire plus qu’une seule école qui permettait aux enfants d’être scolarisés en face du Plateau. Et aussi, le début des travaux  d’accessibilité de certaines écoles, au moins une par secteur. Où en sommes-nous aujourd’hui, à 6 mois de l’obligation de l’accessibilité de tous les bâtiments publics, dont les écoles ?

Mais il n’y a pas eu que des efforts sur le patrimoine scolaire : à commencer par des choses basiques comme le retour aux aspects réglementaires c’est à dire  les inscriptions par la ville et non plus par les directeurs d’écoles, le décloisonnement des écoles à section de langues étrangères, ou bien encore tout le travail pour les classes musique et danse  à Léon Jouhaux, ou bien encore audiovisuelles à Chatelet. Qu’en est il aussi aujourd’hui de l’introduction de 17 % de bio dans les cantines en 2008, nous en sommes à combien ?

Et c’est là que nous en arrivons aussi à Lucie Aubrac, qui devra nous servir d’enseignement pour le mandat qui vient de commencer.

L’école Lucie Aubrac qui a un besoin urgent de complément de places, a une longue histoire d’hésitations et d’études plus ou moins approximatives. En effet, au moment de la mise en œuvre du projet de la Caserne de Bonne, s’est immédiatement posée la question de la construction d’une école. Mais cette école élémentaire n’était pas seule dans le paysage, puisque le collège et le lycée Champollion étaient aussi impactés par ces constructions de logements. Certains se souviendront de ce projet à l’époque où la droite était majoritaire au Conseil Général, au Conseil Régional CRRA et à la ville, et où le projet consistait à construire le collège Champollion déjà trop petit dans une des cours du lycée Champollion. Ce projet  fort heureusement n’a jamais vu le jour mais les collégiens ont continué au fil des années à traverser plusieurs fois par jour une rue à grande circulation pour suivre des cours dans les locaux du lycée. En 2001 J. M. Cantèle, a  très rapidement engagé  une négociation avec le Conseil Général de l’Isère CGI. En construisant une nouvelle école, la ville libérait les locaux de l’ancienne école Lesdiguières permettant l’accueil et l’agrandissement du collège. Dans le même temps le lycée retrouvait l’usage de locaux jusque-là occupés par les collégiens.  Pour en arriver là, la Société d’Economie Mixte SAGES et l’adjoint chargé de la Vie scolaire ont donc choisi que la nouvelle école occuperait un autre lieu que celui de l’ancienne Ecole Lesdiguières.

A la demande de la ville, une étude a été conduite par l’Agence d’Urbanisme pour prévoir le nombre de places qui étaient nécessaires pour cette école.  Cette étude indiquaient 80 à 90 enfants,  supplémentaires pour 900 logements soit un ratio de 10 élèves pour 100 nouveaux logements. C’était sans doute sans compter avec le profil spécifique des ménages dans le logement social et ses jeunes ménages, sans oublier le locatif privé. Les chiffres actuels montrent que ce ratio est supérieur à 20 enfants pour 100 nouveaux logements.

A l’époque également, suite aux doutes sur les chiffres fournis, une rénovation de l’école maternelle rue Millet, avait été proposée. Celle-ci fut abandonnée par défaut de consensus de la majorité. Elle n’aurait certes pas résolue tous les problèmes. Quoiqu’il ‘en soit, pour Lucie Aubrac, grâce à des groupes de travail avec les habitants, un large débat démocratique a pu avoir lieu.

Aujourd’hui,  dans cette école,  deux salles  ont été prévues pour le périscolaire. Les réutilise-t-on pour les besoins prioritaires de la scolarisation ?  Par ailleurs dans le projet initial,  une tranche conditionnelle de deux classes supplémentaires a été envisagée. Pourquoi ne reprend-t-on pas cette étude qui n’est pas très ancienne.

Durant le dernier mandat, il semble que l’action a plutôt porté sur la question des rythmes scolaires. C’est un chantier non abouti et conduit à notre avis beaucoup trop hâtivement. Aujourd’hui, nous héritons donc d’une situation grave, qui nous oblige à anticiper, de construire ou transformer des bâtiments pour fournir des équipements scolaires et les services publics qui doivent y être adjoints. N’oublions pas qu’à ce chantier il faut aussi continuer la rénovation et l’adaptation des écoles sous dimensionnées.  Nous serons peut être aussi dans l’obligation de redessiner les périmètres scolaires, qui devront tenir compte de toutes les évolutions urbanistiques de la ville de Grenoble.

Ces travaux nécessaires devront être prévus tout en améliorant l’action engagée sur les rythmes scolaires, ainsi que les conditions d’accueil et d’accompagnement des savoirs pour les enfants. Nous avons le devoir absolu de reprendre sérieusement un plan pluriannuel d’investissements pour tout le patrimoine scolaire existant.

Conseil municipal du 30 juin 2014

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Modification du PLU ; Remise à plat du projet Esplanade

En cohérence avec nos engagements de campagne deux délibérations du prochain Conseil municipal permettront des évolutions importantes en matière d’urbanisme, via une délibération cadre pour la modification du PLU & la Remise à plat du projet Esplanade.

Maryvonne Boileau est intervenue au nom du Groupe des élus du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes. Voici les éléments du dossier.

Retrouvez les discussions sur cette question lors du conseil municipal du 26 mai 2014 en vidéo

Pour parler des difficultés d’aujourd’hui, il est indispensable de faire un peu de retour en arrière. C’est important pour  tenter d’analyser une situation où l’urbanisme est parfois pensé sans avoir suffisamment  réfléchi à l’ensemble des conséquences des nécessaires créations de services publics.

Les écoles maternelles et élémentaires relèvent totalement de la responsabilité communale. Une  ville se transforme, et notamment Grenoble, qui a vu son urbanisme évoluer durant ces 15 dernières années,  principalement dans les quartiers nord.

En arrivant en 1995, la nouvelle majorité a dû prendre en charge les urgences sur le patrimoine scolaire : les nombreuses toitures non entretenues, répondre à la grande vétusté du chauffage des écoles, avec parfois des pannes en plein hiver. Le premier enseignement à tirer : c’est qu’il faut prévoir un entretien régulier de ce patrimoine.

A partir de 2001,  la majorité s’est mise au travail pour envisager un Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI) sur le patrimoine scolaire, ce qui a entraîné de nombreuses transformations et améliorations. C’est ainsi qu’ont eu lieu le changement complet du mobilier de nombreux restaurants scolaires, ainsi que des rénovations d’écoles Elisée Chatin, Jean Racine, Jean Jaurès, ou encore Sidi Brahim et le Jardin de Ville. Sans oublier les regroupements des écoles du quartier Mistral, pour ne faire plus qu’une seule école qui permettait aux enfants d’être scolarisés en face du Plateau. Et aussi, le début des travaux  d’accessibilité de certaines écoles, au moins une par secteur. Où en sommes-nous aujourd’hui, à 6 mois de l’obligation de l’accessibilité de tous les bâtiments publics, dont les écoles ?

Mais il n’y a pas eu que des efforts sur le patrimoine scolaire : à commencer par des choses basiques comme le retour aux aspects réglementaires c’est à dire  les inscriptions par la ville et non plus par les directeurs d’écoles, le décloisonnement des écoles à section de langues étrangères, ou bien encore tout le travail pour les classes musique et danse  à Léon Jouhaux, ou bien encore audiovisuelles à Chatelet. Qu’en est il aussi aujourd’hui de l’introduction de 17 % de bio dans les cantines en 2008, nous en sommes à combien ?

Et c’est là que nous en arrivons aussi à Lucie Aubrac, qui devra nous servir d’enseignement pour le mandat qui vient de commencer.

L’école Lucie Aubrac qui a un besoin urgent de complément de places, a une longue histoire d’hésitations et d’études plus ou moins approximatives. En effet, au moment de la mise en œuvre du projet de la Caserne de Bonne, s’est immédiatement posée la question de la construction d’une école. Mais cette école élémentaire n’était pas seule dans le paysage, puisque le collège et le lycée Champollion étaient aussi impactés par ces constructions de logements. Certains se souviendront de ce projet à l’époque où la droite était majoritaire au Conseil Général, au Conseil Régional CRRA et à la ville, et où le projet consistait à construire le collège Champollion déjà trop petit dans une des cours du lycée Champollion. Ce projet  fort heureusement n’a jamais vu le jour mais les collégiens ont continué au fil des années à traverser plusieurs fois par jour une rue à grande circulation pour suivre des cours dans les locaux du lycée. En 2001 J. M. Cantèle, a  très rapidement engagé  une négociation avec le Conseil Général de l’Isère CGI. En construisant une nouvelle école, la ville libérait les locaux de l’ancienne école Lesdiguières permettant l’accueil et l’agrandissement du collège. Dans le même temps le lycée retrouvait l’usage de locaux jusque-là occupés par les collégiens.  Pour en arriver là, la Société d’Economie Mixte SAGES et l’adjoint chargé de la Vie scolaire ont donc choisi que la nouvelle école occuperait un autre lieu que celui de l’ancienne Ecole Lesdiguières.

A la demande de la ville, une étude a été conduite par l’Agence d’Urbanisme pour prévoir le nombre de places qui étaient nécessaires pour cette école.  Cette étude indiquaient 80 à 90 enfants,  supplémentaires pour 900 logements soit un ratio de 10 élèves pour 100 nouveaux logements. C’était sans doute sans compter avec le profil spécifique des ménages dans le logement social et ses jeunes ménages, sans oublier le locatif privé. Les chiffres actuels montrent que ce ratio est supérieur à 20 enfants pour 100 nouveaux logements.

A l’époque également, suite aux doutes sur les chiffres fournis, une rénovation de l’école maternelle rue Millet, avait été proposée. Celle-ci fut abandonnée par défaut de consensus de la majorité. Elle n’aurait certes pas résolue tous les problèmes. Quoiqu’il ‘en soit, pour Lucie Aubrac, grâce à des groupes de travail avec les habitants, un large débat démocratique a pu avoir lieu.

Aujourd’hui,  dans cette école,  deux salles  ont été prévues pour le périscolaire. Les réutilise-t-on pour les besoins prioritaires de la scolarisation ?  Par ailleurs dans le projet initial,  une tranche conditionnelle de deux classes supplémentaires a été envisagée. Pourquoi ne reprend-t-on pas cette étude qui n’est pas très ancienne.

Durant le dernier mandat, il semble que l’action a plutôt porté sur la question des rythmes scolaires. C’est un chantier non abouti et conduit à notre avis beaucoup trop hâtivement. Aujourd’hui, nous héritons donc d’une situation grave, qui nous oblige à anticiper, de construire ou transformer des bâtiments pour fournir des équipements scolaires et les services publics qui doivent y être adjoints. N’oublions pas qu’à ce chantier il faut aussi continuer la rénovation et l’adaptation des écoles sous dimensionnées.  Nous serons peut être aussi dans l’obligation de redessiner les périmètres scolaires, qui devront tenir compte de toutes les évolutions urbanistiques de la ville de Grenoble.

Ces travaux nécessaires devront être prévus tout en améliorant l’action engagée sur les rythmes scolaires, ainsi que les conditions d’accueil et d’accompagnement des savoirs pour les enfants. Nous avons le devoir absolu de reprendre sérieusement un plan pluriannuel d’investissements pour tout le patrimoine scolaire existant.

Conseil municipal du 26 mai 2014

ecole

Écoles, répondre aux urgences, préparer l’avenir

Durant le dernier mandat, il semble que l’action a plutôt porté sur la question des rythmes scolaires. C’est un chantier non abouti et conduit à notre avis beaucoup trop hâtivement. Aujourd’hui, nous héritons donc d’une situation grave, qui nous oblige à anticiper, de construire ou transformer des bâtiments pour fournir des équipements scolaires et les services publics qui doivent y être adjoints.

Maryvonne Boileau est intervenue au nom du Groupe des élus du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes. Voici les éléments du dossier.

Retrouvez les discussions sur cette question lors du conseil municipal du 26 mai 2014 en vidéo

Pour parler des difficultés d’aujourd’hui, il est indispensable de faire un peu de retour en arrière. C’est important pour  tenter d’analyser une situation où l’urbanisme est parfois pensé sans avoir suffisamment  réfléchi à l’ensemble des conséquences des nécessaires créations de services publics.

Les écoles maternelles et élémentaires relèvent totalement de la responsabilité communale. Une  ville se transforme, et notamment Grenoble, qui a vu son urbanisme évoluer durant ces 15 dernières années,  principalement dans les quartiers nord.

En arrivant en 1995, la nouvelle majorité a dû prendre en charge les urgences sur le patrimoine scolaire : les nombreuses toitures non entretenues, répondre à la grande vétusté du chauffage des écoles, avec parfois des pannes en plein hiver. Le premier enseignement à tirer : c’est qu’il faut prévoir un entretien régulier de ce patrimoine.

A partir de 2001,  la majorité s’est mise au travail pour envisager un Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI) sur le patrimoine scolaire, ce qui a entraîné de nombreuses transformations et améliorations. C’est ainsi qu’ont eu lieu le changement complet du mobilier de nombreux restaurants scolaires, ainsi que des rénovations d’écoles Elisée Chatin, Jean Racine, Jean Jaurès, ou encore Sidi Brahim et le Jardin de Ville. Sans oublier les regroupements des écoles du quartier Mistral, pour ne faire plus qu’une seule école qui permettait aux enfants d’être scolarisés en face du Plateau. Et aussi, le début des travaux  d’accessibilité de certaines écoles, au moins une par secteur. Où en sommes-nous aujourd’hui, à 6 mois de l’obligation de l’accessibilité de tous les bâtiments publics, dont les écoles ?

Mais il n’y a pas eu que des efforts sur le patrimoine scolaire : à commencer par des choses basiques comme le retour aux aspects réglementaires c’est à dire  les inscriptions par la ville et non plus par les directeurs d’écoles, le décloisonnement des écoles à section de langues étrangères, ou bien encore tout le travail pour les classes musique et danse  à Léon Jouhaux, ou bien encore audiovisuelles à Chatelet. Qu’en est il aussi aujourd’hui de l’introduction de 17 % de bio dans les cantines en 2008, nous en sommes à combien ?

Et c’est là que nous en arrivons aussi à Lucie Aubrac, qui devra nous servir d’enseignement pour le mandat qui vient de commencer.

L’école Lucie Aubrac qui a un besoin urgent de complément de places, a une longue histoire d’hésitations et d’études plus ou moins approximatives. En effet, au moment de la mise en œuvre du projet de la Caserne de Bonne, s’est immédiatement posée la question de la construction d’une école. Mais cette école élémentaire n’était pas seule dans le paysage, puisque le collège et le lycée Champollion étaient aussi impactés par ces constructions de logements. Certains se souviendront de ce projet à l’époque où la droite était majoritaire au Conseil Général, au Conseil Régional CRRA et à la ville, et où le projet consistait à construire le collège Champollion déjà trop petit dans une des cours du lycée Champollion. Ce projet  fort heureusement n’a jamais vu le jour mais les collégiens ont continué au fil des années à traverser plusieurs fois par jour une rue à grande circulation pour suivre des cours dans les locaux du lycée. En 2001 J. M. Cantèle, a  très rapidement engagé  une négociation avec le Conseil Général de l’Isère CGI. En construisant une nouvelle école, la ville libérait les locaux de l’ancienne école Lesdiguières permettant l’accueil et l’agrandissement du collège. Dans le même temps le lycée retrouvait l’usage de locaux jusque-là occupés par les collégiens.  Pour en arriver là, la Société d’Economie Mixte SAGES et l’adjoint chargé de la Vie scolaire ont donc choisi que la nouvelle école occuperait un autre lieu que celui de l’ancienne Ecole Lesdiguières.

A la demande de la ville, une étude a été conduite par l’Agence d’Urbanisme pour prévoir le nombre de places qui étaient nécessaires pour cette école.  Cette étude indiquaient 80 à 90 enfants,  supplémentaires pour 900 logements soit un ratio de 10 élèves pour 100 nouveaux logements. C’était sans doute sans compter avec le profil spécifique des ménages dans le logement social et ses jeunes ménages, sans oublier le locatif privé. Les chiffres actuels montrent que ce ratio est supérieur à 20 enfants pour 100 nouveaux logements.

A l’époque également, suite aux doutes sur les chiffres fournis, une rénovation de l’école maternelle rue Millet, avait été proposée. Celle-ci fut abandonnée par défaut de consensus de la majorité. Elle n’aurait certes pas résolue tous les problèmes. Quoiqu’il ‘en soit, pour Lucie Aubrac, grâce à des groupes de travail avec les habitants, un large débat démocratique a pu avoir lieu.

Aujourd’hui,  dans cette école,  deux salles  ont été prévues pour le périscolaire. Les réutilise-t-on pour les besoins prioritaires de la scolarisation ?  Par ailleurs dans le projet initial,  une tranche conditionnelle de deux classes supplémentaires a été envisagée. Pourquoi ne reprend-t-on pas cette étude qui n’est pas très ancienne.

Durant le dernier mandat, il semble que l’action a plutôt porté sur la question des rythmes scolaires. C’est un chantier non abouti et conduit à notre avis beaucoup trop hâtivement. Aujourd’hui, nous héritons donc d’une situation grave, qui nous oblige à anticiper, de construire ou transformer des bâtiments pour fournir des équipements scolaires et les services publics qui doivent y être adjoints. N’oublions pas qu’à ce chantier il faut aussi continuer la rénovation et l’adaptation des écoles sous dimensionnées.  Nous serons peut être aussi dans l’obligation de redessiner les périmètres scolaires, qui devront tenir compte de toutes les évolutions urbanistiques de la ville de Grenoble.

Ces travaux nécessaires devront être prévus tout en améliorant l’action engagée sur les rythmes scolaires, ainsi que les conditions d’accueil et d’accompagnement des savoirs pour les enfants. Nous avons le devoir absolu de reprendre sérieusement un plan pluriannuel d’investissements pour tout le patrimoine scolaire existant.

20140526ConseilMunicipal

La vidéo du Conseil municipal du 26 mai 2014

Maryvonne Boileau est intervenue au nom du Groupe des élus du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes. Voici les éléments du dossier.

Retrouvez les discussions sur cette question lors du conseil municipal du 26 mai 2014 en vidéo

Pour parler des difficultés d’aujourd’hui, il est indispensable de faire un peu de retour en arrière. C’est important pour  tenter d’analyser une situation où l’urbanisme est parfois pensé sans avoir suffisamment  réfléchi à l’ensemble des conséquences des nécessaires créations de services publics.

Les écoles maternelles et élémentaires relèvent totalement de la responsabilité communale. Une  ville se transforme, et notamment Grenoble, qui a vu son urbanisme évoluer durant ces 15 dernières années,  principalement dans les quartiers nord.

En arrivant en 1995, la nouvelle majorité a dû prendre en charge les urgences sur le patrimoine scolaire : les nombreuses toitures non entretenues, répondre à la grande vétusté du chauffage des écoles, avec parfois des pannes en plein hiver. Le premier enseignement à tirer : c’est qu’il faut prévoir un entretien régulier de ce patrimoine.

A partir de 2001,  la majorité s’est mise au travail pour envisager un Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI) sur le patrimoine scolaire, ce qui a entraîné de nombreuses transformations et améliorations. C’est ainsi qu’ont eu lieu le changement complet du mobilier de nombreux restaurants scolaires, ainsi que des rénovations d’écoles Elisée Chatin, Jean Racine, Jean Jaurès, ou encore Sidi Brahim et le Jardin de Ville. Sans oublier les regroupements des écoles du quartier Mistral, pour ne faire plus qu’une seule école qui permettait aux enfants d’être scolarisés en face du Plateau. Et aussi, le début des travaux  d’accessibilité de certaines écoles, au moins une par secteur. Où en sommes-nous aujourd’hui, à 6 mois de l’obligation de l’accessibilité de tous les bâtiments publics, dont les écoles ?

Mais il n’y a pas eu que des efforts sur le patrimoine scolaire : à commencer par des choses basiques comme le retour aux aspects réglementaires c’est à dire  les inscriptions par la ville et non plus par les directeurs d’écoles, le décloisonnement des écoles à section de langues étrangères, ou bien encore tout le travail pour les classes musique et danse  à Léon Jouhaux, ou bien encore audiovisuelles à Chatelet. Qu’en est il aussi aujourd’hui de l’introduction de 17 % de bio dans les cantines en 2008, nous en sommes à combien ?

Et c’est là que nous en arrivons aussi à Lucie Aubrac, qui devra nous servir d’enseignement pour le mandat qui vient de commencer.

L’école Lucie Aubrac qui a un besoin urgent de complément de places, a une longue histoire d’hésitations et d’études plus ou moins approximatives. En effet, au moment de la mise en œuvre du projet de la Caserne de Bonne, s’est immédiatement posée la question de la construction d’une école. Mais cette école élémentaire n’était pas seule dans le paysage, puisque le collège et le lycée Champollion étaient aussi impactés par ces constructions de logements. Certains se souviendront de ce projet à l’époque où la droite était majoritaire au Conseil Général, au Conseil Régional CRRA et à la ville, et où le projet consistait à construire le collège Champollion déjà trop petit dans une des cours du lycée Champollion. Ce projet  fort heureusement n’a jamais vu le jour mais les collégiens ont continué au fil des années à traverser plusieurs fois par jour une rue à grande circulation pour suivre des cours dans les locaux du lycée. En 2001 J. M. Cantèle, a  très rapidement engagé  une négociation avec le Conseil Général de l’Isère CGI. En construisant une nouvelle école, la ville libérait les locaux de l’ancienne école Lesdiguières permettant l’accueil et l’agrandissement du collège. Dans le même temps le lycée retrouvait l’usage de locaux jusque-là occupés par les collégiens.  Pour en arriver là, la Société d’Economie Mixte SAGES et l’adjoint chargé de la Vie scolaire ont donc choisi que la nouvelle école occuperait un autre lieu que celui de l’ancienne Ecole Lesdiguières.

A la demande de la ville, une étude a été conduite par l’Agence d’Urbanisme pour prévoir le nombre de places qui étaient nécessaires pour cette école.  Cette étude indiquaient 80 à 90 enfants,  supplémentaires pour 900 logements soit un ratio de 10 élèves pour 100 nouveaux logements. C’était sans doute sans compter avec le profil spécifique des ménages dans le logement social et ses jeunes ménages, sans oublier le locatif privé. Les chiffres actuels montrent que ce ratio est supérieur à 20 enfants pour 100 nouveaux logements.

A l’époque également, suite aux doutes sur les chiffres fournis, une rénovation de l’école maternelle rue Millet, avait été proposée. Celle-ci fut abandonnée par défaut de consensus de la majorité. Elle n’aurait certes pas résolue tous les problèmes. Quoiqu’il ‘en soit, pour Lucie Aubrac, grâce à des groupes de travail avec les habitants, un large débat démocratique a pu avoir lieu.

Aujourd’hui,  dans cette école,  deux salles  ont été prévues pour le périscolaire. Les réutilise-t-on pour les besoins prioritaires de la scolarisation ?  Par ailleurs dans le projet initial,  une tranche conditionnelle de deux classes supplémentaires a été envisagée. Pourquoi ne reprend-t-on pas cette étude qui n’est pas très ancienne.

Durant le dernier mandat, il semble que l’action a plutôt porté sur la question des rythmes scolaires. C’est un chantier non abouti et conduit à notre avis beaucoup trop hâtivement. Aujourd’hui, nous héritons donc d’une situation grave, qui nous oblige à anticiper, de construire ou transformer des bâtiments pour fournir des équipements scolaires et les services publics qui doivent y être adjoints. N’oublions pas qu’à ce chantier il faut aussi continuer la rénovation et l’adaptation des écoles sous dimensionnées.  Nous serons peut être aussi dans l’obligation de redessiner les périmètres scolaires, qui devront tenir compte de toutes les évolutions urbanistiques de la ville de Grenoble.

Ces travaux nécessaires devront être prévus tout en améliorant l’action engagée sur les rythmes scolaires, ainsi que les conditions d’accueil et d’accompagnement des savoirs pour les enfants. Nous avons le devoir absolu de reprendre sérieusement un plan pluriannuel d’investissements pour tout le patrimoine scolaire existant.

ConseilMunicipal

Principes de remboursement aux usagers du chauffage urbain

Par le biais de cette délibération en donnant mandat ce soir à Monsieur le Maire lui permettant d’ouvrir des négociations avec les autres communes délégantes, et la Cie de chauffage délégataire de ce service public, nous souhaitons mettre fin si les discussions aboutissent à un problème de tarification. Il aura fallu une mobilisation importante qui aura duré plus de 4 ans pour qu’on puisse enfin arriver au vote de cette délibération.

Maryvonne Boileau est intervenue au nom du Groupe des élus du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes. Voici les éléments du dossier.

Retrouvez les discussions sur cette question lors du conseil municipal du 26 mai 2014 en vidéo

Pour parler des difficultés d’aujourd’hui, il est indispensable de faire un peu de retour en arrière. C’est important pour  tenter d’analyser une situation où l’urbanisme est parfois pensé sans avoir suffisamment  réfléchi à l’ensemble des conséquences des nécessaires créations de services publics.

Les écoles maternelles et élémentaires relèvent totalement de la responsabilité communale. Une  ville se transforme, et notamment Grenoble, qui a vu son urbanisme évoluer durant ces 15 dernières années,  principalement dans les quartiers nord.

En arrivant en 1995, la nouvelle majorité a dû prendre en charge les urgences sur le patrimoine scolaire : les nombreuses toitures non entretenues, répondre à la grande vétusté du chauffage des écoles, avec parfois des pannes en plein hiver. Le premier enseignement à tirer : c’est qu’il faut prévoir un entretien régulier de ce patrimoine.

A partir de 2001,  la majorité s’est mise au travail pour envisager un Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI) sur le patrimoine scolaire, ce qui a entraîné de nombreuses transformations et améliorations. C’est ainsi qu’ont eu lieu le changement complet du mobilier de nombreux restaurants scolaires, ainsi que des rénovations d’écoles Elisée Chatin, Jean Racine, Jean Jaurès, ou encore Sidi Brahim et le Jardin de Ville. Sans oublier les regroupements des écoles du quartier Mistral, pour ne faire plus qu’une seule école qui permettait aux enfants d’être scolarisés en face du Plateau. Et aussi, le début des travaux  d’accessibilité de certaines écoles, au moins une par secteur. Où en sommes-nous aujourd’hui, à 6 mois de l’obligation de l’accessibilité de tous les bâtiments publics, dont les écoles ?

Mais il n’y a pas eu que des efforts sur le patrimoine scolaire : à commencer par des choses basiques comme le retour aux aspects réglementaires c’est à dire  les inscriptions par la ville et non plus par les directeurs d’écoles, le décloisonnement des écoles à section de langues étrangères, ou bien encore tout le travail pour les classes musique et danse  à Léon Jouhaux, ou bien encore audiovisuelles à Chatelet. Qu’en est il aussi aujourd’hui de l’introduction de 17 % de bio dans les cantines en 2008, nous en sommes à combien ?

Et c’est là que nous en arrivons aussi à Lucie Aubrac, qui devra nous servir d’enseignement pour le mandat qui vient de commencer.

L’école Lucie Aubrac qui a un besoin urgent de complément de places, a une longue histoire d’hésitations et d’études plus ou moins approximatives. En effet, au moment de la mise en œuvre du projet de la Caserne de Bonne, s’est immédiatement posée la question de la construction d’une école. Mais cette école élémentaire n’était pas seule dans le paysage, puisque le collège et le lycée Champollion étaient aussi impactés par ces constructions de logements. Certains se souviendront de ce projet à l’époque où la droite était majoritaire au Conseil Général, au Conseil Régional CRRA et à la ville, et où le projet consistait à construire le collège Champollion déjà trop petit dans une des cours du lycée Champollion. Ce projet  fort heureusement n’a jamais vu le jour mais les collégiens ont continué au fil des années à traverser plusieurs fois par jour une rue à grande circulation pour suivre des cours dans les locaux du lycée. En 2001 J. M. Cantèle, a  très rapidement engagé  une négociation avec le Conseil Général de l’Isère CGI. En construisant une nouvelle école, la ville libérait les locaux de l’ancienne école Lesdiguières permettant l’accueil et l’agrandissement du collège. Dans le même temps le lycée retrouvait l’usage de locaux jusque-là occupés par les collégiens.  Pour en arriver là, la Société d’Economie Mixte SAGES et l’adjoint chargé de la Vie scolaire ont donc choisi que la nouvelle école occuperait un autre lieu que celui de l’ancienne Ecole Lesdiguières.

A la demande de la ville, une étude a été conduite par l’Agence d’Urbanisme pour prévoir le nombre de places qui étaient nécessaires pour cette école.  Cette étude indiquaient 80 à 90 enfants,  supplémentaires pour 900 logements soit un ratio de 10 élèves pour 100 nouveaux logements. C’était sans doute sans compter avec le profil spécifique des ménages dans le logement social et ses jeunes ménages, sans oublier le locatif privé. Les chiffres actuels montrent que ce ratio est supérieur à 20 enfants pour 100 nouveaux logements.

A l’époque également, suite aux doutes sur les chiffres fournis, une rénovation de l’école maternelle rue Millet, avait été proposée. Celle-ci fut abandonnée par défaut de consensus de la majorité. Elle n’aurait certes pas résolue tous les problèmes. Quoiqu’il ‘en soit, pour Lucie Aubrac, grâce à des groupes de travail avec les habitants, un large débat démocratique a pu avoir lieu.

Aujourd’hui,  dans cette école,  deux salles  ont été prévues pour le périscolaire. Les réutilise-t-on pour les besoins prioritaires de la scolarisation ?  Par ailleurs dans le projet initial,  une tranche conditionnelle de deux classes supplémentaires a été envisagée. Pourquoi ne reprend-t-on pas cette étude qui n’est pas très ancienne.

Durant le dernier mandat, il semble que l’action a plutôt porté sur la question des rythmes scolaires. C’est un chantier non abouti et conduit à notre avis beaucoup trop hâtivement. Aujourd’hui, nous héritons donc d’une situation grave, qui nous oblige à anticiper, de construire ou transformer des bâtiments pour fournir des équipements scolaires et les services publics qui doivent y être adjoints. N’oublions pas qu’à ce chantier il faut aussi continuer la rénovation et l’adaptation des écoles sous dimensionnées.  Nous serons peut être aussi dans l’obligation de redessiner les périmètres scolaires, qui devront tenir compte de toutes les évolutions urbanistiques de la ville de Grenoble.

Ces travaux nécessaires devront être prévus tout en améliorant l’action engagée sur les rythmes scolaires, ainsi que les conditions d’accueil et d’accompagnement des savoirs pour les enfants. Nous avons le devoir absolu de reprendre sérieusement un plan pluriannuel d’investissements pour tout le patrimoine scolaire existant.

StopTafta

Grenoble « Zone hors TAFTA »

Au lendemain des élections européennes, les élus du conseil municipal de Grenoble, citoyens européens engagés s’expriment sur la zone de libre-échange transatlantique appelée T.A.F.T.A. (Transatlantic Free Trade Area). Ce projet de Grand Marché Transatlantique (GMT), en démantelant une partie importante des droits de douane, en particulier sur le marché agricole, s’attaque à la qualité de la production en Europe, en France, à notre environnement et à notre santé.

Maryvonne Boileau est intervenue au nom du Groupe des élus du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes. Voici les éléments du dossier.

Retrouvez les discussions sur cette question lors du conseil municipal du 26 mai 2014 en vidéo

Pour parler des difficultés d’aujourd’hui, il est indispensable de faire un peu de retour en arrière. C’est important pour  tenter d’analyser une situation où l’urbanisme est parfois pensé sans avoir suffisamment  réfléchi à l’ensemble des conséquences des nécessaires créations de services publics.

Les écoles maternelles et élémentaires relèvent totalement de la responsabilité communale. Une  ville se transforme, et notamment Grenoble, qui a vu son urbanisme évoluer durant ces 15 dernières années,  principalement dans les quartiers nord.

En arrivant en 1995, la nouvelle majorité a dû prendre en charge les urgences sur le patrimoine scolaire : les nombreuses toitures non entretenues, répondre à la grande vétusté du chauffage des écoles, avec parfois des pannes en plein hiver. Le premier enseignement à tirer : c’est qu’il faut prévoir un entretien régulier de ce patrimoine.

A partir de 2001,  la majorité s’est mise au travail pour envisager un Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI) sur le patrimoine scolaire, ce qui a entraîné de nombreuses transformations et améliorations. C’est ainsi qu’ont eu lieu le changement complet du mobilier de nombreux restaurants scolaires, ainsi que des rénovations d’écoles Elisée Chatin, Jean Racine, Jean Jaurès, ou encore Sidi Brahim et le Jardin de Ville. Sans oublier les regroupements des écoles du quartier Mistral, pour ne faire plus qu’une seule école qui permettait aux enfants d’être scolarisés en face du Plateau. Et aussi, le début des travaux  d’accessibilité de certaines écoles, au moins une par secteur. Où en sommes-nous aujourd’hui, à 6 mois de l’obligation de l’accessibilité de tous les bâtiments publics, dont les écoles ?

Mais il n’y a pas eu que des efforts sur le patrimoine scolaire : à commencer par des choses basiques comme le retour aux aspects réglementaires c’est à dire  les inscriptions par la ville et non plus par les directeurs d’écoles, le décloisonnement des écoles à section de langues étrangères, ou bien encore tout le travail pour les classes musique et danse  à Léon Jouhaux, ou bien encore audiovisuelles à Chatelet. Qu’en est il aussi aujourd’hui de l’introduction de 17 % de bio dans les cantines en 2008, nous en sommes à combien ?

Et c’est là que nous en arrivons aussi à Lucie Aubrac, qui devra nous servir d’enseignement pour le mandat qui vient de commencer.

L’école Lucie Aubrac qui a un besoin urgent de complément de places, a une longue histoire d’hésitations et d’études plus ou moins approximatives. En effet, au moment de la mise en œuvre du projet de la Caserne de Bonne, s’est immédiatement posée la question de la construction d’une école. Mais cette école élémentaire n’était pas seule dans le paysage, puisque le collège et le lycée Champollion étaient aussi impactés par ces constructions de logements. Certains se souviendront de ce projet à l’époque où la droite était majoritaire au Conseil Général, au Conseil Régional CRRA et à la ville, et où le projet consistait à construire le collège Champollion déjà trop petit dans une des cours du lycée Champollion. Ce projet  fort heureusement n’a jamais vu le jour mais les collégiens ont continué au fil des années à traverser plusieurs fois par jour une rue à grande circulation pour suivre des cours dans les locaux du lycée. En 2001 J. M. Cantèle, a  très rapidement engagé  une négociation avec le Conseil Général de l’Isère CGI. En construisant une nouvelle école, la ville libérait les locaux de l’ancienne école Lesdiguières permettant l’accueil et l’agrandissement du collège. Dans le même temps le lycée retrouvait l’usage de locaux jusque-là occupés par les collégiens.  Pour en arriver là, la Société d’Economie Mixte SAGES et l’adjoint chargé de la Vie scolaire ont donc choisi que la nouvelle école occuperait un autre lieu que celui de l’ancienne Ecole Lesdiguières.

A la demande de la ville, une étude a été conduite par l’Agence d’Urbanisme pour prévoir le nombre de places qui étaient nécessaires pour cette école.  Cette étude indiquaient 80 à 90 enfants,  supplémentaires pour 900 logements soit un ratio de 10 élèves pour 100 nouveaux logements. C’était sans doute sans compter avec le profil spécifique des ménages dans le logement social et ses jeunes ménages, sans oublier le locatif privé. Les chiffres actuels montrent que ce ratio est supérieur à 20 enfants pour 100 nouveaux logements.

A l’époque également, suite aux doutes sur les chiffres fournis, une rénovation de l’école maternelle rue Millet, avait été proposée. Celle-ci fut abandonnée par défaut de consensus de la majorité. Elle n’aurait certes pas résolue tous les problèmes. Quoiqu’il ‘en soit, pour Lucie Aubrac, grâce à des groupes de travail avec les habitants, un large débat démocratique a pu avoir lieu.

Aujourd’hui,  dans cette école,  deux salles  ont été prévues pour le périscolaire. Les réutilise-t-on pour les besoins prioritaires de la scolarisation ?  Par ailleurs dans le projet initial,  une tranche conditionnelle de deux classes supplémentaires a été envisagée. Pourquoi ne reprend-t-on pas cette étude qui n’est pas très ancienne.

Durant le dernier mandat, il semble que l’action a plutôt porté sur la question des rythmes scolaires. C’est un chantier non abouti et conduit à notre avis beaucoup trop hâtivement. Aujourd’hui, nous héritons donc d’une situation grave, qui nous oblige à anticiper, de construire ou transformer des bâtiments pour fournir des équipements scolaires et les services publics qui doivent y être adjoints. N’oublions pas qu’à ce chantier il faut aussi continuer la rénovation et l’adaptation des écoles sous dimensionnées.  Nous serons peut être aussi dans l’obligation de redessiner les périmètres scolaires, qui devront tenir compte de toutes les évolutions urbanistiques de la ville de Grenoble.

Ces travaux nécessaires devront être prévus tout en améliorant l’action engagée sur les rythmes scolaires, ainsi que les conditions d’accueil et d’accompagnement des savoirs pour les enfants. Nous avons le devoir absolu de reprendre sérieusement un plan pluriannuel d’investissements pour tout le patrimoine scolaire existant.