Pôles de compétitivité : parfaire ce dispositif et le transférer à la future métropole

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Conformément aux engagements pris durant la campagne, la Ville de Grenoble ne financera plus les pôles de compétitivité. Elle honorera cependant les obligations contractées avant 2014.

Depuis 2007, la Ville de Grenoble a apporté son soutien à trois pôles de compétitivité et a participé financièrement, avec l’Etat, la Région et la Métro, à plusieurs projets de R&D qu’ils avaient labellisés. Conformément aux engagements pris pendant la campagne municipale,  le conseil municipal proposera ce 15 septembre de ne plus financer de nouveaux projets et de mettre fin, début 2015, à la participation de la Ville aux frais de structures. La Ville honorera toutefois les engagements pris avant 2014 auprès de Tenerrdis, Minalogic et du cancéropôle CLARA.

Grenoble a toujours été la seule ville à participer, aux côtés de l’intercommunalité, aux pôles de compétitivité. Cette clarification des responsabilités entre Ville et Métro permettra une meilleure lisibilité de l’action publique et davantage de cohérence. Par ailleurs, la Métro a délibéré, le 4 juillet dernier, pour affirmer sa volonté de parfaire dans une approche partenariale le dispositif actuel des pôles de compétitivité. Cette action vise à mettre en place le remboursement des aides par les projets qui seraient couronnés de succès, d’ancrer les emplois nouvellement créés par les start-ups dans le territoire et d’élargir les thématiques des projets financés. Le modèle grenoblois gagnera de cette évolution décidée par une large majorité au niveau de la Métro.