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Consommer les produits alimentaires de la région Centre : d’une volonté politique à des actions

Portrait Sandra Renda

Intervention de Sandra Renda

Monsieur le Président, mes chers collègues, le changement des habitudes alimentaires est un enjeu fondamental pour tous.

Ce changement passe aussi par une éducation à la consommation plus quotidienne de fruits et légumes frais, plutôt que de plats déjà cuisinés. En soutenant le développement de l’approvisionnement des lycées en produits issus des circuits de proximité et en priorité l’agriculture biologique, nous entendons agir en faveur du développement économique de notre territoire, mais aussi plus globalement,  poursuivre notre volonté d’agir en faveur de la préservation de l’environnement.

En sensibilisant les jeunes, on peut espérer les détourner de mauvaises pratiques de consommation rapide, sans couverts, vers une consommation plus citoyenne.   

Mais c’est surtout la question de l’autonomie alimentaire qui se pose, et les moyens que l’on se donne pour aménager durablement le territoire, en relocalisant notre agriculture et en créant des emplois.

Le soutien au développement de l’agriculture biologique répond aux enjeux de préservation de l’environnement et de santé publique.

Le scandale des produits surgelés contenant de la viande de cheval au lieu et place de la viande de bœuf, résume parfaitement l’absurdité du fonctionnement économique actuel : une chaîne délirante d’intermédiaires animée par le seul objectif commun faire du profit.

C’est une véritable fraude organisée car il n’y a aucun contrôle effectif.
Il faut créer des instances qui ont un pouvoir de police européenne sinon la libre circulation devient la libre fraude.  Il est temps  de battre le fer à cheval tant qu’il est dans l’assiette !

Il faut en finir avec l’allongement permanent des distances parcourues par les produits alimentaires, qui multiplie les transports, les intermédiaires et les risques de fraude.

Au cœur de ce scandale, c’est un modèle agro industriel qui doit être repensé car celui-ci ne bénéficie ni aux consommateurs ni aux producteurs mais à une minorité de distributeurs et surtout à une majorité de spéculateurs.

La sécurité alimentaire et la traçabilité des produits sont une priorité de santé publique.