Rail
Reportage Alternative à la LGV POCL – Jean Delavergne – Charles Fournier EELV – extrait Bip TV
Reportage du 18 février 2013, sur l'alternative des écologistes aux LGV POCL et Poitiers-Limoges. Avec Jean Delavergne et Charles Fournier élus Europe-Écologie Les Verts au conseil régional du Centre Bip info du 18 février 2013 sur Bip TV http://www.bip-tv.fr/ ...
Les élus écologistes présentent une alternative au POCL
17 février 2011 A côté des 4 scénarios de tracé d’une ligne à grande vitesse Paris-Orléans-Clermont-Lyon, les élus écologistes au Conseil régional du Centre présentent un scénario alternatif, d’intérêt régional et interrégional, réaliste et soucieux d’une utilisation rationnelle des deniers publics. Ils proposent que celui-ci soit présenté aux citoyens dans le cadre du débat public. ...
Voeu: Etudes et concertation sur le projet POCL : demande de prise en compte d’un scénario alternatif
Voeu déposé par le groupe Europe-Ecologie Les Verts Le 3 octobre 2012, le comité de pilotage du projet ferroviaire Paris–Orléans-Clermont-Ferrand- Lyon (POCL) a retenu le dispositif d’études et de concertation proposé par Réseau Ferré de France pour l’année 2012-2013, avec la perspective de dessiner en moins d’un an le scénario final. Le Conseil régional du Centre participe au financement de ces études à hauteur de 200 000 euros. ...
Voeu: L’acte III de la décentralisation doit se traduire par un renforcement du service public ferroviaire avec l’État garant de l’égalité des territoires pour répondre aux besoins des citoyens.
La décentralisation a montré ses atouts, rapprocher l’organisation de services publics au plus près des besoins des habitants et des territoires. De ce point de vue le transfert de compétence du transport régional de voyageurs en 2000 a permis un développement de ce service public incontesté.La réponse aux besoins de déplacement des populations s’est fait dans la cadre d’un dialogue constructif entre l’État, les Régions et la SNCF. D’autre part, l’État avait transféré aux Régions les moyens financiers correspondants.Aujourd’hui, dans le cadre de l’avant-projet de loi concernant la décentralisation et la réforme de l’action publique, dans le chapitre consacré au transport, le texte actuel envisagerait un transfert massif de l’organisation des dessertes Intercités vers les Régions.En effet, en limitant le périmètre des dessertes Intercités qu’entre les villes de 100000 habitants situés dans deux régions non contiguës, cela se traduirait par un transfert des 2/3 des trains Intercités sur les périmètres TER sans d’ailleurs préciser les moyens financiers pour que les Régions puissent faire face. Des moyens nécessaires pour l’exploitation des dessertes et pour l’investissement du matériel dont le renouvellement du parc est évalué à 2 milliards d’euros. Pour que cette nouvelle phase de la décentralisation se traduise sur les territoires par une amélioration de la vie de nos concitoyens, le Conseil Régional réuni en séance plénière le 20 décembre 2012 demande au gouvernement : • que s’engage très rapidement un travail dans la transparence et la concertation avec les parties concernées pour mettre à plat l’ensemble des dessertes existantes TGV, TET, TER,• que soit défini l’architecture d’un grand service public de dessertes ferroviaires des territoires , permettant d’aboutir à une cohérence de l’offre nationale et régionale• que soit décidé du périmètre de responsabilité de chacune des parties et des ressources financières nécessaires à son fonctionnement (exploitation et investissement). voeu rejeté : vote pour des groupes EELV et PC, vote contre du groupe PS, Abstention des groupe UMP et FN ...
Michelle Rivet – EELV – La voix est libre 17 Novembre 2012 – France 3 Centre
Partie 1 Partie 2 Émission avec Michelle Rivet élue Europe-Écologie Les Verts Vice-présidente aux projets de développement rural du conseil régional du Centre, au programme le service TER et la réforme de la PAC. La voix est libre du 17 Novembre 2012 sur France 3 Centre ...
Orientations budgétaires: intervention principale du groupe EELV
Intervention de Jean Delavergne Monsieur Le Président, Mesdames, Messieurs, L’année 2013 s’annonce comme une année pleine de graves dangers. En Europe, que ce soit dans les pays de la zone Euro où dans les pays comme la GB qui ont gardé l’intégralité de leur souveraineté monétaire, la récession menace. Le niveau de chômage a d’ores et déjà dépassé les niveaux les plus hauts atteints en 2009-2010.Il faut rappeler d’abord comment on en est arrivé là. Rappeler que c’est, en septembre 2008, 4 ans déjà !, que la faillite de la banque d’affaires Lehman Brothers a entrainé le monde dans une crise d’ampleur sans précédent depuis les années 1930. Rappeler que ce qui nous a précipités dans cette crise c’est la dérégulation financière, soutenue avec constance par toutes sortes de politiques libérales depuis les années 1980. Rappeler que pendant les années 2000, en particulier, banquiers, fonds spéculatifs et autres financiers en ont profité pour s’enrichir grassement en nourrissant une spéculation d’ampleur historique.Une fois la crise declenchee, en 2009, pour éviter l’effondrement des institutions financières et de certaines grandes entreprises, les gouvernements ont alors cru necessaire de mobiliser des milliers de milliards d’€, aggravant ainsi fortement les déficits et les dettes publics.Il faut être clair : c’est donc bien une crise du capitalisme financier qui a entrainé l’économie vers l’abime et non pas la soit disant « crise des dettes souveraines » dont on ne cesse de nous rabattre les oreilles.Cela ne veut pas dire qu’aujourd’hui, il ne soit pas extrêmement difficile pour les Etats de faire face à cet endettement, surtout lorsqu’on a laissé les marchés financiers devenir les seuls juges du bien fondé des politiques publiques, en leur abandonnant la possibilité d’imposer à leur gré des taux d’intérêt usuraires. Mais il ne faut pas confondre l’effet (la crise de la dette) avec la cause (la crise du capitalisme financier). ...
Point sur la mise en place du service TER de décembre 2011
Intervention de Jean-Philippe GrandCette communication a le mérite de nous donner la possibilité de faire un premier bilan du cadencement mis en place de manière unilatérale et extrêmement précipitée par la SNCF l’année dernière. Elle montre les difficultés sans cacher les insuffisances de la SNCF et confirme que la désorganisation engendrée par le cadencement, d’ailleurs très largement sous-estimée par la communication, prévoit certaines perturbations qui ne manqueront pas d’éloigner encore un peu plus les usagers d’un moyen de déplacement pourtant plébiscité à raison sur l’ensemble du territoire régional et national. On doit se féliciter des travaux prévus dans les prochaines années pour améliorer plusieurs lignes structurantes de notre Région mais s’il y en a autant à faire maintenant, c’est bien parce que l’Etat a laissé dépérir ce réseau durant des années, et notamment durant les 10 dernières années. Lorsque je lis dans le rapport de RFF à la commission transport:« En Région Centre, cela s’est traduit - le cadencement - par des dessertes améliorées, une simplification des circulations (exemple: axe Paris-Orléans-Tours) et une régularité jamais égalée depuis 2 ans. » Je me dis que celui qui a rédigé ce rapport a une manière toute personnelle d’évaluer la qualité du service de RFF. Je ne donnerais que quelques exemples précis:Des retards conséquents et fréquents sur l’axe Tours/Orléans pouvant aller jusqu’à 2h30; retards qui empêchent d’arriver à temps pour les correspondances en particulier vers Paris; manque de places assises dans les trains comme le 16806 et 16817; pas de train direct entre 7h et 8h en provenance de Tours pour arriver avant 9h sur Orléans et embaucher à l’heure; des anomalies diverses comme l’absence de navette entre Les Aubrais et Orléans, l’entretien des rames visiblement négligé. La CGT s’en est d’ailleurs émue dans un tract et dénonce un manque de personnel qui ne permet plus de rendre le service attendu par les usagers.Vous le comprenez, notre souci est de rendre un service de qualité aux usagers qui prennent le train régulièrement dans leur trajet domicile/travail mais également pour les usagers occasionnels. La réduction du nombre de dessertes décidée par la SNCF a contraint un grand nombre de personnes à changer leurs habitudes soit en les obligeant à prendre leur voiture, soit en augmentant fortement l’amplitude horaire pour rejoindre leur école ou leur travail. La fréquentation en légère augmentation ne doit pas cacher les problèmes auxquels sont confrontés un grand nombre d’usagers dont certains sont regroupés au seins de collectifs d’usagers. Il faut les entendre et continuer d’améliorer, avec eux, ce service indispensable à des dizaines de milliers de personnes chaque jour.La convention avec la SNCF prendra fin l’an prochain. La négociation qui s’engage doit être l’occasion pour nous d’être plus vigilants, croyez bien que les élu-e-s Europe Ecologie Les Verts le seront, et nous devons avoir le souci d’associer les usagers et les syndicats de cheminots. Il faudrait d’ailleurs à moins de trois mois de la mise en place du service TER 2013, connaître la prise en compte des demandes concrètes portées par les usagers et à qui RFF avait promis d’apporter des réponses.De plus, dans la convention actuelle, les instruments de mesure du service TER ne sont pas pertinents et l’écart entre le coût financier pour la Région et le service rendu ne cesse de se creuser. Pourquoi ne pas imposer un nombre minimum de salariés nécessaires à la bonne réalisation du service ? On pourrait également intégrer les trains supprimés dans l’indicateur de ponctualité. Il faudrait revoir les obligations en matière de service et indexer la contribution régionale sur le service rendu. Enfin, il faudrait intégrer les dispositifs hors convention comme l’édition des fiches horaires dans l’accord global.Nous sommes persuadés que le train est un moyen de transport d’avenir, il est crucial,alors que le projet de SNIT va être revisité durant les prochains mois, de prioriser les trains du quotidien et de rouvrir les lignes Orléans-Châteauneuf ou Orléans-Voves aux voyageurs. RFF, Gares et connexions, SNCF, Arrêtons le morcellement de la SNCF qui nous mène dans une impasse. Ces investissements sont pour nous bien plus urgent que de faire une LGV. Il faut augmenter les fréquences en particulier sur les grands axes et desservir les petites gares. Les moyens financiers étant de plus en plus contraints, il faut consacrer les moyens d’RFF à ces enjeux plutôt qu’au POCL qui concentrera tous les moyens financiers au bénéfice de quelques uns. ...
Point sur la mise en place du service TER de décembre 2011
Intervention de Sandra RendaMonsieur le Président, Chers collègues,Mon intervention sera brève mais ciblée en dépit d’un sondage paru récemment sur le mécontentement des usagers du transport ferroviaire.Une enquête récente de l’UFC-Que Choisir révèle une chute de dix points en six ans du taux de satisfaction des clients de la SNCF: 63% d’entre eux sont satisfaits des services de la compagnie ferroviaire contre 73% en 2006.La chute est plus importante encore en matière de ponctualité des trains puisque 49% des sondés se disent satisfaits contre 71% en 2006.Autres motifs d’insatisfaction: l’accessibilité en gare pour les personnes qui ont du mal à se déplacer (43% de satisfaits), la propreté des gares et la difficulté à se faire rembourser un billet en cas de retard (20% de satisfaits). Le manque d’information en gare ou à bord des trains constitue un autre sujet de mécontentement, puisque seul un tiers des voyageurs interrogés s’en disent satisfaits.Le transport en commun ferré est certes perfectible en ponctualité, en qualité d’accueil, en confort, en services à bord mais aussi en termes d’accueil dans les gares. Mais au moins il relie les villes aux villages et les villages aux grandes métropoles. C’est un service public qui conjugue la proximité et la maitrise des impacts énergétiques sur l’environnement. Si on compare l’impact des déplacements quotidiens des habitants de la région centre via les transports en commun, il est évident que le train en ressort largement gagnant face aux véhicules. La ligne Le Mans CHARTRES Paris avait été classée parmi les lignes malades, la Région a investi dans 14 nouvelles rames pour un total de 145 millions d’euro et qui seront livrées entre juin 2013 et de décembre 2014. Le dialogue entre la Région Centre et le President de la SNCF est permanent afin d’améliorer le quotidien des usagers des TER.Alors que certains comme en Eure et Loir font le choix d’une autoroute à 1 milliard d’€, nous faisons le choix du développement durable, seul à même d’assurer, à la fois, la préservation de l’environnement et les débouchés économiques plus que jamais vitaux pour nos territoires et leurs habitants. Le Transport express régional parce qu’il répond à cette équation garantit à notre région un avenir durable. ...