Gagnons ensemble pour 2017
Député des Françaises et Français d’Amérique Latine, il est membre d’Europe Ecologie les Verts. Nous avons beaucoup travaillé ensemble depuis 2014, sur différentes campagnes communes, contre la baisse des bourses et les redécoupages consulaires. Nous partageons une même vocation pour les mondes ibériques et leur relation avec la France.
La France Insoumise a investi notre candidature dans la 5ème circonscription de l’étranger, après avoir réalisé une merveilleuse campagne aux présidentielles aux côtés de Jean-Luc Mélenchon dont j’ai été conseiller pendant deux ans et le très solide programme l’Avenir en Commun, coordonné par mon amie Charlotte Girard qui nous apporte son soutien.
Pouria Amirshahi m’apporte son soutien depuis le début de ce projet. Il est député des Français d’Afrique du Nord et Centrale. A la tête de ceux que l’on a nommés les « Frondeurs », il a finalement décidé de quitter le parti socialiste pour créer le Mouvement en Commun, indépendant et sans étiquette. J’ai travaillé avec lui et Sergio Coronado pour m’opposer aux politiques d’austérité appliquées aux Français résidant hors de France. Nous échangeons souvent sur les nouvelles forces qui ont émergé en Espagne qui l’intéresse au plus haut point.
L’équipe de Manuela Carmena, maire de Madrid avec qui je collabore, l’équipe d’Ada Colau, dont le maire adjoint Gerardo Pisarello et la maire adjointe écologiste de Barcelone, l’économiste Nacho Alvarez, Charlotte Girard responsable du programme de la France Insoumise, Julien Bayou conseiller régional d’Ile de Franc, Carlos Morales soutien de Pedro Sanchez, les députés Monereo, Rosa Martinez, Xavier Domenech, Yolanda Diaz…
Une liste de soutiens à l’image de notre vaste rassemblement citoyen et écologiste.
J’ai connu Florent lors d’une conférence sur les réfugiés climatiques à Madrid, qui a changé ma façon de voir les urgences dans notre planète et permis de mieux comprendre que tous les phénomènes sont liés. Florent Marcellesi est membre du parti écologiste Equo allié de Podemos, enseignant à l’Université de Deusto à Bilbao. Il a été élu eurodéputé en 2014 en coalition avec Compromis. Le premier écologiste d’Espagne à entrer au Parlement européen, tout en étant français. Un parcours à l’image de cette Europe que nous souhaitons plus ouvertes, plus sociale et plus fraternelle.
Après Setubal et Lisbonne, je suis allé à la rencontre des Français de Porto et du Nord du Portugal.
Des enseignants du lycée ont partagé avec moi un pic-nic citoyen. Ils semblaient plutôt satisfaits que leur lycée soit en pleine croissance. Le Portugal se présente comme un pays qui semble sortir de la crise par le haut, grâce à un gouvernement de coalition qui a mis un terme à l’austérité, comme je le souhaite pour la France et comme le rappelle mon économiste préféré Romaric Godin article -> https://
J’ai pu aussi rencontrer leur consul honoraire, entrepreneur et entreprenant, dévoué aux tâches difficiles qui s’accumulent depuis la fermeture (une de plus) du consulat de Porto en 2015, à l’encontre de toutes les promesses passées en 2012 pour relancer les services.
Merced Vidal qui est la première fem
me politique espagnole à m’avoir apporté son soutien, travaille dans une des mairies citoyennes de référence aux côtés d’Ada Colau, à Barcelone. Chargée de la mobilité, elle fait partie de cette nouvelle génération d’Espagnols attachés aux question de développement durable et de respect de l’environnement.
Membre du parti Equo, Juantxo Uralde est l’activiste écologiste le plus prestigieux en Espagne. Ancien président de Greenpeace, victime de répression lors de la COP 19 au Danemark, il est aujourd’hui député du pays basque. Je collabore avec lui depuis longtemps, c’est un ami qui m’a démontré que la générosité et la participation citoyenne ont leur place en politique. Il a obtenu en coalition avec Podemos plus de 30% des voix au Pays Basque. Il s’engage sans relâche pour la défense des animaux et la fermeture des vieilles centrales nucléaires espagnoles qui menacent le Nord du Portugal et de l’Espagne.
On cultive souvent par méconnaissance des clichés sur Andorre, ce petit pays où vivent plus de 3300 Francais en parfaite harmonie avec les Andorrans et les migrants venus principalement d’Espagne et du Portugal.
(Photo : discours du Syndic 
General Vicenç Mateu Zamora)
J’ai été invité à participer aux festivités de la Fête Nationale le 14 mars par mon collègue conseiller consulaire Philippe Noël, président de l’association Français du Monde et directeur de la dynamique école de Canilo, perchée a plus de 1500m. Homme de multiples engagements, Philippe m’a accueilli comme un ami, soucieux de me montrer toute la richesse et les attentes de nos compatriotes établis dans la principauté.
Parmi ces Français, beaucoup d’actifs qui jouent un rôle central dans la société andorrane comme ces centaines d’enseignants et de personnels des établissements scolaires qui assurent un tiers de l’enseignement public andorran pris en charge par la France. Ainsi, 1 enfant sur 3 est scolarisé dans le système français, souvent très apprécié car plus ouvert et demandant moins de frais. Malgré ce dynamisme qui permet d’attirer de plus en plus d’Andorrans dans les universités françaises, malgré les 3 millions de touristes français qui passent par ici tous les ans, malgré l’imbrication de nos histoires et de nos institutions où le President français exerce la co-principauté, même ici notre pays est en retrait.
Pour des économies de bout de chandelle, à la sauvette et en fin de quinquennat, la France annonce la fermeture de son Consulat en septembre et la suppression de deux postes d’agents, comme c’est le cas dans des dizaines de pays dans le monde. Avec 5 autres conseillers consulaires progressistes et écologistes de notre circonscription, nous avons dénoncé dans une lettre au Ministre des Affaires étrangères cette situation. Il y a aussi un manque à gagner dans le scolaire où le mécontentement gronde, les crédits pédagogiques, les moyens constants alors que les effectifs s’accroissent, menacent la qualité de l’enseignement offerts dans le système français. Comme en Espagne et au Portugal, la “priorité éducation” promise par le gouvernement s’est arrêtée aux frontières et n’a pas bénéficié aux jeunes Français résidant hors de France. Quelle déception après tant de promesses que la politique française se soit inscrite dans la continuité de celle de Nicolas Sarkozy plutôt que de la remettre en cause. En Andorre aussi, on réclame un député de terrain à l’écoute des gens et de leurs projets.