Pour une retraite épanouie et en sécurité

 Pour une retraite épanouie et en sécurité
 
 
1. Il faut maintenir les services consulaires avec des moyens humains auxquels les personnes à la retraite sont très attachées. Il faut les réactiver avec la présence d’un agent là où les consuls honoraires ont trop de tâches à accomplir et font face aussi aux demandes des touristes français chaque fois plus nombreux dans la circonscription (Las Palmas, Malaga, Porto, Andorre…).
 
2. Nous aurons un collaborateur parlementaire spécifiquement dédié aux questions de retraite et de fiscalité afin de faciliter les démarches de ceux qui résident dans la circonscription (certificat de vie, constitution des dossiers de demande de retraite, santé, etc…).
 
3. Il faut réabonner les aides sociales des CCPAS consulaires qui aident les compatriotes qui ont moins de 400 euros (variable selon les consulats) de revenus par an et augmenter ce seuil.  Renforcer les services d’aides sociales des consulats et arrêter l’hémorragie de postes qu’ils ont subie. Il n’est pas tolérable qu’une personne de nationalité française vive avec les retraites minimales d’Espagne et du Portugal, bien trop faibles. 
 
4. Il faut mieux accompagner les associations d’Entraide sociale (souvent animées par des retraités) et leur permettre d’assurer avec un soutien financier l’appui aux personnes les plus âgées.
 
5. L´adhésion à l’assurance vieillesse via la CFE constitue souvent pour les Français de l’étranger la seule façon de ne pas avoir, pour leur future retraite, des périodes non cotisées ou non cumulables 
Il faut donc que la condition d’avoir été à la charge d’un régime obligatoire d’assurance maladie en France pendant au moins 5 ans soit supprimée pour pouvoir bénéficier de l´assurance vieillesse grâce  à la CFE.
 
 
6. Il faut simplifier la complexité des accords de coordination des retraites en UE pour les retraités ont eu des carrières multiples dans différents pays de l’UE (voire hors UE) surtout ceux qui ont cotisé à des régimes assimilés 
Les pôles de compétence des Caisses d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail (CARSAT) doivent être plus accessibles (par mail ou par numéro de téléphone accessible de l’étranger) pour faciliter les échanges et améliorer la réactivité. Il faudrait aussi envisager des campagnes d’information de CARSAT destinées aux Français résidents dans l´UE.
7. La prévention santé doit bénéficier à tous les assurés sociaux français quel que soit leur lieu de résidence . Il est de l’intérêt des organismes de sécurité sociale d´augmenter leurs efforts dans le domaine de la prévention .
8. Les retraités du régime général qui dépendent du Centre National des Retraités Français à l’Etranger (CNAREFE) doivent bénéficier de dépistages lors d’un séjour en France dans les mêmes conditions et avec la même fréquence que leurs compatriotes vivant en France. 
9. L’article 59 de la loi des finances pour la sécurité sociale entrée en vigueur le 1er janvier 2016 entraine des conséquences non prévues sur la protection sociale des Français établis hors de France.
Un pensionné du régime général français vivant à l’étranger continuera à avoir des droits pour être pris en charge en France mais que, par contre, son partenaire ne pourra plus, contrairement à précédemment, être couvert par l’Assurance maladie. L´ayant droit majeur, dès son retour définitif en France, n’est plus couvert durant les trois premiers mois de son arrivée.  Le partenaire, ex ayant droit d’un pensionné du régime général français résidant hors de France perd ses droits à la carte vitale.
 Il faut donc demander la levée de la carence de trois mois de résidence en France et la prise en charge dès le premier jour pour les anciens ayants droit majeurs à charge par le biais de la création d’un rassemblement familial lors d’un retour en France et maintien des droits à la carte vitale pour le conjoint attaché à un pensionné résidant hors de France. 
 
10. Il faut mieux aider et conseiller les retraités sur leur situation fiscale dans les pays d’accueil eux qui ont souvent été victimes de pénalités financières lourdes pour fautes déclaratives, par méconnaissances du droit fiscal local (tour de vis fiscal du gouvernement espagnol ces derniers années par exemple).