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  • Déménagement !

    28 septembre 2011

    Le site de la commission féminisme déménage !

    Rendez-vous maintenant sur http://feminisme.eelv.fr

    à très bientôt

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    Assemblée Générale de la commission féminisme

    27 août 2011

    Environ 50 personnes étaient présentes ce jeudi 18 août à l’AG de la Commission. Après avoir exposé le bilan moral, le bilan d’activité et le bilan financier, les membres du bureau sortant ont répondu à quelques questions. Puis les activités pour l’année prochaine ont été évoquées au cours d’échanges avec la salle. Le nouveau bureau a été élu à l’unanimité :

    • Cyrielle Chatelain (trésorière)
    • Elen Debost
    • Corine Faugeron
    • Françoise Kiéfé
    • Florence Pelissier
    • François Soulabaille
    • Dominique Trichet-Allaire
    • Sarah Trichet-Allaire (responsable)
    • Grégoire Vialleton

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    Assemblée Générale de la commission féminisme

    9 août 2011

    Assemblée Générale de la commission féminisme

    jeudi 18 août à 16h15

    lors des journées d’été de Clermont Ferrand

    salle 335

    Ordre du jour :

    • bilan moral
    • bilan financier
    • rapport d’activité
    • rapport prévisionnel
    • élection du bureau
    • débats et discussion
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    Jeudi de l’écologie : vidéo en ligne

    4 août 2011

    Retrouvez les vidéos du jeudi de l’écologie organisé par la commission féminisme :

    Femmes en France, Femmes en Europe, comment bouleverser l’ordre sexué ?

    Avec Réjane Sénac Slavinsky, Olga Trostiansky, Chris Blache et Caroline De Haas. Un débat animé par Sarah Trichet-Allaire.

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    la commission féminisme présente aux rencontres du féminisme les 2 et 3 juillet à Evry

    30 juin 2011

    Outre notre présence dans l’organisation et la participation aux rencontres à différents moments, Dominique Trichet-Allaire, membre du bureau de la commission, interviendra à l’atelier :


    Développement durable, économie verte, décroissance… Quels impacts sur les relations entre femmes et hommes ? Quelles contributions à l’égalité ?

    Samedi 2 juillet, 13 h 30 à 15 h

    Des acteurs et actrices citoyennes et des chercheur-es parlent d’une crise systémique de civilisation : déséquilibres écologiques, creusement des inégalités et des exclusions, obsolescence du système économique fondé sur la croissance du PIB et la spéculation financière, affaiblissement de la démocratie… Mais du niveau individuel au niveau international en passant par le niveau local, le débat sur « quel mode de développement humain pour y faire face » occulte le plus souvent la question du genre. Pourtant, des associations se mobilisent pour intégrer les femmes et le féminisme dans ces travaux, comme la préparation de Rio + 20 et les négociations climatiques, qui pourraient être une étape importante de redéfinition d’un développement soutenable, ou à contrario de triomphe d’un capitalisme « vert ». Quelle est la place des rapports sociaux de sexe dans ces enjeux ? En France cette notion est à peu près inconnue des mouvements environnementalistes comme des décideurs politiques censés élaborer des Plans climat et autres stratégie de développement durable. De leur côté, les « objecteurs-trices » de croissance commencent à s’interroger sur l’absence de femmes dans leurs mouvements, et sur les répercussions et détournements possibles de la sobriété écologique sur les temps de travail ménager et de care en l’absence d’une répartition équitable des rôles sociaux entre hommes et femmes ?

    Intervenant-es
    Yveline Nicolas, Adéquations, animatrice et introduction à l’atelier
    Dominique Trichet-Allaire, commission Féminisme EELV
    Françoise Kiéfé, Groupe de contact Genre et développement soutenable du collectif Rio + 20, et Marche Mondiale des femmes

    Informations : http://www.adequations.org/spip.php?article1636

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    Intervention du 2 avril au Conseil Fédéral Transitoire

    12 mai 2011

    Lors de chaque conseil fédéral, les commissions thématiques disposent d’un temps de parole. Ceci est l’intervention du conseil fédéral du 2/3 avril 2011.

    En ce lendemain d’élections cantonales, j’aimerai vous parler du manque de représentativité des femmes.

    Tout d’abord sur les candidatures. Même si EELV a présenté plus de femmes titulaires que lors des élections cantonales 2008, et plus que les autres partis politiques pour cette année, cela reste clairement insuffisant : 35,8 % de femmes titulaires ! Même dans un parti politique féministe comme le notre, nous voyons bien la difficulté à applique le principe de la parité.

    La parité, rappelons-le a deux objectifs : favoriser l’engagement des femmes en politique en montrant et démontrant qu’il est possible d’être candidate, et avoir une représentativité démocratiques de nos assemblées. En effet, celles-ci sont sensées représenter l’ensemble de la population française. Comment pouvons-nous croire à cela quand 13,8% des Conseils Généraux (18 % pour l’Assemblée Nationale) sont constitués de femmes ?

    Le manque de représentativité des femmes existe pour les candidatures, mais est encore plus présent pour les élues : 23 % de femmes candidates pour 14 % de femmes élues. Et si elles sont moins bien élues, il y a deux explications possibles : Soit les femmes font de moins bonnes campagnes – ce qui n’est pas réaliste -, soit elles sont candidates sur des circonscriptions non gagnables.

    C’est donc à l’intérieur même du parti politique, lors des désignations, que se situe les difficultés pour les femmes.

    Et ces difficultés s’ajoutent aux parcours personnels : comment trouver le temps de s’engager en politique quand 80% des tâches ménagères sont réalisées par les femmes ? Comment se représenter élue quand notre imaginaire nous renvoie un homme blanc de 50 ans avec une écharpe tricolore ?

    Que faut-il tirer comme conclusions de ces chiffres ? Ce qui compte, c’est le mode de scrutin.

    On le voit bien, en comparant ces chiffres avec les conseils régionaux, où presque la moitié des assemblées sont féminines : Un mode de scrutin uninominal ne peut être que défavorable à la représentativité des femmes.

    C’est pour cela que nous devons – entre autre ! nous opposer à la réforme territorial qui nous est proposée. Cette réforme qui doit fusionner régions et départements (et avec laquelle nous aurions pu être d’accord, puisque nous demandons la suppression de ce dernier échelon) prend le plus mauvais de ce qui se fait, en particulier pour le mode de scrutin qui serait uninominal.

    Nous devons exiger pour toute élection une parité de résultat, avec des scrutins de listes systématiques.

    Mais la réforme territoriale est aussi néfaste sur d’autres aspects : avec la suppression de l’échelon départemental, c’est la diminution de possibilité de demande de subvention pour les associations qui diminue. À la fois parce que c’était le département qui soutenait pour une grosse part le budget des associations, mais aussi parce que la fusion des instances n’aboutira certainement pas à la fusion des subventions. Avec le désengagement de l’État en plus, il est plus que probable que toutes les associations verront leur budget diminuer.

    Les associations féministes sont souvent touchées très durement, n’étant pas vues comme « prioritaires ». Mais nous parlons bien là d’associations telles que le planning familial ou SOS femmes : des associations absolument essentielles pour protéger les femmes fragilisées, ou pour accéder à la contraception et à l’avortement, en particulier pour les jeunes ou les femmes sans papiers.

    Pour les associations, comme pour tout le secteur de l’ESS, cela signifie une baisse des activités et une baisse du nombre d’emplois, dans ce secteur où l’emploi est souvent déjà précaire et féminin.

    Pour toutes ces raisons, la réforme territoriale n’est pas acceptable.

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    Audition de Maya Surduts et Carine Favier – Avortement et contraception : où en sommes-nous ?

    5 avril 2011

    par Sarah Trichet-Allaire responsable de la commission féminisme, le 1er avril 2011

    Carine Favier : Présidente du Planning familial (MFPF) ; habite et travaille à Montpellier ; communique par skype et mail avec le bureau national.

    Aujourd’hui le planning regroupe 70 associations départementales, dont 60 actives, de taille très diverses et dont les équipes varient de 10 bénévoles à 40 salarié-es. Les plus actives peuvent se décliner sur leur territoire en groupes locaux. c’est le cas en Isère.

    Le planning est structuré en confédération. Chaque association est autonome. Les associations départementales ayant au moins 25 membres ont une voix au conseil d’administration( C.A.) national. Y sont présentes 45 à 50 associations. Il y a 5 CA par an. Le Bureau se réunit toutes les 3 semaines.

    Dans chaque DOM il existe une association et une est en cours de constitution à Mayotte. Dans ces territoires les conditions d’accession à la contraception et à l’avortement sont particulièrement difficiles.

    Le planning a plusieurs commissions : violences, avortement, sida, contraception, développement du mouvement et finances. A cela s’ajoutent des groupes de travail qui se créent en lien avec l’actualité comme celui sur la bio-éthique.

    C’est une structure qui marche sur 2 jambes c’est à dire qu’elle remplit à la fois des fonctions d’accueil et de formation et des missions sur le terrain pour des mobilisations politiques.

    Cette année leur université d’été, en Seine St Denis, portera sur le militantisme : comment être observatoire et porter la parole qu’on entend ?

    Le planning et s’inspire des méthodes de Médecins du Monde. Il travaille en partenariat avec la CADAC (Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et à la Contraception) et l’ANCIC (association nationale des centres d’interruption de grossesse et de contraception).

    Maya Surduts : à l’origine de la fondation de la CADAC en 1990 en riposte aux actions commando anti – IVG, reprenant l’initiative d’une association qui s’était créée pour les 40 ans du deuxième sexe Elles sont pour. Aujourd’hui le contexte est légèrement différent, les associations anti IVG de l ‘époque (SOS tout petits et La trève de Dieu) sont moins actives mais continuent à être présentes sur Internet et dans les hôpitaux (dont à Nantes).


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    GPA – Progrès social ou humainement inacceptable ?

    10 février 2011

    Journées d’été – Août 2010 – Nantes
    Contribution de la commission Féminisme

    Nous sommes dans une société où il y a une injonction à la maternité pour les femmes : C’est la revalorisation de la maternité biologique.

    Il y a une forte pression sociale sur les femmes. Pendant des siècles la société ne leur a assigné que ce but : procréer ! Cela fut le seul espace donné aux femmes pour mieux les dominer.

    On fait croire aux femmes que leur accomplissement passe par la maternité. Celles qui ne le peuvent pas se sentent alors remises en cause dans leur féminité. Dans certaines sociétés, selon les temps et les lieux, une femme qui ne peut avoir d’enfant est répudiée.

    La maternité est la « norme » – le référentiel social

    Lorsqu’une femme est stérile, cela devient une grande souffrance de la femme et du couple. Certains couples sont donc prêts à tout pour pallier ce manque, pour résoudre le problème et supprimer cette souffrance.

    On nous dit qu’il y a le « désir d’être parent »

    Cela peut s’entendre bien entendu, mais cela est différent de l’obligation d’enfanter (pour la femme), ou d’avoir un enfant de ses gènes. Pour satisfaire cette envie d’être parent et face à l’impossibilité d’enfanter, il existe la possibilité de l’adoption.

    Certes, tout le monde connaît les difficultés mises pour l’adoption d’un enfant… Mais au lieu de se battre pour la GPA, il pourrait y avoir les mêmes bagarres et le même lobbying pour faire évoluer les législations sur l’adoption. Or, ce n’est pas le cas… Donc il s’agit bien d’avoir un enfant « de soi », de ses propres gènes.

    Le choix de la GPA

    Il s’agit d’utiliser le corps d’une autre personne – une femme en l’occurrence.

    Le corps humain devient un objet, un instrument de production, utilisé pour produire de la chair humaine. Il fait l’objet d’une « commande d’un enfant », suivie d’un contrat, afin d’obtenir le produit désiré, à savoir un enfant.

    Le choix de la mère porteuse

    S’il y a « commande » suivie d’un contrat, c’est donc qu’il y a une demande qui appelle une offre. On est donc bien dans le « marché ». De surcroit, il y a « sélection » de la mère porteuse : sur la base du dossier médical bien évidemment, car il faut se donner toutes les chances que le produit fini soit de bonne qualité.

    Donc choix de la femme qui va pouvoir fabriquer un enfant sain : en bonne santé, ne fume pas, ne se drogue pas, vit dans un environnement sain ou non pollué…

    La sélection de la « meilleure » mère porteuse revient comme pour les chevaux à choisir la meilleure pouliche qui donnera le meilleur étalon.

    C’est son aspect « femelle » – au sens animal – qui compte, et pas la personne humaine qu’elle est.

    La mère porteuse n’est plus un « sujet », mais un corps utilisé par autrui, pour autrui.

    On nous dit que les femmes sont « volontaires » – qu’elles feraient cela par altruisme

    Cet argument n’est-il pas pour se rassurer soi-même ? Se donner bonne conscience ? Se dire qu’on n’est pas quelqu’un qui va exploiter une autre personne pour résoudre son propre problème ?

    On nous dit qu’il faudra un « consentement éclairé »… mais quand on est dans la pauvreté, la soumission volontaire existe !

    Dans certains pays, des personnes sont là aussi « volontaires » pour vendre un rein, un œil… des personnes sont aussi « volontaires » pour se prostituer.

    J’attends pour être convaincue de cet altruisme de voir une femme de milieu très aisé (femme de ministre, de chef d’une grande entreprise, d’un ambassadeur…) se livrer à la prostitution par amour du sexe (dans ce cas elle aura des amants, mais pas des clients !), ou prêter son ventre à une inconnue, donner un an ou plus de sa vie, avec la part de danger qu’il peut y avoir dans tout accouchement… simplement pour faire plaisir à un couple en mal d’enfant…

    On nous dit que des femmes aiment se sentir enceinte, qu’il n’y aurait pas rémunération, mais simple défraiement

    S’adjuger le corps d’autrui pendant plus d’un an ce n’est pas rien !

    Or, nous sommes bien dans une transaction, un contrat de droit privé, donc c’est la loi de l’offre et de la demande qui s’appliquerait forcément.

    S’il n’y a pas assez de « volontaires » en France, on retombera dans la « surenchère » (avec des « dessous de table ») ou dans le voyage à l’étranger que cette demande de législation cherche à éviter.

    On nous dit que les choses sont claires dès le début : que la mère porteuse sait que cet enfant n’est pas le sien, donc elle ne s’attachera pas à l’enfant qui occupera son ventre pendant 9 mois.

    Il faut considérer les situations culturelles selon les différentes sociétés et leur rapport à l’enfant dans une famille n’est pas le même. La situation est sans aucun doute différente dans des pays comme le Maroc (cas des petites bonnes), l’Inde, le Brésil, la Thaïlande… et la France, et la place des femmes différente également. Le rapport à l’enfant dans la famille nucléaire française et la famille au sens large est également différent.

    Dans notre pays, de nombreux ouvrages liés aux travaux des psychanalystes mettent en évidence le lien entre la femme et le fœtus : d’amour ou de rejet… mais lien néanmoins !

    Ces 9 mois peuvent-ils être « neutres » pour la mère porteuse, faire comme si son corps n’était pas occupé par ce singulier « locataire » qui est dans son ventre ?

    On nous dit : « il faut donner une identité à ces enfants qui sont nés de la GPA à l’étranger », et on met en avant les « droits de l’enfant ».

    Alors que, d’une part les parents « d’intention » ont fait le choix en toute connaissance de cause de se mettre dans l’illégalité. Il vaudrait mieux parler dans ce cas de « droit A l’enfant » que certain/es veulent faire reconnaître et non des « droits DE l’enfant ».
    D’autre part, il existe la solution de l’adoption pour ces enfants, pour leur donner une identité, sans leur mentir.

    On nous parle de l’enfant né par la GPA, mais quid des enfants de la mère porteuse ?

    En effet, on prévoit que la mère porteuse devrait avoir déjà accouché (cela limite effectivement un peu les risques liés à l’accouchement)

    On peut supposer qu’il y a un mari, et donc que celui-ci, altruiste aussi, est entièrement d’accord pour que sa femme devienne mère porteuse.

    Mais se pose-t-on la question des enfants de cette femme ?

    S’il y a un ou deux enfants ou plus, entre 2 ans et 10 ans… que vont penser ces enfants quand on va leur expliquer que le bébé dans le ventre de maman n’est pas un petit frère ni une petite sœur, pas l’enfant du papa… et qu’on va le donner quand il naitra …

    Je pense que cela est porteur pour ces enfants de graves traumatismes (va-t-on me donner moi aussi – voire me vendre ?)

    On nous dit « faut légiférer pour encadrer » ; il faut être pragmatiques car
    la pratique est là, si on ne légifère pas, les couples iront à l’étranger et les conditions d’exploitation des femmes est encore bien pire dans ces pays (donc on reconnait qu’il y a « exploitation », non pas de « l’homme par l’homme » mais bien « d’une femme par une femme » (ou un couple).

    Cela existe ailleurs, donc cela continuera d’exister.

    Mais, il y a d’autres situations qui existent à l’étranger, et ce n’est pas pour cela qu’on veut les légaliser en France, comme la vente d’organes ou de sang.

    On nous dit « les mères porteuses » font un travail social : rendre service et supprimer la souffrance

    Nous sommes dans un temps / une société, où toute inégalité est vécue comme une injustice insupportable et où on cherche A TOUT PRIX, quel que soit le prix, à supprimer cette injustice, fut-ce au détriment de la dignité des autres êtres humains.

    Une femme est infertile ou n’a pas d’utérus : au nom du » droit à l’enfant », on va avoir recours à la location d’un ventre d’une autre femme…

    Un homme handicapé a « droit à une sexualité épanouie »… au nom de ce « droit », on va lui fournir une assistante sexuelle…

    Il faut se poser quelques questions

    Quel type de société veut-on ? une société qui exploite les plus pauvres de ses sujets pour les réduire à un rôle d’objet ?

    La loi doit-elle répondre à toutes les souffrances ?

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    Intervention au Conseil Fédéral

    3 février 2011

    Lors de chaque conseil fédéral, les commissions thématiques disposent d’un temps de parole. Ceci est l’intervention du conseil fédéral du 29/30 janvier 2011.

    Europe Écologie les Verts porte le féminisme parmi ses valeurs fondamentales. Et ce n’est pas chose facile aujourd’hui, car le féminisme, les droits des femmes, se font attaquer de toute part. Je ne vous rappelle pas les chiffres ignobles des violences faites aux femmes, les inégalités salariales – tout récemment, l’État est revenu sur l’obligation d’audit des entreprises qui devait permettre de mettre en évidence les freins aux inégalités salariales et y remédier -, l’image des femmes véhiculée dans la publicité ou la diminution des crédits aux centre IVG.
    L’IVG, justement. La semaine dernière, encore, une manifestation « pro-life » se déroulait à Paris, réunissant beaucoup de monde, des jeunes. Beaucoup trop de monde.
    Mais nous aussi, au sein du parti, nous pouvons constater une régression : le manque de parité aux cantonales. Bien que cela soit mieux que la dernière fois, nous n’atteignons pas encore une moitié de titulaires féminines. Les jeudis de l’écologie, où les intervenants sont très majoritairement des hommes. Le vocabulaire, encore, et malgré le peu d’effort que cela demande. Au lieu de parler de « réseau de coopérateurs », parlons de « réseau coopératif ». Même si ce n’est certes pas notre combat principal, cela reflète le manque d’intérêt pour le féminisme au sein de notre parti, comme au sein de la société.

    Et pourtant, nous avons tout intérêt à mettre le féminisme au coeur de nos revendications. Des électrices, des électeurs, nous attendent sur ce terrain. Des adhérentes et des adhérents également.

    Un mot sur l’actualité, à présent. En ce moment est examiné la loi sur la bio-éthique. La commission féminisme, avec d’autres, discute depuis un certain temps sur ces sujets. La Gestation Pour Autrui, notamment, la GPA, a fait l’objet d’un atelier commun lors des Journées d’Été de Nantes avec les commissions LGBT, santé et justice.
    Pour nous, notre position est claire. Nous n’acceptons pas la GPA : il s’agit d’une instrumentalisation du corps des femmes.
    Pour favoriser la parentalité des couples homosexuels masculins, nous préférons que d’autres voies soient privilégiées, comme l’adoption ou les projets de co-parentalité. Et pour les couples lesbiens, tout comme pour les femmes célibataires, autorisons la Procréation Médicalement Assistée, la PMA.

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    Jeudi de l’écologie : le genre dans l’éducation

    18 janvier 2011

    Intervention de Sarah TrichetAllaire, responsable de la commission féminisme lors du jeudi de l’écologiedu 13 janvier 2011 :

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