Je suis Conseillère municipale d’opposition à Pontoise, au sein d’un groupe ouvert « Pontoise Ensemble ». J’ai proposé d’être candidate aux législatives de 2012 dans la 1ère circonscription du Val d’Oise, circonscription où la gauche même unie au 2ème tour ne dépassait pas les 45% en 2006.
Cette candidature, quel en a été le chemin ? Juste trop jeune pour voter René Dumont aux présidentielles de 1974, je suivais déjà avec intérêt les travaux sur la non-violence de l’Arche, les réflexions d’Ivan Illitch sur les grands besoins de santé et d’éducation, les manifestations contre les délires nucléaires EDF de Creys Malville… Il m’aura cependant fallu butter sur les limites de l’action associative locale pour me décider à soutenir nettement l’écologie politique, m’inscrire aux Verts en 1996 et assumer une candidature aux municipales en 2001.
Les lignes bougent au royaume du député-maire Houillon : l’évolution des scrutins de listes aux Européennes (2009) et aux Régionales (2010) prouve que si la participation des pontoisiens est moindre que pour les scrutins locaux (Européennes 38,67%, et Régionales 41%) les scores de la gauche y sont générateurs d’optimisme : 51 puis 57%! Aux Européennes Europe Ecologie y dépassait le score du PS de presque cinq points à 19,65% des suffrages.
Même pour les scrutins sans liste proportionnelle, sur un nom/étiquette, scrutins qui laminent les petits partis avec une concentration bipolaire droite contre gauche, l’audience des écologistes s’agrandit sur la 1ère circonscription du Val d’Oise:
Ce blog a pour vocation d’expliquer le sens de ma candidature, de clarifier le rôle du député. Celui-ci n’a pas tant un rôle social sur sa circonscription qu’un rôle législatif pour le pays. Le député étudie et vote les lois qui encadrent la société, organisent son avenir,. Il a en complément un rôle de contrôle, hélas trop peu exercé, du pouvoir exécutif (le gouvernement).
Un président de droite et une assemblée à sa botte nous ont menés en 6 ans au surendettement et à la crise que nous prenons de plein fouet actuellement. Aussi quel que soit le prochain président élu en 2012, il faudra que l’Assemblée nationale soit réellement plurielle pour exiger le débat et limiter les ravages d’un pouvoir trop personnel… et trop courtisé.