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Que s’est-il passé aux élections municipales à Grenoble ? Retour sur la victoire d’un rassemblement de la gauche et des écologistes

Analyses, témoignages, débat

Réunion organisée par Les Amis du Monde diplomatique

Jeudi 12 juin, à 20 h 15 Maison des Associations de Grenoble 6, rue Berthe-de-Boissieux.

« Tandis que médias ou responsables politiques nationaux réactivent le mythe du “laboratoire grenoblois” pour imaginer une recomposition de la gauche, les acteurs locaux insistent sur la nécessité d’un travail de long terme — qui ne peut se résumer à un rapprochement des appareils — et sur la formulation de réponses claires, tangibles, voire audacieuses », écrivait Le Monde diplomatique en mai dernier (« Le Rouge et le Vert » s’écrit à Grenoble).

D’où viennent les courants citoyens, écologistes ou autogestionnaires de Grenoble? Comment le rassemblement a-t-il pu se construire et la campagne devenir gagnante? Quelles priorités, quelles difficultés et contradictions pour les prochains mois ? Quelles leçons en tirer hors de la cuvette grenobloise ?

Analyses de Simon Labouret (Institut d’études politiques de Grenoble) et Philippe Descamps, journaliste au Monde diplomatique.

Témoignages de Martine Jullian, Alain Denoyelle (Réseau citoyen), Enzo Lesourt (Europe Écologie les Verts), Vincent Comparat (ADES) et Alain Dontaine (Parti de Gauche). Débat avec le public.

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Écoles, répondre aux urgences, préparer l’avenir

Durant le dernier mandat, il semble que l’action a plutôt porté sur la question des rythmes scolaires. C’est un chantier non abouti et conduit à notre avis beaucoup trop hâtivement. Aujourd’hui, nous héritons donc d’une situation grave, qui nous oblige à anticiper, de construire ou transformer des bâtiments pour fournir des équipements scolaires et les services publics qui doivent y être adjoints.

Maryvonne Boileau est intervenue au nom du Groupe des élus du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes. Voici les éléments du dossier.

Retrouvez les discussions sur cette question lors du conseil municipal du 26 mai 2014 en vidéo

Pour parler des difficultés d’aujourd’hui, il est indispensable de faire un peu de retour en arrière. C’est important pour  tenter d’analyser une situation où l’urbanisme est parfois pensé sans avoir suffisamment  réfléchi à l’ensemble des conséquences des nécessaires créations de services publics.

Les écoles maternelles et élémentaires relèvent totalement de la responsabilité communale. Une  ville se transforme, et notamment Grenoble, qui a vu son urbanisme évoluer durant ces 15 dernières années,  principalement dans les quartiers nord.

En arrivant en 1995, la nouvelle majorité a dû prendre en charge les urgences sur le patrimoine scolaire : les nombreuses toitures non entretenues, répondre à la grande vétusté du chauffage des écoles, avec parfois des pannes en plein hiver. Le premier enseignement à tirer : c’est qu’il faut prévoir un entretien régulier de ce patrimoine.

A partir de 2001,  la majorité s’est mise au travail pour envisager un Plan Pluriannuel d’Investissement (PPI) sur le patrimoine scolaire, ce qui a entraîné de nombreuses transformations et améliorations. C’est ainsi qu’ont eu lieu le changement complet du mobilier de nombreux restaurants scolaires, ainsi que des rénovations d’écoles Elisée Chatin, Jean Racine, Jean Jaurès, ou encore Sidi Brahim et le Jardin de Ville. Sans oublier les regroupements des écoles du quartier Mistral, pour ne faire plus qu’une seule école qui permettait aux enfants d’être scolarisés en face du Plateau. Et aussi, le début des travaux  d’accessibilité de certaines écoles, au moins une par secteur. Où en sommes-nous aujourd’hui, à 6 mois de l’obligation de l’accessibilité de tous les bâtiments publics, dont les écoles ?

Mais il n’y a pas eu que des efforts sur le patrimoine scolaire : à commencer par des choses basiques comme le retour aux aspects réglementaires c’est à dire  les inscriptions par la ville et non plus par les directeurs d’écoles, le décloisonnement des écoles à section de langues étrangères, ou bien encore tout le travail pour les classes musique et danse  à Léon Jouhaux, ou bien encore audiovisuelles à Chatelet. Qu’en est il aussi aujourd’hui de l’introduction de 17 % de bio dans les cantines en 2008, nous en sommes à combien ?

Et c’est là que nous en arrivons aussi à Lucie Aubrac, qui devra nous servir d’enseignement pour le mandat qui vient de commencer.

L’école Lucie Aubrac qui a un besoin urgent de complément de places, a une longue histoire d’hésitations et d’études plus ou moins approximatives. En effet, au moment de la mise en œuvre du projet de la Caserne de Bonne, s’est immédiatement posée la question de la construction d’une école. Mais cette école élémentaire n’était pas seule dans le paysage, puisque le collège et le lycée Champollion étaient aussi impactés par ces constructions de logements. Certains se souviendront de ce projet à l’époque où la droite était majoritaire au Conseil Général, au Conseil Régional CRRA et à la ville, et où le projet consistait à construire le collège Champollion déjà trop petit dans une des cours du lycée Champollion. Ce projet  fort heureusement n’a jamais vu le jour mais les collégiens ont continué au fil des années à traverser plusieurs fois par jour une rue à grande circulation pour suivre des cours dans les locaux du lycée. En 2001 J. M. Cantèle, a  très rapidement engagé  une négociation avec le Conseil Général de l’Isère CGI. En construisant une nouvelle école, la ville libérait les locaux de l’ancienne école Lesdiguières permettant l’accueil et l’agrandissement du collège. Dans le même temps le lycée retrouvait l’usage de locaux jusque-là occupés par les collégiens.  Pour en arriver là, la Société d’Economie Mixte SAGES et l’adjoint chargé de la Vie scolaire ont donc choisi que la nouvelle école occuperait un autre lieu que celui de l’ancienne Ecole Lesdiguières.

A la demande de la ville, une étude a été conduite par l’Agence d’Urbanisme pour prévoir le nombre de places qui étaient nécessaires pour cette école.  Cette étude indiquaient 80 à 90 enfants,  supplémentaires pour 900 logements soit un ratio de 10 élèves pour 100 nouveaux logements. C’était sans doute sans compter avec le profil spécifique des ménages dans le logement social et ses jeunes ménages, sans oublier le locatif privé. Les chiffres actuels montrent que ce ratio est supérieur à 20 enfants pour 100 nouveaux logements.

A l’époque également, suite aux doutes sur les chiffres fournis, une rénovation de l’école maternelle rue Millet, avait été proposée. Celle-ci fut abandonnée par défaut de consensus de la majorité. Elle n’aurait certes pas résolue tous les problèmes. Quoiqu’il ‘en soit, pour Lucie Aubrac, grâce à des groupes de travail avec les habitants, un large débat démocratique a pu avoir lieu.

Aujourd’hui,  dans cette école,  deux salles  ont été prévues pour le périscolaire. Les réutilise-t-on pour les besoins prioritaires de la scolarisation ?  Par ailleurs dans le projet initial,  une tranche conditionnelle de deux classes supplémentaires a été envisagée. Pourquoi ne reprend-t-on pas cette étude qui n’est pas très ancienne.

Durant le dernier mandat, il semble que l’action a plutôt porté sur la question des rythmes scolaires. C’est un chantier non abouti et conduit à notre avis beaucoup trop hâtivement. Aujourd’hui, nous héritons donc d’une situation grave, qui nous oblige à anticiper, de construire ou transformer des bâtiments pour fournir des équipements scolaires et les services publics qui doivent y être adjoints. N’oublions pas qu’à ce chantier il faut aussi continuer la rénovation et l’adaptation des écoles sous dimensionnées.  Nous serons peut être aussi dans l’obligation de redessiner les périmètres scolaires, qui devront tenir compte de toutes les évolutions urbanistiques de la ville de Grenoble.

Ces travaux nécessaires devront être prévus tout en améliorant l’action engagée sur les rythmes scolaires, ainsi que les conditions d’accueil et d’accompagnement des savoirs pour les enfants. Nous avons le devoir absolu de reprendre sérieusement un plan pluriannuel d’investissements pour tout le patrimoine scolaire existant.

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La vidéo du Conseil municipal du 26 mai 2014

Conseil Municipal de la Ville de Grenoble – 26… par VilledeGrenoble

ConseilMunicipal

Principes de remboursement aux usagers du chauffage urbain

Par le biais de cette délibération en donnant mandat ce soir à Monsieur le Maire lui permettant d’ouvrir des négociations avec les autres communes délégantes, et la Cie de chauffage délégataire de ce service public, nous souhaitons mettre fin si les discussions aboutissent à un problème de tarification. Il aura fallu une mobilisation importante qui aura duré plus de 4 ans pour qu’on puisse enfin arriver au vote de cette délibération.

Hakim Sabri est intervenu au nom du Groupe des élus du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes. Voici les éléments du dossier.

Voir aussi :

notre conférence de presse du 23 mai 2014

la réponse de la liste « Grenoble une ville pour tous » au questionnaire du Collectif pour un chauffage urbain juste et solidaire durant la campagne des municipales 2014

Retrouvez les discussions sur cette question lors du conseil municipal du 26 mai 2014 en vidéo

Par le biais de cette délibération en donnant mandat ce soir à Monsieur le Maire lui permettant d’ouvrir des négociations avec les autres communes délégantes, et la Cie de chauffage délégataire de ce service public, nous souhaitons mettre fin si les discussions aboutissent à un problème de tarification. Il aura fallu une mobilisation importante qui aura duré plus de 4 ans pour qu’on puisse enfin arriver au vote de cette délibération.

Que s’est-il passé pendant ces 4 ans ?

  • le prix du chauffage urbain a augmenté de plus de 23%
  • les marges avant impôt de la Cie de chauffage se sont envolées
  • le coût de l’abonnement dans les factures annuelles représentant certaines fois plus de 40% de la  facture

Sans compter que l’affectation des excédents annuels est venue renforcer les fonds propres plutôt que de contribuer au désendettement de cette Société d’Economie Mixte (SWEM).Les très forts résultats de la SEM entre 2007 et 2011 ont fait passer la situation nette de 6.5 M € en 2006 à 21.5 M € en 2013 !

Ce sont les usagers qui ont attiré  l’attention des élus des communes délégantes sur la charge excessive du chauffage, en expliquant que :

  1. le compte d’exploitation prévisionnel 2008/18 avait  fait la preuve de son inadéquation à la réalité sur les trois premiers exercices
  2. le compte analytique chauffage urbain annuel n’était pas conforme aux engagements pris dans l’avenant de juin 2008 : avec des clefs de répartition analytique ayant été modifiées, comme par exemple la prise en compte de la participation intéressement du personnel dans les charges avant impôt.
  3. le cabinet conseil POYRI, le même qui avait mal évalué les conséquences du précédent avenant, n’ayant travaillé que sur les produits pour réajuster le tarif, sans regarder les écarts sur les charges.
  4. l’avenant prévoyait d’augmenter le tarif 2011 si la marge brute baissait en dessous de 1,5 M€, mais ne prévoyait pas de baisser le tarif si la marge brute augmentait !

Nous nous étendrons pas sur tous les points de cet avenant fortement contesté, simplement ces usagers défendaient et défendent l’exigence d’un juste prix de ce service public qui devrait conduire à la recherche d’une marge brute légèrement positive voire nulle…

Ils ont donc porté ce différend devant le Tribunal Administratif qui a donc annulé la délibération du 23 Juin 2008.

Pour tenter de trouver une solution en mesure de satisfaire toutes les parties,  la Ville de Grenoble a demandé à Mr CHABANOL conseiller d’Etat, ancien Président de la cour Administrative d’appel de rendre un avis dont l’un des points est :

demander au délégataire d’effectuer un remboursement aux usagers de ce service public qui pourrait être fondé sur les écarts de marges entre les montants prévus dans le compte d’exploitation prévisionnel et les montants effectivement réalisés.

Cette décision nous semblait  juste depuis bien longtemps, seulement nous n’étions pas en mesure d’influer sur le cours des évènements.

Depuis les dernières élections la situation a changé, et le rapport du 14 Avril 2014 de l’ancien Président de la cour Administrative d’appel nous conforte dans notre prise de décision demandant au Conseil d’Administration de la Cie de chauffage de provisionner une somme de 5 M € en vue d’un remboursement aux usagers.

StopTafta

Grenoble « Zone hors TAFTA »

Au lendemain des élections européennes, les élus du conseil municipal de Grenoble, citoyens européens engagés s’expriment sur la zone de libre-échange transatlantique appelée T.A.F.T.A. (Transatlantic Free Trade Area). Ce projet de Grand Marché Transatlantique (GMT), en démantelant une partie importante des droits de douane, en particulier sur le marché agricole, s’attaque à la qualité de la production en Europe, en France, à notre environnement et à notre santé.

Présentation par Alan Confesson au nom du Groupe des élus du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes

Retrouvez les discussions sur cette question lors du conseil municipal du 26 mai 2014 en vidéo

pdfLisez le courrier d’Eric Piolle, Maire de Grenoble, aux eurodéputés et au Gouvernement, suite au vote du vœu par le Conseil Municipal (téléchargez le courrier en PDF)

Au lendemain des élections européennes, les élus du conseil municipal de Grenoble, citoyens européens engagés s’expriment sur la zone de libre-échange transatlantique appelée T.A.F.T.A. (Transatlantic Free Trade Area).

Ce projet de Grand Marché Transatlantique (GMT), en démantelant une partie importante des droits de douane, en particulier sur le marché agricole, s’attaque à la qualité de la production en Europe, en France, à notre environnement et à notre santé. Les dérèglementations qu’il induit permettraient l’arrivée sur nos étals de produits alimentaires, jusqu’ici encadrés ou interdits en Europe, comme le poulet lavé à la javel ou des produits à base d’organismes génétiquement modifiés (OGM). Ce faisant il impacterait notre politique communale. En matière de repas, dans les cantines scolaires, ou par portage du CCAS, nous n’aurions plus une traçabilité complète sur la provenance des aliments. Il impacterait évidemment les achats de fourniture et de produits dans les marchés et commerces de la ville en ayant pour effet un dumping de la production locale et une mise en question de notre engagement à favoriser les circuits courts.

Par ailleurs, l’impact sur d’autres aspects de la vie communale serait assez vite défavorable à nos finances et à nos choix politiques puisque l’écosystème productif des Etats-Unis s’attaque clairement à nos brevets, à la propriété intellectuelle, à la production culturelle, ceux-ci étant le vivier de notre action dans tous les domaines sur le territoire de la Ville.

C’est pourquoi, nous Ville de Grenoble réunis en Conseil Municipal le 26 mai 2014, déclarons refuser toute tentative d’affaiblissement du cadre législatif et réglementaire, national ou européen, en matière sociale, économique, sanitaire, culturelle, environnementale et de défense des services publics et formons le vœu :

  • Que le Gouvernement de la France intervienne avec tous les moyens à sa disposition auprès de la Commission européenne pour obtenir la suspension des négociations sur le Partenariat transatlantique et qu’il permette l’ouverture d’un débat national sur le GMT impliquant la pleine participation des collectivités territoriales, des organisations syndicales et associatives, des organisations socioprofessionnelles et des populations ;
  • Que les députés européens convoquent ce débat et refusent que la Commission européenne prenne position tant que les enjeux n’ont pas été portés à la connaissance et à l’expertise des citoyens européens, via la diffusion publique immédiate de l’ensemble des textes relatifs aux négociations du T.A.F.T.A.
ConseilMunicipal

Conférence de presse du vendredi 23 mai 2014

Un mois et demi après l’installation du nouveau Conseil municipal, la nouvelle majorité est plus que jamais au travail. Les nouveaux élus enchainent réunions et rendez-vous avec les différents services et personnels de la Mairie, les multiples partenaires publics, associatifs, économiques, culturels… Politiques publiques par politiques publiques, les diagnostics sont affinés et les orientations et projets portés pendant la campagne municipale par la nouvelle équipe sont engagés. Exemples pour le Conseil municipal du 26 mai 2014.

Bureau du groupe RCGE

Le nouveau groupe majoritaire des élus du rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes s’est doté d’un bureau pour animer son travail et ses débats :

  • Laurence COMPARAT et Claus HABFAST, co-présidents
  • Marime BOUILLON, Alan CONFESSON et Yann MONGABURU

Une majorité au travail !

Un mois et demi après l’installation du nouveau Conseil municipal, la nouvelle majorité est plus que jamais au travail. Les nouveaux élus enchainent réunions et rendez-vous avec les différents services et personnels de la Mairie, les multiples partenaires publics, associatifs, économiques, culturels… Politiques publiques par politiques publiques, les diagnostics sont affinés et les orientations et projets portés pendant la campagne municipale par la nouvelle équipe sont engagés.

Chauffage urbain : principe de remboursement aux usagers

C’est par exemple le cas avec le dossier des tarifs du chauffage urbain. La Compagnie de chauffage – CCIAG est délégataire du service public de chauffage urbain de Grenoble et de 5 autres communes de l’agglomération (Echirolles, Saint Martin d’Hères, Pont de Claix, Eybens et La Tronche). Cette Société d’économie mixte – SEM compte 4 actionnaires dont Grenoble est le majoritaire avec 52% du capital (Dalkia 42%, Métro 5%, Echirolles 1%).

EN 2008, un avenant aux 6 contrats de délégation de service public (DSP) vient fixer de nouveaux tarifs. Ceux-ci sont alors contestés par un collectif d’usagers, le Tribunal Administratif est saisi et annule la délibération du Conseil Municipal approuvant ces tarifs, ainsi que les clauses tarifaires relatives au contrat de DSP.

Ainsi, la délibération présentée au conseil municipal du 26 mai prochain propose la première étape vers le remboursement aux usagers de 5 millions d’€, correspondant à l’écart entre les marges prévisionnelles et les marges réalisées, entre 2008 et 2011.

 Vœu concernant le Grand Marché Transatlantique

Le groupe majoritaire des élus du rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes va proposer un vœu au Conseil municipal sur le Grand Marché Transatlantique (GMT, ou T.A.F.T.A en anglais). Ce vœu consistera à demander :

  • Que le Gouvernement de la France intervienne avec tous les moyens à sa disposition auprès de la Commission européenne pour obtenir la suspension des négociations sur ce Partenariat économique transatlantique et qu’il permette l’ouverture d’un débat national sur le GMT impliquant la pleine participation des collectivités territoriales, des organisations syndicales et associatives, des organisations socioprofessionnelles et des populations ;
  • Que les députés européens convoquent ce débat et refusent que la Commission européenne prenne position tant que les enjeux n’ont pas été portés à la connaissance et à l’expertise des citoyens européens, via la diffusion publique immédiate de l’ensemble des textes relatifs aux négociations du T.A.F.T.A.

Tous les détails seront donnés lors de la séance du conseil municipal (voir dans notre agenda)

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Villeneuve : la dignité dans la colère

La plainte déposée au pénal contre France 2 par des habitants de la Villeneuve, « collectivement ulcérés » par le reportage d’Envoyé Spécial est saine et compréhensible, car les habitants sollicités par l’équipe de journalistes se sont senti victimes d’un « abus de confiance ». Ils ont accepté de prêter leur image pour que le reportage montre la réalité de leur lieu de vie, ses fragilités certes, mais surtout ses nombreux atouts, au premier rang desquels sa remarquable vitalité citoyenne.

La plainte déposée au pénal contre France 2 par des habitants de la Villeneuve, « collectivement ulcérés » par le reportage d’Envoyé Spécial est saine et compréhensible.

Les caricatures dont ce quartier est l’objet depuis plusieurs années (et particulièrement depuis le discours de la honte de Sarkozy de 2010) auraient sans doute voulu que la colère des habitants s’exprime par des feux de voitures… Au contraire, et à l’image de ce qu’est réellement la Villeneuve, cette saine colère s’est exprimée par les voies de droit, par le recours à la loi Républicaine.

Cette colère est en effet compréhensible car les habitants sollicités par l’équipe de journalistes se sont senti victimes d’un « abus de confiance » (termes utilisés par le Procureur de la République pour caractériser l’infraction pénale dont tout cela relèverait). Ils ont accepté de prêter leur image pour que le reportage montre la réalité de leur lieu de vie, ses fragilités certes, mais surtout ses nombreux atouts, au premier rang desquels sa remarquable vitalité citoyenne. En est ressorti au contraire une image tronquée et dégradante d’un quartier autrement plus joyeux et dynamique que les clichés ainsi reproduits l’ont laissé apparaître. La sélection à Cannes pour la quinzaine des réalisateurs du film « Guy Môcquet » réalisé par le collectif « Ville9 La Série » le démontre de manière éclatante.

La justice déclarera peut-être l’action de ces habitants irrecevable car on n’a pas diffamé une personne morale ou physique. On a sali un quartier, or un quartier n’a pas d’existence juridique. Mais ce quartier fait partie d’une Ville qui, elle, aurait été en mesure, juridiquement, de mener cette action pour ses habitants.

La nouvelle majorité de la Ville de Grenoble veillera pour l’avenir, dans le respect de la liberté fondamentale de la presse, à ce que l’honneur de tous ses quartiers et des habitants qui y vivent soit défendu chaque fois qu’il y sera porté atteinte.

Non pas pour défendre une image, mais pour défendre les grenoblois, tout simplement, où qu’ils habitent.

SalleConseilMetro

Métro : et désormais au travail !

Vendredi 16 mai, le conseil communautaire s’est réuni pour la seconde fois de cette nouvelle mandature. Après avoir élu Christophe Ferrari président de l’agglomération lors de sa première séance, cette session était consacrée essentiellement à l’élection du nouvel exécutif. Loin des 40 vice-présidents en place depuis janvier 2014, la nouvelle majorité a fait le choix d’un exécutif resserré, féminisé et rajeuni.

Vendredi 16 mai, le conseil communautaire s’est réuni pour la seconde fois de cette nouvelle mandature. Après avoir élu Christophe Ferrari président de l’agglomération lors de sa première séance, cette session était consacrée essentiellement à l’élection du nouvel exécutif. Loin des 40 vice-présidents en place depuis janvier 2014, la nouvelle majorité a fait le choix d’un exécutif resserré, féminisé et rajeuni.

L’exécutif sera donc composé de 18 vice-président-e-s et 4 conseiller-e-s délégué-e-s pour préparer le passage en métropole au 1er janvier 2015. Si la parité intégrale n’est pas encore obtenue, la majorité a tenu son engagement de la faire grandement progresser en atteignant 40% de femmes dans l’exécutif. Un vrai bol d’air dans les instances de l’intercommunalité !

En réunissant les conseillers communautaire de la majorité grenobloise et des conseillers communautaires d’Eybens, Echirolles, Fontaine, La Tronche, Saint-Martin-d’Hères, le souffle grenoblois s’élargit à l’agglomération. Le groupe du Rassemblement citoyen, solidaire, écologiste est ainsi le plus important du conseil communautaire avec 28 élus – dont les 22 élus Grenoblois -, devant le groupe des petites communes (27 membres), celui de la droite (24 membres), des socialistes (23 membres), des communistes (11 membres), des non inscrits (9 membres) et du Front National (2 membres).

Conformément à notre engagement, aucun des 6 vice-présidents de notre groupe n’est maire ou adjoint dans sa commune *. Ainsi :

  • Claire Kirkyacharian, 1ère Vice-Présidente, a la responsabilité des personnels et de l’administration générale
  • Christine Garnier, 5éme Vice-Présidente, de l’habitat, du logement et de la politique foncière,
  • Yann Mongaburu, 9éme Vice-Président, des déplacements
  • Claus Habfast, 12ème Vice-Président, de l’enseignement supérieur, la recherche, l’Europe et les équipements d’intérêts communautaires
  • Jérome Dutroncy, 15ème Vice-Président, de l’environnement, de l’air, du climat et de la biodiversité
  • Georges Oudjaoudi, 17ème Vice-Président, de la prévention, la collecte et la valorisation des déchets
  • Suzanne Dathe, Conseillère communautaire déléguée aux dispositifs contractuels de la politique de la Ville

Au-delà des élus de notre groupe, aucun vice-président-e n’est parlementaire, conseiller régional ou conseiller général. Engagement de limitation du cumul des mandats tenu par la nouvelle majorité communautaire !

Là où la droite s’est insurgée de ne pas être présente dans l’exécutif, comme elle en avait l’habitude jusqu’à présent, la nouvelle majorité a confirmé notre volonté de dépasser l’addition des intérêts communaux et de tourner la Métro vers une métropole de projet et de valeurs.

Autre chantier entamé lors de cette session : la revalorisation du délibératif, du rôle des conseillers communautaires et des communes. Si les indemnités du président ont été diminuées, les indemnités des conseillers communautaires ont été revalorisées pour leur permettre une assiduité (qui sera désormais contrôlée) dans leur travail d’élaboration des politiques communautaires et de contrôle de l’exécutif.

La première délibération politique de ce mandat visait enfin à créer les postes d’agents nécessaires à la reprise en gestion directe d’Aquapole : tout un symbole du mandat qui s’ouvre !

 

* voir nos 120 propositions pour Grenoble et en particulier :

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Cérémonies commémoratives du 8 mai 1945

Grenoble Première Ville Compagnon de la Libération, a une légitimité toute particulière à porter les valeurs fondatrices de notre République telles qu’exprimées dans le programme du Conseil national de la Résistance (CNR).

Les cérémonies commémoratives du 8 mai 1945 prennent ici un relief particulier.

En présence du Préfet de l’Isère et d’Eric Piolle, Maire de Grenoble

Cérémonie au Mémorial des Martyrs de la Résistance, avenue des Martyrs

De 9h30 à 9h45

Plan d’accès

Cérémonie à l’Esplanade des communes Compagnon de la Libération, Monument aux Morts, Parc Paul Mistral

De 10h30 à 11h15

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Venue de Jean-Marie Le Pen à Grenoble : « Plus jamais ça ! »

Eric Piolle, nouveau Maire de Grenoble, l’a rappelé avec force lors du Conseil municipal du 4 avril 2014 : « ce n’est pas parce que le Front national a réussi à pénétrer dans cette Assemblée qu’il cesserait à nos yeux de porter un projet qui comporte des zones d’ombre et des idées dangereuses. » Nous serons toujours de ceux qui rappelleront ce que portent ces idées, et qui ne laisseront pas progresser leur banalisation.

Communiqué de presse du 6 mai 2014

Dans le cadre de la campagne des élections européennes, Jean-Marie Le Pen tiendra un meeting du Front National à Grenoble le 7 mai au soir. Selon Mireille d’Ornano, secrétaire départementale du FN Isère citée dans le Dauphiné libéré du 25/4/14 : « il aime beaucoup notre ville ». Est-ce le souvenir de la manifestation monstre de plus de 60.000 personnes qui l’a accueilli à Grenoble en 2002 ?

Bien qu’il soit présenté comme un parti normal et « dédiabolisé » le FN continue à défendre des thèses fondamentalement antirépublicaines et antidémocratiques, il suffit d’analyser les positions que ses élus prennent dans les assemblées où ils sont présents pour s’en convaincre :

Eric Piolle, nouveau Maire de Grenoble, l’a rappelé avec force lors du Conseil municipal du 4 avril 2014 : « ce n’est pas parce que le Front national a réussi à pénétrer dans cette Assemblée qu’il cesserait à nos yeux de porter un projet qui comporte des zones d’ombre et des idées dangereuses. » Nous serons toujours de ceux qui rappelleront ce que portent ces idées, et qui ne laisseront pas progresser leur banalisation.

Bien que ce parti soit légal en France, le fait qu’il puisse défendre son projet de société fondamentalement réactionnaire en toute liberté reste pour nous quelque chose d’inacceptable.

Grenoble, terre de résistances, Ville Compagnon de la Libération, refuse plus que jamais les idées nauséabondes du Front national, et saura dire à nouveau à Jean-Marie Le Pen et à ses co-listiers : «plus jamais ça ! »

Les cérémonies de commémoration du 8 mai 1945 et de la victoire contre le fascisme et le nazisme seront l’occasion de réaffirmer avec dignité les valeurs fondatrices de notre République telles qu’exprimées dans le programme du Conseil national de la Résistance (CNR). Nous invitons les grenoblois à venir y assister nombreux.

Le Groupe des élus du Rassemblement citoyen, de la gauche et des écologistes à la Ville de Grenoble

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Conseil de Métro du 25 avril 2014 : Une nouvelle page s’ouvre pour notre agglomération

Grenoble, 24 avril 2014 : Le rassemblement citoyen, solidaire, écologiste de l’agglomération se félicite ce jour de l’élection de Christophe FERRARI à la présidence de la Métro et du contrat de majorité conclu suite aux échanges que nous avons animé.

(photo GK)

Grenoble, 24 avril 2014 : Le rassemblement citoyen, solidaire, écologiste de l’agglomération se félicite ce jour de l’élection de Christophe FERRARI à la présidence de la Métro et du contrat de majorité conclu suite aux échanges que nous avons animé.

pdfTélécharger le contrat de majorité en PDF

 

Eric PIOLLE déclare : « Je félicite Christophe Ferrari pour son élection. Je suis convaincu que nous pourrons travailler ensemble tout au long du mandat qui s’ouvre et répondre aux grands enjeux qui se présentent à notre bassin de vie, que cela soit en termes d’aménagement, de logement ou bien de déplacements. Notre responsabilité est de tourner notre agglomération vers l’avenir et d’améliorer le quotidien des 440 000 habitants qui la compose.

Je connais l’engagement de Christophe Ferrari en faveur de la transparence, ainsi que son souci permanent de moderniser la vie publique. Deux qualités indispensables pour que la nouvelle Métropole soit une chance, et ne devienne pas un monstre froid administratif, coupés des habitants et de notre quotidien.

Nous continuerons de travailler en ce sens, au service des habitants ».

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Vidéo du Conseil municipal du 14 avril 2014

Conformément à notre engagement de campagne n° 14 « Retransmettre le Conseil Municipal sur Internet » (voir nos 120 propositions pour Grenoble : « Une ville à la démocratie renouvelée« , les conseils municipaux sont retransmis en direct sur internet, et vous pouvez les revoir depuis le site de la Ville.

Revivez le Conseil municipal du 14 avril 2014, durant lequel l‘annulation de la hausse de 2008 des indemnités des élus a été votée.

http://www.youtube.com/watch?v=eEXQXfvKINw