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Route


Réseau routier régionLe réseau routier régional est aujourd’hui suffisamment dimensionné, voire surdimensionné.
 Ainsi l’objectif souvent affiché d’une nouvelle infrastructure routière consiste à absorber une affluence de pointe effective 1 à 2 heures par jour.

 

Comme par ailleurs ce réseau ne relève pas de la compétence du Conseil régional, les élus écologistes veillent à ce que la Région Centre ne porte ni ne finance de nouvelle infrastructure routière, à l’exception de travaux de sécurité.

 

Notre groupe est opposé au projet d’autoroute A10 bis en Touraine. De même, en Eure-et-Loir, nous dénonçons le projet de mise en concession autoroutière de la RN 154, imaginé hier par la droite et rallié aujourd’hui par certains à gauche : pour les écologistes, il faut aménager l’existant au fur et à mesure en priorisant les travaux de sécurité. 

Zoom sur nos actions

Avenir de la RN 154 :
non à la mise en concession autoroutière

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Si nous sommes favorables aux opérations de sécurisation et de réduction des nuisances, nous sommes clairement opposés, aux côtés de nombreux élus locaux et d’acteurs associatifs, à la mise en concession autoroutière de cette route nationale.

La sécurité du principal axe routier eurélien ne cesse de s’améliorer ces dernières années, du fait des aménagements routiers successifs (Allonnes, Ymonville, Prunay-le-Gillon).

Une mise en concession autoroutière conduirait inévitablement à des reports de trafic sur des itinéraires moins sécurisés en zones urbanisées.

A 10 bis en Touraine :
un projet abandonné à ne pas relancer

Non A10 bis

Ce projet des années 70, toujours défendu localement par les lobbies du béton et du tout-camion, a été quasiment enterré en 2011 avec l’avant-projet consolidé du SNIT.

Il aurait porté une atteinte irrémédiable à un paysage culturel exceptionnel, en pleine zone du Patrimoine mondial de l’UNESCO, à l’activité agricole (AOC Montlouis et Vouvray) et au tourisme… sans résoudre le problème des nuisances.

C’est la mise en place d’alternatives (étoile ferroviaire, transports doux, covoiturage) qui pourra diminuer le trafic de l’A 10 dans sa traversée urbaine.

 

Les interventions, prises de position, communiqués, articles sur cette thématique

Transport routier : toujours plus ?

Image communiqué de presse

8 décembre 2012 Un décret autorisant la circulation des poids lourds de 44 tonnes avec 5 essieux à partir du 1er janvier 2013 est paru jeudi dernier au Journal Officiel. Il vient confirmer une orientation largement tracée par la précédente majorité gouvernementale qui, sous la pression de la Fédération Nationale des Transporteurs Routiers, en avait déjà acté le principe dans le cadre de la loi WARSMANN du 1er mars 2012.A l’évidence, cette mesure va nuire au nécessaire report modal du transport de marchandises. Augmenter la charge des poids lourds revient en effet à accroître la rentabilité du transport routier et ce au détriment des modes alternatifs comme le fret ferroviaire. Une fois de plus, le transport routier améliore sa “compétitivité” en externalisant ses coûts sociaux et environnementaux.Alors que s’ouvre un grand débat national sur la transition énergétique, favoriser ainsi le fret par voie routière, très dépendant du pétrole et gros émetteur de gaz à effet de serre, est pour le moins inquiétant.De surcroît, augmenter la charge à l’essieu n’est pas sans conséquence sur les chaussées, comme l’a démontré un rapport du Conseil Général de l’Environnement et du Développement Durable (CGEDD) daté du 13 octobre 2011 : “le bilan socioéconomique de l’autorisation des 44 tonnes est globalement négatif dans l’hypothèse du maintien des véhicules à 5 essieux car les coûts de l’impact sur les chaussées dépassent largement l’avantage économique lié à l’amélioration de la productivité du secteur des transports”.Cette décision pose enfin un vrai problème de sécurité : l’augmentation de la distance de freinage va multiplier le risque d’accidents et du fait de la masse des camions, ces accidents risquent d’être plus graves.Jean Delavergne,Président du groupe EELV au Conseil régional du CentreCharles Fournier,Représentant du groupe EELV à la commission « transport » du Conseil régional du Centre ...

SRADDT, plan climat et mobilité

Portrait Charles Fournier

Intervention de Charles Fournier  Merci Monsieur le Président, chers collègues, les transports sont la deuxième grande cause d'émission de gaz à effet de serre et de consommation d'énergies fossiles. L'enjeu est de taille si nous voulons atteindre les objectifs du Plan climat énergie régional et nécessairement celui-ci contraindra notre approche à venir des modes de transports et plus profondément des modes de vie dans notre région. Le déplacement le moins nuisible est celui que l'on ne fait pas.  ...

Avis de la Région Centre sur l’avant-projet consolidé de Schéma national des infrastructures de transport (SNIT)

Portrait Gilles Deguet

Intervention de Gilles Deguet Monsieur le Président, mes chers collègues, nous débattons aujourd'hui sur un avant-projet de Schéma National des Infrastructures de Transport. Drôle de document que ce SNIT, drôle de procédure et drôles de méthodes !Drôle de document où il faut regarder et souvent interpréter les légendes des cartes pour savoir quels projets sont retenus, et regarder pas moins de 60 fiches action pour comprendre comment les priorités sont appliquées. Drôle de procédure, où un avant-projet reste en l'état pendant 6 mois, et devient tout d'un coup un avant-projet consolidé, soumis à consultation par questionnaire. Drôles de méthodes qui consistent à faire benoîtement une répartition des dépenses entre l'Etat et les collectivités locales, sans même leur demander leur avis, et sans les avoir consultées sur les orientations.Nous partageons votre avis, Monsieur le Président, sur le caractère inadmissible de cette préemption sur les finances des collectivités, et sur la pertinence, pour la Région, de participer à une consultation à laquelle elle n'a pas été invitée.Quelques mots pour commencer sur les nouveautés de cette version de l'avant-projet.D'abord, pour nous en féliciter, l'abandon de quelques projets routiers, au nombre desquels le projet d'A10 bis. On n'en est pas encore au moratoire complet sur les constructions d'autoroutes demandées par les associations lors du Grenelle de l'environnement, mais c'est mieux. Cette évolution conforte l'orientation de la majorité régionale de ne pas financer de nouveau projet routier. En même temps, elle la rend encore plus d'actualité: nous entendons déjà les lobbies routiers se retourner vers les collectivités territoriales.Deuxième nouveauté, un chapitre financement, que j'ai déjà abordé et qui ne prévoit pas de financement, mais conjecture qu'on pourrait sans doute arriver à 70 ou 80% de réalisation, en mobilisant les moyens de l'état, des collectivités (on y revient) des établissements publics, de l'Europe, et du secteur privé.Troisième nouveauté, une forte insistance sur les supposés bienfaits de la concurrence: la fiche FER 9 sur les sillons destinés au fret ferroviaire a été modifiée pour louer l'ouverture à la concurrence, de manière d'ailleurs assez paradoxale, je cite: « l'ouverture à la concurrence en France a permis à de nouvelles entreprises ferroviaires de se développer rapidement », mais plus loin « cette évolution n'a toutefois pas permis d'augmenter ni même de stabiliser le volume total de l'activité ferroviaire ». Cet échec n'empêche cependant pas l'introduction d'une nouvelle fiche FER 10 consacrée au cadencement, qu'il faut aussi citer:  « le cadencement trouve pleinement sa pertinence dans un système de transport s'ouvrant à la concurrence. »J'en viens maintenant au fond de la critique. Ce document est très représentatif de ce que le gouvernement a fait des projets du Grenelle de l'environnement. D'un côté l'affirmation d'orientations positives, comme la priorité aux transports les moins consommateurs d'énergie, ou l'optimisation des systèmes de transport existants pour limiter la construction de nouvelles infrastructures (ce qui nous ramène à notre débat précédent). De l'autre côté, une liste de projets non financés et non hiérarchisés, dont on nous annonce même qu'ils constituent « un vivier de grands projets d'infrastructures ».Il y a, bien entendu, dans ce vivier, l'aéroport inutile et destructeur de Notre-Dame-des-Landes, posé quelque part au nord de Nantes. Sans doute pour faire joli, on a rajouté son interconnexion ferroviaire vers Nantes et Rennes. Mais on n'est pas allé jusqu'à estimer le coût de cette interconnexion qui est pour le moment « non renseigné » . Faute de vraies orientations, qui dira ce qu'il faudra privilégier, de la réalisation de cette infrastructure ou de l'entretien de l'existant pourtant présenté comme prioritaire ?Une dernière illustration de ce double langage : la fiche FER 12 est intitulée « garantir une desserte optimisée des territoires non directement desservis par le réseau des lignes à grande vitesse ». On comprend qu'elle nous intéresse vivement. Mais c'est le financement qui est révélateur : on peut lire en effet « les mesures qui découlent de cette action relèvent de contrats de projets ou de montages financiers spécifiques », point final de la fiche.Monsieur le Président, mes chers collègues, nous souscrivons donc pleinement aux conclusions de la communication, tant en ce qui concerne les procédures de concertation que les demandes d'investissement concernant Orléans Chartres, les travaux sur les lignes dites malades et sur les nœuds ferroviaires, et la modernisation de Nantes-Tours-Bourges-Lyon et Paris-Orléans-Limoges-Toulouse. Je terminerai par une demande dont la cohérence avec nos interventions précédentes n'échappera à personne : que l'avis de la Région insiste aussi sur le raccordement de la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse au barreau LGVau Sud de Paris dès la construction de ce dernier. Si j'en crois les déclarations du débat précédent sur les nécessaires interconnexions, on ne devrait pas peiner à trouver là-dessus une union que je n'irai pas jusqu'à qualifier de sacrée. ...

SNIT et avenir de la RN 154

Portrait Karim Laanaya

Intervention de Karim Laanaya Nous sommes étonnés de constater que l’axe Chartres-Orléans n’est évoqué, dans l’avant-projet consolidé de SNIT, qu’à travers son volet routier, ou plutôt autoroutier, puisque c’est bel et bien de l’autoroute dont il s’agit. Un projet d’autoroute activement soutenu par le Conseil général et les parlementaires d’Eure-et-Loir… avec la complicité d’une partie de la gauche départementale.C’est d’autant plus étonnant que cette autoroute va à l’encontre des principes du Grenelle de l’Environnement qui sont abondamment rappelés dans ce document. Par exemple : ...

SNIT, climat et biodiversité

Portrait Christophe Rossignol

Intervention de Christophe Rossignol   Monsieur le Président, chers collègues, beaucoup de choses ont déjà été dites et soulignées sur ce projet de SNIT, en particulier le problème du manque de concertation, les financements non précisés et l'absence d'une vision cohérente qui prennent réellement en compte les enjeux du XXIème siecle. ...