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Avion

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Les élus écologistes reconnaissent les atouts du transport aérien et considèrent que l’avion occupe une place nécessaire dans la chaîne des moyens de déplacement : il est adapté aux déplacements vers les autres continents.

Nous voulons réellement répondre au défi climatique qui se pose à tous au XXIème siècle. Le transport aérien contribue triplement au dérèglement climatique : outre l’impact direct du CO2 émis par la combustion du kérosène, il faut prendre en compte l’impact des autres émissions du moteur mais également l’impact indirect des traînées de condensation sur la formation de nuages cirrus. Or l’aviation se développe extrêmement rapidement et il n’existe pas de technologie permettant de voler sans combustion de kérosène…

 

La question des nuisances est également essentielle. Les vols de nuit en particulier devraient être limités à de rares vols internationaux aux caractéristiques sonores plus contraintes. A Châteauroux, les vols d’entraînement doivent être fortement réduits.

 

Au Conseil régional du Centre, les élus EELV défendent l’arrêt des aides au développement du transport aérien, plus particulièrement le subventionnement indirect de Ryanair à Tours.

   

Zoom sur nos actions

Notre opposition au soutien à l’aéroport
de Tours et à ses partenaires

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Est-ce à ce point essentiel, pour les habitants de l’agglomération tourangelle, de disposer d’un aéroport qu’il faille leur faire supporter le bruit, les nuisances, le gâchis d’énergie, la production de gaz à effet de serre ? 

Nous attirons aussi l’attention des citoyens sur les partenaires douteux de cet aéroport : le groupe canadien SNC-Lavalin, banni de tous les appels d’offre de la Banque mondiale mais à qui le syndicat mixte a confié la gestion de l’aéroport jusqu’en 2022 ; et la compagnie low cost irlandaise Ryanair, très rentable du fait des gigantesques aides au marketing obtenues des collectivités et des chambres de commerce.

 

L’aéroport régional de Châteauroux : oui à la maintenance 

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Le Conseil régional a souhaité prendre la propriété et la gestion de cet aéroport, ancienne base de l’OTAN qui avait fait l’objet de nombreux effets d’annonce du Conseil général dans les années 90.

Les élus écologistes y soutiennent le développement d’activités de maintenance et des travaux nécessaires comme le traitement des eaux pluviales qui menacent la qualité de l’eau potable.

Il ne saurait être question pour nous, en revanche, ni de développer le fret aérien, ni de laisser s’organiser une activité régulière de transport de passagers, ni de soutenir le projet de ZAC d’Ozans qui sacrifierait plus de 2 000 hectares de zones humides et de terres agricoles.

  

Les interventions, prises de position, communiqués, articles sur cette thématique

Reportage 21 mars 2012 – Aéroport de Tours – Low cost – Gilles Deguet EELV – extrait 19/20 France 3 Centre

Reportage du 21 mars 2012, sur la compagnie Low cost Ryanair à l'aéroport de ToursInterview de Gilles Deguet élu Europe-Écologie Les Verts au conseil régional du Centre, vice-présidente Énergie, Climat, Eau, Air, Déchets, membre du conseil d'administration de l'aéroport de Tours19/20 du 21 mars 2012 sur France 3 Centrehttp://centre.france3.fr/info/ ...

Reportage 11 Juillet 2011 Itw Karim Laanaya EELV extrait 19-20 France 3 Centre

Reportage sur le projet de 3e aéroport à BeauvilliersInterview de Karim Laanaya élu Europe-Écologie Les Verts au conseil régional du Centre.19/20 du 11juillet 2011 sur France 3 centrehttp://centre.france3.fr/info/ ...

Avis de la Région Centre sur l’avant-projet consolidé de Schéma national des infrastructures de transport (SNIT)

Portrait Gilles Deguet

Intervention de Gilles Deguet Monsieur le Président, mes chers collègues, nous débattons aujourd'hui sur un avant-projet de Schéma National des Infrastructures de Transport. Drôle de document que ce SNIT, drôle de procédure et drôles de méthodes !Drôle de document où il faut regarder et souvent interpréter les légendes des cartes pour savoir quels projets sont retenus, et regarder pas moins de 60 fiches action pour comprendre comment les priorités sont appliquées. Drôle de procédure, où un avant-projet reste en l'état pendant 6 mois, et devient tout d'un coup un avant-projet consolidé, soumis à consultation par questionnaire. Drôles de méthodes qui consistent à faire benoîtement une répartition des dépenses entre l'Etat et les collectivités locales, sans même leur demander leur avis, et sans les avoir consultées sur les orientations.Nous partageons votre avis, Monsieur le Président, sur le caractère inadmissible de cette préemption sur les finances des collectivités, et sur la pertinence, pour la Région, de participer à une consultation à laquelle elle n'a pas été invitée.Quelques mots pour commencer sur les nouveautés de cette version de l'avant-projet.D'abord, pour nous en féliciter, l'abandon de quelques projets routiers, au nombre desquels le projet d'A10 bis. On n'en est pas encore au moratoire complet sur les constructions d'autoroutes demandées par les associations lors du Grenelle de l'environnement, mais c'est mieux. Cette évolution conforte l'orientation de la majorité régionale de ne pas financer de nouveau projet routier. En même temps, elle la rend encore plus d'actualité: nous entendons déjà les lobbies routiers se retourner vers les collectivités territoriales.Deuxième nouveauté, un chapitre financement, que j'ai déjà abordé et qui ne prévoit pas de financement, mais conjecture qu'on pourrait sans doute arriver à 70 ou 80% de réalisation, en mobilisant les moyens de l'état, des collectivités (on y revient) des établissements publics, de l'Europe, et du secteur privé.Troisième nouveauté, une forte insistance sur les supposés bienfaits de la concurrence: la fiche FER 9 sur les sillons destinés au fret ferroviaire a été modifiée pour louer l'ouverture à la concurrence, de manière d'ailleurs assez paradoxale, je cite: « l'ouverture à la concurrence en France a permis à de nouvelles entreprises ferroviaires de se développer rapidement », mais plus loin « cette évolution n'a toutefois pas permis d'augmenter ni même de stabiliser le volume total de l'activité ferroviaire ». Cet échec n'empêche cependant pas l'introduction d'une nouvelle fiche FER 10 consacrée au cadencement, qu'il faut aussi citer:  « le cadencement trouve pleinement sa pertinence dans un système de transport s'ouvrant à la concurrence. »J'en viens maintenant au fond de la critique. Ce document est très représentatif de ce que le gouvernement a fait des projets du Grenelle de l'environnement. D'un côté l'affirmation d'orientations positives, comme la priorité aux transports les moins consommateurs d'énergie, ou l'optimisation des systèmes de transport existants pour limiter la construction de nouvelles infrastructures (ce qui nous ramène à notre débat précédent). De l'autre côté, une liste de projets non financés et non hiérarchisés, dont on nous annonce même qu'ils constituent « un vivier de grands projets d'infrastructures ».Il y a, bien entendu, dans ce vivier, l'aéroport inutile et destructeur de Notre-Dame-des-Landes, posé quelque part au nord de Nantes. Sans doute pour faire joli, on a rajouté son interconnexion ferroviaire vers Nantes et Rennes. Mais on n'est pas allé jusqu'à estimer le coût de cette interconnexion qui est pour le moment « non renseigné » . Faute de vraies orientations, qui dira ce qu'il faudra privilégier, de la réalisation de cette infrastructure ou de l'entretien de l'existant pourtant présenté comme prioritaire ?Une dernière illustration de ce double langage : la fiche FER 12 est intitulée « garantir une desserte optimisée des territoires non directement desservis par le réseau des lignes à grande vitesse ». On comprend qu'elle nous intéresse vivement. Mais c'est le financement qui est révélateur : on peut lire en effet « les mesures qui découlent de cette action relèvent de contrats de projets ou de montages financiers spécifiques », point final de la fiche.Monsieur le Président, mes chers collègues, nous souscrivons donc pleinement aux conclusions de la communication, tant en ce qui concerne les procédures de concertation que les demandes d'investissement concernant Orléans Chartres, les travaux sur les lignes dites malades et sur les nœuds ferroviaires, et la modernisation de Nantes-Tours-Bourges-Lyon et Paris-Orléans-Limoges-Toulouse. Je terminerai par une demande dont la cohérence avec nos interventions précédentes n'échappera à personne : que l'avis de la Région insiste aussi sur le raccordement de la ligne Paris-Orléans-Limoges-Toulouse au barreau LGVau Sud de Paris dès la construction de ce dernier. Si j'en crois les déclarations du débat précédent sur les nécessaires interconnexions, on ne devrait pas peiner à trouver là-dessus une union que je n'irai pas jusqu'à qualifier de sacrée. ...

Amendements au budget 2011

Portrait Gilles Deguet

Intervention de Gilles Deguet.  J’imagine que les sourires entendus sont inévitables, dans cette assemblée comme ailleurs, quand on évoque le transport aérien. J’aimerais affirmer en préalable que nos critiques sur le transport aérien ne relèvent en rien d’une fixation : Il serait aussi absurde de prétendre que le transport aérien n’a aucune fonction, que d’en faire l’archétype de la modernité. L’avion est seulement un moyen de transport, et en tant que tel, il doit être utilisé quand il est utile, on doit optimiser son utilisation et assurer sa sécurité; mais il doit être comparé aux modes de transport alternatifs. Nous proposons de ne pas financer, à Tours, le transport aérien des voyageurs sur des parcours où le train offre une alternative. Ce type de transport est insoutenable, au sens des trois dimensions du développement soutenable : sur le plan de l’environnement, puisqu’il est en moyenne environ 7 fois plus producteur de gaz à effet de serre que le rail; sur le plan social, puisqu’il s’impose par l’exploitation renforcée de ses salariés; sur le plan économique puisqu’il repose sur le financement des collectivités qui paient de 20 à 25 euros chaque voyage aller retour. Cette année 2011 aura vu les dirigeants de Ryannair tancer les collectivités et menacer de les punir en suspendant ses lignes à Tours en Août. Puis mettre leurs menaces à exécution en supprimant les lignes au départ de Marseille parce que Ryannair était attaqué pour ne pas respecter la législation du travail. On nous a annoncé un opérateur remplaçant sur la ligne Tours Marseille. Disons tout de suite qu’il pourrait difficilement être pire. S’il confirme sa venue, nous verrons bien s’il renonce à se faire subventionner par les collectivités, ce qui ne pourrait qu’être bénéfique pour le budget régional. Mais nous n’espérons pas qu’il améliorerait le bilan des gaz à effet de serre. Nous proposons aussi de ne pas financer le frêt aérien à Châteauroux. J’ai l’honneur de conduire le Plan Climat Énergie de notre région. Dans ce cadre, nous animons dans chaque forum SRADDT un atelier Plan Climat; et chaque fois nous nous appuyons sur un diagnostic local où chaque production de Gaz à effet de serre est analysée. Chacun de vous pourra s’y reporter : Pour une masse donnée et sur la même distance, le transport de frêt aérien est 16 fois plus consommateur d’énergie que le transport ferré, et 75 fois plus producteur de gaz à effet de serre que le transport maritime. Le développement du frêt aérien est incompatible avec une politique de limitation des dérèglements climatiques. Il est l’antithèse de la coopération internationale et du développement soutenable que nous défendons dans la partie dépenses de notre amendement. Il s’inscrit dans la délocalisation des productions et des consommations, et finalement il n’a pas de perspectives d’avenir devant l’augmentation prévisible des coûts de carburant. Notre amendement vise à la cohérence : nous travaillons dans tous les secteurs à une division par 4 en quarante ans de la production de gaz à effet de serre. C’est un effort considérable qui porte sur tous les secteurs de la vie économique et de la vie de chacun. On ne peut pas laisser remplir le tonneau des gaz à effet de serre que nous avons tant de peine à vider. ...

Amendement : Aéroport de Tours

Portrait Gilles Deguet

Intervention de Gilles Deguet. Notre amendement budgétaire comporte un double aspect: il supprime une dépense et la remplace par une autre. Il est donc équilibré budgétairement.    La dépense que cet amendement supprime correspond à la contribution de la Région, pour une demi année, au syndicat mixte de l'aéroport de Tours. Nous sommes opposés en effet à cette participation. Nos principaux arguments sont environnementaux et sociaux.    ...