La transformation écologique et sociale de l’économie : mise en pratique !
Ces derniers jours ont vu se concrétiser les politiques de formation professionnelle pilotées par Jean-Philippe Magnen. Développer et ancrer localement des emplois durables de qualité, sécuriser les parcours professionnels, voilà l’objectif des politiques pilotées par Jean-Philippe Magnen.
La formation professionnelle est un levier incontournable. Car si les entreprises, face aux urgences de la crise, ont besoin de soutien, elles ont aussi nécessité d’anticiper les mutations, de diversifier, voire de reconvertir leurs activités. D’une part pour répondre aux nouveaux besoins mais aussi pour répondre aux grands enjeux que sont les défis environnementaux et sociaux. Cela passe inévitablement par de nouvelles compétences humaines.
Le développement de nouveaux métiers et métiers verts, en faveur de la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et de la protection de l’environnement, représente des opportunités d’emplois locaux et pérennes aux quelles les ligériens doivent se préparer. La Commission Emploi, Formation professionnelle et Métiers de demain, sous la présidence de Jean-Philippe Magnen, participe donc pleinement à ces changements
Les exemples :
Après la mise en œuvre d’un diplôme de maintenance éolienne au Mans, la région soutient la mise en place de formations nouvelles dans l’éco-construction et les énergies renouvelables à l’AFPA de la Roche/Yon. Ce sont ainsi 48 demandeurs d’emplois qui vont être formés en 2011, c’est un soutien de 300 000 euros à l’investissement pour le « Pôle Energies Renouvelables ».
Parallèlement, la Région, à la suite du l’étude pilotée par Geneviève Lebouteux sur les éco-filières, la commission Formation professionnelle lance un appel à projet sur 10 nouvelles formations de l’économie verte.
Jean-Philippe Magnen s’est également rendu au Greta BTP de Nantes pour signer la première convention FIDEME (Faciliter l’Insertion des Demandeurs d’Emploi par la Mobilité Européenne). Cette convention s’intègre dans la Plan régional de formation qualifiante qui vise à permettre l’accès des ligériens à la qualification pour une meilleure insertion dans le monde du travail. Là aussi, c’est une nouvelle façon de voir la formation, non pas seulement en terme de compétences techniques mais bien par le développement individuel de chacun, la capacité à s’épanouir, à avoir confiance, à créer du lien. L’employabilité dans l’entreprise certes mais aussi la citoyenneté, l’initiative et l’autonomie. Et puis aller à la découverte des autres pratiques européennes, c’est la possibilité d’enrichir les nôtres. C’est aussi cela la transformation écologique et sociale : enrichir nos pratiques, recréer du lien, du sens et de la motivation. Cerise sur le gâteau : le premier groupe de stagiaires est mixte et comprend 4 hommes et 4 femmes dont 5 personnes sur une formation de maçons éco-constructeurs…
Enfin 3eme exemple, l’aboutissement pour STX et Manitou d’un suivi de la Région dans le cadre du plan de continuité professionnelle. STX et Manitou ont bénéficié avec l’aide la région d’un plan de formation.
Pour STX, c’est 155 633 heures de formations pour 1239 stagiaires. Dans ce programme, les entreprises sous traitantes dépendantes de STX ont pu également profiter de 26 417 heures de formations pour 205 salariés. Ces formations visent à permettre la diversification des activités de la société navale (off-shore, écopaquebot…) et la montée en qualification de ses salariés. Par la concertation et un échange de qualité entre les différents acteurs (OPCA, entreprises, Pôle Emploi, Région, partenaires sociaux), le plan de formation mené chez STX est une réussite qui vient conforter le développement économique sur des activités d’avenir comme l’éolien off-shore. Réussite à laquelle il faut ajouter le recrutement à partir du 08 avril de 50 jeunes en alternance.
Pour Manitou, ce sont 860 salariés qui ont profité d’un plan de formation du même type, permettant aux hommes de faire évoluer leur carrière et à l’entreprise de mieux supporter la crise.
Après un an de travail de la commission, la transformation écologique et sociale de l’économie est à l’œuvre.