[C-Presse] NDDL : Délégation des élu-e-s Europe Écologie Les Verts en soutien aux trois grévistes de la faim
Depuis maintenant 9 jours, Michel TARIN et Marcel THEBAULT ont entamé une grève de la faim. Ils ont été rejoints depuis par Françoise VERCHERE, présidente du Collectif des élu-e-s doutant de la pertinence de l’aéroport (Cédpa). Les deux paysans et le Cédpa sont déterminés à obtenir la suspension des expropriations tant que des recours juridiques contre le projet seront en cours.
Depuis ce jour, les élu-e-s et représentant-e-s d’Europe Écologie Les Verts se mobilisent autour des deux grévistes et demandent l’arrêt immédiat de ce projet destructeur, coûteux et surtout totalement inutile !
Lundi 23 avril, les conseillers régionaux Europe Écologie Les Verts des Pays de la Loire se rendront auprès des grévistes de la faim, square Daviais, à 13h45.
« Le combat contre ce projet que mène les deux grévistes de la faim, nous le partageons, et nous tenons une nouvelle fois à exprimer collectivement notre soutien aux grévistes de la faim. Nous poursuivrons la mobilisation tant que ce projet aberrant et nuisible ne sera pas arrêté ! » explique Jean-Philippe MAGNEN, président du groupe des élu-e-s régionaux EELV Pays de la Loire.
Le 24 mars, plus de 5000 personnes ont fait entendre leurs revendications et demandé l’arrêt de ce projet du passé. Eva Joly s’est elle-même rendue auprès des deux premiers grévistes pour leur apporter son soutien dimanche 15 avril Et des messages de soutien de Cécile Duflot et José Bové leur ont été envoyés.
Enfin, jeudi dernier, les membres de la commission agriculture du Parti Socialiste ont fait savoir par voie de presse, qu’ils s’opposent à ce nouvel aéroport. Ils demandent « au minimum » la remise à plat du projet et la reprise des études économiques. Nous nous en réjouissons.
Les élu-e-s régionaux Europe Écologie Les Verts des Pays de la Loire demandent :
• L’arrêt immédiat des procédures d’expropriation en cours et à venir
• L’arrêt des expulsions éventuelles, tant que les recours juridiques concernant l’ensemble du dossier ne sont pas jugés et leurs conclusions rendues par les autorités compétentes (Cour de Cassation, Conseil d’Etat, Cour Européenne,…) ;
• Le réexamen de la Déclaration d’Utilité Publique à la lumière des éléments nouveaux apportés par l’étude économique faite par le cabinet CE Delft à la demande du collectif d’élu-e-s.
« Face à la mobilisation qui s’amplifie les initiateurs du projet ne peuvent pas continuer de faire la sourde oreille » affirment les élu-e-s. Ce projet, s’il voyait le jour, entrainerait la destruction de 2000 hectares de zone bocagère humide et de l’activité agricole locale, l’expropriation des paysans et des habitants du site.