Budget Primitif 2011 : Restauration durable – Intervention de Joëlle Remoissenet
C’est à vous que je m’adresserai plus particulièrement Monsieur le Président, si vous me le permettez.
Comme vous le savez, nous lançons le 2 février prochain notre politique restauration durable dans le cadre d’un séminaire auquel vous être convié.
Vous avez accepté de conclure cette rencontre et je vous en remercie. J’espère que vous pourrez également participer à la table ronde de restitution des ateliers. Votre présence est attendue par les partenaires !
Comme vous le savez, nous attendons près de 150 personnes, représentant, notamment, les 41 établissements qui se sont engagés dans l’expérimentation que nous allons mettre en œuvre : 37 lycées et 4 centres de formation d’apprentis, ce qui représente 24 000 repas servis par jour !
Les enjeux sont de taille. Je vous en rappelle 2 qui m’apparaissent essentiels :
– L’enjeu d’alimentation équilibrée et, en finalité, de préservation de la santé. On parle peu de cet enjeu majeur, alors même que les problèmes d’obésités chez les jeunes, d’allergies ou d’intoxication alimentaire se développent…
– L’enjeu de développement économique et durable des territoires : protection de l’environnement, maintien d’une agriculture durable créatrice d’emplois. Ce que nous oublions trop souvent : c’est que le contenu de l’assiette donne du sens au développement durable ! C’est ce que nous rappellera Lylian Legoff, médecin nutritionniste, qui sera notre grand témoin, invité à notre séminaire de mercredi prochain.
Je conclurai donc mon propos par un voeu. On a beaucoup parlé de transversalité aujourd’hui. Mais, la transversalité ce n’est pas une religion ! Cela se construit. Je formule donc le vœu, qu’au-delà des mots, la transversalité trouve son sens et toute sa place dans la mise en œuvre de nos politiques publiques.