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Il faut une salle multifonctions à Kemper

10 avril 13 in Non classé

La Cornouaille est bien équipée en salles de moyenne capacité pour recevoir des spectacles sportifs ou culturels. Tous ces équipements répondent à la plupart des besoins des différents pôles qui caractérisent le pays de Cornouaille.
Mais il manque une structure permettant d’accueillir 3 ou 4000 personnes pour assister à des grands rendez-vous culturels ou sportifs. Car il faut se rendre à l’évidence : hormis pendant les festivals de l’été, nous n’avons pas l’occasion d’assister à de grands concerts dans le sud Finistère. Il en est de même pour l’organisation d’événements sportifs d’envergure en salle. Et la participation à un grand championnat d’élite est interdite à un club de sport d’équipe en salle cornouaillais, y compris de l’agglomération de Kemper.
Voilà pourquoi la construction d’une salle multifonctions d’une capacité de 3 à 4000 places est nécessaire. L’emplacement est tout trouvé, sur le site de Penvillers, à côté du parc expos qui va être rénové prochainement.
Une telle salle est attendue par des milliers de personnes qui pourraient profiter de moments d’émotion, de plaisir, ou de passion inaccessibles aujourd’hui.
C’est aussi un élément d’attractivité du territoire important pour le développement économique de notre territoire qui, de ce point du vue, parait sous équipé. C’est un facteur à prendre en compte dans le cadre de recrutements externes pour, notamment, attirer des candidats dans certains métiers pour lesquels les postulants ne sont pas nombreux.
La réalisation de cette salle est possible dans les 5 ans à venir.
Il ne reste qu’à l’inscrire dans la programmation financière de Quimper Communauté.
Ce projet doit être une priorité pour l’agglomération, mais aussi pour la Cornouaille.

La France, dans la course au moins disant salarial

22 novembre 12 in solidarité

Dans la suite du rapport Gallois, le gouvernement vient d’annoncer la mise en place du Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi. Cet allègement fiscal de 20 milliards d’euros accordé aux entreprises sera, de fait, payé par les ménages sous forme d’une hausse de la TVA en 2014 et de réduction des dépenses publiques. Si les propositions du gouvernement sur l’alternance, la formation et l’accès au financement des PME sont porteuses d’espoir, le CICE tel qu’il est décrit à ce jour n’est pas suffisamment encadré. Une conditionnalité sociale et environnementale est nécessaire. A défaut, le CICE s’inscrirait dans une conception ancienne et dépassée de la compétitivité. Car aujourd’hui, penser la compétitivité, c’est préparer l’économie de demain. Et l’économie de demain, c’est celle des économies d’énergie, des énergies renouvelables, de la mobilité durable, des technologies propres,… Or les propositions annoncées par Jean-Marc Ayrault sont symptomatiques d’une vision non pas anti-écologique, mais a-écologique de l’économie. La question de l’épuisement des ressources, du renchérissement du coût de l’énergie et des matières premières y sont à peine abordées. Et pourtant, la facture énergétique vient déjà grever la compétitivité des entreprises et affaiblir la consommation des ménages. Le coût de l’énergie, c’est aujourd’hui plus de 10 % de la valeur ajoutée dans des branches industrielles comme le papier, la chimie minérale, les fibres artificielles ou la métallurgie. Il est temps d’aider nos entreprises à faire face à cette hausse des coûts pour améliorer leur compétitivité. Le CICE est un rendez-vous manqué avec l’écologie, il ne faudrait pas qu’il soit aussi un rendez-vous manqué avec le dialogue social. En contrepartie de ce crédit d’impôt, les entreprises doivent s’engager en faveur de la création d’emplois, de la baisse de la précarité du travail, de lutte contre les temps partiels subis,… Nous avons longtemps critiqué l’effet douteux des allégements de cotisations sociales non ciblés et non conditionnés. Il serait incompréhensible que le gouvernement s’inscrive dans la suite des politiques qui ont accordé ces dernières années des allègements fiscaux aux entreprises sans contreparties ni conditions.
Un Crédit Impôt Compétitivité Emploi sans fiscalité verte, ni engagement des entreprises en faveur de l’emploi, serait donc une triple mauvaise idée : parce qu’il transfère le poids de l’impôt sur les ménages et va ainsi provoquer une baisse de la consommation. Parce qu’il accorde des allègements fiscaux aux entreprises sans contrepartie, ni conditionnalité. Parce qu’en remettant à 2016 la mise en place d’une fiscalité écologique, il ignore l’enjeu de notre économie de demain : construire une économie sobre en ressources et riche en emplois.

Projet d’Eva Joly : un exemple de développement durable

25 janvier 12 in énergie, environnement, solidarité

Quatre économistes de l’OFCE, sans lien avec EELV, ont étudié l’impact macro-économique duprojet de budget d’Eva Joly.
Les mesures budgétaires proposées par Eva Joly (réorientation de la fiscalité vers la fiscalité environnementale, avec l’instauration d’une contribution climat-énergie, augmentation des dépenses d’investissements publics, notamment dans les filières vertes et la construction de logements neufs, relèvement des prélèvements obligatoires sur les hauts salaires et les revenus du capital) constitueraient, selon les quatre économistes auteurs de l’étude, un modèle efficace pour sortir de la crise.
Comparé au budget de référence, qui est celui adopté par le projet de loi de finances de septembre 2011, et en considérant que les budgets suivants seraient identiques, l’instauration d’un « budget vert » permettrait la création de 400 000 emplois supplémentaires à l’horizon 2015. Ces créations d’emplois supplémentaires permettraient une baisse du taux de chômage à 8,3 % en 2015.
Par ailleurs, l’augmentation progressive de la fiscalité écologique couplée au plan d’économies d’énergies permettrait une baisse des émissions des gaz à effet de serre. La baisse des émissions de CO2 serait de 32 % d’ici à 2020, ce qui permettrait d’atteindre les objectifs préconisés par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).
Un bon point également pour les écologistes en ce qui concerne la diminution de la dette, si l’on en croit les auteurs de l’étude, puisque les choix budgétaires d’Eva Joly permettent de ramener le déficit public sous les 3 % en 2014. Enfin, contrairement aux idées reçues, selon lesquelles les écologistes seraient tous des adeptes de la décroissance, le modèle soumis à l’audit des chercheurs aurait un effet positif sur la croissance.
Le mécanisme est simple : les créations d’emplois et les investissements verts créent un effet d’entrainement favorable à l’activité économique. Dès la première année d’instauration d’un « budget vert », les mesures préconisées auraient un impact positif de 0,9 point de produit intérieur brut (PIB) et de 1,8 point de PIB sur deux ans.
C’est la première fois qu’un parti politique, et qu’une candidate à l’élection présidentielle soumettent leurs hypothèses de travail à un audit effectué par des chercheurs indépendants.

Le Pacte Ecologique pour l’emploi d’Eva Joly

16 janvier 12 in solidarité

« La France poursuit des mirages et des impasses pour répondre au chômage, à commencer par l’espérance vaine d’une croissance retrouvée. La réponse des écologistes pour créer un million d’emplois, c’est l’économie verte et le vivre mieux, c’est l’économie de proximité, c’est le retour du long terme dans l’économie par la rénovation du dialogue social. En changeant de perspective, de modèle, nous montrons aujourd’hui que nous sommes les seuls à ouvrir le chemin pour créer de nouveaux emplois », a déclaré Eva Joly.
Le Pacte Ecologique pour l’Emploi repose sur cinq piliers :
 la création nette d’un million d’emplois d’ici 2020 par la transition écologique (voir le chiffrage détaillé sur http://evajoly2012.fr/files/2012/01/1-million-def-ok.pdf)
 le développement d’une économie de proximité par un plan de développement pour les entreprises locales et un engagement national en faveur de l’Economie Sociale et Solidaire
 la protection des salariés et des entreprises contre la logique financière de court terme, en donnant aux salariés la moitié des sièges dans les conseils d’administration et un droit de préemption sur leur entreprise si elle est condamnée à la fermeture.
 le « travailler mieux pour travailler tous », en donnant aux salariés un droit d’opposition à toute mesure d’organisation du travail qui pourrait mettre en danger la santé au travail, et en ouvrant un dialogue national sur le partage du temps de travail
 la préférence sociale et environnementale, en Europe et à ses frontières.

« J’ai tenu à présenter ce pacte avant le sommet social décrété par Nicolas Sarkozy, qui est l’exemple même d’une politique de coups sans lendemains. Dans cette campagne, je ne serai pas une marchande d’illusions. Je ne vous mentirai pas. Je propose ce que je peux tenir en fonction du principe de responsabilité »
Eva Joly.